1 1933, Esprit, articles (1932–1962). Comment rompre ? (mars 1933)
1 r le jour de l’Éternel est proche pour toutes les nations . » (Abdias II, 3-4 et 15). Ils ont prétendu rendre à Dieu ce qu’en ré
2 gués par l’industrie lourde au gouvernement d’une nation « chrétienne » revendiquer dans leurs discours la défense des « valeu
2 1934, Esprit, articles (1932–1962). Préface à une littérature (octobre 1934)
3 s choses, dans les partis, dans l’État ou dans la nation un principe de grandeur qui n’est plus que dans l’homme. Mais si nous
3 1935, Esprit, articles (1932–1962). Kasimir Edschmid, Destin allemand (mai 1935)
4 r plus le sort de l’homme que sous l’aspect de la nation  ? Tel est je crois le problème central qu’impose ce livre, et l’on ad
4 1935, Esprit, articles (1932–1962). « L’Esprit n’a pas son palais » (octobre 1935)
5 n des relations qu’entretiennent notre cité et la nation des clercs. C’est mettre en discussion l’un des rapports fondamentaux
6 ’esprit créateur », tremblons pour l’avenir de la nation . « Qu’on nous entende bien. La pensée ne sera absente nulle part. Mai
5 1936, Esprit, articles (1932–1962). Francfort, 16 mars 1936 (avril 1936)
7 i a fait la Révolution de 89, et qui est déjà une nation . Mais condamner le « fascisme » allemand, et fonder sur cette condamn
8 ’est la communion du cœur avec chaque homme de la nation allemande. » De nouveau dressés, saluant à la romaine, ils pleuraient
9 me de la masse, l’obscur et puissant esprit de la nation , que le Führer est venu incarner, lui le pur, le simple, l’ami et le
6 1936, Esprit, articles (1932–1962). Culture et commune mesure (novembre 1936)
10 e but soit ici la société prolétarienne, et là la nation allemande, — qui sont censées configurer la culture. 2. Or cette mesu
11 d’aujourd’hui. Dans cette Europe, deux espèces de nations  : celles qu’on dit vieilles, et celles qui se disent rajeunies. Les v
12 , et celles qui se disent rajeunies. Les vieilles nations mènent encore une vie à bien des égards plus facile et plus libre que
13 gardé un certain nombre de possibilités dont les nations plus jeunes se sont volontairement privées. Elles s’honorent d’avoir
14 it : ces deux traits définissent l’atmosphère des nations libérales d’aujourd’hui. Elles ne savent trop que faire de cette libe
15 re. Et l’on s’occupe en attendant à critiquer les nations « rajeunies ». C’est le dernier lieu commun vivant. Les nations dites
16 unies ». C’est le dernier lieu commun vivant. Les nations dites rajeunies sont celles qui ont fait ou subi depuis la guerre une
17 osé, ces deux traits définissent l’atmosphère des nations rajeunies de l’Europe. Elles n’ont plus de liberté, mais du travail.
18 uvent sans preuve, un grand mythe de communauté : nation unie, ou société sans classe… Si l’on veut comprendre ce temps, et l’
19 sorte de révélateur chimique de la vocation d’une nation . C’est à la faveur d’une famine que les plus grandes nations de l’Eur
20 est à la faveur d’une famine que les plus grandes nations de l’Europe moderne ont découvert le sens de leur histoire et l’aveni
21 « totalitaire ». Là où depuis cent ans ou plus la nation existait déjà, la crise est bien moins virulente, et la réponse a plu
22 s réponses qu’ils ont tenté de donner — classe ou nation — reste superficiel et arbitraire tant qu’il ne tient pas compte des
23 nstituent pas un danger interne pour les vieilles nations libérales, elles constituent cependant une menace extérieure matériel
24 es ou parlementaires professionnels, coupés de la nation vivante et prisonniers d’une tradition qui survit sans grandeur à ses
25 cines. Notre seule chance de salut, à nous autres nations libérales, est dans la création d’une communauté libre. Notre chance
26 er : ici commence un monde étrange, ici règne une nation dont nous ne sommes pas, et qui nous est hostile, non point par volon
7 1937, Esprit, articles (1932–1962). Défense de la culture (janvier 1937)
27 les rapports de la politique, de l’économie de la nation et de la culture sont un peu moins simplets que ces partisans ne le c
8 1937, Esprit, articles (1932–1962). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (juin 1937)
28 es de province où se rencontrent les femmes de la nation la plus raisonnable du monde. Le mari est un vieux laïcard, il accuse
9 1937, Esprit, articles (1932–1962). Neutralité oblige (octobre 1937)
29 ens de ce qui est européen et commun à toutes les nations  ; étant eux-mêmes dans la mesure où ils sont cela, dans la mesure où
30 trouvé, le sens de la réalité irremplaçable d’une nation . L’autorité qu’une certaine presse suisse s’était acquise à l’étrange
31 de la culture : un microcosme des valeurs que les nations qui nous entourent ont illustrées l’une après l’autre, mais n’ont pas
32 me « personne », des vocations spéciales d’autres nations . Et c’est là notre vocation. Neutralité, sur le plan culturel, ce n’e
10 1938, Esprit, articles (1932–1962). La passion contre le mariage (septembre 1938)
33 igné pour but prochain de refaire des cadres à sa nation . Car sans cadres, l’économie périclitait, et la « défense nationale »
34 jet légitime et possible à la passion : l’idée de nation symbolisée par le Führer. D’abord on prive la femme de son auréole ro
11 1938, Esprit, articles (1932–1962). Revue des revues (septembre 1938)
35 alistes. On s’y réclame très curieusement de la «  nation  » bretonne, du manifeste de Mounier, des droits de l’homme, de Jaurès
12 1946, Esprit, articles (1932–1962). Épilogue (novembre 1946)
36 plus de profit. Comme tous ceux qui décrivent une nation étrangère, j’ai péché par stylisation. Ajouter des nuances à mon tabl
13 1948, Esprit, articles (1932–1962). Thèses du fédéralisme (novembre 1948)
37 s’imaginent que ces pays réalisent mieux que leur nation ce qu’ils attendent eux-mêmes de la vie. Ainsi ce ne sont pas seuleme
38 ut demander, et obtenir, nous tous, c’est que les nations européennes s’ouvrent d’abord les unes aux autres, suppriment, sur to
39 vernants chargés de défendre les intérêts de leur nation contre le reste du monde. La fédération sera l’œuvre de groupes et de