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rre mis au service tantôt de la rapacité de telle
nation
ou de tel prince, tantôt d’idéaux contagieux ; enfin par ses machines
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s’imaginent que ces pays réalisent mieux que leur
nation
ce qu’ils attendent eux-mêmes de la vie. Ainsi, ce ne sont pas seulem
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r le plan de la communauté et de la politique des
nations
. Ici, l’équilibre vivant doit s’établir entre les groupes divers et l
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ant doit s’établir entre les groupes divers et la
nation
unie, puis entre les nations diverses et l’Europe ; puis entre l’Euro
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groupes divers et la nation unie, puis entre les
nations
diverses et l’Europe ; puis entre l’Europe et le monde. À tous les de
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en à unir. D’autre part, il déclare souveraine la
nation
unifiée de la sorte, qui se conduit alors vis-à-vis de l’Europe comme
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se comporter vis-à-vis de l’Occident, en tant que
nation
, comme le parti le plus irréductible. Le fédéralisme, au contraire, v
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ustement parce qu’il respecte à l’intérieur d’une
nation
la riche diversité des groupes, il est prêt à s’ouvrir à des unions p
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ut demander, et obtenir, nous tous, c’est que les
nations
européennes s’ouvrent d’abord les unes aux autres, suppriment sur tou
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ize. L’URSS s’oppose à toute tentative d’unir les
nations
de l’Europe : c’est qu’elle veut diviser pour régner. Les États-Unis,
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quantaine d’associations diverses, venus de seize
nations
de l’Europe, y témoignèrent de leur commune volonté de promouvoir l’u
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isation, au contraire, l’intégration fédérale des
nations
, renonçant au dogme de leur souveraineté absolue, et acceptant, sous
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és avant tout de sauvegarder les droits de chaque
nation
contre les empiètements du pouvoir central. Et nous devrons constamme
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d’hégémonie organisatrice, exercée par l’une des
nations
composantes. Toute l’histoire suisse illustre ce principe. Chaque fo
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u sujet de l’impérialisme ou de l’hégémonie d’une
nation
vaut également pour l’impérialisme d’une idéologie. On pourrait défin
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s réalités concrètes et hétéroclites que sont les
nations
, les régions économiques, les traditions politiques, et c’est les arr
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d’effacer les diversités et de fondre toutes les
nations
en un seul bloc, mais, au contraire, de sauvegarder leurs qualités pr
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nt, de tout y mélanger, et d’obtenir une sorte de
nation
européenne où Latins et Germains, Slaves et Anglo-Saxons, Scandinaves
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n des grands empires qui le menacent. Chacune des
nations
qui composent l’Europe y représente une fonction propre, irremplaçabl
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pend de son harmonie avec tous les autres. Si les
nations
de l’Europe arrivaient à se concevoir dans ce rôle d’organes divers d
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t qui naît le plus souvent du scepticisme. Chaque
nation
serait mise au défi de donner le meilleur d’elle-même, à sa manière e
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ts ne sont pas qualifiés pour arbitrer le jeu des
nations
. Chacun sait qu’il serait déraisonnable de choisir comme arbitres d’u
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vernants chargés de défendre les intérêts de leur
nation
contre le reste du monde. La fédération sera l’œuvre de groupes et de
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, sont fondés sur l’hégémonie d’un parti ou d’une
nation
, sur l’esprit de système, sur l’écrasement des minorités et des oppos
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e renoncer non pas à la souveraineté même de leur
nation
, mais à son caractère absolu. Et c’est l’agitation fédéraliste dans t
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mmes s’efforcent, de nos jours, de rassembler les
nations
et les peuples à des fins pacifiques, non partisanes, on les nomme as
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se de réarmer et de se préparer à la guerre entre
nations
ou entre partis, le temps presse, le moment est venu, peut-être même
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e. L’homme moderne pense encore dans le cadre des
nations
, quand le jeu des forces réelles est international et opère à l’échel
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ion de l’Europe. Or il est clair qu’aucune de nos
nations
n’est en mesure de la réaliser pour son seul compte et sans échanges.
