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cause des profondes différences qui séparent nos
nations
depuis des siècles. Il n’y aurait donc, à les en croire, pas de diffé
2
, précisément, n’est pas soutenable au plan de la
nation
. Comment le serait-il donc au plan de l’Europe entière ? On nous dit
3
t imaginaires, comme le prouve l’expérience de la
nation
elle-même, au nom de laquelle on refuse l’union. 2° Si pittoresques e
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a d’une civilisation, d’une culture et même d’une
nation
, à peu près comme d’une œuvre d’art : est-elle née de ce jour où l’on
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z avant lui, mettent l’Europe au-dessus de leur «
nation
». Mais l’adjectif européen est d’un usage bien plus ancien : il para
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eprise naguère avec éclat par Valéry. 6. Mais les
nations
sont venues se constituer, à partir du xviiie siècle. On nous rappel
7
e. Qu’as-tu que tu n’aies reçu ? dit l’Europe aux
nations
. Elles seraient bien en peine de répondre. Spécifiquement européenne
8
omie, nos techniques, se développent en dépit des
nations
, qui ont au plus le pouvoir de les freiner en paralysant les échanges
9
vec le réalisme politique. La patrie n’est pas la
nation
, elle est en général beaucoup plus petite. La nation culturelle n’est
10
ion, elle est en général beaucoup plus petite. La
nation
culturelle n’est pas l’État, elle est en général beaucoup plus grande
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us grande. Et si l’on confond tout, patrie, État,
nation
, spirituel, culturel et politique, dans les limites d’un même cordon
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las ! qu’aux yeux de beaucoup d’intellectuels, la
nation
cache l’Europe comme l’arbre la forêt. Je dirai plus : l’Européen dem
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et plus fort désormais que ne l’est aucune de nos
nations
. Or cet ensemble humain n’est encore, aujourd’hui, qu’un fait de cult
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olitiques, partis et parlements. Plus tard, telle
nation
neuve ou telle fraction de son intelligentsia décide d’adopter nos co
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? Il dit que, la guerre étant devenue le fait des
nations
, il faut créer l’autorité législative et judiciaire qui leur retire l
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toutes dans le même sens à l’intérieur d’une même
nation
, la résultante de leur action serait modifiée ou, dans certains cas,
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a nécessité d’une autorité supérieure à celle des
nations
« souveraines ». Einstein et Freud, par des voies différentes, parvie
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te manque au législateur. Comment contraindre les
nations
, les dictateurs, les « classes régnantes » au respect de la loi nouve
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on dans le cadre d’une Grande Europe associée aux
nations
africaines ne supposent pas seulement une politique à long terme, mai
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rope se divise en autant de cultures qu’elle a de
nations
, celles-ci correspondant d’ailleurs aux langues, aux coutumes folklor
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une à tous les peuples de l’Europe, puisque leurs
nations
mêmes en sont nées, non l’inverse. D’autre part, cette institution d
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ationales quand les problèmes posés débordent les
nations
. 4° Favoriser le dialogue entre la culture européenne d’une part, et
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notre culture et notre civilisation, au-delà des
nations
actuelles ; d’autre part, exposer l’état présent de l’Europe, son dra
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actuel. Les politiques étrangères menées par ses
nations
« souveraines » loin de s’additionner pour constituer une politique c
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forme un tout évident. En retour, nos différentes
nations
ne pourront engager le dialogue nécessaire avec les autres traditions
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Belgique, tandis que l’allemand est parlé dans 6
nations
, le français dans 5, etc. Le folklore révèle précisément la communaut
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la Genèse et destiné au grand rassemblement « des
nations
et des langues » qu’annonce l’Apocalypse. Avec cette source judéo-chr
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e à provoquer la moindre tentative d’associer les
nations
de toute la terre en un seul corps. 2. C’est l’Europe qui a donné nai
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emps l’Afrique noire, le Sud-Est asiatique et les
nations
arabes. La Chine est encore loin de pouvoir vendre au monde les produ
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Européens qui se veulent avant tout champions de
nations
différentes, ayant appris par cœur les raisons de se haïr dans leurs
31
Europe tout entière, s’il se présente en tant que
nation
distincte. Et cela s’explique. Car les valeurs européennes, aux yeux
32
Europe les nécessités individuelles de toutes nos
nations
, sans exception, et les nécessités collectives de la conjoncture mond
33
nges, ne saurait se définir en termes jacobins de
nation
, de supernation, d’autarcie, ou d’hégémonie continentale. Nos États s
34
e méthode pour fomenter de l’universel, non d’une
nation
reculant un peu ses bornes, que doit être considérée l’union partiell
35
and les descendants de ces vingt-trois fils (ou «
nations
», ou même « langues », selon les textes) se verront réunis en une fa
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sparaître, emportée par un cataclysme ou défaite,
nation
par nation, faute d’avoir su se fédérer en temps utile, qu’y perdrait
37
emportée par un cataclysme ou défaite, nation par
nation
, faute d’avoir su se fédérer en temps utile, qu’y perdrait le monde ?
