1 1942, La Part du diable (1944). Hitler ou l’alibi
1 transcendance ; d’intégrer Dieu lui-même dans la Nation . Comprenons bien ce que signifie, dans cette perspective satanique, l
2 escriront divers régimes : régime d’autorité pour nations convalescentes relevant d’une intoxication totalitaire ; régime de la
2 1942, La Part du diable (1944). Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
3 dit « Dieu », moins hypocrites. Mais ils ont dit Nation , ou Race, ou Classe. Dans ces trois entités divinisées, le moi n’est
4 e à l’œuvre dans ces œuvres — les nôtres, à nous, nations démocratiques —, un siècle avant qu’Hitler ne vînt nous réveiller en
5 gination — aux grands événements qui opposent les Nations , ces abstractions personnifiées, et les Révolutions, incarnées par le
6 de la guerre, brusquement, aux proportions de la nation entière. Ainsi, par une mutation brusque, dans l’espace de cinquante
7 ble avec la Vie. J’avais signé ce traité, dit une nation , mais vous voyez qu’il lèse mes intérêts vitaux. Alors plus rien ne t
8 ui sert tes intérêts, qui sont les intérêts de la nation . N’est-ce pas ici le lieu de se demander au nom de quoi nos moraliste
3 1942, La Part du diable (1944). Le Bleu du Ciel
9 Soviets, en s’alliant d’autre part avec certaines nations qui s’intitulent très sincèrement démocraties, mais qu’il tient pour
10 proclamés comme vertus par les totalitaires, les nations libres n’osèrent opposer que des vanités courtes et des prudences lâc