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a écrit quelque part que l’Amérique n’est pas une
nation
comme les autres, mais un club. Cette remarque explique bien des chos
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a peur réciproques qui président aux rapports des
nations
, et de l’antisémitisme, et de l’antisoviétisme, et de l’antiaméricani
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onté de dominer affirmée par un chef au nom de sa
nation
: les Allemands sous Hitler, les Français sous Louis XIV et sous Napo
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ersuadé qu’il ne comporte rien de redoutable. Une
nation
prend conscience d’elle-même lorsqu’elle atteint ses limites naturell
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raisons de prendre conscience de soi, en tant que
nation
, avec tout ce que cela comporte d’orgueil et de volonté de régenter l
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ait de quoi trembler. Mais il ne s’agit pas d’une
nation
comme les autres. Je voudrais, pour vous le faire sentir, prendre un
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là donc un nationalisme « ouvert » et pour qui la
nation
est en avant dans un élan, un rêve, une liberté future. Non pas comme
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et l’on rappelle qu’à chaque conflit sérieux les
nations
se sont divisées suivant les lignes de force de la politique ancienne
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auvegardait avec soin la souveraineté absolue des
nations
, source et condition même de toutes les guerres modernes. Cette faibl
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er les guerres, devrait être établi au-dessus des
nations
et aux dépens de leur souveraineté. Il naîtrait de l’abandon même, pa
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veraineté. Il naîtrait de l’abandon même, par les
nations
, de leurs prérogatives de droit divin. Qu’on ne dise pas que c’est un
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tomberait soit dans l’impuissance d’une ligue des
nations
, soit dans la dictature d’une idéologie majoritaire. Si au contraire
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ture dont le Führer ne sera pas un homme mais une
nation
. Alors, mais dans les ruines radioactives de notre civilisation, la R
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l rappel à l’ordre. L’indépendance économique des
nations
de l’Europe est une fiction. Tout le monde le sait, n’en parlons plus