1
: 1. L’Europe est beaucoup plus ancienne que ses
nations
. Elle risque de périr du fait de leur désunion et de leurs prétention
2
ses 23 ou 26 fils et petits-fils, les diverses «
nations
» ou familles qui peuplent l’Europe, avec leurs langues distinctes. R
3
le pourrait soumettre à son obéissance toutes les
nations
, si elle était réunie en un seul État. Après cette étape « hégémoniq
4
côté, après avoir incorporé à leur empire maintes
nations
restées jusque-là sauvages par le fait des pays qu’elles occupaient e
5
Et tout cela ensemble représente cinquante-quatre
nations
. Sautons de là au xive siècle de notre ère. Dans son Commento alla
6
ne partie qui puisse se dire commune à toutes les
nations
si ce n’est l’île de Crète… Les anciens se plurent à diviser le monde
7
it ornée que de forêts immenses, s’est peuplée de
nations
puissantes, s’est couverte de cités magnifiques, s’est enrichie du bu
8
ssifs. Quoique divisée, selon Paul Orose, en « 54
nations
» (dans un autre passage, il n’en trouve que 34), quoique indéterminé
9
cident en général, ni de la papauté, ni de leur «
nation
» ou patrie particulière, mais bien comme les membres d’une même fami
10
hamp de l’ambition « romaine » des empereurs « de
nation
germanique » ; tandis que l’unité spirituelle deviendra l’autre pôle,
11
p. 15. 13. Essai sur les Mœurs et l’Esprit des
Nations
. 14. Cf. Victor Bérard, op. cit., p. 241 à 257, notamment. 15. Cit.
12
-ce point parce qu’en ce temps paraît la première
nation
qui défie à la fois l’Empire et le Pontife : la France de Philippe le
13
ébat du siècle, entre l’Empire, la papauté et les
nations
. 53. On pense ici aux ouvrages de J. Calmette, de Louis Halphen, de
14
la première proclamation de l’union fédérale des
nations
sous l’égide « romaine » (lisons européenne), c’est que tout en glori
15
ue, où le Philosophe recommande l’interprétation.
Nations
, royaumes et villes possèdent des qualités différentes, qui doivent ê
16
s Saxons, les Anglais et un grand nombre d’autres
nations
. Il ne resta qu’un seul signe de la même origine commune : presque to
17
au but lointain qu’il assignait à l’activité des
nations
chrétiennes… Sous prétexte d’indiquer les meilleurs procédés pour con
18
onum. Mais elle signifie avant tout la paix entre
nations
chrétiennes, condition absolue du succès de la croisade. Les croisés
19
e qui d’y mettre fin, à cause de la multitude des
nations
, de l’éloignement et de la diversité des lieux, et de la disposition
20
rection d’un concile, dans lequel les différentes
nations
garderaient une indépendance absolue quoad temporalia. Cependant, il
21
n sur une Europe nouvelle, celle des États et des
nations
naissantes, — celle de Pierre Dubois — qu’entendait se fonder ce plan
22
que le sépulcre du Seigneur. Il n’y avait pas de
nation
à cette époque dans le monde entier qui osât attaquer la domination d
23
eur de ton peuple ? Où, le respect que toutes les
nations
te portaient ? Où, ta majesté royale ? Où ta gloire ? Que t’ont servi
24
s propres droits, nous décidons que, dans quelque
nation
que l’Assemblée elle-même se trouve pour le moment, on mettra à la tê
25
mes qui soient issus et originaires de cette même
nation
, et en connaissent et comprennent les coutumes et les mœurs. D’autre
26
assadeurs des rois et princes d’une seule et même
nation
, des votes contraires sont donnés et émis sur quelque sujet, nous déc
27
avait été jugé et arrêté à l’unanimité par cette
nation
… L’une des dernières clauses du traité fut la raison bien évidente d
28
urera plusieurs siècles. En revanche, l’essor des
nations
et les prétentions des États à la souveraineté absolue posent au prem
29
saurait réunir en une seule république toutes les
nations
existantes. C’est pourquoi les princes ont recours aux armes et aux t
30
iaux ont pu s’introduire par la coutume des mêmes
nations
. Car tout comme dans un État, ou dans une province, la coutume introd
31
lle ne cesse de comparer entre elles nos diverses
nations
comme parties d’un tout implicite. Mais ils montrent aussi combien, à
32
ettait que par la grâce d’eux seuls au-dessus des
nations
du Proche-Orient ! (Car c’est au Proche-Orient, bien entendu, que se
33
Églises et s’approcher des autels ? Ô fléaux des
nations
, dignes d’être déportés dans les îles les plus éloignées ! S’ils sont
34
it être faite qu’avec le consentement de toute la
nation
. Il faut supprimer les causes de la guerre dès qu’elles se manifesten
35
haque pays, comme un motif suffisant pour que les
nations
se heurtent contre les nations et s’entredétruisent ? Comment ne pas
36
isant pour que les nations se heurtent contre les
nations
et s’entredétruisent ? Comment ne pas applaudir à ces sarcasmes cont
37
soit faite « qu’avec le consentement de toute la
nation
», loin de « supprimer les causes de guerre », Érasme fait le jeu de
38
et comme eux à erreur et péché, et que toutes les
nations
sont associées par un lien naturel, et consequemment indissoluble. L
39
dra aduiser à ce que les particuliers de diverses
nations
se puissent hanter et trafiquer ensemble en asseurance, et que s’il s
40
plan, le désir d’assurer la primauté à sa propre
nation
s’estompe de plus en plus chez lui, jusqu’à ce que, dans son grand âg
41
Cour de la paix veillera à ce que nulle part une
nation
ne s’élève contre une autre nation, ou que personne n’ose se montrer
42
nulle part une nation ne s’élève contre une autre
nation
, ou que personne n’ose se montrer pour enseigner la manière de combat
43
on et si grand revienne à l’Angleterre, parmi les
nations
