1 1926, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Paradoxe de la sincérité (décembre 1926)
1 partait dans le rêve d’un idéal de fortune, idole naïve de ma jeune angoisse… Je t’ai mieux aimée ; d’autres soirs, alors qu’
2 1928, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le péril Ford (février 1928)
2 un nom philosophique : c’est au plus pur, au plus naïf matérialiste que nous avons affaire ici. Et ses prétentions « idéalis
3 ent sans réserve aux thèses de cet orgueilleux et naïf messianisme matérialiste ? Un seul doute effleure Ford vers la fin de
3 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. Avant-propos
4 ne pas échapper : celui de naïveté. Définition du naïf dans le monde moderne : individu qui soutient des idées qui ne rappor
4 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 3. Anatomie du monstre
5 tion française ? Question oiseuse et saugrenue, —  naïve . Le bon sens voudrait que l’on tînt compte des possibilités d’adaptat
5 1929, Articles divers (1924–1930). La tour de Hölderlin (15 juillet 1929)
6 est bon de poser parfois de ces grandes questions naïves .) Lui aussi a vécu dans cette ville, tout semblable à ces théologiens
6 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). Avant-propos
7 ne pas échapper : celui de naïveté. Définition du naïf dans le monde moderne : individu qui soutient des idées qui ne rappor
7 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 3. Anatomie du monstre
8 tion française ? Question oiseuse et saugrenue, —  naïve . Le bon sens voudrait que l’on tînt compte des possibilités d’adaptat
8 1930, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Le Grand Testament de Villon, illustré par Marcel North (juin 1930)
9 drue et délicate comme tout ce qui est vraiment «  naïf  ». La fleur qui croît en plein cœur de celui qui est mort d’amour, un
9 1931, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Sarah, par Jean Cassou (novembre 1931)
10 ver par là de cette autorité mystique, absolue et naïve où gît leur profonde raison d’être. C’est pourquoi les meilleurs cont
10 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Penser dangereusement (juin 1932)
11 tions que la pensée moderne a convenu d’appeler «  naïves  », parce qu’elles sont trop gênantes. Le livre est mal composé. Ses p
11 1932, Le Paysan du Danube. Deuxième partie. La lenteur des choses — La tour de Hölderlin
12 est bon de poser parfois de ces grandes questions naïves .) Lui aussi a vécu dans cette ville, tout semblable à ces théologiens
12 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — La tour de Hölderlin
13 est bon de poser parfois de ces grandes questions naïves .) Lui aussi a vécu dans cette ville, tout semblable à ces théologiens
13 1934, Politique de la personne. Introduction — 3. Le vrai pouvoir des intellectuels et son usage
14 ns notre culte du « pratique », dans la confiance naïve que nous donnons aux techniciens. Je distingue dans ce culte le premi
14 1934, Politique de la personne. Introduction — 5. En dernier ressort
15 convenance à l’idéal qu’on sert peut sembler très naïf au politicien de métier : c’est qu’il ne prend pas au sérieux le fait
15 1934, Politique de la personne. Quatrième partie. Problèmes de la révolution personnaliste — XIV. Tactique personnaliste
16 leurs idéaux, cette critique qu’ils nous font est naïve . Quand on travaille dans le médiocre, on aurait tort, évidemment, de
16 1934, Politique de la personne (1946). Introduction — 3. Le vrai pouvoir des intellectuels et son usage
17 ns notre culte du « pratique », dans la confiance naïve que nous donnons aux techniciens. Je distingue dans ce culte le premi
17 1934, Politique de la personne (1946). Introduction — 5. En dernier ressort
18 convenance à l’idéal qu’on sert peut sembler très naïf au politicien de métier : c’est qu’il ne prend pas au sérieux le fait
18 1934, Politique de la personne (1946). Quatrième partie. Problèmes de la révolution personnaliste — XIV. Tactique personnaliste
19 leurs idéaux, cette critique qu’ils nous font est naïve . Quand on travaille dans le médiocre, on aurait tort, évidemment, de
19 1935, Foi et Vie, articles (1928–1977). Notes en marge de Nietzsche (mars 1935)
20 es religions, cette sentence est grossière, voire naïve , si Nietzsche entendait parler de la foi. La foi, qui donne à l’homme
20 1935, Esprit, articles (1932–1962). Roger Breuil, Les Uns les Autres (avril 1935)
21 es et de ces corps tout frémissants de nostalgies naïves et de jeunes ruses. On sent que Breuil est mêlé de très près à l’exis
