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re de l’Europe au nom de la seule réalité de leur
nation
ou de je ne sais quelle « mondialité », je notai cette définition et
2
vrai, mais cependant dotée d’une « Assemblée des
nations
européennes, composée de députés élus à raison d’un député par un mil
3
ons maintenant notre province, je veux dire notre
nation
»13 jusqu’à l’espèce de délire obsidional que traduisent ses dernière
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sans limites, et de la mission universelle de la
nation
une et indivisible. Dans sa dernière Lettre mensuelle, il concède que
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d’intervenir dans les affaires intérieures de la
Nation
, limitation des droits sacrés à l’insolence et au mensonge en service
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a vision d’un continent entièrement dominé par la
nation
gaulliste. Ils condamnent toute fédération comme attentat délibéré à
7
t pas ce que signifie ce terme) puisse faire à la
nation
française, dans son ensemble synthétique actuel, autre chose que ce q
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entralisateurs, des nationalistes à l’endroit des
nations
opprimées dans leur culture comme dans leurs droits et libertés tradi
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est normal, que l’Europe va faire de même de leur
nation
. C’est avouer qu’on n’a rien compris à la nature même du fédéralisme.
10
e la France dans l’Europe des Neuf sont de jeunes
nations
. L’on comprend que celles-ci soient moins attachées à leur identité q
11
% On voit qu’en fait la France, très ancienne
nation
, n’a pas peur ; que la Grande-Bretagne, très ancienne nation, a presq
12
pas peur ; que la Grande-Bretagne, très ancienne
nation
, a presque aussi peur que l’Irlande, très jeune nation (toutes les de
13
n, a presque aussi peur que l’Irlande, très jeune
nation
(toutes les deux étant îles de surcroît), de « perdre son identité da
14
e à une phase encore à demi-sauvage de la vie des
nations
… Les nations sont toujours vivantes, mais leur pleine souveraineté es
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encore à demi-sauvage de la vie des nations… Les
nations
sont toujours vivantes, mais leur pleine souveraineté est morte ». Br
16
ion étatique, qui avait fait jadis la force de la
Nation
, devaient selon lui succéder les régions, nouvelle formule de la pros
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point de chute idéal. Le paladin de l’Europe des
nations
et d’une « certaine idée de la France » devenait aux yeux de l’Histoi
18
nmise d’un État central et centralisateur sur les
nations
voisines, annexées et alignées sans égard pour leurs intérêts propres
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dévolution, c’est-à-dire de la restitution à des
nations
primaires, autrefois ou naguère annexées, de leurs libertés primitive
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des nationalités et des régions qui composent la
nation
espagnole », mais déclare à l’art. 137 que « l’État se compose de com
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e publique des lois et former ainsi un « État des
nations
(civitas gentium) » croissant sans cesse librement, qui s’étendrait à
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ès dispersés, d’où elles ont propagé à toutes les
nations
du continent des styles, des modes, des manières de sentir et d’agir
23
é nord et la moitié sud du Saint-Empire romain de
nation
germanique. Dans les pactes que concluent en 1291 les trois communes
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rent en crise. Les étudiants se répartissent en «
nations
» (nationes) c’est-à-dire en groupes désignés par l’origine et la lan
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ssus de tous les intérêts, fussent-ils ceux de la
Nation
, de l’État, ou même des Sciences. 1. L’esprit européen sera donc d’a
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s de l’union européenne, à savoir de « fondre nos
nations
dans on ne sait quel magma informe ». Mme de Staël conçoit l’esprit e
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nuances aussi sont le message. Écoutons-là ! Les
nations
doivent se servir de guides les unes aux autres, et toutes auraient t
28
e les chefs-d’œuvre de l’esprit humain… Si chaque
nation
moderne en était réduite à ses propres trésors, elle serait toujours
