1 1938, Journal d’Allemagne. Journal (1935-1936)
1 e du voyageur. On passe la frontière d’une de ces nations neuves : on s’imagine que tout, êtres et choses, va nous montrer des
2 pas mort en héros, mais en paria, aux yeux de sa nation . Comme je sortais, vivement impressionné par le courage sérieux (sans
3 lle illusion de la classe, corps étranger dans la nation . Et les partis bourgeois, sans qu’il nous en ait coûté beaucoup d’eff
4 ermes que ses confrères ; 6° ne dénigre jamais sa nation et ses chefs ; 7° demande des articles à des écrivains et à des savan
5 st à peine si les Italiens avaient jamais été une nation  ; Hitler une religion de l’État, et les Allemands l’apprennent pénibl
6 placez tous les conflits dans le cadre rigide des nations . La nation-bloc, telle que vous la concevez, est un danger dès qu’ell
7 ’âme des masses, le sombre et puissant râle d’une nation possédée par l’Homme au sourire extasié, — lui le pur et le simple, l
8 obsession de l’unité-bloc ; même exaltation de la nation considérée comme missionnaire d’une idée ; même sens des fêtes symbol
9 , on les a contraints à distinguer l’Église de la Nation . Malgré eux, à leur cœur défendant, contre leurs traditions les plus
10 t-ce aujourd’hui seulement que la vérité de cette nation paraît, et alors, c’est nous qui rêvions lorsque nous lui trouvions d
11 ns un camp sous le prétexte de « protection de la Nation  ». Les organisations antifascistes de l’étranger, intervenant publiqu
2 1938, Journal d’Allemagne. Conclusion 1938
12 ession unique (plus encore que le synonyme) de la nation , de l’économie, de la culture, de la race, et de la société. Formule
13 manque de main-d’œuvre en 1938. La dignité de la nation est rétablie. L’autorité est restaurée. « Et nous voici sauvés du com
14 r rapport au mouvement total, à la religion de la nation , et au contenu de cette religion, la volonté collective de puissance 
15 chrétienne ; c’est-à-dire qu’à la religion de la nation et de la Race ne s’oppose plus que la foi proprement dite : contre-ép
16 ’a aucune importance. Car ce qui compte, c’est la Nation , et non pas les individus. Or la Nation, pratiquement c’est l’État. E
17 c’est la Nation, et non pas les individus. Or la Nation , pratiquement c’est l’État. Et cet État est né de la guerre ; il y pr
18 uerre perdue, quelle que soit son issue, pour les nations démocratiques. D’une guerre totale, telle que nous l’imposerait l’All
19 ne soit pas cette volonté anxieuse de croire à la Nation … Le seul problème pratique, sérieux, urgent et réellement fondamental
3 1938, Journal d’Allemagne. Plébiscite et démocratie. (À propos des « élections » au Reichstag, 29 mars 1936)
20 ns, mais au contraire d’obtenir l’unanimité de la nation sur une question vitale. La « lutte électorale » revenait ainsi à la
21 cient pas forcément de la véritable volonté de la nation … Pour moi, ajoutait-il, je viens faire appel à vous tous pour la troi
22 and fondamental est aujourd’hui de constituer une nation unitaire, centralisée, une solide base mystique et étatique pour les
4 1938, Journal d’Allemagne. Les jacobins en chemise brune
23 leur parti ou de leurs personnes avant ceux de la nation et de son « honneur ». Cette situation dicte à Hitler les grandes lig
24 Une seule réalité fonde à ses yeux l’unité de la nation allemande : celle de la race. Mais pour la rendre populaire, il faut
25 es 200 familles du racisme21, les « ennemis de la nation  ». 2° Lutte contre l’étranger. — Là encore, Hitler va trouver une bas
26 haines communes sur laquelle puisse s’unifier la nation . Le Diktat de Versailles, signé par des diplomates lâches ou traîtres
27 nt l’action paraissait néfaste aux intérêts de la nation . Pour le reste, la tactique d’Hitler rappelle plutôt celle des lénini
28 s’abat sans scrupule humain sur les ennemis de la nation  : toujours, il faut « faire vite », déjouer un complot à la dernière
29 dépassement ne sera pas amorcé par la France, les nations jeunes, faute d’un autre modèle, se laisseront engager dans des imita
30 nisme, l’esprit centralisateur, le principe de la nation armée, disciplinée dans un cadre rigide, tout cela ne cesse d’être st