21 1935, Esprit, articles (1932–1962). « L’Esprit n’a pas son palais » (octobre 1935)
22 uire « en dur ». N’exagérons pas la portée de ces naïves fantaisies de commissions. Mais comment ne pas voir qu’elles trahisse
23  » qui avait fabriqué ces « lois », dans l’espoir naïf qu’elles joueraient automatiquement en sa faveur. Et le peuple qui cr
22 1936, Esprit, articles (1932–1962). Culture et commune mesure (novembre 1936)
24 nc de sa mesure) au Plan est même si radicale, si naïve , que les Soviets en sont venus à confondre sans l’ombre d’un doute « 
23 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — III. Fatalités du rationalisme bourgeois
25 andonne Rousseau peut tromper des frivoles ou des naïfs sur cette absence de sentiment profond des choses, de pouvoir poétiqu
24 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — IX. Tentatives de restauration d’une commune mesure
26 s masses et les flatte dans leurs désirs les plus naïfs , et qui fascine les élites et les flatte dans une part d’elles-mêmes
25 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — X. La mesure soviétique
27 e sa mesure) au Plan, est même si radicale, ou si naïve , que les Soviets en sont venus à confondre, sans l’ombre d’un doute,
26 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — I. La pensée prolétarisée
28 tions ou mes questions seraient, à les en croire, naïves , prématurées, grossières, insuffisamment étayées. Ce qu’ils appellent
29 résolvent le problème avec une brutalité souvent naïve , endossant loyalement le risque de leur erreur, que pour ceux plus no
27 1936, Penser avec les mains (1972). Première partie. La commune mesure — III. Fatalités du rationalisme bourgeois
30 andonne Rousseau peut tromper des frivoles ou des naïfs sur cette absence de sentiment profond des choses, de pouvoir poétiqu
28 1936, Penser avec les mains (1972). Première partie. La commune mesure — IX. Tentatives de restauration d’une commune mesure
31 s masses et les flatte dans leurs désirs les plus naïfs , et qui fascine les élites et les flatte dans une part d’elles-mêmes
29 1936, Penser avec les mains (1972). Première partie. La commune mesure — X. La mesure soviétique
32 e sa mesure) au Plan, est même si radicale, ou si naïve , que les Soviets en sont venus à confondre, sans l’ombre d’un doute,
30 1936, Penser avec les mains (1972). Deuxième partie. Penser avec les mains — I. La pensée prolétarisée
33 tions ou mes questions seraient, à les en croire, naïves , prématurées, grossières, insuffisamment étayées. Ce qu’ils appellent
34 résolvent le problème avec une brutalité souvent naïve , endossant loyalement le risque de leur erreur, que pour ceux plus no
31 1937, Esprit, articles (1932–1962). Albert Thibaudet, Histoire de la littérature française de 1789 à nos jours (mars 1937)
35 isait Nietzsche. Nous disons « existence » (dure, naïve et banale) quand il parle d’élan vital. (Heidegger succède à Bergson.
32 1937, Articles divers (1936-1938). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (15 avril 1937)
36 ste encore une marge assez notable d’imprévoyance naïve , d’acceptation des risques, de confiance obscurément accordée à l’ins
37 es, c’est tout autre chose. Ils sont éloquents et naïfs , revendicateurs et inefficaces. La plupart ne font rien, ou « travail
33 1937, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). L’autorité assure les libertés (mai 1937)
38 ion française qui approche ? Il serait malaisé et naïf de vouloir le prédire dès maintenant. Par contre, peut-être est-il po
34 1937, Articles divers (1936-1938). Chamisso et le Mythe de l’Ombre perdue (mai-juin 1937)
39 a perdu son ombre, sous les traits pathétiques et naïfs du célèbre Peter Schlemihl. De Chamisso à Hofmannsthal, plusieurs ont
40 Signalement de Peter Schlemihl Peter est un naïf  : il croit à la fortune. Il croit surtout qu’elle seule assure à l’ho
35 1937, Esprit, articles (1932–1962). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (juin 1937)
41 u mieux, l’un contre l’autre. La religion la plus naïve , le fanatisme religieux le plus obtus s’opposent infiniment moins à n
42 ce qu’il y a d’humain dans certaines imprudences naïves — ce qu’il y a d’inutile dans la plupart de nos précautions oratoires
36 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Préambule
43 ièvre et cette arrivée au soleil dans une liberté naïve et nue, pauvre et joyeuse… Mais je vois bien qu’il me faut expliquer
37 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Première partie. N’habitez pas les villes !