de l’Europe, quoique certaines parties de ma proposition aient été en
44
enir aussi un commerce perpétuel entre toutes les
nations
. Je ne sais si je me trompe, mais on a fondement d’espérer qu’un trai
45
rer tous les avantages d’un Commerce perpétuel de
nation
à Nation, vouloient faire un traité d’Union & un Congrez perpétue
46
les avantages d’un Commerce perpétuel de nation à
Nation
, vouloient faire un traité d’Union & un Congrez perpétuel à peu p
47
général, & des différens Commerces entre les
Nations
particulières, de sorte cependant que les Loix soient égales & ré
48
x soient égales & réciproques pour toutes les
nations
, & fondées sur l’équité. L’Union établira en différentes Villes d
49
insi que par 30.000 hommes recrutés chez d’autres
nations
européennes »103. Jurieu ayant dénoncé Bayle — à tort — comme auteur
50
culier qui découvriroit un moyen d’exterminer une
nation
entière, d’un seul coup, seroit regardé aujourd’hui comme un grand ho
51
ui sont fanatisés par leur pays ou encore par une
nation
particulière ; mais je vais pour le service du genre humain tout enti
52
el de Cervantès (1547-1616) : Je sortis de notre
nation
pour entrer en France, et quoique nous y fussions bien accueillis, je
53
a civilisation se trouve répandue dans toutes les
nations
et un petit nombre seulement de grands monarques règnent dans le mond
54
is ne vont point chercher fortune chez les autres
Nations
, si ce n’est par le commerce, & les mains pleines ; quand ils y v
55
moins qu’une confédération comprenant toutes les
nations
unies comme en une grande ville du monde. 121. Scienza Nuova, Livre
56
ts de cette méthode. Sur l’interdépendance de nos
nations
: Un prince croit qu’il sera plus grand par la ruine d’un état voisi
57
rée y est très-étendue. De là suit qu’en Asie les
nations
sont opposées aux nations du fort au faible, les peuples guerriers, b
58
là suit qu’en Asie les nations sont opposées aux
nations
du fort au faible, les peuples guerriers, braves et actifs, touchent
59
l’autre conquérant. En Europe, au contraire, les
nations
sont opposées du fort au fort ; celles qui se touchent ont à peu près
60
ui-même. … C’est ce qui a fait que le génie de la
nation
tartare ou gétique a toujours été semblable à celui des empires de l’
61
é de cette grande prérogative qui doit mettre les
nations
qui l’habitent au-dessus de tous les peuples du monde : c’est qu’elle
62
fers forgés au midi. C’est là que se forment ces
nations
vaillantes qui sortent de leur pays pour détruire les tyrans et les e
63
christianisée a pu introduire dans la jungle des
nations
. Il écrivait en 1752, dans son introduction au Siècle de Louis XIV :
64
parties du monde. C’est par ces principes que les
nations
européennes ne font point esclaves leurs prisonniers, qu’elles respec
65
s devons une sorte de « société étroite entre les
nations
de l’Europe ». Mais il y a plus : Joignez à cela la situation partic
66
ance que l’abbé semblait mettre en un congrès des
nations
: Il se forme de temps en temps parmi nous des espèces de diètes gén
67
e ; c’est d’infuser pour ainsi dire dans toute la
nation
l’âme des confédérés : c’est d’établir tellement la république dans l
68
mais ce serait un grand bien pour le corps de la
nation
… Je voudrais, s’il était possible, que vous eussiez autant d’États qu
69
truire. En second lieu, une ville non plus qu’une
nation
ne peut être légitimement sujette d’une autre, parce que l’essence du
70
é, point de perfectibilité. L’immense variété des
nations
qui ont peuplé ou se sont alliées en Europe, a fait la perfection de
71
nt pour le bonheur de leurs gouvernés, et que les
nations
, au heu de se combattre et de se détruire pour de mesquines raisons d
72
rogrès même de l’instruction conduira un jour les
nations
les plus éclairées d’Europe d’abord, et toutes celles du globe ensuit
73
? Qui ne voit, enfin, que cette confédération des
nations
et des sociétés qui habitent la terre représente l’unique société gén
74
verselle en Europe : « L’Europe n’est plus qu’une
nation
composée de plusieurs provinces. » 125. Cahiers, Sur les ouvrages d
75
toire, et après laquelle les événements de chaque
nation
considérable de l’Europe deviennent instructifs et intéressants pour
76
nne initiée par Robertson136 : Il paroit que les
nations
d’Europe se sont regardées pendant plusieurs siècles comme des sociét
77
tifs suffisans pour faire prendre les armes à une
nation
. Il n’y avoit que celles qui se trouvoient exposées à un danger immin
78
grande variété dans le caractère et le génie des
nations
. La connoissance de ces dernières circonstances n’est pas moins néces
79
uable. Les auteurs qui ont écrit l’histoire d’une
nation
particulière, ne se sont guère proposé que d’intéresser et d’instruir
80
s. Dans tous les siècles, ils ont fait la loi aux
nations
paisibles et policées de la Chine, de l’Inde, et de la Perse, qui nég
81
turels par les ressources de l’art militaire. Les
nations
guerrières de l’antiquité, de la Grèce, de la Macédoine et de Rome, é
82
s mériteraient alors d’être comptés au nombre des
nations
civilisées qu’ils auraient soumises.138 Le marquis Antoine de Condo
83
lumières et de la raison en Europe ». Toutes les
nations
doivent-elles se rapprocher un jour de l’état de civilisation où sont
84
mmense qui sépare ces peuples de la servitude des
nations
soumises à des rois, de la barbarie des peuplades africaines, de l’ig
85
ter que la sagesse ou les divisions insensées des
nations
européennes, secondant les effets lents, mais infaillibles, des progr
86
