1
moderne, — si propre à égarer dans d’ingénieuses
métaphores
quiconque chercherait une idée là-dessous, — ne réussit pas toujours
2
hors les mots » (Aragon). Aussi se paient-ils de
métaphores
comme d’autres de raisonnements. Plaisante ironie, si cette attitude
3
it que je ne sais parler de lui autrement que par
métaphores
.) 5. M. Zimmer, dans la Gazette de Lausanne . Et même il appelait
4
ul de se perdre dans des jupons autrement que par
métaphore
. À La Chaux-de-Fonds, il y eut trente membres et cent doigts dans deu
5
ces lieux. Vous composez un cocktail en guise de
métaphore
, avec une pensée tendre pour un ami poète. « L’autre jour au Grand Éc
6
rait-elle pas, dans son essence, dialectique ? La
métaphore
ne tire-t-elle pas sa puissance de la nouveauté paradoxale des rappro
7
quoi, parti de recherches d’ordre poétique sur la
métaphore
chez Proust, Blake et Keats, il devait aboutir à une éthique politiqu
8
se royale pour l’amateur de correspondances et de
métaphores
plastiques. Ceci dans Aurore par exemple : Si nous voulions tenter u
9
: « Quoi qu’il en soit, d’ailleurs, de toutes ces
métaphores
, le seul fait qui demeure, c’est celui que Barth exprimait si magnifi
10
er, à grand renfort d’images impressionnantes, de
métaphores
mystiques, d’influx spirituel dans le vieil homme, de grâce infuse et
11
ts ce phénomène en relation avec la théorie de la
métaphore
qu’on trouvera p. 257. Théorie du type hégélien le plus scolaire : la
12
colaire : la signification du premier terme d’une
métaphore
, selon Tzara, est « absorbée intégralement » par le second terme, « e
13
je crois aussi, avec Arnaud Dandieu (chap. sur la
métaphore
dans son Proust) que la métaphore est un acte, j’entends par acte, ju
14
u (chap. sur la métaphore dans son Proust) que la
métaphore
est un acte, j’entends par acte, justement, la position d’une qualité
15
propres aurait dû le contraindre à l’invention de
métaphores
. Mais Paracelse justement se méfie de ce mode — de cette mode — d’exp
16
s précisions que l’on cherchait en vain parmi les
métaphores
du député. Il est juste, il est nécessaire de mettre l’esprit à sa p
17
r. S’il s’agit de littérature, la traduction des
métaphores
de Diderot est trop aisée. « Affaissement général », symptômes imperc
18
e efficace pour en sortir. Mais quittons là cette
métaphore
avant qu’elle n’aille aussi s’embouteiller41. Ou encore essayons de l
19
il contraint les auteurs sacrés à l’invention de
métaphores
qui enrobent les notions les plus hautes dans un vêtement quotidien ;
20
Je pars d’une image, d’un geste, d’une espèce de
métaphore
, dont j’éprouve tout d’abord le dynamisme. Image, geste ou métaphore
21
prouve tout d’abord le dynamisme. Image, geste ou
métaphore
qui consiste dans le rapprochement de deux mots, ou de deux fonctions
22
e, elle tourne à ses dépens. On peut continuer la
métaphore
et dire que la pensée dont nous souffrons est une pensée débrayée. Un
23
il contraint les auteurs sacrés à l’invention de
métaphores
qui enrobent les notions les plus hautes dans un vêtement quotidien ;
24
Je pars d’une image, d’un geste, d’une espèce de
métaphore
, dont j’éprouve tout d’abord le dynamisme. Image, geste ou métaphore
25
prouve tout d’abord le dynamisme. Image, geste ou
métaphore
qui consiste dans le rapprochement de deux mots, ou de deux fonctions
26
ine la page 229 ! Et personne n’a jamais manié la
métaphore
continuée avec une fantaisie (au sens allemand) plus baroque, plus «
27
e qu’on nomme les « masses », exprimant par cette
métaphore
notre impuissance à former ce réel. Notre complication, notre perfect
28
il contraint les auteurs sacrés à l’invention de
