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rs 1949, fait partie d’une série d’études sur les
nations
modernes, entreprise sous la responsabilité de la Conférence permanen
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e l’impérialisme d’un homme, d’un groupe ou d’une
nation
. La Suisse ne subsiste que par la fidélité de ses cantons à une allia
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uelfes et les gibelins. Le Saint-Empire romain de
nation
germanique se voyait au surplus menacé par le mouvement libertaire de
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e Gothard, eût été une menace permanente pour les
nations
voisines, alors en formation, et surtout pour la France, que Schiner
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du Gothard, du Lötschberg et du Simplon, dont les
nations
voisines devaient tirer plus d’avantages matériels que la Suisse. En
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re : en décidant de siéger à Genève, la Ligue des
Nations
rendait un hommage éclatant au rôle supranational qu’avait assumé la
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e son destin. À Genève, le palais de la Ligue des
Nations
, qui venait d’être achevé à la veille de la guerre, restait vide, bat
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e présente bien peu des caractères reconnus d’une
nation
, et ne se définit pas spontanément comme telle6. La Suisse peut être
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bien commun. Nous ne sommes pas en présence d’une
nation
, mais bel et bien d’une fédération, c’est-à-dire à la fois d’une fonc
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de sentiments et de passions qu’éveille le mot «
nation
» chez un Français. a. Par erreur, il est écrit « Australiens » dans
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cutable de l’intégration parfaite de l’armée à la
nation
est fournie par ce simple fait : chaque soldat suisse entre les pério
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t les luttes séculaires ont déchiré tant d’autres
nations
européennes. Toutefois, en dépit de la quasi-unanimité des plus grand
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ablir en toute clarté que la Suisse n’est pas une
nation
, au sens que le terme a pris pendant le xixe siècle, et qu’en conséq
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a fait sa grandeur.48 ⁂ Dans la communauté des
nations
, le rôle de la Suisse est donc de maintenir conjointement les deux pr
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vétique. Au lendemain de la guerre, le Palais des
Nations
restant vide, par suite de la dissolution de la SDN, fut racheté par