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une puissance, parce qu’elle est divisée en vingt
nations
dont aucune, isolée, n’a plus la taille qu’il faut pour parler et se
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nce qui pourrait exiger la paix, mais chacune des
nations
qui la composent se voit menacée d’annexion politique ou de colonisat
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s leur sein ou au-dehors » par les parlements des
nations
participantes. Ce projet fut mis au point très rapidement, au lendema
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iques), mais aussi des « forces vives » de chaque
nation
(syndicats, religions, universités, etc.), le Mouvement européen défe
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: le cloisonnement du grand Domaine occidental en
nations
bardées de frontières, hérissées de tarifs douaniers et de mesures pr
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bien plates sur l’indispensable solidarité de nos
nations
. Une hypocrisie ennuyeuse. Prétendre « organiser les échanges », c’es
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e entier, tandis que les autres se limitent à une
nation
, à une région géographique (le bassin de la Méditerranée ou la Scandi
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es. Il ne s’agit donc pas pour nous d’opposer une
nation
européenne aux grandes nations de l’Est et de l’Ouest ; ni de vouloir
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nous d’opposer une nation européenne aux grandes
nations
de l’Est et de l’Ouest ; ni de vouloir une « culture européenne » syn
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ographiques entre l’Europe et d’autres groupes de
nations
. Le nationalisme qui nous divise devient, ailleurs, principe d’union
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ité européenne qui ne fût pas simple addition des
nations
. Le CEC commence donc par réunir le 12 décembre 1952, les directeurs
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l ne devrait pas être l’apanage d’un parti, d’une
nation
, d’une tendance intellectuelle, cherchant l’hégémonie, mais au contra
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par l’esprit, qu’ils forment en réalité une même
nation
, qu’ils vivent d’une même culture, laquelle dépend en tout d’un même
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rsité des traditions des langues, des partis, des
nations
et même des religions, est une condition fondamentale de la créativit
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llions de Norvégiens… Nous pensons et sentons par
nations
cloisonnées, dans l’ère des grands empires continentaux, des grands m
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s, si nous persistons à demeurer une vingtaine de
nations
, de cantons désunis. Mais au contraire, nous pouvons tout sauver par
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ite des cercles plus vastes de la région et de la
nation
, et enfin de la grande communauté européenne. Celle-ci existe déjà au
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aussi — présentaient l’Europe comme un puzzle de
nations
et sa culture comme l’addition d’une vingtaine de « cultures national
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s foyers de création, des maîtres, et non pas des
nations
. Ce que l’on nomme, pendant la Renaissance, la « nation » d’un musici
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. Ce que l’on nomme, pendant la Renaissance, la «
nation
» d’un musicien ou d’un peintre, c’est simplement l’école locale ou r
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hamp limité par les frontières d’une seule de nos
nations
actuelles. Il n’y a pas plus de « peinture française » que de « chimi
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tions européennes (au-delà des frontières de leur
nation
) et régionales (en deçà de ces frontières), vous les amènerez à chois
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d’aujourd’hui : les scandales qui déchirent notre
nation
et que nous sommes là pour dénoncer. On peut aussi considérer que la
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certes, mais aussi les distances, les races, les
nations
, les cultures, les savoirs différents, c’est-à-dire l’ignorance du sa
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e annulées par la vitesse des communications. Les
nations
tendent à se regrouper et à s’organiser en de vastes ensembles, par c
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ndustrielle, qu’un conflit armé entre deux de nos
nations
est devenu impraticable. Le charbon et l’acier, l’énergie électrique,
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bombes atomiques ne seraient guère utilisables de
nation
à nation, en Europe : nous sommes trop près les uns des autres, et ce
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omiques ne seraient guère utilisables de nation à
nation
, en Europe : nous sommes trop près les uns des autres, et celui qui e
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bles et démunis, mais après-demain, si une grande
nation
ayant la bombe les regroupe et se met à leur tête. Que peut faire l’O
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ion continentale. ⁂ Depuis un siècle et demi, les
nations
se sont multipliées et elles se sont bardées de frontières sourcilleu
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liance annoncèrent l’ouverture d’un « concert des
nations
». En fait, on n’entendit qu’une cacophonie en crescendo perpétuel, e
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au xxe siècle, ont montré ce que « l’Europe des
nations
» savait faire. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, tandis qu
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ui a réponse à tout sans discussion, au nom de la
nation
, de la race, ou d’un parti, a signé du même coup son arrêt de mort. C
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en voie de développement dépend des décisions de
nations
isolées (qui ont en vue des buts politiques d’abord) ; ou d’organisme
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et non pas entre continents trop vastes, ni entre
nations
trop petites, que le dialogue peut s’instituer. Mais ici, je voudrais
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e serons jamais sauvés en masse, par races ou par
nations
, par cultures ou par groupes (quelle que soit l’excellence de leur di
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ays) au xxe siècle ; ils ont voulu partir de ces
nations
comme des « seules réalités politiques existantes » (ainsi que le rép
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t être clair — qu’en tant qu’États souverains les
nations
ne seront jamais prêtes à s’unir ! Europa : Il fut un temps où la fé
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rapidement au niveau de l’absolu — la plupart des
nations
occidentales, France, Espagne et Angleterre mises à part, datent du x
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ique nécessite des unités plus restreintes que la
nation
, — la commune, la région. Enfin, par rapport aux tâches de dimension
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n meilleur milieu de participation civique que la
nation
telle que nous l’a léguée le siècle dernier : la région. — Comment
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core trois niveaux d’action européenne : régions,
nations
, Europe. Ce sera une longue étape de transition au cours de laquelle
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que si, parallèlement à la coopération entre les
Nations
s’instaure une coopération entre les régions. Celles-ci développeront
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environnement, etc. À défaut d’entente entre les
nations
, les universités pourraient très bien passer des accords régionaux d’
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es d’un article de D. de Rougemont, « Au-delà des
nations
» paru dans la revue Janus, n° 15, 1967.
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ou les crêtes des chaînes montagneuses. Quant aux
nations
, elles sont le produit des viols répétés de la géographie par l’histo
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graphiquement, par ce qui était censé diviser les
nations
, elles prennent pour axe ce qui les scindait ou bornait : un fleuve (
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yers locaux de création : académies italiennes, «
nations
» d’artistes, c’est-à-dire grands ateliers ou écoles régionales de pe
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re sans foyers locaux, mais aucun ne s’arrête aux
nations
, entre le particulier et l’universel. Écologie. — Cette science nouv