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; et, rapprochant des ennemis, elle en a fait des
nations
dans lesquelles les hommes énergiques fortifiaient le caractère des h
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es puissances morales qui se développent dans les
nations
parce qu’elles existent dans chaque homme. Et plus loin : Il se pe
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le a des mots très durs contre le phénomène de la
nation
au nouveau sens, au sens politique du terme, qui est en train de se f
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lle, « quand cette réunion, dis-je, s’appelle une
nation
, tout lui serait permis pour se faire du bien ? Le mot de nation sera
33
i serait permis pour se faire du bien ? Le mot de
nation
serait alors synonyme de celui de légion que s’attribue le démon dans
34
our demain. Mais j’en reviens à la critique de la
nation
. Après Rousseau, Mme de Staël a très bien vu que plus la nation sera
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Rousseau, Mme de Staël a très bien vu que plus la
nation
sera grande, plus grande sera la tentation de « sacrifier la morale à
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des passions sur le bonheur des individus et des
nations
, 1796, Introduction, p. 19-20. 56. Op. cit., Tome XI, De l’Allemagn
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ait autrefois la patrie (terre des pères) puis la
nation
(lieu de naissance, puis le groupe d’étudiants d’une université médié
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fois l’unité et les antinomies persistantes entre
nations
de l’Est et de l’Ouest, du Moyen Âge à la dernière guerre et de celle
39
eur de ton peuple ? Où, le respect que toutes les
nations
te portaient ? Où, ta majesté royale ? Où ta gloire ? Que t’ont servi
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iégera dans la capitale du monde, elle jugera les
nations
. Et elle dira à la première : Voilà que j’étais attaquée par les brig
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attaquée par les brigands, et je criai vers toi,
nation
, afin d’avoir un morceau de fer pour défense et une poignée de poudre
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i tu m’as donné un article de gazette. Mais cette
nation
répondra : Quand m’avez-vous appelée ? Et la Liberté répondra : J’ai
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uetis des ukases. Et la Liberté dira à la seconde
nation
: J’étais dans la peine et la misère, et je t’ai demandé, ô nation, l
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dans la peine et la misère, et je t’ai demandé, ô
nation
, la protection de tes lois et des secours, et toi tu m’as jeté des or
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cours, et toi tu m’as jeté des ordonnances. Et la
nation
répondra : Madame quand êtes-vous venue à moi ? Et la Liberté répondr
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ux melons. La France n’est plus contemporaine des
nations
qui l’entourent et qui la menacent. Tel est le fait. Et j’ajoutais u
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e, éloge du Corps, haine de l’Argent, amour de la
Nation
… » Au cas où ce professeur, et quelques autres qui se sont mis dans l
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Dans les langues principales de l’Europe, le mot
Nation
, Nazione, Nación, die Nation, the Nation, etc. vient du latin natio (
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de l’Europe, le mot Nation, Nazione, Nación, die
Nation
, the Nation, etc. vient du latin natio (de nascor, naître) qui désign
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, le mot Nation, Nazione, Nación, die Nation, the
Nation
, etc. vient du latin natio (de nascor, naître) qui désigne d’abord l’
51
ès Tertullien, au iie siècle, va s’appliquer aux
nations
en général, aux « gentils », aux païens plus spécialement. Le mot nat
52
es chacune d’un titre particulier : « l’honorable
nation
de France », « la fidèle nation de Picardie », « la vénérable nation
53
r : « l’honorable nation de France », « la fidèle
nation
de Picardie », « la vénérable nation de Normandie », et « la constant
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« la fidèle nation de Picardie », « la vénérable
nation
de Normandie », et « la constante nation de Germanie ». L’ensemble de
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énérable nation de Normandie », et « la constante