métaphores
qui enrobent les notions les plus hautes dans un vêtement quotidien ;
29
perdu la transcendance. La mort n’est plus qu’une
métaphore
, couvrant une lente consomption, une moindre-vie. À cette lumière que
30
on n’en peut rien dire que par des allusions, des
métaphores
, des poèmes « inspirés ». À ce niveau, le mysticisme donne naissance
31
arrive de composer en un seul geste ou une seule
métaphore
à la fois l’expression de l’objet désiré et l’expression de ce qui co
32
démarche précise de la mystique négative, et ses
métaphores
invariables ? Je l’aime et la recherche de si grand cœur que, par ex
33
érale, quelle espèce de conscience avons-nous des
métaphores
que nous utilisons dans nos écrits57 ? Il ne faudrait pas oublier ce
34
Du jour où adorer devient synonyme d’aimer, cette
métaphore
en entraîne une quantité d’autres. » Et de citer Chrétien de Troyes,
35
était exprimée par une poésie religieuse dont les
métaphores
érotiques offrent les plus frappantes analogies avec les métaphores c
36
es offrent les plus frappantes analogies avec les
métaphores
courtoises. ⁂ Lorsque Sismondi avança l’hypothèse d’une influence ara
37
ge. On a remarqué depuis longtemps l’analogie des
métaphores
mystiques et amoureuses. Mais d’une entière analogie des mots, peut-o
38
n ou la nutrition, par exemple, qu’elle puise ses
métaphores
les plus frappantes. Il faudrait expliquer pourquoi c’est toujours à
39
par la voie inverse, allant de l’Amour divin aux
métaphores
, qui convient pour les grands mystiques.) Ceci dit, nous pouvons retr
40
que de l’ordre du langage, et spécialement de la
métaphore
. Je ne songe pas à nier cet aspect du problème, il sera traité en son
41
’hui puisent encore, en toute inconscience, leurs
métaphores
les plus courantes. Mais de même que le mythe romanesque avait utilis
42
nant de l’adresser à sa Dame. L’amant habitué aux
métaphores
mystiques, qu’il entend à leur sens profane, sera tenté de voir dans
43
du langage, et spécialement sur la similitude des
métaphores
utilisées dans les deux cas. Or d’où venaient ces métaphores ? D’une
44
utilisées dans les deux cas. Or d’où venaient ces
métaphores
? D’une mystique, comme nous l’avons vu — mais déguisée, persécutée,
45
ésie, que les mystiques chrétiens utiliseront ses
métaphores
devenues profanes comme si elles étaient toutes naturelles. Et nous f
46
ce pour l’étreindre de ses mains. » Et toutes les
métaphores
de l’amour-passion se déversent dans la prose enflammée de Ruysbroek
47
d et de forme. a) le noble langage d’Amadis, ses
métaphores
érotiques, ses subtiles préciosités se retrouvent chez Francisco de O
48
maintenant tirer cette conclusion : la nature des
métaphores
empruntées au langage courant par les mystiques n’est pas sans d’étro
49
sent controuvées par l’Histoire. 6.Note sur la
métaphore
Pourtant tout n’est pas expliqué par ces considérations historique
50
ice de ce qui est le plus bas. Prenons le cas des
métaphores
: on dit d’un goût qu’il est amer mais on dira aussi d’une douleur qu
51
qu’on parle d’une douleur amère, on s’exprime par
métaphore
, au figuré. Le sens propre du mot « amer » serait alors celui qui con
52
dans la totalité de notre existence. Ainsi de nos
métaphores
amoureuses. Le moderne n’hésite pas à tenir ce raisonnement : « Amour
53
nces ineffables, il est contraint de se servir de
métaphores
. Il les prend où il les trouve et telles qu’elles sont, quitte à les
54
er par la suite. Or à partir du xiie siècle, les
métaphores
courantes sont celles de la rhétorique courtoise. Que les mystiques s
55
. Minkowski, Vers une cosmologie, chapitre sur la
métaphore
