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’autres pays, a pour véritable sujet non plus une
nation
, un régime, mais le désordre de l’époque, vu de près. Pas plus que le
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e trouvera plus ou moins engagé dans la vie d’une
nation
, plus ou moins compromis ou façonné par une condition sociale ou un m
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la Vienne de Schubert — à l’heure où sombrent des
nations
sous l’uniforme barbarie — je les vois s’élever rayonnants dans la lu
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trer publiquement objectif vis-à-vis de sa propre
nation
? Le sort de la démocratie dépend de la solution qui sera donnée en f
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olution, point de scission de l’Histoire et de la
nation
en deux camps longuement irréductibles et appauvris chacun de tout ce
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ment le niveau de l’intelligence moyenne dans une
nation
. Mais je redoute parfois que l’instruction publique, dans nos démocra
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ntimentale sur son propre cas, et sur le sort des
nations
. Il ne reste que la préoccupation des petites choses précises à faire
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que c’est possible : on peut détruire une grande
nation
, tuer ses guides spirituels, supprimer ses moyens d’expression, étein
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rsqu’on a remarqué qu’elle n’oppose plus que deux
nations
: l’une qui ne sait pas vaincre, mais qui gagne, et l’autre qui ne sa
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leurs confrères européens à la vie de leur propre
nation
. Cela tient sans doute à mille raisons matérielles et sociales d’abor
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a peur réciproques qui président aux rapports des
nations
, et de l’antisémitisme, et de l’antisoviétisme, et de l’antiaméricani
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que d’un déménagement. Car l’idée d’une Ligue des
Nations
a survécu au déchaînement nationaliste. En attendant une vraie Ligue