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science de l’Europe comme unité, au-dessus de nos
nations
. Deuxième remarque : l’Europe est le Musée du monde. Et je ne pense p
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Jérémie reçoit de l’Éternel l’ordre de parler aux
nations
, il répond : « Je ne suis qu’un enfant, voici, je ne sais point parle
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ne se trouve ni dans l’individu isolé, ni dans la
nation
, ni dans les vastes organisations internationales, mais bien dans les
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les et le bien commun des peuples ou du groupe de
nations
considéré). S’il fallait résumer encore ces remarques déjà trop conde
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. Et ce n’est pas l’Europe des marchandages entre
nations
qui entendent chacune recevoir le plus et croiraient trahir en donnan
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une était encadrée par les drapeaux de toutes les
nations
participantes. Représentant l’Université de Hambourg, qui avait, elle
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llions de Norvégiens… Nous pensons et sentons par
nations
cloisonnées, dans l’ère des grands empires continentaux, des grands m
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s, si nous persistons à demeurer une vingtaine de
nations
, de cantons désunis. Mais au contraire, nous pouvons tout sauver par
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mais honteux de la souveraineté sans limites des
nations
. En vérité, c’est la fédération qu’ils craignent, incapables qu’ils s
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u’ils sont de l’imaginer comme autre chose qu’une
nation
monstrueuse ; et ils s’empressent de projeter sur elle les péchés d’é
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: Ce n’est pas l’Europe, ce sont plusieurs de nos
nations
comme telles, c’est le délire nationaliste qui a fait tout cela. Et v
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s reforment une Europe vivante au-dessus de leurs
nations
mortelles. La première et la principale raison d’unir l’Europe, je la
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se détachent, apparaissent, et disparaissent, les
nations
et leurs États, phénomènes de nature et de durée très variables, et q
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ciste allemand : « Il faut dire franchement à nos
nations
qu’elles ne pourront sauver leur individualité qu’en sacrifiant leur
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nale. » Je me résume : il n’est pas exact que nos
nations
, en vue de s’unir, doivent sacrifier ce qui subsiste de leur souverai
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grands empires, la souveraineté qui échappe à ses
nations
. Sentir le fédéralisme. — Plus j’écoute ce qu’on dit sur l’Europe,
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pe étant une et diverse, composée de vingt-quatre
nations
qu’englobe et vivifie une culture millénaire, on tuerait cette Europe
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mais l’attitude fédéraliste. 1. La fédération des
nations
de l’Europe doit entraîner leur fédéralisation interne : M. Schlicht
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contribuer à desserrer les liens étroits que les
nations
ont été contraintes d’imposer à leurs différentes régions, ce qui mèn
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Europe d’aujourd’hui qu’il n’en avait à Rome. Les
nations
européennes ne peuvent survivre que dans le cadre de l’Europe, et l’E
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, et l’Europe ne peut être florissante que si les
nations
qui la composent conservent leur identité. M. van Kleffens approuve
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st. Dès le premier jour, la désunion profonde des
nations
libres est proclamée par toute la presse. Et le second jour atteste l
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vable ? Mais, plutôt, est-il concevable que vingt
nations
européennes se laissent entraîner dans l’abîme par une poignée de dép
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l’Europe, à la fois fille de Rome et mère de nos
nations
. Et voilà que l’Europe soudain chancelle, hésite, semble frappée au c
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ls de pays conquis ou humiliés par la plus grande
nation
voisine, ils s’élèveront au premier rang dans cette nation pour y pre
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isine, ils s’élèveront au premier rang dans cette
nation
pour y prendre une revanche éclatante, pour la punir en la forçant à
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ie doivent être adaptées, comme celles des autres
nations
, à l’évolution économique et sociale du pays. Il est donc normal d’ad
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t sociale est en Russie — « comme dans les autres
nations
» — le vrai Pouvoir. Voilà qui évoque l’idée de constantes nationales
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Le Château aventureux : passion, révolution,
nation
(mai 1955)q S’il fallait définir l’Occident par ses maladies spéci
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le met en déficit la liberté ; enfin parler de la
nation
non point comme d’une idole sanguinaire et bornée, mais simplement co
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mortelle frénésie religieuse de l’Occident. La
nation
ou la vocation socialisée Goethe, assistant à la bataille de Valmy
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nouvelle. » C’est en effet au cri de : « Vive la
Nation
! », clamé sur tout le front des troupes, que les Français durent la
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isque par ce seul cri la bataille sera gagnée. La
nation
à l’état naissant, comme nous la trouvons à Valmy, c’est donc un idéa
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he de l’État sera d’écraser les opposants, car la
nation
est religion et les religions, en Occident, ne transigent pas, du moi
