1 1946, Articles divers (1946-1948). Genève, rose des vents de l’esprit (19 décembre 1946)
1 d’un réel esprit européen. Nous ne sommes pas une nation , nous sommes une confédération, donc bien préparés et prédisposés pou
2 1946, Articles divers (1946-1948). Théologie et littérature (1946)
2 ficatif des théologiens et des écrivains dans une nation donnée. Je me bornerai à citer ici l’exemple de l’Église anglicane d
3 1947, Articles divers (1946-1948). Journal d’un intellectuel en exil (mars 1947)
3 leurs confrères européens à la vie de leur propre nation . Cela tient sans doute à mille raisons matérielles et sociales d’abor
4 1947, Articles divers (1946-1948). Drôle de paix (7 juin 1947)
4 on du monde, naguère limitée aux dimensions de la nation , mais désormais sollicitée par des espaces nouveaux, se trouble. Le m
5 ns longue échéance, sur le sort de chacune de nos nations d’Europe et sur nos vies individuelles. Il n’est pas un de ces faits
6 ition des richesses du monde, au bénéfice de leur nation , bien entendu. Si c’est le cas, ces hommes d’État sont en pleine réal
5 1947, Articles divers (1946-1948). Einstein, patriarche de l’âge atomique, m’a dit : « C’est pour dissimuler sa pauvreté et sa faiblesse que l’URSS méfiante, s’entoure de secret… » (9 août 1947)
7 renoncement partiel à la souveraineté absolue des nations . — Ce serait, lui dis-je en me levant, le premier pas vers un gouvern
6 1947, Articles divers (1946-1948). L’attitude fédéraliste (octobre 1947)
8 tisation au contraire, l’intégration fédérale des nations , renonçant au dogme de leur souveraineté absolue, et acceptant sous u
9 és avant tout de sauvegarder les droits de chaque nation contre les empiètements du pouvoir central. Et nous devrons constamme
10 d’hégémonie organisatrice, exercée par l’une des nations composantes. Toute l’histoire suisse illustre ce principe. Chaque fo
11 u sujet de l’impérialisme ou de l’hégémonie d’une nation , vaut également pour l’impérialisme d’une idéologie. On pourrait défi
12 s réalités concrètes et hétéroclites que sont les nations , les régions économiques, les traditions politiques ; et c’est les ar
13 d’effacer les diversités et de fondre toutes les nations en un seul bloc, mais au contraire, de sauvegarder leurs qualités pro
14 nent, de tout mélanger, et d’obtenir une sorte de nation européenne, où Latins et Germains, Slaves et Anglo-Saxons, Scandinave
15 n des grands empires qui le menacent. Chacune des nations qui composent l’Europe y représente une fonction propre, irremplaçabl
16 pend de son harmonie avec tous les autres. Si les nations de l’Europe arrivaient à se concevoir dans ce rôle d’organes divers d
17 t qui naît le plus souvent du scepticisme. Chaque nation serait mise au défi de donner le meilleur d’elle-même, à sa manière e
18 ts ne sont pas qualifiés pour arbitrer le jeu des nations . Chacun sait qu’il serait déraisonnable de choisir comme arbitres d’u
19 vernants chargés de défendre les intérêts de leur nation contre le reste du monde. La fédération sera l’œuvre de groupes et de
20 , sont fondés sur l’hégémonie d’un parti ou d’une nation , sur l’esprit de système, sur l’écrasement des minorités et des oppos
21 e renoncer non pas à la souveraineté même de leur nation , mais à son caractère absolu. Et c’est l’agitation de l’opinion et de
22 e doctrine empirique pour régler les rapports des nations entre elles mais qu’il impliquait une prise de position générale, aus
7 1947, Articles divers (1946-1948). Une Europe fédérée (20 décembre 1947)
23 e. L’homme moderne pense encore dans le cadre des nations , quand le jeu des forces réelles est international et opère à l’échel
24 ion de l’Europe. Or il est clair qu’aucune de nos nations n’est en mesure de la réaliser pour son seul compte et sans échanges.
8 1947, Articles divers (1946-1948). Les maladies de l’Europe (1947)
25 rre mis au service tantôt de la rapacité de telle nation ou de tel prince, tantôt d’idéaux contagieux ; enfin par ses machines
26 s’imaginent que ces pays réalisent mieux que leur nation ce qu’ils attendent eux-mêmes de la vie. Ainsi, ce ne sont pas seulem
27 r le plan de la communauté et de la politique des nations . Ici, l’équilibre vivant doit s’établir entre les groupes divers et l
28 ant doit s’établir entre les groupes divers et la nation unie, puis entre les nations diverses et l’Europe ; puis entre l’Euro
29 groupes divers et la nation unie, puis entre les nations diverses et l’Europe ; puis entre l’Europe et le monde. À tous les de
30 en à unir. D’autre part, il déclare souveraine la nation unifiée de la sorte, qui se conduit alors vis-à-vis de l’Europe comme
31 se comporter vis-à-vis de l’Occident, en tant que nation , comme le parti le plus irréductible. Le fédéralisme, au contraire, v
32 ustement parce qu’il respecte à l’intérieur d’une nation la riche diversité des groupes, il est prêt à s’ouvrir à des unions p
33 ut demander, et obtenir, nous tous, c’est que les nations européennes s’ouvrent d’abord les unes aux autres, suppriment sur tou
9 1947, Articles divers (1946-1948). L’opportunité chrétienne (1947)
34 e guère à une victoire, il faut bien le dire. Les nations qui ont perdu la guerre ont tout perdu ; mais celles qui l’ont gagnée
10 1948, Articles divers (1946-1948). Les deux blocs ? Il n’en existe qu’un (9 janvier 1948)
35 ize. L’URSS s’oppose à toute tentative d’unir les nations de l’Europe : c’est qu’elle veut diviser pour régner. Les États-Unis,
11 1948, Articles divers (1946-1948). Rencontre avec Denis de Rougemont (janvier 1948)
36 base la sauvegarde des qualités propres à chaque nation , à chaque province. Il repose sur l’amour de la complexité. Et, ce qu