. 114. Comme le font croire des expressions courantes telles que « av
56
ernière ne manquera pas d’y puiser ses meilleures
métaphores
. En vérité, la tentation était trop forte. (On en jugera par quelques
57
en allemand pour les poètes, qui l’ont traduit en
métaphores
pour les bourgeois sentimentaux, et cela donne finalement tout un ver
58
l’amour Dès l’Antiquité, les poètes ont usé de
métaphores
guerrières pour décrire les effets de l’amour naturel. Le dieu d’amou
59
s’étonner si les auteurs mystiques reprennent ces
métaphores
devenues banales, et les transposent selon le processus décrit plus h
60
ns précédent des mœurs ? S’il fallait inférer des
métaphores
courtoises « grossières » aux mœurs des troubadours, ma déduction ser
61
sacrés, même s’il s’agit, comme c’est le cas, de
métaphores
anodines, d’éloquence de tir fédéral, de développements lyriques sur
62
arrive de composer en un seul geste ou une seule
métaphore
à la fois l’expression de l’objet désiré et l’expression de ce qui co
63
démarche précise de la mystique négative, et ses
métaphores
invariables ? Je l’aime et la recherche de si grand cœur que, par ex
64
érale, quelle espèce de conscience avons-nous des
métaphores
que nous utilisons dans nos écrits59 ? Il ne faudrait pas oublier ce
65
Du jour où adorer devient synonyme d’aimer, cette
métaphore
en entraîne une quantité d’autres. » Mais alors pourquoi rejeter sans
66
était exprimée par une poésie religieuse dont les
métaphores
érotiques offrent les plus frappantes analogies avec les métaphores c
67
es offrent les plus frappantes analogies avec les
métaphores
courtoises. ⁂ Lorsque Sismondi avança l’hypothèse d’une influence ara
68
ge. On a remarqué depuis longtemps l’analogie des
métaphores
mystiques et amoureuses. Mais d’une entière analogie des mots, peut-o
69
n ou la nutrition, par exemple, qu’elle puise ses
métaphores
les plus frappantes. Il faudrait expliquer pourquoi c’est toujours à
70
par la voie inverse, allant de l’Amour divin aux
métaphores
, qui convient pour les grands mystiques.) Ceci dit, nous pouvons retr
71
que de l’ordre du langage, et spécialement de la
métaphore
. Je ne songe pas à nier cet aspect du problème, il sera traité en son
72
’hui puisent encore, en toute inconscience, leurs
métaphores
les plus courantes. Mais de même que le mythe romanesque avait utilis
73
nant de l’adresser à sa Dame. L’amant habitué aux
métaphores
mystiques, qu’il entend à leur sens profane, sera tenté de voir dans
74
du langage, et spécialement sur la similitude des
métaphores
utilisées dans les deux cas. Or d’où venaient ces métaphores ? D’une
75
utilisées dans les deux cas. Or d’où venaient ces
métaphores
? D’une mystique, comme nous l’avons vu — mais déguisée, persécutée,
76
ésie, que les mystiques chrétiens utiliseront ses
métaphores
devenues profanes comme si elles étaient toutes naturelles. Et nous f
77
ce pour l’étreindre de ses mains. » Et toutes les
métaphores
de l’amour-passion se déversent dans la prose enflammée de Ruysbroek
78
d et de forme. a) le noble langage d’Amadis, ses
métaphores
érotiques, ses subtiles préciosités se retrouvent chez Francisco de O
79
maintenant tirer cette conclusion : la nature des
métaphores
empruntées au langage courant par les mystiques n’est pas sans d’étro
80
sent controuvées par l’Histoire. 6.Note sur la
métaphore
Pourtant tout n’est pas expliqué par ces considérations historique
81
ice de ce qui est le plus bas. Prenons le cas des
métaphores
: on dit d’un goût qu’il est amer mais on dira aussi d’une douleur qu
82
qu’on parle d’une douleur amère, on s’exprime par
métaphore
, au figuré. Le sens propre du mot « amer » serait alors celui qui con
