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ur d’un livre récent sur l’Allemagne écrit que la
nation
éduquée par Luther « était prête à se donner à n’importe quel despote
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parce qu’ils le croient utile au bon moral de la
nation
, voire à la discipline des troupes. Ces personnes-là, vous les reconn
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. Si les totalitaires sont vaincus, ce seront les
nations
protestantes et fédéralistes d’esprit qui auront obtenu la victoire.
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le à l’œuvre dans ces œuvres — les nôtres à nous,
nations
démocratiques. Kierkegaard a compris mieux que quiconque et avant tou
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gination — aux grands événements qui opposent les
Nations
, ces abstractions personnifiées ; et les Révolutions incarnées par le
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rs, n’ont pas parlé de « Dieu ». Mais ils ont dit
Nation
, ou Race, ou Classe. Dans ces trois entités divinisées, le moi n’est
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sse. Imaginez cette Europe grande ouverte, où les
nations
ne disparaîtraient pas davantage que les cantons n’ont disparu en se
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disparu en se fédérant, mais où les guerres entre
nations
deviendraient aussi impossibles que la guerre entre nos cantons. Imag
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t, entre la fin de la domination mondiale par nos
nations
, et les débuts de leur union ? Tandis que le tiers-monde, copiant ses
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s au seuil de l’ère des convergences, au-delà des
nations
souveraines et des églises refermées sur elles-mêmes. Une nouvelle Re
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nmise d’un appareil étatique sur l’ensemble d’une
nation
, l’État imposant les mêmes frontières, le même territoire, aux réalit