ser ou faire disparaître, même sans conquête, les
nations
sauvages qui y occupent encore de vastes contrées ? Parcourez l’histo
87
hommes ! ainsi s’évanouissent les empires et les
nations
! Et l’histoire des temps passés se retraça vivement à ma pensée ; je
88
nécessité. Il est de bonne foi à l’endroit de sa
nation
, mais aussi à l’endroit des autres nations ; et il est incapable de v
89
t de sa nation, mais aussi à l’endroit des autres
nations
; et il est incapable de vouloir fonder le bien-être, la gloire et la
90
la vieille barbarie, à cette sanguinaire haine de
nation
à nation, au bas préjugé, à ce bonheur étranger qu’on veut assurer au
91
e barbarie, à cette sanguinaire haine de nation à
nation
, au bas préjugé, à ce bonheur étranger qu’on veut assurer au détrimen
92
nt avec les intérêts ou la survie militaire d’une
nation
! Partie pour instaurer la fraternité mondiale et « la société du gen
93
urs, la seule force des lois, la seule gloire des
nations
; alors les passions particulières, transformées en vertus publiques,
94
l’Assemblée nationale : Il est de l’intérêt des
nations
de protéger la nation française, parce que c’est de la France que doi
95
: Il est de l’intérêt des nations de protéger la
nation
française, parce que c’est de la France que doit partir la liberté et
96
n paix, lorsqu’il ne formera qu’un seul corps, la
nation
unique… La commune de Paris sera le point de réunion, le fanal centra
97
e paix perpétuelle, de confédérations d’États, de
nations
; mais aucun homme ne s’est élevé au véritable principe de l’unité so
98
acobins comme traîtres à la Patrie, traîtres à la
Nation
, c’est-à-dire traîtres à la Liberté et à la Révolution. Fédéralisme s
99
duit ici par « qui veut le Monde abstrait fait la
nation
armée ». Dès 1790, Camille Desmoulins écrivait : Nous avons arraché
100
uction et la fixation de la force des différentes
nations
qui composent le système européen ; 2. l’émancipation des dépendances
101
suivent sont dédiés au bien commun de toutes les
nations
civilisées, mais plus particulièrement à celui de la Grande-Bretagne
102
Justice commune pour régler les différends entre
nations
, encore qu’une telle Cour n’ait pas à être dotée de pouvoirs de coerc
103
uples. Le montant de cette réduction, pour chaque
nation
, devrait être stipulé par le Traité ; et même, avant sa signature, de
104
devraient être préparées à cet effet dans chaque
nation
et présentées à toutes les autres, en sorte qu’elles soient prêtes à
105
é sous le nom de « patriotisme » : La voix de la
nation
ne peut se faire entendre que par les journaux. Mais sur ces sujets,
106
qu’il en soit autrement. Contre nous, les autres
nations
n’ont aucun droit. Si nous avons raison, selon les lois qui règlent l
107
Il y appelait les Européens à s’unir en une seule
nation
pour inaugurer l’ère de la Liberté-égalité-fraternité, succédant aux
108
sanglante touchent nos seuls ennemis ! Et que les
nations
, s’unissant et se libérant, soient gouvernées selon les droits sacro-
109
aix, de la vertu et de la justice… Que toutes les
nations
de l’Europe puissent se considérer comme appartenant à un seul État,
110
lations morales, sociales et militaires entre les
nations
. Le plan de Bentham ne fut publié qu’un demi-siècle après avoir été é
111
e publique des lois et former ainsi un « État des
nations
(civitas gentium) » croissant sans cesse librement, qui s’étendrait à
112
établir la paix perpétuelle : l’État mondial, les
nations
fermées, enfin la fédération des États soit par un système d’arbitrag
113
isante des besoins et des intérêts véritables des
nations
faisait régresser le faux système selon lequel la grandeur et le bien
114
aient plus ou moins au bien-être de tous. Même la
nation
la plus riche retire de plus grands avantages de l’opulence que de la
115
a pauvreté de ses voisins et de toutes les autres
nations
. Quant aux ravages causés par la guerre, quelles que soient les régio
116
France (1790), il définit ainsi l’Europe : … nos
Nations
, notre civilisation, et toutes les autres valeurs qui se trouvent lié
117
querelles. Grâce à cette similitude profonde des
nations
, la paix était davantage la paix, la guerre était un peu moins la gue
118
es des autres que ne l’ont été plus tard bien des
nations
de l’Europe, au cours de guerres longues et sanglantes. La cause doit
119
t souvent qualifié de Commonwealth cet agrégat de
nations
. Ils avaient raison. Car il représente virtuellement un seul grand Ét
120
coutumes régionales et d’ordonnances locales. Les
nations
de l’Europe ont eu la même religion chrétienne, s’accordant quant aux
121
aractères nationaux, qui a fait de chaque pays et
nation
un « tout » isolé, élevant entre eux des cloisons durables, a rendu c
122
autres par le fait d’une rivalité impitoyable de
nation
à nation. La Réformation abattit ces cloisons. Un intérêt plus vif, p
123
ar le fait d’une rivalité impitoyable de nation à
nation
. La Réformation abattit ces cloisons. Un intérêt plus vif, plus imméd
124
e siècle un aspect très uniforme. Occupé par des
nations
qui avaient atteint le même niveau de vie sociale, qui avaient dans l
125
par la suite, d’importantes différences entre ces
nations
. Mais la même rage dévastatrice dont elles firent preuve lors de leur
126
açon visible la forte empreinte générique que ces
nations
avaient apportée dans leur nouveau territoire. C’est la raison pour l
127
e puis que difficilement concevoir que toutes ces
nations
et en général tous les non-Européens manquent totalement de dispositi
128
ouvelle Europe chrétienne comme formant une seule