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n instrument de l’idéologie, le tout au nom de la
Nation
. Mais si, à l’intérieur, l’idée de nation devient entre les mains de
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m de la Nation. Mais si, à l’intérieur, l’idée de
nation
devient entre les mains de l’État un instrument d’oppression et de gu
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nir un instrument de guerre déclarée. Pourquoi la
nation
doit-elle faire la guerre ? Tout d’abord, parce que les « nations div
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e faire la guerre ? Tout d’abord, parce que les «
nations
divisées en elles-mêmes conquièrent par la guerre au-dehors la stabil
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ce que la collusion de l’État centralisé et de la
nation
missionnaire produit comme résultante fatale l’impérialisme : et voic
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voici la France napoléonienne. L’idéologie de la
nation
est par essence conquérante : elle veut apporter la Liberté aux autre
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tie réflexive de Napoléon. Hegel se représente la
nation
comme une croisade pour l’idée. « Ce ne sont pas les déterminations n
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e ne sont pas les déterminations naturelles de la
nation
qui lui donnent son caractère, mais c’est son esprit national. » (On
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e, mais c’est son esprit national. » (On voit que
nation
et Patrie diffèrent pour lui comme esprit et nature.) Cet esprit nati
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de l’idée de vocation, passant des personnes aux
nations
. ⁂ Mais cet État-nation, une fois doué de toute la personnalité dont
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comporter dans le monde ? L’idéal primitif de la
nation
, confisqué par l’État français, a conduit à des guerres d’agression.
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ts de l’Esprit » ne parvenant à s’imposer, aucune
nation
ne dominera longtemps, mais aucune n’en tirera la conclusion, une foi
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u seul — mais il n’y a plus de Dieu au-dessus des
nations
. Le droit divin se traduit donc par le droit de l’État le plus fort.
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i en Europe. On parlera beaucoup de « concert des
nations
», et de « droit international », mais il est clair que ces États-nat
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et honorables, dès qu’on les met au compte de la
nation
où l’on a pris la peine de naître. Ce que nul n’oserait dire de son m
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de la vie quotidienne », remarque Simone Weil. La
nation
est un dieu lointain, qui demande beaucoup plus qu’il ne donne, infin
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l’absurde. Principe de haine plus que d’amour, la
nation
revendique des absolus dont il est manifeste qu’elle est spirituellem
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révolte contre la liberté Passion, Révolution,
Nation
: ces trois maladies spécifiques sont les « signes particuliers » de
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ncarné devient une tyrannie. Passion, révolution,
nation
: certains ont cru que leur empire sur nos esprits mesurait ce qu’on
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q. « Le Château aventureux : Passion, Révolution,
Nation
», Preuves, Paris, n° 51, mai 1955, p. 5-14.
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ujourd’hui que les prisonniers des camps dans les
nations
soumises au communisme). Voilà le sérieux de la chose ; il ne consist
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ort, de la statistique (niveau de vie moyen d’une
nation
) ; et les « nécessités de la défense nationale » déterminent la scien
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tout autre parti totalitaire, limité à une seule
nation
et privé de doctrine universelle ; mais elles montrent aussi que « l’
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une souveraineté suprême accordée à ce mythe : la
Nation
. Elle autorise autant de morales fermées qu’il y a de nations, s’inst
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e autorise autant de morales fermées qu’il y a de
nations
, s’instituant les seuls juges du sens des quelques mots naguère encor
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ion. L’indépendance d’un peuple ou d’un groupe de
nations
ne se défendra plus sur ses frontières, comme l’imaginent encore tous
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discutera sur l’opportunité — qui varie selon les
nations
— d’une mesure que le droit justifie sans nul doute. Il est très bon
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es pièces, et quelques pions, moyennes ou petites
nations
de l’Europe ou de l’Orient. On peut encore les manœuvrer sans bouger
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) sont réalisés en Europe, pour l’ensemble de nos
nations
soi-disant souveraines, et fragilement alliées plutôt qu’unies. J’ava
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i l’on croit que les communistes trahiraient leur
nation
respective, il faut dissoudre les PC, préventivement. Mais si l’on n’
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êmes institutions. Et nous, Européens de diverses
nations
qui allons, une fois de plus, nous rencontrer à Londres, à La Haye, à
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t parfois scabreux, des hommes de formation et de
nations
différentes en sont venus à reconnaître que l’Europe existe pour eux,
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? », on peut répondre : 1. — Non, car seules nos
nations
existent. Mais depuis quand ? La moitié de ces nations ont moins de c
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ns existent. Mais depuis quand ? La moitié de ces
nations
ont moins de cent ans et toutes se proclament éternelles. C’est peu c
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t pas une raison pour refuser les remèdes. Quelle