44 Les deux journaux locaux gardent un ton à la fois naïf et grandiloquent, avec des maladresses et de grosses astuces, qui n’e
45 n l’ignore. (Ne disons rien des hypocrites et des naïfs qui croient que louer « l’esprit de pauvreté » dispense de supprimer
46 les révoltes obscures de ces masses opprimées et naïves , conduites par des équipes d’hommes durs, intellectuels bannis ou pet
47 parler à nos voisins, nos échanges sont lourds et naïfs , incertains et souvent absurdes, les matériaux informes et bruts pour
48 activité nouveau, avec l’ardeur et les curiosités naïves du débutant, cela suppose beaucoup moins de courage que bien des jeun
38 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Deuxième partie. Pauvre province
49 ste encore une marge assez notable d’imprévoyance naïve , d’acceptation des risques, de confiance obscurément accordée à l’ins
50 que son mépris de la pensée n’est pour lui qu’une naïve et désarmante excuse à penser mal, à patauger dans des jugements into
51 es, c’est tout autre chose. Ils sont éloquents et naïfs , revendicateurs et inefficaces. La plupart ne font rien, ou « travail
52 u mieux, l’un contre l’autre. La religion la plus naïve , le fanatisme religieux le plus obtus s’opposent infiniment moins à n
53 ce qu’il y a d’humain dans certaines imprudences naïves — ce qu’il y a d’inutile dans la plupart de nos précautions oratoires
39 1937, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Paysans de l’Ouest (15 juin 1937)
54 Les deux journaux locaux gardent un ton à la fois naïf et grandiloquent, avec des maladresses et des grosses astuces, qui n’
55 les révoltes obscures de ces masses opprimées et naïves , conduites par des équipes d’hommes durs, intellectuels bannis ou pet
40 1937, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). N’habitez pas les villes (Extrait d’un Journal) (juillet 1937)
56 èvre, et cette arrivée au soleil dans une liberté naïve et nue, pauvre et joyeuse. Mais je vois bien qu’il me faut expliquer
57 activité nouveau, avec l’ardeur et les curiosités naïves du débutant, cela suppose beaucoup moins de courage que bien des jeun
41 1938, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). La vraie défense contre l’esprit totalitaire (juillet 1938)
58 De récents événements l’auront fait voir aux plus naïfs . Mais il n’est pas seulement une menace. Il est aussi, et c’est beauc
42 1938, Bulletin de la Guilde du livre, articles (1937–1948). Caquets d’une vieille poule noire (août 1938)
59 n’est pas le sujet, c’est votre manière par trop naïve et enfantine de le traiter. Est-ce que, par hasard, il n’y aurait pas
60 ur voir éclore des poussins ? Voilà ! « Par trop naïf  », c’est le mot qu’il fallait dire. Et l’on reconnaît enfin que moi,
43 1938, Esprit, articles (1932–1962). La passion contre le mariage (septembre 1938)
61 transporté » ! La sempiternelle illusion, la plus naïve et — j’ai beau dire ! — la plus « naturelle » pensera-t-on… Illusion
44 1938, Journal d’Allemagne. I. Journal (1935-1936)
62 souvient de ses vaines frayeurs, de ses questions naïves quand il passait par les premières épreuves ; et maintenant tout s’éc
63 s personnes privées, et quelques interrogations «  naïves  » auxquelles la suite répond suffisamment. 6. Dans Penser avec les
45 1938, Journal d’Allemagne. II. Conclusion 1938
64 alisation systématique des rêveries plus ou moins naïves que nourrissent dans nos bons pays les « nationaux » et en même temps
46 1938, La Vie protestante, articles (1938–1978). Le temps des fanatiques (25 novembre 1938)
65 jeu, dit-on, même s’il se croit sincère. C’est un naïf , ou un rusé, ou bien un lâche… Eh bien, tant pis pour moi ! Je demand
47 1939, L’Amour et l’Occident. Livre premier. Le mythe de Tristan