nation
. Unis par une même origine, par les mêmes coutumes et les mêmes conce
129
considéraient et se comportaient comme une seule
nation
, s’ils se mêlaient, voyageaient, faisaient du commerce, prenaient du
130
qui est une tendance dangereuse, mais à rendre la
nation
entièrement indépendante et autonome.152 Ce ne sont pas seulement l
131
ants et artistes.153 Il est évident que dans une
nation
ainsi fermée, dont les membres ne vivent qu’entre eux et fort peu ave
132
tère national nettement marqué. Ce sera une autre
nation
, absolument nouvelle. Cette introduction d’une monnaie nationale en e
133
aliste, responsable de la division de l’Europe en
nations
hostiles, puis au processus de fermeture totale de ces monades politi
134
es anciens Germains à l’état de police, quand les
nations
contenues l’une par l’autre, furent forcées à tirer de leur sol, ce q
135
, préalablement unifiés à l’intérieur des grandes
nations
: Une de mes plus grandes pensées avait été l’agglomération, la conc
136
de chacun de ces peuples un seul et même corps de
nation
. C’est avec un tel cortège qu’il eût été beau de s’avancer dans la po
137
e donc à une attaque contre l’idée jacobine de la
nation
centralisée. Par là même, Benjamin Constant se fait le précurseur des
138
ce, même trompeuse, d’être constitués en corps de
nation
, et réunis par des hens particuliers. On sent que s’ils n’étaient arr
139
la meilleure organisation possible, si toutes les
nations
qu’elle renferme, étant gouvernées chacune par un parlement, reconnai
140
es puissances morales qui se développent dans les
nations
, parce qu’elles existent dans chaque homme. … Il se peut qu’un jour u
141
; et, rapprochant des ennemis, elle en a fait des
nations
dans lesquelles les hommes énergiques fortifiaient le caractère des h
142
os temps modernes, avoir l’esprit européen. … Les
nations
doivent se servir de guide les unes aux autres, et toutes auraient to
143
t, est un phénomène tellement rare, que si chaque
nation
moderne en était réduite à ses propres trésors, elle serait toujours
144
ent et où l’on est en quelque sorte au-dessus des
nations
, où l’on sent le bonheur et le malheur de la nation voisine comme si
145
ions, où l’on sent le bonheur et le malheur de la
nation
voisine comme si c’était le nôtre. Ce degré de culture répondait à ma
146
ne vraiment libre. Les bons esprits de toutes les
nations
s’étaient secrètement émancipés, et pleins du sentiment illusoire de
147
sang coulera à flots en Europe jusqu’à ce que les
nations
prennent conscience de la redoutable folie qui les fait tourner en ro
148
forme tout à fait locale, suivant les mœurs de la
nation
et les usages de la vie ; de même qu’ils étaient basés sur des coutum
149
ssi être incorporé à l’Empire et que là aussi les
nations
se soient vu ravir leur liberté et leur caractère propre et transform
150
ement de l’esprit humain au sein de ces nouvelles
nations
. Et cependant c’est justement cette richesse, cette diversité qui fai
151
des hommes appartenant à trois ou quatre grandes
nations
, mais aucune d’elles n’était « une » ni ne formait un tout. Chacune s
152
e commencement de grandes quantités d’États et de
nations
ainsi qu’une domination universelle. En Europe tout était originellem
153
ope ; car, même après que de plus grands États et
nations
furent constitués, ce qu’il y a d’essentiel dans ce caractère origine
154
enant la majeure partie de la race blanche ou des
nations
européennes, en nous bornant même, pour plus de précision, surtout da
155
1.De l’harmonie entre les
nations
libérées à l’anarchie des États souverains Vers 1826, un philosophe
156
t de même, l’Europe commence à n’être plus qu’une
nation
depuis qu’il y a une Amérique, une Asie, une Afrique. C’est de l’unit
157
t avec les romantiques, Hegel surtout, que chaque
nation
, de même que chaque individu, a son génie particulier, et par suite s
158
la France, l’avant-garde de l’Europe en tant que
nation
. Quant aux intérêts des individus dans chaque nation, et des nations
159
ion. Quant aux intérêts des individus dans chaque
nation
, et des nations dans chaque civilisation, et des civilisations dans l
160
intérêts des individus dans chaque nation, et des
nations
dans chaque civilisation, et des civilisations dans l’ensemble de l’h
161
me même du processus d’épanouissement des grandes
nations
, qui était censé produire la paix, et qui a produit la Première Guerr
162
s, enthousiastes et bernées. Ils croient tous que
nation
égale liberté. Ils s’inspirent tous du messianisme de la Révolution f
163
me de la Révolution française : libérer sa propre
nation
du joug des tyrans intérieurs ou étrangers, c’est libérer l’Europe et
164
ope et le genre humain… En fait, la liberté de la
Nation
, une fois acquise, ne sera rien que la souveraineté de l’État qui s’e
165
te l’Europe par les armées de Napoléon, l’ère des
Nations
a succédé à l’ère du cosmopolitisme des Élites. Elle a trouvé chez le
166
ubstitut démocratisé de l’instance supérieure aux
Nations
. Hélas ! l’histoire réelle se passe ailleurs. Le grand élan organisat
167
s par Schiller. Quand Heine fait sienne l’idée de
nation
, c’est dans le sens mazzinien d’une « Internationale des nationaliste
168
iégera dans la capitale du monde, elle jugera les
nations
. Et elle dira à la première : Voilà que j’étais attaquée par les brig
169
attaquée par les brigands, et je criai vers toi,
nation
, afin d’avoir un morceau de fer pour défense et une poignée de poudre
170
i tu m’as donné un article de gazette. Mais cette
nation
