1
a fois libre et responsable ; de même pour chaque
nation
dans l’Europe fédérée que je préconise et qui n’est que la transposit
2
ale de tout homme devant Dieu, quelle que soit sa
nation
, sa couleur ou sa race. L’Égypte ancienne ne croyait rien de tel. Le
3
raîne dans les mœurs et les modes de penser d’une
nation
. Le fameux « bon en avant » de la Chine n’a guère été qu’un bond vers
4
jiks ni yankees. Une Europe divisée en vingt-cinq
nations
, chacune trop petite pour se défendre seule, n’a pas la moindre chanc
5
ays — contre toute évidence historique — que leur
nation
est immortelle, ce qui suggère qu’elle aurait existé de toute éternit
6
ur la plupart, en tant qu’État et en moyenne, nos
nations
n’ont même pas cent ans d’âge. Seules la France, l’Angleterre et l’Es
7
s venons de le voir, de nos États-nations. Le mot
nation
, natio en latin, désignait au Moyen Âge, dans une ville universitaire
8
on d’Europe et parlant entre eux la même langue :
nation
anglaise, nation flamande, nation italienne, c’était un peu comme nos
9
rlant entre eux la même langue : nation anglaise,
nation
flamande, nation italienne, c’était un peu comme nos maisons national
10
a même langue : nation anglaise, nation flamande,
nation
italienne, c’était un peu comme nos maisons nationales dans une cité
11
idée même d’État-nation. Mais dira-t-on, le mot «
nation
» désignait, dès ce temps, ceux qui parlaient même langue ? Oui, mais
12
ces « précieuses diversités » sont celles de nos
nations
? Je propose là-dessus deux observations faciles à vérifier. Non, les
13
! En nous présentant l’Europe comme un puzzle de
nations
en teintes pâles, et la culture de l’Europe comme une addition de pré
14
ne s’entendent avec les fanatiques de leur propre
nation
; que les hippies d’un pays s’accorderont mieux avec ceux de n’import
15
mporte où qu’avec les conformistes de leur propre
nation
, etc. Ce ne sont pas nos appartenances nationales qui nous diversifie