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r le jour de l’Éternel est proche pour toutes les
nations
. » (Abdias II, 3-4 et 15). Ils ont prétendu rendre à Dieu ce qu’en ré
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gués par l’industrie lourde au gouvernement d’une
nation
« chrétienne » revendiquer dans leurs discours la défense des « valeu
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s choses, dans les partis, dans l’État ou dans la
nation
un principe de grandeur qui n’est plus que dans l’homme. Mais si nous
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r plus le sort de l’homme que sous l’aspect de la
nation
? Tel est je crois le problème central qu’impose ce livre, et l’on ad
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n des relations qu’entretiennent notre cité et la
nation
des clercs. C’est mettre en discussion l’un des rapports fondamentaux
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’esprit créateur », tremblons pour l’avenir de la
nation
. « Qu’on nous entende bien. La pensée ne sera absente nulle part. Mai
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i a fait la Révolution de 89, et qui est déjà une
nation
. Mais condamner le « fascisme » allemand, et fonder sur cette condamn
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’est la communion du cœur avec chaque homme de la
nation
allemande. » De nouveau dressés, saluant à la romaine, ils pleuraient
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me de la masse, l’obscur et puissant esprit de la
nation
, que le Führer est venu incarner, lui le pur, le simple, l’ami et le
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e but soit ici la société prolétarienne, et là la
nation
allemande, — qui sont censées configurer la culture. 2. Or cette mesu
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d’aujourd’hui. Dans cette Europe, deux espèces de
nations
: celles qu’on dit vieilles, et celles qui se disent rajeunies. Les v
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, et celles qui se disent rajeunies. Les vieilles
nations
mènent encore une vie à bien des égards plus facile et plus libre que
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gardé un certain nombre de possibilités dont les
nations
plus jeunes se sont volontairement privées. Elles s’honorent d’avoir
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it : ces deux traits définissent l’atmosphère des
nations
libérales d’aujourd’hui. Elles ne savent trop que faire de cette libe
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re. Et l’on s’occupe en attendant à critiquer les
nations
« rajeunies ». C’est le dernier lieu commun vivant. Les nations dites
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unies ». C’est le dernier lieu commun vivant. Les
nations
dites rajeunies sont celles qui ont fait ou subi depuis la guerre une
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osé, ces deux traits définissent l’atmosphère des
nations
rajeunies de l’Europe. Elles n’ont plus de liberté, mais du travail.
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uvent sans preuve, un grand mythe de communauté :
nation
unie, ou société sans classe… Si l’on veut comprendre ce temps, et l’
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sorte de révélateur chimique de la vocation d’une
nation
. C’est à la faveur d’une famine que les plus grandes nations de l’Eur
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est à la faveur d’une famine que les plus grandes
nations
de l’Europe moderne ont découvert le sens de leur histoire et l’aveni
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« totalitaire ». Là où depuis cent ans ou plus la
nation
existait déjà, la crise est bien moins virulente, et la réponse a plu
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s réponses qu’ils ont tenté de donner — classe ou
nation
— reste superficiel et arbitraire tant qu’il ne tient pas compte des
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nstituent pas un danger interne pour les vieilles
nations
libérales, elles constituent cependant une menace extérieure matériel
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es ou parlementaires professionnels, coupés de la
nation
vivante et prisonniers d’une tradition qui survit sans grandeur à ses
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cines. Notre seule chance de salut, à nous autres
nations
libérales, est dans la création d’une communauté libre. Notre chance
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er : ici commence un monde étrange, ici règne une
nation
dont nous ne sommes pas, et qui nous est hostile, non point par volon
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les rapports de la politique, de l’économie de la
nation
et de la culture sont un peu moins simplets que ces partisans ne le c
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es de province où se rencontrent les femmes de la
nation
la plus raisonnable du monde. Le mari est un vieux laïcard, il accuse
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ens de ce qui est européen et commun à toutes les
nations
; étant eux-mêmes dans la mesure où ils sont cela, dans la mesure où
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trouvé, le sens de la réalité irremplaçable d’une
nation
. L’autorité qu’une certaine presse suisse s’était acquise à l’étrange
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de la culture : un microcosme des valeurs que les
nations
qui nous entourent ont illustrées l’une après l’autre, mais n’ont pas
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me « personne », des vocations spéciales d’autres
nations
. Et c’est là notre vocation. Neutralité, sur le plan culturel, ce n’e
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igné pour but prochain de refaire des cadres à sa
nation
. Car sans cadres, l’économie périclitait, et la « défense nationale »
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jet légitime et possible à la passion : l’idée de
nation
symbolisée par le Führer. D’abord on prive la femme de son auréole ro
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alistes. On s’y réclame très curieusement de la «
nation
» bretonne, du manifeste de Mounier, des droits de l’homme, de Jaurès
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plus de profit. Comme tous ceux qui décrivent une
nation
étrangère, j’ai péché par stylisation. Ajouter des nuances à mon tabl
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s’imaginent que ces pays réalisent mieux que leur
nation
ce qu’ils attendent eux-mêmes de la vie. Ainsi ce ne sont pas seuleme
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ut demander, et obtenir, nous tous, c’est que les
nations
européennes s’ouvrent d’abord les unes aux autres, suppriment, sur to
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vernants chargés de défendre les intérêts de leur
nation
contre le reste du monde. La fédération sera l’œuvre de groupes et de