répondra : Quand m’avez-vous appelée ? Et la Liberté répondra : J’ai
171
uetis des ukases. Et la Liberté dira à la seconde
nation
: J’étais dans la peine et la misère, et je t’ai demandé, ô nation, l
172
dans la peine et la misère, et je t’ai demandé, ô
nation
, la protection de tes lois et des secours, et toi tu m’as jeté des or
173
cours, et toi tu m’as jeté des ordonnances. Et la
nation
répondra : Madame, quand êtes-vous venue à moi ? Et la Liberté répond
174
ormule du passage « dialectique » de la cité à la
nation
, puis à l’Europe et au monde : Le Christ, en fixant à la civilisatio
175
amille des humains, suggéra l’idée dialectique de
nation
, qui est, si l’on peut dire, la cité agrandie et l’humanité en petit…
176
Europe, sorte de confédération amphictionique des
nations
chrétiennes et dernière étape de ce processus d’unification qui tend
177
levée massive des citoyens veut agir au nom de la
nation
dont il fait partie ; de même, toute nation qui bat le rappel se réfè
178
de la nation dont il fait partie ; de même, toute
nation
qui bat le rappel se réfère à l’Europe. Au reste, il donnait de l’Eu
179
ance politique ; l’Allemagne et l’Italie sont des
nations
encore à naître. On conçoit que pour ces quatre pays, l’idée national
180
t s’harmonise avec l’idée d’une Europe unie : une
nation
en devenir n’a pas encore d’intérêts « traditionnels » qui l’opposent
181
nts. Car la France de 1848 se considère comme une
nation
qui vient de renaître, dans une Europe rénovée par les principes même
182
nnelle entité supérieure, au sein de laquelle les
Nations
libérées vont naturellement s’harmoniser, et devant laquelle elles on
183
s de la France nouvelle. L’idée de l’harmonie des
Nations
au bénéfice de l’ensemble européen y revient avec insistance : En 17
184
à comprendre et à accepter la grande harmonie des
nations
entre elles, au bénéfice du genre humain. La pensée du siècle qui fin
185
ut l’univers au style de vie et de pensée d’une «
nation
mère » ? Parlant des « sauvages » de l’empire français qui viennent c
186
ent qu’il existe un peuple de réconciliation… une
nation
ouverte, qui appelle chez elle quiconque est frère ou veut l’être. De
187
bonne volonté humaine, parce que là où les autres
nations
sont seulement des sœurs, elle est mère. Cette maternité de la génére
188
it leurs idées.204 Au xxe siècle, il y aura une
nation
extraordinaire. Cette nation sera grande, ce qui ne l’empêchera pas d
189
iècle, il y aura une nation extraordinaire. Cette
nation
sera grande, ce qui ne l’empêchera pas d’être libre. Elle sera illust
190
Elle aura la gravité douce d’une aînée. […] Cette
nation
aura pour capitale Paris, et ne s’appellera point la France ; elle s’
191
encore, elle s’appellera l’Humanité. L’Humanité,
nation
définitive, et dès à présent entrevue par les penseurs, ces contempla
192
plus France, tu seras Humanité ; tu ne seras plus
nation
, tu seras ubiquité. Tu es destinée à te dissoudre tout entière en ray
193
tienté, toi, France, deviens le monde. Face aux
nations
martyres et aux nations naissantes ou rénovées, qui forment presque t
194
iens le monde. Face aux nations martyres et aux
nations
naissantes ou rénovées, qui forment presque toute l’Europe continenta
195
nstitutions subissent des bouleversements, et les
nations
de grandes et soudaines décadences. Jetez, messieurs, jetez avec moi
196
s l’influence et le protectorat de la Russie. Les
nations
slaves comptent, messieurs, 80 millions d’habitants. Eh bien, lorsque
197
que l’idée était dans l’air du temps. Exalter les
nations
, même libérées, cela pouvait conduire, après tout, au nationalisme gu
198
érale plus efficace et franche que « l’Europe des
nations
» chantée par les poètes aux larges vues, mais exploitée par les poli
199
ee choisira les « civilisations », et non pas les
nations
, ni le monde, comme seul « champ d’étude intelligible de l’Histoire »
200
ouvrit l’Europe. Là aussi, bien avant les grandes
nations
, il dut y avoir de petits peuples, et avant ces peuples, des tribus d
201
ontraire que de rechercher à laquelle des grandes
nations
qui se sont ensuite développées au cours des siècles, au gré des lent
202
misme historique qui marquera la fin de l’ère des
Nations
, il a cru tout ce qu’homme de son temps a pu croire sur la liberté, s
203
un cercle et tomber ; que la Sainte-Alliance des
nations
est le but de nos luttes, la seule force qui puisse terrasser la ligu
204
ie, vous Angleterre, vous Allemagne, vous toutes,
nations
du continent, sans perdre vos qualités distinctes et votre glorieuse
205
ouverte ; nous aurons la généreuse fraternité des
nations
au lieu de la fraternité féroce des empereurs ; nous aurons la patrie
206
ntier. Les gouvernements le voient-ils ? Non. Les
nations
ont au-dessus d’elles quelque chose qui est au-dessous d’elles, les g
207
la démocratie en paix avec elle-même, toutes les
nations
sœurs ayant pour cité et pour chef-lieu Paris, c’est-à-dire la libert
208
son indivisible unité. Il s’appelle le Peuple, la
Nation
; c’est-à-dire la Multitude, la Masse ; il est le vrai Souverain, le
209
une « nationalité européenne » sur le modèle des
Nations
souveraines et uniformes qui composent l’Europe ? Le problème s’est r
210
e, et c’est qu’il était mal posé. L’exemple d’une
nation
« internationale » par essence permet au contraire d’imaginer ce que
211
et qui sépare et relie en même temps les grandes
nations
que sont l’Allemagne, l’Italie, la France et l’Autriche, a de ce fait
212
stin et le développement de l’humanité posent aux
nations