83
dans la totalité de notre existence. Ainsi de nos
métaphores
amoureuses. Le moderne n’hésite pas à tenir ce raisonnement : « Amour
84
nces ineffables, il est contraint de se servir de
métaphores
. Il les prend où il les trouve et telles qu’elles sont, quitte à les
85
er par la suite. Or à partir du xiie siècle, les
métaphores
courantes sont celles de la rhétorique courtoise. Que les mystiques s
86
. Minkowski, Vers une cosmologie, chapitre sur la
métaphore
. 132. Comme le font croire des expressions courantes telles que « av
87
ernière ne manquera pas d’y puiser ses meilleures
métaphores
. En vérité, la tentation était trop forte. (On en jugera par quelques
88
en allemand pour les poètes, qui l’ont traduit en
métaphores
pour les bourgeois sentimentaux, et cela donne finalement tout un ver
89
l’amour Dès l’Antiquité, les poètes ont usé de
métaphores
guerrières pour décrire les effets de l’amour naturel. Le dieu d’amou
90
s’étonner si les auteurs mystiques reprennent ces
métaphores
devenues banales, et les transposent selon le processus décrit plus h
91
arrive de composer en un seul geste ou une seule
métaphore
à la fois l’expression de l’objet désiré et l’expression de ce qui co
92
démarche précise de la mystique négative, et ses
métaphores
invariables ? Je l’aime et la recherche de si grand cœur que, par ex
93
érale, quelle espèce de conscience avons-nous des
métaphores
que nous utilisons dans nos écrits ?52 Il ne faudrait pas oublier ce
94
Du jour où adorer devient synonyme d’aimer, cette
métaphore
en entraîne une quantité d’autres. » Mais alors pourquoi rejeter sans
95
était exprimée par une poésie religieuse dont les
métaphores
érotiques offrent les plus frappantes analogies avec les métaphores c
96
es offrent les plus frappantes analogies avec les
métaphores
courtoises. ⁂ Lorsque Sismondi avança l’hypothèse d’une influence ar
97
ge. On a remarqué depuis longtemps l’analogie des
métaphores
mystiques et amoureuses. Mais d’une entière analogie des mots, peut-o
98
n ou la nutrition, par exemple, qu’elle puise ses
métaphores
les plus frappantes. Il faudrait expliquer pourquoi c’est toujours à
99
par la voie inverse, allant de l’Amour divin aux
métaphores
, qui convient pour les grands mystiques.) Ceci dit, nous pouvons retr
100
que de l’ordre du langage, et spécialement de la
métaphore
. Je ne songe pas à nier cet aspect du problème, il sera traité en son
101
’hui puisent encore, en toute inconscience, leurs
métaphores
les plus courantes. Mais de même que le mythe romanesque avait utilis
102
nant de l’adresser à sa Dame. L’amant habitué aux
métaphores
mystiques, qu’il entend à leur sens profane, sera tenté de voir dans
103
du langage, et spécialement sur la similitude des
métaphores
utilisées dans les deux cas. Or d’où venaient ces métaphores ? D’une
104
utilisées dans les deux cas. Or d’où venaient ces
métaphores
? D’une mystique, comme nous l’avons vu — mais déguisée, persécutée,
105
ésie, que les mystiques chrétiens utiliseront ses
métaphores
devenues profanes comme si elles étaient toutes naturelles. Et nous f
106
ce pour l’étreindre de ses mains. » Et toutes les
métaphores
de l’amour-passion se déversent dans la prose enflammée de Ruysbroek
107
d et de forme. a) Le noble langage d’Amadis, ses
métaphores
érotiques, ses subtiles préciosités se retrouvent chez Francisco de O
108
maintenant tirer cette conclusion : la nature des
métaphores
empruntées au langage courant par les mystiques n’est pas sans d’étro
109
sent controuvées par l’Histoire. 6.Note sur la
métaphore
Pourtant tout n’est pas expliqué par ces considérations historique