nation
de Germanie ». L’ensemble des universités médiévales forme un réseau
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e temps, l’Ordre souverain de Malte est divisé en
nations
sous le nom de langues. On retrouve cette quadripartition des natione
57
ir sous ses descendants le Saint-Empire romain de
nation
germanique. La lutte entre partisans du pape latin ou de l’empereur g
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alement absolue, des rois, puis des royaumes, des
nations
et aujourd’hui des États. Dante sera le témoin consterné de cette pro
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vignon, vient de marquer l’avènement de l’ère des
nations
souveraines et rivales succédant à l’ère de la christianitas, seul no
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l’État a contribué un peu partout à façonner les
nations
. Ces nations ont pris conscience d’elles-mêmes dans l’affrontement de
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tribué un peu partout à façonner les nations. Ces
nations
ont pris conscience d’elles-mêmes dans l’affrontement des États. » (p
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ats. » (p. 68) « Or, que serait l’Europe sans ses
nations
? » (p. 69) Et voilà justifiées par le bien des États les guerres de
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de est « ce que nous appelons l’État, à savoir la
nation
organisée » (p. 480), ou encore : « la nation formée en État ». Là en
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la nation organisée » (p. 480), ou encore : « la
nation
formée en État ». Là encore, je m’étonne que le concept de nation, qu
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État ». Là encore, je m’étonne que le concept de
nation
, qui sert ici à définir celui d’État, n’ait fait l’objet d’aucune déf
66
du xiie siècle à l’aube du xixe , les termes de
nation
, de peuples ou de langues, de pays ou d’États sont interchangeables,
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pelle en l’espace de 8 lignes peuple libre, cette
nation
(deux fois), puis cet État — et ainsi de suite pendant tout le chapit
68
t peu de cas du peuple n’en célèbre que mieux les
nations
— qui est leur dénomination lyrique (« en vers : de trois syllabes »
69
me dans cette phrase de Rousseau : « Grandeur des
nations
, étendue des États : première et principale cause des malheurs du gen
70
genre humain. » La grandeur est un attribut de la
nation
, bien sûr, non de l’État, et moins encore du peuple, dont le mieux qu
71
ple », celui qui croit un peu n’importe quoi. Les
nations
, pour Bossuet, sont « fières », « indomptables », « farouches », « be
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nheur du peuple. Le lien originel entre guerre et
nation
se retrouve même chez les auteurs les plus modérés de l’époque : « Un
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les auteurs les plus modérés de l’époque : « Une
nation
de soldats va combattre contre des peuples qui ne sont que citoyens »
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résume tout cela dans Littré (1865) : « La grande
nation
, nom donné d’abord à la France républicaine, et dont l’empereur Napol
75
er se servit pour désigner après ses victoires la
nation
française. » Nous rejoignons le sens donné au mot nation par la Révol
76
française. » Nous rejoignons le sens donné au mot
nation
par la Révolution française. 4. Naissance de l’État-nation J’ai
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avait proclamé Robespierre. Louis en appelle à la
Nation
— qui a élu la Convention. Cette dernière annule « l’appel de Louis C
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tte dernière annule « l’appel de Louis Capet à la
Nation
» et défend à qui que ce soit d’y donner suite, à peine d’être poursu
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dire à l’État, lequel décide de tout au nom de la
Nation
. La souveraineté royale se manifestait vers l’extérieur : elle consis
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délire de sacralisation stato-nationaliste. d) La
nation
n’était rien au départ de la Révolution, que la devise des révolution
81
, que la devise des révolutionnaires : le Vive la
Nation
clamé par les troupes françaises lors de la canonnade de Valmy n’avai
82
ée. Bonaparte faisait peu de cas du concret de la
nation
française, c’est-à-dire des habitants de l’Hexagone. « Ces Français n