européennes, et de les résoudre entièrement, conformément aux circons
213
ée sont liées indissolublement aux autres grandes
nations
, formant avec celles-ci une communauté de culture qui détermine leur
214
là qui ne paraît concevable que dans le cas d’une
nation
non unitaire, c’est-à-dire de structure fédéraliste. « L’Internationa
215
même, d’une façon générale, à celle d’une simple
nation
« fermée », étant donné les rapports étroits, déterminants pour son é
216
prête guère à la formation d’un État unitaire, la
nation
allemande s’y prête encore moins, parce qu’elle ne constitue pas un e
217
éveloppant jusqu’à ses dernières conséquences, la
nation
ployant sous lui ne le supporterait pas longtemps et ferait vite saut
218
a nationalité devint un but absolu… Au stade des
nations
fermées correspondent les alliances temporaires entre grandes Puissan
219
Europe, William Penn l’accepter dans sa Ligue des
Nations
, et leurs successeurs en utopie tabler sur la puissance russe pour re
220
considère l’état où sont déjà arrivées plusieurs
nations
européennes et celui où toutes les autres tendent, je me sens porté à
221
ls se sont placés tout à coup au premier rang des
nations
, et le monde a appris presque en même temps leur naissance et leur gr
222
des opprimés, et se nourrir que du malheur d’une
nation
entière, fermente au cœur du peuple russe. Cette nation, essentiellem
223
entière, fermente au cœur du peuple russe. Cette
nation
, essentiellement conquérante, avide à force de privations, expie d’av
224
s Européens, dans une société sans classe et sans
nation
. Il était d’ailleurs convaincu que cette union ne serait jamais accom
225
ue d’hégémonie mondiale ne cesserait de duper les
nations
européennes : Comptant sur la lâcheté et la peur des puissances de l
226
t leur révolution derrière eux. La Russie est une
nation
conquérante et l’a été pendant un siècle, jusqu’à ce que le grand mou
227
’est modifié, que la Pologne a cessé d’être une «
nation
nécessaire » comme l’appelait un écrivain, et n’est déjà plus qu’un s
228
mettre à la place de cela chez nous ? Toutes les
nations
de l’Europe se tenaient par la main en avançant dans les siècles. Que
229
rité politique et culturelle. Toutes les grandes
nations
de l’Europe ont exercé successivement cette hégémonie. Mais elles son
230
ent russe, expression de la vie spirituelle d’une
nation
instruite, d’une civilisation stable, profonde, vivante et pleine de
231
n n’étant pas d’Europe sera bientôt la plus forte
nation
d’Europe : Dans le numéro de mars de mon Journal, je me suis laissé
232
ue bientôt la Russie sera peut-être la plus forte
nation
de l’Europe. Cela résultera du fait que toutes les grandes puissances
233
oit conservée quelque fart, que tout au moins une
nation
serve de flambeau. Qu’adviendrait-il sans cela ?239 Au nom de la vé
234
et l’Europe ». 222. La Russie est, de toutes les
nations
de l’Ancien Monde, celle dont la population augmente le plus rapideme
235
te à Dieu », écrit-il en une formule célèbre. Une
nation
ou une société, selon lui, ne conquiert que par sa « culture » le dro
236
au reste du monde, une unité. Autrefois d’autres
nations
et d’autres ensembles de peuples furent florissants, qui étaient anim
237
ational. À l’idée romantique et herdérienne d’une
nation
fondée sur la race, la langue, la naissance, le passé, Renan oppose l
238
la naissance, le passé, Renan oppose l’idée d’une
nation
fédérée par le « consentement actuel » des populations et par leur «
239
e de congrès des États-Unis d’Europe, jugeant les
nations
, s’imposant à elles, et corrigeant le principe des nationalités par l
240
pour une petite part le droit des vivants. … Les
nations
européennes telles que les a faites l’histoire sont les pairs d’un gr
241
une de la civilisation. L’individualité de chaque
nation
est constituée sans doute par la race, la langue, l’histoire, la reli
242
nce à la Sorbonne sur le thème « Qu’est-ce qu’une
nation
? »247, Renan approfondit son analyse en lui ajoutant des précisions
243
nous paraît tout aussi mal… Ce qui constitue une
nation
, ce n’est pas de parler la même langue ou d’appartenir au même groupe
244
arte et Rome, pouvaient s’appliquer à nos grandes
nations
de trente à quarante millions d’âmes. De nos jours, on commet une err
245
ne erreur plus grave : on confond la race avec la
nation
, et l’on attribue à des groupes ethnographiques ou plutôt linguistiqu
246
tuée par le refus de toute hégémonie d’une de ses
nations
ou régions : Depuis la fin de l’Empire romain, ou, mieux, depuis la
247
ne, l’Europe occidentale nous apparaît divisée en
nations
, dont quelques-unes, à certaines époques, ont cherché à exercer une h
248
pas très vite une coalition qui fasse rentrer la
nation
ambitieuse dans ses bornes naturelles. La nation et sa citoyenneté s
249
nation ambitieuse dans ses bornes naturelles. La
nation
et sa citoyenneté sont des concepts spécifiquement européens et moder
250
cepts spécifiquement européens et modernes : Les
nations
, entendues de cette manière, sont quelque chose d’assez nouveau dans
251
e, l’antique Chaldée, ne furent à aucun degré des
nations
. C’était des troupeaux menés par un fils du Soleil ou un fils du Ciel
252
liques locales, des empires ; elle n’eut guère la
nation
au sens où nous la comprenons. Athènes, Sparte, Sidon, Tyr sont de pe
253
ue, la culture, définissent-elles à bon droit une
nation
? La conscience instinctive qui a présidé à la confection de la cart
254
’a tenu aucun compte de la race, et les premières
nations
de l’Europe sont des nations de sang essentiellement mélangé. Le fait