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en Europe, l’apanage d’une doctrine unique, d’une
nation
ou d’une caste choisie, mais au contraire ce fut toujours, et ce sera
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trines ou plusieurs confessions, une vingtaine de
nations
, et une infinité d’écoles et de génies individuels : tous, ils ont co
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it qu’il essaie d’enfermer dans sa particularité,
nation
, parti, ou idéologie ; soit qu’il prétende l’imposer à tous d’une man
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que moderne, disait-il, ne permet pas aux petites
nations
d’organiser seules leurs moyens de défense… Elles doivent s’assurer l
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e pour toute l’action européenne. Dans le cas des
nations
comme dans le cas des partis, il est urgent que nous apprenions à dis
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ne de nos diversités. Voyons d’abord le cas de la
nation
: La diversité des nations, correspondant au cloisonnement géographiq
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ns d’abord le cas de la nation : La diversité des
nations
, correspondant au cloisonnement géographique du continent, a fait pen
37
e la sauver. Mais par suite de la collusion de la
nation
et de l’État, fixant les mêmes frontières rigides à des réalités cult
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aujourd’hui le pire danger pour la vie réelle des
nations
. Dans l’état de faiblesse où il les met, il les livrera fatalement à
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artis et idéologies. Aussi indispensables que les
nations
à la vie de la culture et à la liberté, ces diversités à leur tour te
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enchent vers l’autarcie intellectuelle, comme les
nations
vers l’autarcie économique. Leurs prétentions larvées à un droit excl
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topique, que ne serait l’impérialisme d’une seule
nation
. Il est bien clair que ni la droite, ni la gauche, ni le centre, aujo
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, ni par suite son propre avenir. De même que les
nations
n’ont de chance de survivre que si elles renoncent à temps au dogme t
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cation particulière. Et il en va de même pour les
nations
. Prenez les socialistes, que veulent-ils ? Élever le niveau de vie de
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eur qui, par esprit nationaliste, refuserait à sa
nation
le droit de se fédérer, c’est-à-dire de sauver son autonomie réelle a
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e… ⁂ Mesdames et Messieurs, si l’Europe, mère des
nations
et des partis, n’invente pas les moyens de surmonter le nationalisme
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hommes politiques qui pensent encore en termes de
nations
, d’unification rationnelle, ou seulement de défense contre l’un des «
47
ée de l’Europe, représentant les forces vives des
nations
, non pas seulement leurs parlements ; un organisme économique commun
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empêcher l’Europe de s’unifier sous l’égide d’une
nation
menaçante. Le principe était juste, mais le réflexe qu’ils en conserv
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jet, purement quantitatif, défavorise les petites
nations
; ne tient pas compte des obstacles existant dans la constitution de
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urope « helvétisée », c’est-à-dire non point sans
nations
mais sans hégémonie d’aucune nation. L’Europe est un dialogue, un déb
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n point sans nations mais sans hégémonie d’aucune
nation
. L’Europe est un dialogue, un débat perpétuel. À ceux-là seuls qui pr
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en Europe, l’apanage d’une doctrine unique, d’une
nation
ou d’une caste choisie. Elles résultent au contraire d’un dialogue pe
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qu’il essaie de s’enfermer dans sa particularité (
nation
, parti ou idéologie), soit qu’il prétende l’imposer à tous d’une mani
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forme, donc tyrannique. Diversité et division des
nations
et des idéologies 6. Cette description succincte de l’homme européen
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pose l’union européenne. Tout d’abord, celui des
nations
. La diversité des nations, correspondant au cloisonnement géographiqu
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Tout d’abord, celui des nations. La diversité des
nations
, correspondant au cloisonnement géographique du continent, a fait pen
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sa culture. Mais par suite de la collusion de la
nation
et de l’État, fixant les mêmes frontières rigides à des réalités cult
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aujourd’hui le pire danger pour la vie réelle des
nations
. Dans l’état de faiblesse où il les met, il les livrera fatalement à
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artis et idéologies. Aussi indispensables que les
nations
à la vie de la culture et à la liberté, ces diversités à leur tour te
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que, que ne serait « l’impérialisme » d’une seule
nation
. Il est bien clair que ni la droite, ni la gauche, ni le centre, aujo
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, ni par suite son propre avenir. De même que les
nations
n’ont de chance de survivre que si elles renoncent à temps au dogme t
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blée d’une Charte des droits et des devoirs de la
nation
, toutes les deux étant reconnues par une convention solennelle entre
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fonctionner au bénéfice des personnes, groupes et
nations
, que s’ils sont approuvés et soutenus par l’opinion européenne. Celle
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iversités. 13. Pour développer parmi nos diverses
nations
le sens de leur commune appartenance à l’Europe et de leur commun att
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oient représentées les forces vives de toutes nos
nations
. 5) Et nous prenons de bonne foi l’engagement d’appuyer de tous nos e