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iiie siècle et jusqu’à nous, entre les termes de
nation
, de patrie, de peuple, de pays et d’État est dénoncée par une très si
84
e observation : on peut annexer des peuples à une
nation
, ou des pays et territoires à un État ; mais on ne peut rien annexer
85
savantes. On y lit : « National : qui concerne la
nation
, qui est de la nation. » Exemples : « L’honneur national… Les intérêt
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National : qui concerne la nation, qui est de la
nation
. » Exemples : « L’honneur national… Les intérêts nationaux… Les haine
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pendant la Révolution et vendues au profit de la
nation
. » C’est ce qu’on nomme aujourd’hui les nationalisations, ainsi défin
88
argent des contribuables, ceux qui constituent la
nation
, et qui n’en ont jamais touché en retour un sou vaillant. « National
89
titutive de l’État-nation lorsqu’il écrit : « Les
nations
divisées en elles-mêmes cherchent par la guerre au-dehors la tranquil
90
t à Jemappes, glorifie cette identification de la
nation
et de l’armée : « La conscription est le palladium de notre indépenda
91
adium de notre indépendance, parce que mettant la
nation
dans l’armée et l’armée dans la nation, elle fournit à la défense des
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mettant la nation dans l’armée et l’armée dans la
nation
, elle fournit à la défense des ressources inépuisables. » Le modèle d
93
à la justice sociale et à l’intérêt général de la
Nation
. Voici leur enchaînement depuis un siècle et demi : a) L’État-nation
94
r plus strictement les ressources et la vie de la
nation
. Ce que les girondins commencent lorsqu’ils déclarent la guerre à l’E
95
fait, aucune des tâches que le gouvernement d’une
nation
est censé normalement assurer et qui représentent sa raison d’être. D
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médiéval à l’État classique — en fait — puis à la
nation
— en prétention. J’enchaîne ici sur une remarque capitale de Bertrand
97
on française vont conférer à ce qu’ils nomment la
nation
— qui est le Peuple soumis à l’État — qu’ils incarnent. D’où, de nos
98
onté du souverain. En devenant l’attribut de la «
Nation
», en réalité : de l’État — comme nous l’avons montré — la Souveraine
99
tion d’une réalité fondamentale qui est celle des
nations
, faire l’Europe des États, l’Europe des patries. » (Discours de Bourg
100
1979). Le même Debré écrit encore : « Ou bien la
nation
française existe une et souveraine, ou bien elle n’est plus » (Lettre
101
ouveraineté. Prétendre que l’on veut l’Europe des
nations
, l’Europe des États, voire l’Europe des patries, confondues dans un m
102
tés (personnelles) État fort, qui s’impose à la
nation
État service-public, bien toléré comme tel Ordre public assuré par
103
rimauté, prépondérance, dominance, monopole d’une
Nation
Coopération interrégionale « Insolence » Amitié Priorités d’aujou
104
e à une phase encore à demi sauvage de la vie des
nations
… Les nations sont toujours vivantes mais leur pleine souveraineté est
105
encore à demi sauvage de la vie des nations… Les
nations
sont toujours vivantes mais leur pleine souveraineté est morte. » Jac
106
oient représentées les forces vives de toutes nos
nations
. 5. Et nous prenons de bonne foi l’engagement d’appuyer de tous nos e
107
lus représentant « les forces vives de toutes nos
nations
». Cela changeait tout. Mais l’homme est ainsi fait : curiosité d’abo
108
: Nous ne le redirons jamais assez : toutes les
nations
de l’Europe occidentale sont aujourd’hui totalement solidaires pour l
109
s immédiats se proclament les représentants de la
nation
européenne et qu’ils exigent dans une motion l’établissement d’une Co
110
présente à nous avec toutes les apparences d’une
nation
et d’une fédération, se nomme elle-même en toute propriété de terme u
111
aire, comme on sait). Faut-il en conclure que les
nations
où ont prévalu les cultures « humanistes laïques » issues de l’Aufklä
112
se sont emparés de l’ensemble des activités de la
nation
, privant les hommes de leurs responsabilités en leur donnant le senti
113
uerre. Nous étions en train de voir la guerre des
nations
, des États-nations, se préparer ; les totalitaires, qu’ils soient de
114
être libres, ou préférez-vous faire partie d’une
nation
puissante ? » Chaque homme est aussi un petit peu impérialiste pour s