38
. Ils ne se demandèrent pas : comment devenir une
Nation
? mais bien : comment passer d’une alliance d’États (Staatenbund) à u
39
iquer une politique commune à l’égard des grandes
nations
voisines, mais ils n’hésitaient pas à décréter des mesures de blocus
40
s ; il n’y a donc plus d’instance supérieure à la
nation
, ni plus d’appel possible contre ses décrets. Illustrons cela par que
41
cette formule parfaite : Il est de l’intérêt des
nations
de protéger la nation française, parce que c’est de la France que doi
42
: Il est de l’intérêt des nations de protéger la
nation
française, parce que c’est de la France que doit partir la liberté et
43
n paix, lorsqu’il ne formera qu’un seul corps, la
nation
unique… La commune de Paris sera le point de réunion, le fanal centra
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de la Révolution la théorie la plus absolue de la
nation
fermée (nous dirions autarcique), considérée comme étape « dialectiqu
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ouvelle Europe chrétienne comme formant une seule
nation
. Unis par une même origine, par les mêmes coutumes et les mêmes conce
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à la période des essais pour former de véritables
Nations
. Il s’agit donc de pousser vivement ce processus, si l’on veut sortir
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qui est une tendance dangereuse, mais à rendre la
nation
entièrement indépendante et autonome. Ce ne sont pas seulement les é
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savants et artistes. Il est évident que dans une
nation
ainsi fermée, dont les membres ne vivent qu’entre eux et fort peu ave
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tère national nettement marqué. Ce sera une autre
nation
absolument nouvelle. Cette introduction d’une monnaie nationale en es
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pris que la clameur des sans-culottes : « Vive la
Nation
! » inaugurait une ère nouvelle, née de la guerre et vivant d’elle. «
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lle, née de la guerre et vivant d’elle. « Vive la
Nation
» ne signifie pas « Vive mon pays », mais « Vive l’idéal pour lequel
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a Terreur et par la guerre. Car, dit Hegel : Les
nations
divisées en elles-mêmes conquièrent par la guerre au-dehors la stabil
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onformément à l’esprit de Valmy, se représente la
nation
comme une croisade pour l’idée : « Ce ne sont pas les déterminations
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e ne sont pas les déterminations naturelles de la
nation
qui lui donnent son caractère, mais c’est son esprit national. » (On
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is c’est son esprit national. » (On voit donc que
nation
et Patrie diffèrent pour lui comme esprit et nature.) Cet esprit nati
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de l’idée de vocation, passant des personnes aux
nations
. II. nation et Liberté, ou le grand paradoxe de 1848 Mais cet É
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cation, passant des personnes aux nations. II.
nation
et Liberté, ou le grand paradoxe de 1848 Mais cet État-nation, une
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e comporter dans le monde. L’idéal primitif de la
nation
, confisqué par l’État, a conduit à des guerres d’agression. Celles-ci
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du processus de formation des grandes et petites
nations
européennes, qui était censé produire la paix universelle et qui a pr
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s, enthousiastes et bernées. Ils croient tous que
nation
égale liberté. Ils s’inspirent tous du messianisme de la Révolution f
61
me de la Révolution française : libérer sa propre
nation
du joug des tyrans intérieurs ou étrangers, c’est libérer l’Europe et
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ope et le genre humain. En fait, la liberté de la
nation
, une fois acquise, ne sera rien que la souveraineté de l’État qui s’e
63
n jour allemand ! » Quand Heine accepte l’idée de
nation
, c’est dans le sens mazzinien d’une « Internationale des nationalités
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de harpe dans la main d’un grand maître », chaque
nation
étant une des cordes et contribuant par un son particulier à « l’harm
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iègera dans la capitale du monde, elle jugera les
nations
. Et elle dira à la première : Voilà que j’étais attaquée par les brig
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attaquée par les brigands, et je criais vers toi,
nation
, afin d’avoir un morceau de fer pour défense et une poignée de poudre
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i tu m’as donné un article de gazette. Mais cette
nation
répondra : Quand m’avez-vous appelée ? Et la Liberté répondra : J’ai
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ormule du passage « dialectique » de la cité à la
nation
, puis à l’Europe et au monde : Christ, en assignant pour but terrest
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mille humaine, suggérait l’idée dialectique de la
nation
en tant que cité agrandie, humanité concentrée… Le concept d’union de
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d’union de l’Europe, en tant qu’amphictyonie des
