1 1947, Vivre en Amérique. Avertissement
1 ’établir en Amérique. Le jeu de comparer les deux nations , décidément, devenait sérieux : dans la situation qu’on me peignait,
2 qu’il m’arrive, et persuadé que l’amitié des deux nations doit se nouer dans l’échange de leurs vérités, après tant de caricatu
2 1947, Vivre en Amérique. Prologue. Sentiment de l’Amérique
3 a écrit quelque part que l’Amérique n’est pas une nation comme les autres, mais un club. Cette remarque explique bien des chos
3 1947, Vivre en Amérique. Vie politique
4 ment Roosevelt a mis de la sorte au service de la nation , pour une période et pour une tâche déterminée. Il en est résulté par
5 réitère : le seul coupable c’est le format de la nation . À cause de lui seul, tout compte fait, la liberté de parole n’est qu
6 onté de dominer affirmée par un chef au nom de sa nation  : les Allemands sous Hitler, les Français sous Louis XIV et sous Napo
7 ersuadé qu’il ne comporte rien de redoutable. Une nation prend conscience d’elle-même lorsqu’elle atteint ses limites naturell
8 raisons de prendre conscience de soi en tant que nation , avec tout ce que cela comporte d’orgueil et de volonté de régenter l
9 ait de quoi trembler. Mais il ne s’agit pas d’une nation comme les autres. Je voudrais, pour le faire mieux sentir, prendre un
10 ci donc un nationalisme « ouvert » et pour qui la nation est en avant, dans un élan, un rêve, une liberté future. Non pas comm
4 1947, Vivre en Amérique. Vie culturelle et religieuse
11 les réalisations d’un pays riche et celles d’une nation que la guerre a ruinée. Mais je ne juge pas du point de vue de Sirius
12 e église de la capitale. Cela s’intitulait : « La nation prie avec son président. » Le speaker commentait : « Maintenant, le p
5 1947, Vivre en Amérique. Conseil à un Français pour vivre en Amérique
13 plus de profit. Comme tous ceux qui décrivent une nation étrangère, j’ai péché par stylisation. Ajouter des nuances à mon tabl