66 e ce malheur. Et que certaines questions des plus naïves , en ce domaine, aient été plus souvent résolues que posées… Par exemp
67 Et ce roman, précisément ? Question que l’on dira naïve , non sans une inconsciente sagesse : c’est qu’on pressent qu’elle n’e
48 1939, L’Amour et l’Occident. Livre II. Les origines religieuses du mythe
68 Le même auteur remarque un peu plus loin que « la naïve conscience religieuse de la multitude n’avait pas besoin de preuves i
69 nant. 54. Par exemple, le médiéval serait trop «  naïf  » pour étudier une matière qu’il jugerait absurde, c’est-à-dire qui n
49 1939, L’Amour et l’Occident. Livre IV. Le mythe dans la littérature
70 istinguer les thèmes que le trobar mêlait dans la naïve transparence de ses symboles. Voici les derniers Siciliens. Cette pla
71 aveur de vivre : c’est peut-être qu’il est plus «  naïf  », plus assuré de la réalité de son au-delà. Voyez-les se reprendre s
72 plus beaux vers de Vigny. Cette absence d’intérêt naïf pour les formes quotidiennes de la vie facilitera le détachement de l
73 age. Lui pourtant l’ignorait, et sa passion était naïve et forte. René et surtout Obermann ne peuvent même plus croire à l’im
74 des deux amants : du Lys dans la vallée (le plus naïf ) jusqu’à Adolphe (le plus lucide) c’est tantôt le mariage et l’honneu
50 1939, L’Amour et l’Occident. Livre V. Amour et guerre
75 dévotion. La crainte morbide des entraînements «  naïfs  » et des « duperies du cœur », alliée à un désir fébrile d’aventure,
51 1939, L’Amour et l’Occident. Livre VI. Le mythe contre le mariage
76 transporté » ! La sempiternelle illusion, la plus naïve et — j’ai beau dire ! — la plus « naturelle » pensera-t-on… Illusion
52 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Livre premier. Le mythe de Tristan
77 e ce malheur. Et que certaines questions des plus naïves , en ce domaine, aient été plus souvent résolues que posées… Par exemp
78 Et ce roman, précisément ? Question que l’on dira naïve , non sans une inconsciente sagesse : c’est qu’on pressent qu’elle n’e
53 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Livre II. Les origines religieuses du mythe
79 Le même auteur remarque un peu plus loin que « la naïve conscience religieuse de la multitude n’avait pas besoin de preuves i
80  306. 56. Par exemple, le médiéval serait trop «  naïf  » pour étudier une matière qu’il jugerait absurde, c’est-à-dire qui n
54 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Livre IV. Le mythe dans la littérature
81 istinguer les thèmes que le trobar mêlait dans la naïve transparence de ses symboles. Voici les derniers Siciliens. Cette pla
82 aveur de vivre : c’est peut-être qu’il est plus «  naïf  », plus assuré de la réalité de son au-delà. Voyez-les se reprendre s
83 plus beaux vers de Vigny. Cette absence d’intérêt naïf pour les formes quotidiennes de la vie facilitera le détachement de l
84 age. Lui pourtant l’ignorait, et sa passion était naïve et forte. René et surtout Obermann ne peuvent même plus croire à l’im
85 des deux amants : du Lys dans la vallée (le plus naïf ) jusqu’à Adolphe (le plus lucide) c’est tantôt le mariage et l’honneu
55 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Livre V. Amour et guerre
86 dévotion. La crainte morbide des entraînements «  naïfs  » et des « duperies du cœur », alliée à un désir fébrile d’aventure,
56 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Livre VI. Le mythe contre le mariage
87 transporté » ! La sempiternelle illusion, la plus naïve et — j’ai beau dire ? — la plus « naturelle » pensera-t-on… Illusion
88 défie. Nulle autre non plus n’a tenté avec cette naïve assurance l’entreprise périlleuse de faire coïncider le mariage et « 
