1 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Sur l’automne 1932, ou la naissance du personnalisme
1 élection des souverains du Saint-Empire romain de nation germanique15. J’avais conscience de la précarité de l’époque « tardiv
2 religieux. Elle traduira demain l’opposition des nations collectivistes et des patries personnalistes. Mais où sont les motifs
3 mateurs. Ce n’est pas sauver des entreprises, des nations , les intérêts (?) du monde. On nous demande : que signifie « sauver l
2 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — N’habitez pas les villes !
4 er la subsistance des « petites patries » dans la nation abstraitement unifiée ? La ligne d’autocar fait partie du pays. Elle
3 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — Pauvre province
5 es de province où se rencontrent les femmes de la nation la plus raisonnable du monde. Le mari est un vieux laïcard, il accuse
6 t cas, tout péril fasciste semble écarté pour une nation qui sait encore dévouer ses enthousiasmes aux soins que réclame la vi
4 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’Allemagne — Journal (1935-1936)
7 e du voyageur. On passe la frontière d’une de ces nations neuves : on s’imagine que tout, êtres et choses, va nous montrer des
8 pas mort en héros, mais en paria, aux yeux de sa nation . Comme je sortais, vivement impressionné par le courage sérieux (sans
9 lle illusion de la classe, corps étranger dans la nation . Et les partis bourgeois, sans qu’il nous en ait coûté beaucoup d’eff
10 ermes que ses confrères ; 6° ne dénigre jamais sa nation et ses chefs ; 7° demande des articles à des écrivains et à des savan
11 st à peine si les Italiens avaient jamais été une nation  ; Hitler une religion de l’État, et les Allemands l’apprennent pénibl
12 placez tous les conflits dans le cadre rigide des nations . La nation-bloc, telle que vous la concevez, est un danger dès qu’ell
13 ’âme des masses, le sombre et puissant râle d’une nation possédée par l’Homme au sourire extasié, — lui le pur et le simple, l
14 obsession de l’unité-bloc ; même exaltation de la nation considérée comme missionnaire d’une idée ; même sens des fêtes symbol
15 , on les a contraints à distinguer l’Église de la Nation . Malgré eux, à leur cœur défendant, contre leurs traditions les plus
16 t-ce aujourd’hui seulement que la vérité de cette nation paraît, et alors, c’est nous qui rêvions lorsque nous lui trouvions d
17 ns un camp sous le prétexte de « protection de la Nation  » et déclaré prisonnier personnel du Führer pour dix ans.
5 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’Allemagne — Conclusions
18 ession unique (plus encore que le synonyme) de la nation , de l’économie, de la culture, de la race, et de la société. Formule
19 manque de main-d’œuvre en 1938. La dignité de la nation est rétablie. L’autorité est restaurée. « Et nous voici sauvés du com
20 r rapport au mouvement total, à la religion de la nation , et au contenu de cette religion, la volonté collective de puissance 
21 chrétienne ; c’est-à-dire qu’à la religion de la nation et de la Race ne s’oppose plus que la foi proprement dite : contre-ép
22 ’a aucune importance. Car ce qui compte, c’est la Nation , et non pas les individus. Or la Nation, pratiquement c’est l’État. E
23 c’est la Nation, et non pas les individus. Or la Nation , pratiquement c’est l’État. Et cet État est né de la guerre ; il y pr
24 uerre perdue, quelle que soit son issue, pour les nations démocratiques. D’une guerre totale, telle que nous l’imposerait l’All
25 ne soit pas cette volonté anxieuse de croire à la Nation … Le seul problème pratique, sérieux, urgent et réellement fondamental
6 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’Allemagne — Post-scriptum 1939, ou Conclusions à n’en plus finir
26 ntralisation rigide, confusion de l’État et de la Nation ) s’opposait dans le fait à toute application honnête des deux princip
27 u principe fédératif ne fut pas exploitée par les nations qui l’avaient remportée comme malgré elles et en dépit de leurs intér
28 ns toutes ces querelles de ménage que se font les nations d’Europe, il s’agit moins d’humeurs que de lexiques incompatibles. Ai
29 celui de la communauté, de l’interdépendance des nations et régions qui s’appelle le fédéralisme. Seul le fédéralisme est prop
30 er, sur le plan politique, une commune mesure des nations , un droit et des coutumes viables, un langage vrai pour la diplomatie
31 res ; création d’entreprises communes à plusieurs nations  ; mise en exploitation commune des colonies ; ententes économiques et
32 mais l’autorité spirituelle et le sens même de la nation allemande, il devient parfois difficile de le considérer comme « un h
33 rtenance première à l’Esprit qui transcende toute nation  ? Il se peut que la tâche urgente ne soit nullement de satisfaire l’
7 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Vers la guerre
34 ndis à Rops que je consentirais ce sacrifice à la nation française, et me mis aussitôt à travailler de dix à quatorze heures p
8 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Avertissement
35 Argentine —, a pour véritable sujet non plus une nation , un régime, mais le désordre de l’époque, vu de près. Pas plus que le
9 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Le bon vieux temps présent
36 la Vienne de Schubert — à l’heure où sombrent des nations sous l’uniforme barbarie — je les vois s’élever rayonnants dans la lu
10 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Journal d’attente
37 faits patents qui pourraient justifier devant les nations civilisées une telle mesure. La seule question qui se pose encore est
38 trer publiquement objectif vis-à-vis de sa propre nation  ? Le sort de la démocratie dépend de la solution qui sera donnée en f
11 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — « Puisque je suis un militaire… »
39 olution, point de scission de l’Histoire et de la nation en deux camps longuement irréductibles et appauvris chacun de tout ce
40 ment le niveau de l’intelligence moyenne dans une nation . Mais je redoute parfois que l’instruction publique, dans nos démocra
41 ntimentale sur son propre cas, et sur le sort des nations . Il ne reste que la préoccupation des petites choses précises à faire
12 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — La route de Lisbonne
42 que c’est possible : on peut détruire une grande nation , tuer ses guides spirituels, supprimer ses moyens d’expression, étein
43 rsqu’on a remarqué qu’elle n’oppose plus que deux nations  : l’une qui ne sait pas vaincre, mais qui gagne, et l’autre qui ne sa
13 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Premiers contacts avec le Nouveau Monde
44 leurs confrères européens à la vie de leur propre nation . Cela tient sans doute à mille raisons matérielles et sociales d’abor
14 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Solitude et amitiés
45 gnes le vainqueur et ses droits). La « guerre des nations  » abolit ces lois. Guerre totale : tout élément de jeu réglé a dispar
46 plus que la destruction physique et morale de la nation adverse entière. Plus de lice ni de champ clos, de déclaration de gue
47 rincipe est immanent à la classe, à la race, à la nation , à un passé, indûment absolutisés. Il n’y a pas de recours possible.
15 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — L’Amérique en guerre
48 t de ses compatriotes aux méthodes d’entraide des nations . En dix ans de pouvoir, Hitler a fait de l’Allemagne le pays le plus
49 e intéresse surtout nos grands États, nos grandes Nations . Ne ferais-je pas mieux de retourner à mon travail ? 93. C’est-à-d
16 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Le choc de la paix
50 a peur réciproques qui président aux rapports des nations , et de l’antisémitisme, et de l’antisoviétisme, et de l’antiaméricani
17 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Journal d’un retour
51 que d’un déménagement. Car l’idée d’une Ligue des Nations a survécu au déchaînement nationaliste. En attendant une vraie Ligue