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ulement des moyens d’aménager les relations entre
nations
. ⁂ Je pars d’une constatation fondamentale que j’essaierai de formule
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lque emphase que le xxe siècle est le siècle des
nations
, que la nation est la réalité par excellence du xxe siècle. Je lui r
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le xxe siècle est le siècle des nations, que la
nation
est la réalité par excellence du xxe siècle. Je lui réponds : oui, m
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t un grognement de Moscou. La souveraineté de nos
nations
européennes ne reste réelle qu’en tant que prétexte à refuser les mes
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remue-ménage provoqué par la nécessité d’unir nos
nations
et d’accepter les résurgences spontanées, d’une part celle des région
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a guerre de Suez la France et la Grande-Bretagne,
nations
soi-disant souveraines, et insistant plus encore que n’importe quelle
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e les multinationales vis-à-vis de telle ou telle
nation
, qui sont en train de détruire sans scrupules les équilibres écologiq
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que les frontières ont été supprimées entre les «
nations
», au sens antique du mot, à l’intérieur d’un pays, alors qu’elles su
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sé, confondu avec la Société, le gouvernement, la
Nation
, voire pris comme source du Droit, est probablement le thème fondamen
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écisément : service public. L’état n’est pas « la
nation
organisée » (comme l’affirment les traités de droit français de l’épo
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ni « la forme politique que tend à revêtit toute
nation
civilisée » (Esmein). Il n’est pas la patrie. Rapportée à l’homme, l
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la patrie est chair, attachement, affectivité, la
nation
représente au contraire « une communauté de culture », une réalité sp
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sciple Napoléon, la confusion de la patrie, de la
nation
et de l’État, c’est-à-dire de la réalité physico-affective, de l’idéa
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tout faussé. La confusion de la patrie et de la
nation
conduit donc à les identifier à leur tour avec l’état, c’est-à-dire à
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état, c’est-à-dire à concentrer l’existence de la
nation
dans le mécanisme économico-administratif qui n’en devrait être que l
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ace, sa patrie, son milieu social, son métier, sa
nation
… Il est sa propre situation. Mais il n’est pas que cela. Tel est le p
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des frontières ; limites des « patries » et des «
nations
»…) ; mais elle se justifie surtout dans la mesure où les frontières
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communautaire, ou encore : fédéraliste] libère la
nation
en faisant éclater l’État et en dispersant les organes nécessaires de
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fique de la Suisse naît du fait qu’à l’instar des
nations
qui l’entourent, elle est de plus en plus tentée de se considérer com
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ment la France qui fut longtemps composée de neuf
nations
parlant chacune leur langue. C’est en vue de la guerre que les jacobi
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qu’à aggraver les divergences d’intérêt entre les
nations
membres, à la différence, précisément, du Conseil fédéral, qui est co
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nmise d’un appareil étatique sur l’ensemble d’une
nation
.) Cependant, dans ses structures, la Suisse a toujours été à contre-c
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ronde cette mise en ordre quasi totalitaire de la
nation
et de la culture qu’on baptise aujourd’hui « le Grand Siècle », la pa
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is sans doute trop vieux pour surmonter l’idée de
nation
souveraine, dans laquelle j’ai été élevé. Ce sera l’affaire de votre
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ion continentale. ⁂ Depuis un siècle et demi, les
nations
se sont multipliées, et elles se sont bardées de frontières sourcille
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liance annoncèrent l’ouverture d’un « concert des
Nations
». En fait, on n’entendit qu’une cacophonie en crescendo perpétuel et
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au xxe siècle, ont montré ce que « l’Europe des
nations
» savait faire. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, tandis qu
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mainmise d’un appareil étatique sur la vie d’une
nation
. C’est la formule napoléonienne de l’État, né de la guerre et prépara
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— c’est le mythe de la puissance de l’État, de la
nation
, le mythe de la grandeur. De Gaulle a incarné cela. Il se moquait des
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t des centrales de retraitement des déchets à des
nations
qui ne peuvent rien en faire, sinon en tirer du plutonium. On leur fa
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mande. Longtemps elle a fait des citoyens pour la
nation
seulement. Nous avons payé cela par deux guerres mondiales. L’éducati
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ire qu’à la guerre. Elle est inévitable entre des
nations
qui poursuivent des chimères identiques. Vous disiez, vous écriviez d
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in de la guerre, le remords collectif des grandes
nations
les poussa à encourager la création de l’État d’Israël. Or Israël, pa
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cessité devant laquelle se trouvent désormais les
nations
d’Europe. Mais tout est compromis — comme le seront la CECA et plus
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ain qu’étaient alors en train de subir toutes nos
nations
, trop pauvres pour offrir à leurs physiciens un si grand appareil. Ma
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emand, mais mosellan. Fils d’une région non d’une
nation
— soit subie soit choisie librement — c’est un homme de « l’Europe mé
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liste » des intérêts toujours « légitimes » d’une
nation
, mais, traduisant le premier membre de l’équation qui est le rapport
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is sans doute trop vieux pour surmonter l’idée de
nation
souveraine, dans laquelle j’ai été élevé. Ce sera l’affaire de votre
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partisanes, imposées par l’État et sa police à la
nation
dans tous ses ordres, mythique, politique, quotidien, triomphaient en