255
ce, et les premières nations de l’Europe sont des
nations
de sang essentiellement mélangé. Le fait de la race, capital à l’orig
256
arlent la même langue et ne forment pas une seule
nation
. Au contraire, la Suisse, si bien faite, puisqu’elle a été faite par
257
e langage souvent obtenue par des vexations. La
nation
serait-elle mieux définie par ses « frontières naturelles » ? La géo
258
nement une part considérable dans la division des
nations
. La géographie est un des facteurs essentiels de l’histoire… Peut-on
259
le croient certains partis, que les limites d’une
nation
sont écrites sur la carte et que cette nation a le droit de s’adjuger
260
une nation sont écrites sur la carte et que cette
nation
a le droit de s’adjuger ce qui est nécessaire pour arrondir certains
261
fondamental, qui est la volonté des hommes. Une
nation
est une « âme », mais non pas immortelle : Une nation est une âme, u
262
n est une « âme », mais non pas immortelle : Une
nation
est une âme, un principe spirituel. Deux choses qui, à vrai dire, n’e
263
ar leurs facultés diverses, souvent opposées, les
nations
servent à l’œuvre commune de la civilisation ; toutes apportent une n
264
un individu qui aurait les défauts tenus chez les
nations
pour des qualités, qui se nourrirait de vaine gloire ; qui serait à c
265
r, serait le plus insupportable des hommes. … Les
nations
ne sont pas quelque chose d’éternel. Elles ont commencé, elles finiro
266
914 sonna le glas du rôle mondial de l’Europe des
nations
. Cette catastrophe fut déclenchée dans l’allégresse de nationalismes
267
des Hommes de Bonne Volonté. En pleine guerre des
nations
, Romains avait lancé un pamphlet : Pour que l’Europe soit, dont l’éch
268
t. 1871, ibid. 247. E. Renan, « Qu’est-ce qu’une
nation
? » Conférence faite en Sorbonne, le 11 mars 1882, Réédition, R. Hell
269
. L’Europe ne comptait en 1914 pas moins de vingt
nations
souveraines. Après les Traités de Versailles, Trianon et St-Germain,
270
ncore. On se borna donc à les donner en prime aux
nations
déclarées victorieuses en Europe ! Les yeux tournés vers un xixe siè
271
x de cet énorme ouvrage. Organicisme : comme les
nations
, selon Hegel, les cultures selon Spengler doivent réaliser leur idée
272
le monde croulerait plutôt que l’une des grandes
nations
européennes renonce à son exigence de primauté. « Les grandes puissan
273
conséquent, ne s’occupe plus de commander, chaque
nation
, même la plus minuscule, bondit, gesticule, se met sens dessus dessou
274
s cercles qui, jusqu’à nos jours, se sont appelés
nations
, parvinrent, il y a un siècle ou à peu près, à leur plus grande expan
275
ue peuple, parce que c’est un air confiné. Chaque
nation
qui était autrefois la grande atmosphère ouverte, est devenue une pro
276
ique. Seule, la décision de construire une grande
nation
avec le groupe des peuples continentaux relèverait le pouls de l’Euro
277
double travail qui fut, d’une part, de former des
nations
et, d’autre part, de les rendre indépendantes les unes des autres. Le
278
lonté de l’Europe d’être désunie et de former des
nations
indépendantes les unes des autres atteint son apogée. Elle se traduit
279
de Napoléon, entend, par ses conquêtes, faire sa
nation
à lui, repousse résolument toute idée d’Europe, où il ne voit qu’idéa
280
octrines philosophiques, acclamées par toutes les
nations
— Treitschke en Allemagne, Barrès en France — leur enseignent à adore
281
is, Christopher Dawson, nous fait voir toutes les
nations
du Moyen Âge plus ou moins façonnées par l’Église et justifiant le mo
282
e, que volonté manifeste, c’est l’affirmation des
nations
dans leurs génies particuliers et très souvent dans leurs oppositions
283
plus le latin, qui les unissait par-dessus leurs
nations
; celle des peuples de nationaliser la prière, la prédication ; celle
284
t jamais de l’anti-Europe… Aujourd’hui, l’idée de
nation
semble avoir terminé sa carrière, être devenue malfaisante aux Europé
285
nt — ou en ajoutant — quelque chose au concept de
nation
, et moins encore par des évocations sentimentales. Vers ce grand conc
286
est dans les plus hautes manifestations de chaque
nation
qu’on le découvre, et d’autant plus clairement que s’y exprime d’une
287
e d’une manière plus pure et plus nette ce que la
nation
possède en propre de plus haut. Les grands génies, sans lui, sont imp
288
lui, sont impensables. Ils sont universels. Si la
nation
est leur destin, l’Europe est leur expérience vécue. Un grand phénomè
289
rares individus qui comptent, dispersés parmi les
nations
, s’unir dans une grande pensée : celle de la restauration créatrice.2
290
véritablement l’Europe ? L’évidente décadence des
nations
européennes, n’est-elle pas a priori nécessaire au cas où les États-U
291
ent mal vues à Rome, le christianisme, issu de la
nation
juive, s’étend aux gentils de toute race ; il leur confère par le bap
292
ourrait être le fils de n’importe laquelle de ces
nations
. Et il pourrait aussi se distinguer dans n’importe quelle profession
293
commune misère humaine, les premiers en tant que
nation
choisie par le destin pour être la maîtresse du monde, les seconds pa
294
romain », pour les autres, parce qu’il était « de
nation
germanique » ? C’est plutôt que la notion même de Saint-Empire n’est
295
dre) qu’un lieu spirituel situé dans une certaine
nation
ou dans certains individus et groupes humains de cette nation. C’est
296
ns certains individus et groupes humains de cette
nation
. C’est l’antique nation grecque des viie et vie siècles avant J.-C.