nations
chrétiennes et degré supérieur du processus d’unification qui tend à
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l’indépendance ; l’Allemagne et l’Italie sont des
nations
encore à naître. On conçoit que pour ces pays, l’idée nationale se co
72
é, et s’harmonise avec l’idée d’Europe unie : une
nation
en devenir n’a pas encore d’intérêts « traditionnels » qui l’opposent
73
utraliser, la France de 48 se considère comme une
nation
qui vient de renaître, dans une Europe rénovée par les principes même
74
ut l’univers au style de vie et de pensée d’une «
nation
mère » ? Parlant des « sauvages » de l’Empire français qui viennent c
75
ent qu’il existe un peuple de réconciliation… une
nation
ouverte, qui appelle chez elle quiconque est frère ou veut l’être. De
76
bonne volonté humaine, parce que là où les autres
nations
sont seulement des sœurs, elle est mère.31 Au xxe siècle, il y aura
77
, elle est mère.31 Au xxe siècle, il y aura une
nation
extraordinaire. Cette nation sera grande, ce qui ne l’empêchera pas d
78
iècle, il y aura une nation extraordinaire. Cette
nation
sera grande, ce qui ne l’empêchera pas d’être libre. Elle sera illust
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Elle aura la gravité douce d’une aînée. […] Cette
nation
aura pour capitale Paris, et ne s’appellera point la France ; elle s’
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encore, elle s’appellera l’Humanité. L’Humanité,
nation
définitive, est dès à présent entrevue par les penseurs, ces contempl
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là qui ne paraît concevable que dans le cas d’une
nation
non unitaire, c’est-à-dire de structure fédéraliste. « L’Internationa
82
s que de tout autre, de recréer la communauté des
nations
et de se faire le précurseur d’un renouveau de tout le système europé
83
oit conservée quelque part, que tout au moins une
nation
serve de flambeau. Qu’adviendrait-il sans cela ? Au nom de la vérita
84
te à Dieu », écrit-il en une formule célèbre. Une
nation
ou une société, selon lui, ne conquiert que par sa culture le droit d
85
le 11 mars 1882 sur le thème : « Qu’est-ce qu’une
nation
? » il écrit : Une nation, c’est pour nous une âme, un esprit, une f
86
e : « Qu’est-ce qu’une nation ? » il écrit : Une
nation
, c’est pour nous une âme, un esprit, une famille spirituelle, résulta
87
continuer à vivre ensemble. Ce qui constitue une
nation
, ce n’est pas de parler la même langue ou d’appartenir au même groupe
88
ne erreur plus grave : on confond la race avec la
nation
, et l’on attribue à des groupes ethnographiques ou plutôt linguistiqu
89
arlent la même langue et ne forment pas une seule
nation
. Au contraire, la Suisse, si bien faite, puisqu’elle a été faite par
90
nement une part considérable dans la division des
nations
. La géographie est un des facteurs essentiels de l’histoire. […] Peut
91
le croient certains partis, que les limites d’une
nation
sont écrites sur la carte et que cette nation a le droit de s’adjuger
92
une nation sont écrites sur la carte et que cette
nation
a le droit de s’adjuger ce qui est nécessaire pour arrondir certains
93
un individu qui aurait les défauts tenus chez les
nations
pour des qualités, qui se nourrirait de vaine gloire ; qui serait à c
94
r, serait le plus insupportable des hommes. … Les
nations
ne sont pas quelque chose d’éternel. Elles ont commencé, elles finiro
95
ue des « terribles simplificateurs » dominant nos
nations
domestiquées par l’État militaire33. Dans une de ses lettres à von Pr
96
votre parti ! IV. Liquidation de l’Europe des
nations
Sorel, qui parlait en 1908 de « cette Europe qui est la terre-type
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las non de l’Europe, certes, mais de l’Europe des
nations
et de son impérialisme planétaire. Il faudra cependant en venir aux e
98
lus exaltante en fait pour les Européens de toute
nation
et de toute classe, de toute croyance et de toute incroyance. L’appel
99
de la culture. Parmi les délégués des différentes
nations
on notait la présence de MM. Oppenheimer, le grand savant atomiste, e
100
l’homme universel, soit avec l’homme d’une seule
nation
du grand complexe européen, dont il révèle ainsi qu’il fait partie pa
101
lus exaltante en fait pour les Européens de toute
nation
, de toute classe, de toute croyance et de toute incroyance. L’appel à
102
lus exaltante en fait pour les Européens de toute
nation
et de toute classe, de toute croyance et de toute incroyance. L’appel
103
ale de tout homme devant Dieu, quelle que soit sa
nation
, sa couleur ou sa race. L’Égypte ancienne ne croyait rien de tel. Le
104
roche dans les mœurs et les modes de penser d’une
nation
. Le fameux « bond en avant » de la Chine de Mao n’a guère été jusqu’i
105
ent celui d’un canton, presque jamais celui de la
nation
entière. Cette situation entraîne de curieuses conséquences dans le d
106
ntimentale sur son propre cas, et sur le sort des
nations
. Il ne reste que la préoccupation des petites choses précises à faire
107
régions défavorisées du territoire. Même dans les
nations
les plus centralisées, comme la France, le mouvement de restauration
108
pouvoir central européen et les gouvernements des
nations
, qui subsistent. La médecine, l’hygiène générale et l’hygiène mentale
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éthique, ni même une formule d’équilibre entre la
nation
et ses princes, encore bien moins entre l’État et le citoyen. Calvin