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ux melons. La France n’est plus contemporaine des
nations
qui l’entourent et qui la menacent. Tel est le fait. Elle souffre d’u
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volutionnaire, c’est-à-dire sur la jeunesse de la
nation
. Mais la jeunesse française existe-t-elle ? On put le croire vers 192
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e réalité, mais indestructible — qui demeure à la
Nation
, une fois l’État supprimé, une fois opérée la révolution personnalist
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régionaliste, c’est une existence culturelle. Des
nations
débarrassées de leurs États et de leurs frontières, on peut dire qu’e
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empêcherait d’imposer ce parti à l’ensemble de la
nation
. Le temps n’est pas aux rêves, et ce n’est pas l’affirmation d’une po
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par Robert Aron et Arnaud Dandieu entre patrie et
nation
; ne pourrait-on pas dire que les communautés fondées par l’attacheme
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— sont essentiellement révolutionnaires ? Le mot
nation
dans son acception moderne n’a-t-il pas désigné d’abord l’idéal de la
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nsion nécessaire et féconde entre la patrie et la
nation
. La révolution nécessaire ne sera ordre qu’à ce prix. C’est là son vr
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ut bien signifier l’opposition du peuple et de la
nation
? Par quel grossier abus du mot nation a-t-on pu venir à cette altern
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e et de la nation ? Par quel grossier abus du mot
nation
a-t-on pu venir à cette alternative ? Lorsqu’à Valmy le général Kelle
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llermann entraîne ses troupes au cri de « Vive la
Nation
! », les sans-culottes comprennent : « Vive la Révolution ! » Ils ont
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évolution ! » Ils ont raison. Pour nous, la vraie
nation
française c’est la communauté des personnes responsables, conscientes