89 ue traduisent parfois nos révoltes, nos illusions naïves , nos péchés. Essayer de résoudre notre crise du mariage par des mesur
57 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Livre premier. Le mythe de Tristan
90 ce malheur. Et que certaines questions des plus naïves , en ce domaine, aient été plus souvent résolues que posées… Par exemp
91 Et ce roman, précisément ? Question que l’on dira naïve , non sans une inconsciente sagesse : c’est qu’on pressent qu’elle n’e
58 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Livre II. Les origines religieuses du mythe
92 Le même auteur remarque un peu plus loin que « la naïve conscience religieuse de la multitude n’avait pas besoin de preuves i
93  306. 49. Par exemple, le médiéval serait trop «  naïf  » pour étudier une matière qu’il jugerait absurde, c’est-à-dire qui n
59 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Livre IV. Le mythe dans la littérature
94 istinguer les thèmes que le trobar mêlait dans la naïve transparence de ses symboles. Voici les derniers Siciliens. Cette pla
95 aveur de vivre : c’est peut-être qu’il est plus «  naïf  », plus assuré de la réalité de son au-delà. Voyez-les se reprendre s
96 plus beaux vers de Vigny. Cette absence d’intérêt naïf pour les formes quotidiennes de la vie facilitera le détachement de l
97 age. Lui pourtant l’ignorait, et sa passion était naïve et forte. René et surtout Oberman ne peuvent même plus croire à l’ima
98 des deux amants : du Lys dans la vallée (le plus naïf ) jusqu’à Adolphe (le plus lucide) c’est tantôt le mariage et l’honneu
60 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Livre V. Amour et guerre
99 dévotion. La crainte morbide des entraînements «  naïfs  » et des « duperies du cœur », alliée à un désir fébrile d’aventure,
61 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Livre VI. Le mythe contre le mariage
100 transporté » ! La sempiternelle illusion, la plus naïve et — j’ai beau dire ! — la plus « naturelle » pensera-t-on… Illusion
101 défie. Nulle autre non plus n’a tenté avec cette naïve assurance l’entreprise périlleuse de faire coïncider le mariage et « 
102 ue traduisent parfois nos révoltes, nos illusions naïves , nos péchés. Essayer de résoudre notre crise du mariage par des mesur
62 1940, Articles divers (1938-1940). L’homme au poignard enguirlandé (1940)
103 à la danse avec une fougue adolescente, une peur naïve , un courage chrétien. Mort des martyrs et mort bourgeoise, mort solda
63 1940, Tapuscrits divers (1936-1947). Quelle heure est-il ? (1940)
104 ui sont prêts à utiliser la bonne volonté souvent naïve des jeunes générations, afin de la détourner sur des voies de garage.
64 1940, Mission ou démission de la Suisse. Esquisses d’une politique fédéraliste
105 éléments concrets que l’idéalisme, en son orgueil naïf , avait cru pouvoir négliger. Mais l’abus ne doit pas nous interdire l
65 1940, Articles divers (1938-1940). Henri le Vert ou l’âme alémanique (1940)
106 trouve à merveille compensé par la confiance plus naïve en la vie que manifestent par exemple les grands romans de Jérémie Go
66 1941, Tapuscrits divers (1936-1947). Le fédéralisme : un fait et une volonté (1941)
107 éléments concrets que l’idéalisme, en son orgueil naïf , avait cru pouvoir négliger. Mais l’abus ne doit pas nous interdire l
67 1942, Tapuscrits divers (1936-1947). Le miracle suisse (1942)
108 de Genève. Je voudrais indiquer une réponse moins naïve et plus conforme aux réalités de notre siècle. Si la Suisse a été épa
68 1942, La Part du diable. Deuxième partie. Hitler ou l’alibi
109 ient les bases de notre optimisme et de notre foi naïve dans l’élimination progressive du mal par la Science et l’Éducation.