297
groupes humains de cette nation. C’est l’antique
nation
grecque des viie et vie siècles avant J.-C. En son sein se manifest
298
alité (parce que, comme nous l’avons vu déjà, les
nations
ne sont pas des données naturelles, mais des états de conscience et d
299
ppositions fécondes de l’Église et de l’État, des
nations
et de l’Empire, des nations romanes et germaniques, du catholicisme e
300
ise et de l’État, des nations et de l’Empire, des
nations
romanes et germaniques, du catholicisme et du protestantisme, de la t
301
rre mis au service tantôt de la rapacité de telle
nation
ou de tel prince, tantôt d’idéaux contagieux ; enfin par ses machines
302
) s’est agrandi au point qu’en marge des vieilles
nations
d’Europe se sont constituées des puissances politiques qui vont se re
303
sse discutées : la division du vieux continent en
nations
ambitieuses, perpétuellement en opposition les unes avec les autres,
304
la charge de plaider la cause de l’Europe. Chaque
nation
, du fait qu’elle existe, se crée tout un ensemble d’intérêts auxquels
305
s personne n’a jamais songé à nommer l’Europe une
nation
. Aussi la cause de l’Europe est-elle d’avance perdue, par défaut. Si
306
uver et de la restituer, en deçà et au-delà des «
nations
» constituées au cours des derniers siècles : … Seulement, avant qu’
307
naliste et au romancier. Il en résulte que chaque
nation
se réclame d’une unité et d’une indépendance de culture qu’elle ne po
308
unité à l’unité de culture, laquelle dépasse les
nations
. Les vrais fondements de notre culture sont non pas l’État national,
309
contraire, qui est antérieure et qui explique les
nations
. Or l’Europe et les nations sont sujettes au changement. … même le na
310
e et qui explique les nations. Or l’Europe et les
nations
sont sujettes au changement. … même le nationalisme fut international
311
t-il d’abord et surtout de la multiplicité de nos
nations
actuelles, comme on le croit trop facilement ? Non, la diversité euro
312
de l’Europe. Le découpage de l’Europe moderne en
nations
n’exprime pas cette « essence permanente », ne traduit pas nos vraies
313
vant lesquelles se trouve aujourd’hui chacune des
nations
européennes. Mais quand on veut préciser un peu le caractère de ces d
314
ent aujourd’hui à l’étroit dans les limites de sa
nation
, sent sa nationalité comme une limitation absolue… Si l’on nous rédui
315
Europe. Seul s’y oppose le préjugé des vieilles «
nations
», l’idée de nation en tant que passé. On va voir de nos jours si les
316
se le préjugé des vieilles « nations », l’idée de
nation
en tant que passé. On va voir de nos jours si les Européens sont eux
317
té d’ordre supérieur se constituera au-dessus des
nations
, lesquelles subsisteront, du reste, avec leur ancienne vigueur… … La
318
ancienne vigueur… … La glorification de sa propre
nation
au détriment des autres, qui jusqu’à présent allait de soi, devient b
319
ant de définir l’Europe, ne mentionne même pas la
nation
au nombre des diversités qui, selon lui, constituent le « système » n
320
ain courage pour oser annoncer le dépassement des
nations
et l’avènement d’une fédération démocratique, lorsqu’on écrivait en A
321
ur qu’auparavant. À mesure que la concurrence des
nations
s’éteindra, l’Alsacien pourra vivre en tant qu’Allemand ou en tant qu
322
rement définis316 : La structure politique d’une
nation
affecte sa culture, et inversement. Mais nos divers pays aujourd’hui
323
e part, en effet, cette confusion peut rendre une
nation
intolérante à l’égard de toute culture autre que la sienne propre, et
324
ement croissance liée à celle de la culture d’une
nation
donnée et se nourrissant d’elle — et dans cette mesure elle est diffé
325
est différente de la structure politique d’autres
nations
. Il importe d’être bien clair sur le sens que nous donnons à ce mot d
326
nt à la première condition : lorsque les diverses
nations
de l’Europe sont coupées les unes des autres et que les poètes ne lis
327
ntinuité enracinée dans le passé, caractérise les
nations
de pionniers des continents américain et australien. Mais les humanis
328
e les océans séparent. Elle prendrait la tête des
nations
de la terre parce qu’elle serait seule à leur fournir des principes d
329
dre, la faire entrer plus avant dans l’esprit des
nations
, et j’avoue que je me suis trouvé parmi ces propagandistes […]. Je pe
330
éral, sans toucher à la souveraineté d’aucune des
nations
qui pourraient faire partie d’une telle association, peut être bienfa
331
politique que doit être réalisée l’entente entre
Nations
européennes. […] Avec les droits de souveraineté, n’est-ce pas le gén
332
ouveraineté, n’est-ce pas le génie même de chaque
nation
qui peut trouver à s’affirmer encore plus consciemment, dans sa coopé
333
cessité devant laquelle se trouvent désormais les
Nations
d’Europe. Il semble que le sentiment des peuples se soit déjà clairem
334
oient représentées les forces vives de toutes nos
nations
. 5° Et nous prenons de bonne foi l’engagement d’appuyer de tous nos e
335
ue, avait proclamé : « L’heure est venue pour les
nations
de l’Europe de transférer certains de leurs droits souverains pour le
336
ours du 31 mai 1960 : Sans doute faut-il que les
nations
qui s’associent ne cessent pas d’être elles-mêmes et que la voie suiv