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tries locales, et seule expression unitaire de la
Nation
; jouissant d’un pouvoir dictatorial dans l’application de ses pouvoi
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organisé et de l’organisateur, de l’État et de la
Nation
, qui conduit au désordre flagrant des démocraties, et à cette fixatio
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eurs qui l’ont créée. Gardienne des cols pour les
nations
, gardienne de la doctrine commune à tous les peuples, elle n’a pas d’
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ni d’autre vocation. Elle n’est pas elle-même une
nation
, mais elle est davantage que cela : elle est le lieu et la formule du
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existence de tout ce qui ne serait pas une grande
nation
monolithique, fondée sur l’unité — toute théorique d’ailleurs — de la
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pas dans le nationalisme ! Nous ne sommes pas une
nation
; ni trois nations ; ni même vingt-deux petites nations. Nous sommes
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alisme ! Nous ne sommes pas une nation ; ni trois
nations
; ni même vingt-deux petites nations. Nous sommes une Confédération d
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n ; ni trois nations ; ni même vingt-deux petites
nations
. Nous sommes une Confédération de communautés régionales. C’est dans
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s ou moins sérieusement de devenir nous aussi une
nation
, notre compte sera vite réglé. Car : 1° nous perdrons notre raison d’
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° nous ne pouvons devenir qu’une des plus petites
nations
de l’Europe, et une nation divisée contre elle-même en trois races et
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’une des plus petites nations de l’Europe, et une
nation
divisée contre elle-même en trois races et trois langues, si ce n’est
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ès lors, quelle force opposerons-nous aux grandes
nations
qui nous entourent ? Nous serons dépecés en trois Anschluss. Ce n’est
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it : j’ai entendu son râle d’amour, le râle d’une
nation
possédée par l’homme au sourire extasié. Mais cet homme lui-même, qu’
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létariat, ou de la Race, ou de l’Empire, ou de la
Nation
, et elles entendent expressément subordonner toutes les activités de
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drame personnel, n’en ont pas moins exercé sur la
nation
entière une influence qui se fait sentir aujourd’hui. Vous voulez par
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tent aujourd’hui. Le premier groupe est celui des
nations
qui respectent l’Église et la personne. Nous y trouvons des formes de
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onflits politiques au sein des foules des grandes
nations
. Or, nous n’avons pas de grandes villes, et nous ne sommes pas une gr
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grandes villes, et nous ne sommes pas une grande
nation
. La seule voie qui nous reste ouverte est celle d’un théâtre de group
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Autrefois, et naguère encore, il suffisait à une
nation
de déclarer son sol sacré, pour avoir le droit de le défendre jusqu’à
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rritoire, symbole unique, symbole « sacré » de la
nation
. Or voici que depuis quelques années, ce ne sont plus les armées qui
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à fait nouvelle en Europe. Ils prétendent que les
nations
« n’ont pas toutes les mêmes droits à l’existence ». Autrefois, l’on
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tion récente de l’Histoire. Elle proclame que les
nations
« jeunes » et « dynamiques » ont droit à un espace vital, lequel espa
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trer publiquement objectif vis-à-vis de sa propre
nation
? Le sort de la démocratie dépend de la solution qui sera donnée en f
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soit notre confort, notre profit, nos égoïsmes de
nations
, nous voici contraints brutalement à des sacrifices mille fois pires,