69 1942, La Part du diable. Troisième partie. Le diable démocrate
110 la réalité. Cet optimisme n’est pas la confiance naïve de l’enfant, mais une espèce de mensonge. Exactement : une fuite deva
111 romantique de ce terme. Il est beau aux yeux des naïfs qui croient que le mal doit toujours être laid ; et il est d’une laid
70 1942, La Part du diable (1944). Première partie. L’Incognito et la Révélation
112 on qu’elle se présente à nous dans ses apparences naïves . On nous dit « Dieu » et nous voyons un grand vieillard à barbe blanc
113 e diable n’est « rien d’autre » qu’une figuration naïve du péché ; en second lieu, nous n’aurions plus l’idée d’aller cherche
71 1942, La Part du diable (1944). Deuxième partie. Hitler ou l’alibi
114 ient les bases de notre optimisme et de notre foi naïve dans l’élimination progressive du mal par la Science et la Prospérité
72 1942, La Part du diable (1944). Troisième partie. Le diable démocrate
115 a réalité. Cet optimisme n’était pas la confiance naïve de l’enfant, mais une espèce de mensonge. Exactement : une fuite deva
116 plus poétique du monde. Il est beau aux yeux des naïfs qui croient que le mal doit toujours être laid ; et il est d’une laid
73 1942, La Part du diable (1982). Première partie. L’Incognito et la révélation
117 on qu’elle se présente à nous dans ses apparences naïves . On nous dit « Dieu » et nous voyons un grand vieillard à barbe blanc
118 e diable n’est « rien d’autre » qu’une figuration naïve du péché ; en second lieu, nous n’aurions plus l’idée d’aller cherche
74 1942, La Part du diable (1982). Deuxième partie. Hitler ou l’alibi
119 ient les bases de notre optimisme et de notre foi naïve dans l’élimination progressive du mal par la Science et la Prospérité
75 1942, La Part du diable (1982). Troisième partie. Le diable démocrate
120 a réalité. Cet optimisme n’était pas la confiance naïve de l’enfant, mais une espèce de mensonge. Exactement : une fuite deva
121 plus poétique du monde. Il est beau aux yeux des naïfs qui croient que le mal doit toujours être laid ; et il est d’une laid
76 1943, Articles divers (1941-1946). La gloire (mars 1943)
122 ouer sa vanité, ou bien ils croient que ce serait naïf  ; et si l’on avoue son orgueil, ils croient que c’est par vanité. Je
123 c’est par vanité. Je suis homme : donc vaniteux, naïf , retors, orgueilleux, etc. Quel avantage à feindre ? La plus sotte va
77 1943, La Vie protestante, articles (1938–1978). Les tours du diable VII : La cinquième colonne (26 novembre 1943)
124 romantique de ce terme. Il est beau aux yeux des naïfs qui croient que le mal doit être laid ; et il est d’une laideur irrés
78 1943, La Vie protestante, articles (1938–1978). Les tours du diable VIII : Le diable démocrate (3 décembre 1943)
125 la réalité. Cet optimisme n’est pas la confiance naïve de l’enfant, mais une espèce de mensonge. Exactement : une fuite deva
79 1944, Articles divers (1941-1946). Ars prophetica, ou D’un langage qui ne veut pas être clair (hiver 1944)
126 romper. A. Pour moi, je crains une duperie moins naïve dans la modestie cartésienne. Car enfin où prend-on dans le monde rie
80 1944, Les Personnes du drame. I. Sagesse et folie de la personne — 3. Kierkegaard
127 ait ramené à la simplicité, jamais native, jamais naïve . Car nous naissons dans le péché, c’est-à-dire dans l’inextricable. E
81 1944, Les Personnes du drame. I. Sagesse et folie de la personne — 4. Franz Kafka, ou l’aveu de la réalité
128 té ; mais il a perdu la confiance que les époques naïves de l’histoire (ou de sa propre histoire individuelle) mettaient dans
82 1946, Carrefour, articles (1945–1947). L’Amérique est-elle nationaliste ? (29 août 1946)
129 ine en Allemagne : « Ils sont trop doux, ils sont naïfs , ils ne comprennent rien aux problèmes de l’Europe, de quoi se mêlent
83 1946, Journal des deux mondes. Puisque je suis un militaire…
130 à la danse avec une fougue adolescente, une peur naïve , un courage chrétien. Mort des martyrs et mort bourgeoise, mort solda
84 1946, Journal des deux mondes. Premiers contacts avec le Nouveau Monde
131 it, de vous être jamais livré à ces extravagances naïves qu’on nomme inspiration, anxiété poétique, spéculations et scrupules
85 1946, Journal des deux mondes. Virginie
132 comme un ministre, et je lui pose vingt questions naïves . Est-ce que ce n’est pas une malédiction, tout cet or ? Est-ce que l’
86 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — VI. La tour de Hölderlin
133 est bon de poser parfois de ces grandes questions naïves .) Lui aussi a vécu dans cette ville, tout semblable à ces théologiens
87 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — Préambule
134 ièvre et cette arrivée au soleil dans une liberté naïve et nue, pauvre et joyeuse… Mais je sens bien qu’il me faut expliquer
88 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — Première partie. N’habitez pas les villes !
