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détruit les castes et les barrières de classe, de
nation
, de race et de rang. Certes l’Église, sous toutes ses formes historiq
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ici l’antinomie : le maximum d’indépendance d’une
nation
quelconque exclut le maximum de prospérité pour ses habitants. Commen
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ts. Comment concilier la souveraineté absolue des
nations
et la paix, ou inversement l’interdépendance des nations et leur auto
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et la paix, ou inversement l’interdépendance des
nations
et leur autonomie ? L’avantage de l’acheteur et celui du vendeur son
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x, et nous trouvons la société totalitaire ou les
nations
, qui nous divisent. Il faudra donc chercher plus loin… Et pour un Heg
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IVLe Château aventureux Passion, Révolution,
Nation
S’il fallait définir l’Occident par ses maladies spécifiques, ces
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le met en déficit la liberté ; enfin parler de la
nation
non point comme d’une idole sanguinaire et bornée, mais simplement co
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mortelle frénésie religieuse de l’Occident. La
Nation
, ou la vocation socialisée Goethe, assistant à la bataille de Valm
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re nouvelle. » C’est en effet au cri de « Vive la
Nation
», clamé sur tout le front des troupes, que les Français durent la vi
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isque par ce seul cri la bataille sera gagnée. La
nation
à l’état naissant, comme nous la trouvons à Valmy, c’est donc un idéa
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he de l’État sera d’écraser les opposants, car la
nation
est religion et les religions, en Occident, ne transigent pas, du moi
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n instrument de l’idéologie, le tout au nom de la
Nation
. Mais si, à l’intérieur, l’idée de nation devient entre les mains de
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m de la Nation. Mais si, à l’intérieur, l’idée de
nation
devient entre les mains de l’État un instrument d’oppression et de gu
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nir un instrument de guerre déclarée. Pourquoi la
nation
doit-elle faire la guerre ? Tout d’abord, parce que les « nations div
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e faire la guerre ? Tout d’abord, parce que les «
nations
divisées en elles-mêmes conquièrent par la guerre au-dehors la stabil
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ce que la collusion de l’État centralisé et de la
nation
missionnaire produit comme résultante fatale l’impérialisme : et voic
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voici la France napoléonienne. L’idéologie de la
nation
est par essence conquérante : elle veut apporter la Liberté aux autre
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tie réflexive de Napoléon. Hegel se représente la
nation
comme une croisade pour l’idée. « Ce ne sont pas les déterminations n
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e ne sont pas les déterminations naturelles de la
nation
qui lui donnent son caractère, mais c’est son esprit national. » (On
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e, mais c’est son esprit national. » (On voit que
nation
et Patrie diffèrent pour lui comme esprit et nature.) Cet esprit nati
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de l’idée de vocation, passant des personnes aux
nations
. ⁂ Mais cet État-nation, une fois doué de toute la personnalité dont
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comporter dans le monde ? L’idéal primitif de la
nation
, confisqué par l’État français, a conduit à des guerres d’agression.
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ts de l’Esprit » ne parvenant à s’imposer, aucune
nation
ne dominera longtemps, mais aucune n’en tirera la conclusion, une foi
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u seul — mais il n’y a plus de Dieu au-dessus des
nations
. Le droit divin se traduit donc par le droit de l’État le plus fort.
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i en Europe. On parlera beaucoup de « concert des
nations
», et de « droit international », mais il est clair que ces États-nat
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et honorables, dès qu’on les met au compte de la
nation
où l’on a pris la peine de naître. Ce que nul n’oserait dire de son m
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de la vie quotidienne », remarque Simone Weil. La
nation
est un dieu lointain, qui demande beaucoup plus qu’il ne donne, infin
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l’absurde. Principe de haine plus que d’amour, la
nation
revendique des absolus dont il est manifeste qu’elle est spirituellem
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révolte contre la liberté Passion, Révolution,
Nation
: ces trois maladies spécifiques sont les « signes particuliers » de
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ncarné devient une tyrannie. Passion, révolution,
nation
: certains ont cru que leur empire sur nos esprits mesurait ce qu’on
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missionnaire : « Allez et évangélisez toutes les
nations
. » Or les chrétiens comprirent très vite que l’expression « toutes le
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omprirent très vite que l’expression « toutes les
nations
» désignait autre chose et davantage que le Totus orbis terrarum jadi
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’a-t-on pas assez répété que l’évangélisation des
nations
découvertes n’avait été pour l’Occident que le « prétexte » à conquér
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ujourd’hui que les prisonniers des camps dans les
nations
soumises au communisme, mais le crime serait le même s’il n’y en avai
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fort de la statistique (niveau de vie moyen d’une
nation
), et les « nécessités de la défense nationale » déterminent la scienc
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rue sur un rythme sans précédent. La désunion des
nations
de l’Europe atteint son comble dans l’absurde, et leur mouvement d’un
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t « progressistes » sont violemment hostiles à la
nation
qui a fait et qui respecte la deuxième loi ; et proclament leur admir
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unir — contre l’Europe. Devant vingt-cinq petites
nations
qui s’obstinent à se dire « souveraines », mais dont pas une ne peut
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e en tant qu’unité supérieure et antérieure à ses
nations
. Mais cette prise de conscience, prélude indispensable à tout essai d
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te religion le plus souvent, comme en marge de la
nation
dont ils rendent le régime, si libéral qu’il soit, responsable de leu
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noisement au plein emploi du machinisme ; que nos
nations
renoncent à leur rêve d’autarcie, ouvrent leurs frontières étouffante
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s, et qui ont le moins de communistes91. Dans les
nations
latines, on constate au contraire que l’électeur juge moins sur les f
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emps et les rythmes des civilisations et de leurs
nations
sont destinés à s’accorder : par la guerre bien souvent puisque l’hom
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, une guerre inexpiable, et qui coupe en deux les
nations
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