nation
de l’Europe peut-elle subsister seule ? 2. — Non, car l’Europe est bi
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édèrent. Différents ou contraires selon l’âge des
nations
, tous ses effets tendent à ruiner l’Europe, cœur et cerveau, plexus s
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gieux, c’est d’abord qu’on transpose le phénomène
nation
à l’échelle d’une Europe continentale qui serait moins unie qu’unifié
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c’est précisément l’analogie entre l’Europe et la
nation
qu’il nous faut refuser d’entrée de jeu. Nous voulons une Europe fédé
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mains, des Romains et des Burgondes : société des
nations
souterraine. Paris, Zurich, Milan sont à une heure d’avion ; Londres,
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ne, enfin la croyance à la vertu suffisante de la
nation
une et indivisible. Au plan européen, l’intégration signifie le contr
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e fédéraliste à l’extérieur. Elle observe que les
nations
obsédées par le problème de leur unité collaborent mal avec les autre
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s’adapter au bien du corps dont il est membre. La
nation
centraliste, « une et indivisible », ouvre une vaste carrière aux idé
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a fameuse « discipline civique » aux partis d’une
nation
centralisée, qui n’y voient guère qu’un pis-aller en temps de crise,
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que demos égale populus), tout régime imposé à la
nation
entière par une infime minorité, pourvu qu’elle ait pris soin de se n
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celui de 1958 ? Sûrement non. Penserait-il qu’une
nation
« adulte » n’a plus besoin d’être gouvernée ? On peut l’imaginer, mai
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iste à cet égard.) C’est que la royauté, dans ces
nations
, n’est plus sacrée mais respectable et respectée. Elle ne peut excite
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buts ou ses méthodes de ceux de n’importe quelle
nation
moderne, ou de la social-démocratie européenne, voire du « capitalism
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t principes du groupe natif, de la tribu ou de la
nation
. C’est pourquoi le retour de la passion mortelle vers le milieu du xi
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tion mondialisante : pas une seule de ses petites
nations
n’y peut suffire, et les plus grandes — en termes d’autrefois — sont
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le. Ultime tentative pour prolonger le statut des
nations
dites « souveraines », mais qui ne le sont plus qu’au niveau des disc
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nt réduit, à l’échelle des glorieuses et vieilles
nations
de l’Europe. J’attends qu’on me démontre pourquoi, et je souhaite qu’
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ion, qui est l’idée fédéraliste. Entre-temps, les
nations
se constituent, se multiplient, s’absolutisent, et prouvent leur souv
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Coppet, où les meilleurs esprits de nos diverses
nations
se lient d’amitié, soit par des livres comme De l’Allemagne, qui réta
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ndis que se forment dans le reste de l’Europe des
nations
unitaires sur le modèle français, promises aux guerres nationalistes
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serve d’invoquer plus souvent encore que d’autres
nations
, au nom de son action philanthropique (Croix-Rouge), ou diplomatique
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’on la distingue encore parmi les cent-vingt-sept
nations
du monde actuel. Réponse : La neutralité suisse a été garantie « dan
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s subordonner son économie à celle d’un groupe de
nations
européennes. Elle tient à garder libres ses échanges avec le monde au
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un tel monde, les dimensions superficielles d’une
nation
compteront de moins en moins, ses qualités culturelles de plus en plu
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es moraux et civiques du petit pays sur la grande
nation
ont été formulés, depuis Rousseau, par tous les penseurs politiques s
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exigeante que l’histoire réelle des hommes et des
nations
: ses dilemmes sont plus clairs, mais rarement résolus. Il n’en arriv
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arement résolus. Il n’en arrive pas moins que les
nations
, comme les individus, meurent d’accident. En général, c’est par manqu
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e à Gstaad, avec deux-cents parlementaires de dix
nations
, et demandé une fédération des peuples, au lieu d’une simple société
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s que « transférer certains droits souverains des
nations
pour les exercer en commun », ou « créer une citoyenneté commune sans
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oient représentées les forces vives de toutes nos
nations
», thèse des fédéralistes intégraux. En fait, le Mouvement européen,
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e » qu’étaient alors en train de subir toutes nos
nations
, trop pauvres pour s’offrir un si grand appareil. Ainsi les unioniste
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ils misaient sur les routines de la politique des
nations
. Certes, leur succès même risquait de compromettre l’avenir de notre
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tituer un État-nation ? C’est soumettre toute une
nation
, ou un groupe de nations conquises par l’une d’entre elles, aux pouvo
102
C’est soumettre toute une nation, ou un groupe de
nations
conquises par l’une d’entre elles, aux pouvoirs absolus de l’État. C’
103
tion d’une Conférence du désarmement étatique des
nations
. À l’aspect négatif de ses travaux, elle ajouterait l’étude on ne peu