110
ice de ce qui est le plus bas. Prenons le cas des
métaphores
: on dit d’un goût qu’il est amer mais on dira aussi d’une douleur qu
111
qu’on parle d’une douleur amère, on s’exprime par
métaphore
, au figuré. Le sens propre du mot « amer » serait alors celui qui con
112
dans la totalité de notre existence. Ainsi de nos
métaphores
amoureuses. Le moderne n’hésite pas à tenir ce raisonnement : « Amour
113
nces ineffables, il est contraint de se servir de
métaphores
. Il les prend où il les trouve et telles qu’elles sont, quitte à les
114
er par la suite. Or à partir du xiie siècle, les
métaphores
courantes sont celles de la rhétorique courtoise. Que les mystiques s
115
. Minkowski, Vers une cosmologie, chapitre sur la
métaphore
. 122. Surtout les épigones féminins : une Marguerite-Marie Alacoque
116
ernière ne manquera pas d’y puiser ses meilleures
métaphores
. En vérité, la tentation était trop forte. (On en jugera par quelques
117
en allemand pour les poètes, qui l’ont traduit en
métaphores
pour les bourgeois sentimentaux, et cela donne finalement tout un ver
118
l’amour Dès l’Antiquité, les poètes ont usé de
métaphores
guerrières pour décrire les effets de l’amour naturel. Le dieu d’amou
119
s’étonner si les auteurs mystiques reprennent ces
métaphores
devenues banales, et les transposent selon le processus décrit plus h
120
ns précédent des mœurs ? S’il fallait inférer des
métaphores
courtoises « grossières » aux mœurs des troubadours, ma déduction ser
121
sacrés, même s’il s’agit, comme c’est le cas, de
métaphores
anodines, d’éloquence de tir fédéral, de développements lyriques sur
122
ent être justifiées qu’à titre, si j’ose dire, de
métaphores
critiques, par là même significatives du vrai sujet de cet ouvrage :
123
e efficace pour en sortir… Mais quittons là cette
métaphore
avant qu’elle n’aille aussi s’embouteiller83. Ou encore essayons de l
124
on n’en peut rien dire que par des allusions, des
métaphores
, des poèmes « inspirés ». À ce niveau, le mysticisme donne naissance
125
des soldats de plomb, et de l’usage quotidien de
métaphores
guerrières, intimement lié, depuis Lancelot, à la sexualité occidenta
126
des soldats de plomb, et de l’usage quotidien de
métaphores
guerrières, intimement lié, depuis Lancelot, à la sexualité occidenta
127
du même ordre, et qui lui emprunte d’ailleurs ses
métaphores
. En perdant les armées, je le sais mieux que vous, les hommes perdron
128
des soldats de plomb, et de l’usage quotidien de
métaphores
guerrières, intimement lié, depuis Lancelot, à la sexualité occidenta
129
du même ordre, et qui lui emprunte d’ailleurs ses
métaphores
. En perdant les armées, je le sais mieux que vous, les hommes perdron
130
e qu’on nomme les « masses », exprimant par cette
métaphore
notre impuissance à former ce réel. Notre complication, notre perfect
131
saurait dire d’elle, comme de l’Européenne, par,
métaphore
idéaliste, qu’elle règne au sein de son foyer ; car elle règne, tout
132
e saurait dire d’elle, comme de l’Européenne, par
métaphore
idéaliste, qu’elle règne au sein de son foyer car elle règne, tout si
133
e, d’un esprit pétulant, prompt à l’ironie et aux
métaphores
baroques. Voyons maintenant dans quels termes Kierkegaard lui-même s’
134
que, mêlant le trivial aux clichés poétiques, les
métaphores
aux calembours, les élans d’éloquence aux préciosités dialectiques, t
135
sposent. On demande un supplément d’âme, selon la
métaphore
indéfendable (mais facile à citer) de Bergson. On dénonce la déperson
136
c’est l’homme. Et les cerveaux électroniques (par
métaphore
) ne font rien qu’on ne leur ait prescrit. Qu’ils travaillent pour nou
