1 1939, L’Amour et l’Occident. Les origines religieuses du mythe
1 l’Empire romain. Or les Celtes n’étaient pas une nation . Ils n’avaient pas d’autre « unité » que celle d’une civilisation, do
2 1939, L’Amour et l’Occident. Amour et guerre
2 utour duquel se crée une communauté nouvelle : la Nation . Or la Nation, c’est la transposition de la passion sur le plan coll
3 crée une communauté nouvelle : la Nation. Or la Nation , c’est la transposition de la passion sur le plan collectif. À vrai d
4 oit pas à qui s’adresse la passion assumée par la Nation … Nous savons toutefois que la passion d’amour, par exemple, est en so
5 quement, et c’est la guerre. Or on observe qu’une nation dans son premier essor passionnel recule rarement devant une guerre m
6 étaient bien près d’avoir le même sens… Ainsi la nation et la Guerre sont liées comme l’Amour et la Mort. Désormais le fait n
7 ales, seules susceptibles d’être profitables à la nation pour laquelle il écrit. » Ainsi s’exprime le général von der Goltz, d
8 re la « science exacte ». C’est au cri de Vive la Nation  ! que les sans-culottes repoussèrent l’armée « classique » des alliés
9 consacrer à la lutte toutes les ressources de la nation  ; parce qu’elles allaient se donner comme but non un intérêt dynastiq
10 si l’on ose dire, la puissance passionnelle de la Nation . Les poètes romantiques jouèrent un rôle notable dans les guerres de
11 a violence ne cesse pas de s’exercer au nom de la Nation , mais ce sont bel et bien des intérêts qui mènent le jeu, ainsi que l
12 pour se faire une place dans le monde en tant que nations , elle devient le moyen qu’ils pratiquent encore pour s’enrichir. Tr
13 de fournir les bases d’une communauté solide. La nation même que l’on invoquait avait perdu de son prestige romantique : le p
14 rre). Mais pour autant, l’on ne détruisait pas la nation même dont on voulait se rendre maître : on se bornait à réduire ses d
15 re ne traduit plus l’acte du viol sur le plan des nations , mais bien l’acte du crime sadique, la possession d’une victime morte
16 gé, ou recréé, et entretenu en permanence dans la nation . Mais si la guerre totale anéantit toute possibilité de passion, la p
17 fuse aux individus isolés, elle le reporte sur la nation personnifiée. C’est la nation (ou le Parti) qui a des passions. C’est
18 e le reporte sur la nation personnifiée. C’est la nation (ou le Parti) qui a des passions. C’est elle (ou lui) qui assume déso
19 ter la tension de l’ensemble, personnifié dans la Nation . L’État-nation dit aux Allemands : — Procréez ! et c’est une négation
20 du chevalier, c’est l’inquiète susceptibilité des Nations totalitaires. Enfin, je soulignerai un fait assez frappant : c’est qu
21 eneur quelconque, mais par le chef qui incarne la Nation . D’où la puissance sans précédent du transfert qui s’opère du privé a
22 pense pas que le drainage de toute passion par la nation soit autre chose qu’une mesure de détresse. C’est repousser la menace
3 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe contre le mariage
23 igné pour but prochain de refaire des cadres à sa nation . Car sans cadres, l’économie périclitait, et la « défense nationale »
24 objet légitime et possible à la passion l’idée de nation symbolisée par le Führer. D’abord on prive la femme de son auréole ro