135 Les deux journaux locaux gardent un ton à la fois naïf et grandiloquent, avec des maladresses et de grosses astuces, qui n’e
136 n l’ignore. (Ne disons rien des hypocrites et des naïfs qui croient que louer « l’esprit de pauvreté » dispense de supprimer
137 les révoltes obscures de ces masses opprimées et naïves , conduites par des équipes d’hommes durs, intellectuels bannis ou pet
138 parler à nos voisins, nos échanges sont lourds et naïfs , incertains et souvent absurdes, les matériaux informes et bruts pour
139 activité nouveau, avec l’ardeur et les curiosités naïves du débutant, cela suppose beaucoup moins de courage que bien des jeun
89 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — Deuxième partie. Pauvre province
140 ste encore une marge assez notable d’imprévoyance naïve , d’acceptation des risques, de confiance obscurément accordée à l’ins
141 que son mépris de la pensée n’est pour lui qu’une naïve et désarmante excuse à penser mal, à patauger dans des jugements into
142 es, c’est tout autre chose. Ils sont éloquents et naïfs , revendicateurs et inefficaces. La plupart ne font rien, ou « travail
143 u mieux, l’un contre l’autre. La religion la plus naïve , le fanatisme religieux le plus obtus s’opposent infiniment moins à n
144 ce qu’il y a d’humain dans certaines imprudences naïves — ce qu’il y a d’inutile dans la plupart de nos précautions oratoires
90 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’Allemagne — I. Journal (1935-1936)
145 souvient de ses vaines frayeurs, de ses questions naïves quand il passait par les premières épreuves ; et maintenant tout s’éc
91 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’Allemagne — II. Conclusions
146 alisation systématique des rêveries plus ou moins naïves que nourrissent dans nos bons pays les « nationaux » et en même temps
92 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — « Puisque je suis un militaire… »
147 à la danse avec une fougue adolescente, une peur naïve , un courage chrétien. Mort des martyrs et mort bourgeoise, mort solda
93 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Premiers contacts avec le Nouveau Monde
148 it, de vous être jamais livré à ces extravagances naïves qu’on nomme inspiration, anxiété poétique, spéculations et scrupules
94 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Virginie
149 comme un ministre, et je lui pose vingt questions naïves . Est-ce que ce n’est pas une malédiction, tout cet or ? Est-ce que l’
95 1947, Articles divers (1946-1948). La guerre des sexes en Amérique (janvier 1947)
150 ilieu méthodiste ou baptiste, et le laisser-aller naïf en apparence de la jeunesse qui vit au cinéma et s’inspire des valeur
96 1947, Vivre en Amérique. I. Vie politique
151 s élites est obligée de le compenser par le culte naïf des experts. Il en résulte tout le contraire d’un développement de l’
152 caine en Allemagne : ils sont trop doux, ils sont naïfs , ils ne comprennent rien aux problèmes intérieurs de l’Europe, de quo
153 partie de leurs effectifs : voyez ces idéalistes naïfs , ils font le jeu du fascisme, ils s’isolent de nouveau ! Remarquons q
97 1947, Vivre en Amérique. III. Vie privée
154 ilieu méthodiste ou baptiste, et le laisser-aller naïf en apparence de la jeunesse qui vit au cinéma et s’inspire des valeur
98 1947, Vivre en Amérique. IV. Conseil à un Français pour vivre en Amérique
155 le chapitre de l’argent, l’Américain n’est point naïf , ni hâbleur. Il est exact et réaliste, exempt de nos complications pa
99 1947, Tapuscrits divers (1936-1947). Il y a aussi des gens en Suisse (15 mai 1947)
156 ation dure et théâtrale des Espagnols, l’humilité naïve des Russes. L’automne dernier, comme je passais sur le grand pont qui
157 nous faut, pour sauver le monde, ce sont quelques naïfs qui n’aient pas peur. Un petit pays, s’il osait… n. Édition réalis
100 1947, Doctrine fabuleuse. Quatrième dialogue sur la carte postale. Ars prophetica, ou. D’un langage qui ne veut pas être clair
158 L’auteur. Pour moi, je crains une duperie moins naïve dans la modestie cartésienne. Car enfin où prend-on dans le monde rie