137
t67. On demande « un supplément d’âme », selon la
métaphore
indéfendable (mais facile à citer) de Bergson. On dénonce la « dépers
138
radoxes. Car on n’aura jamais assez de mots et de
métaphores
, et de clichés réinventés, et de symboles entrecroisés pour tenter de
139
(social), mais on ne peut pas mourir d’amour (la
métaphore
elle-même est ridiculisée). La morale officielle, indiscutée, a statu
140
urnures populaires et suggestives, de clichés, de
métaphores
, et de symboles convenus. L’amour est à la fois le meilleur conducteu
141
radoxes. Car on n’aura jamais assez de mots et de
métaphores
, et de clichés réinventés, et de symboles entrecroisés pour tenter de
142
e, d’un esprit pétulant, prompt à l’ironie et aux
métaphores
baroques. Voyons maintenant dans quels termes Kierkegaard lui-même s’
143
que, mêlant le trivial aux clichés poétiques, les
métaphores
aux calembours, les élans d’éloquence aux préciosités dialectiques, t
144
il contraint les auteurs sacrés à l’invention de
métaphores
qui enrobent les notions les plus hautes dans un vêtement quotidien ;
145
c’est l’homme. Et les cerveaux électroniques (par
métaphore
) ne font rien qu’on ne leur ait prescrit. Qu’ils travaillent pour nou
146
cherches sont métaphoriques, s’il est vrai que la
métaphore
naît du rapprochement de deux phénomènes très éloignés, et que la lum
147
ou animale, et cette croissance dont on parle par
métaphore
dans l’industrie. La croissance du vivant, cela va de soi et ne fait
148
entité, de toute personne. Or, ce n’est là qu’une
métaphore
. Ce qui peut provoquer la mort de l’homme, c’est la mort d’une nature
149
Auteur d’une étude profondément originale sur la
métaphore
chez Marcel Proust, il poursuivait avec le docteur Eugène Minkowski d
150
entité, de toute personne. Or, ce n’est là qu’une
métaphore
. Ce qui peut provoquer la mort de l’homme, c’est la mort d’une Nature
151
ntéresse moi, c’est de dénoncer la fausseté de la
métaphore
dont on use pour les justifier. Elle tient en un mot magique : croiss
152
st une idée fausse ; c’est une espèce de mauvaise
métaphore
faite à partir de la croissance des plantes et des organismes vivants
153
e des actes involontaires, irréparables gaffes ou
métaphores
géniales : je n’y puis rien, mais j’en donnerai quelques exemples. En
154
atique serait une révolution ! Prenons garde à la
métaphore
, il en est peu qui égarent davantage l’esprit de nos contemporains. D
155
ou inventions de la technologie n’ont été que par
métaphore
des « révolutions ». Par quoi l’on voulait désigner des changements p
156
ment publicitaire d’appliquer à l’ordinateur, par
métaphore
, des facultés spécifiquement humaines comme « mémoire », « pensée »,
157
atique serait une révolution ! Prenons garde à la
métaphore
; il en est peu qui égarent davantage l’esprit de nos contemporains.
158
es inventions de la Technologie n’ont été que par
métaphore
des « révolutions ». Par révolution, l’on voulait désigner des change
159
ment publicitaire d’appliquer à l’ordinateur, par
métaphore
, des facultés spécifiquement humaines comme mémoire, pensée, intellig
160
réateur46, l’élan d’admiration, la position d’une
métaphore
affective, sont facteurs d’organisation aux niveaux les plus élevés e
161
et que j’ai mes racines, comme on le dit par une
métaphore
critiquable mais courante. En tant que citoyen de cette petite patrie
162
ter sur le nécessaire enracinement de l’homme. La
métaphore
peut égarer. Les racines appartiennent au sens propre à la vie végéta
163
it inventer son chemin. Je retrouvais beaucoup de
métaphores
qui sont déjà dans les psaumes de l’Ancien Testament, par exemple cet