1 1970, L’Un et le Divers ou la Cité européenne. I. Pour une nouvelle définition du fédéralisme
1 on voit partout en plein essor, qu’il s’agisse de Nations en instance de divorce avec l’OTAN ou avec le Pacte de Varsovie, ou d
2 e avec l’OTAN ou avec le Pacte de Varsovie, ou de nations au sens ancien du mot, régions ou ethnies en révolte plus ou moins ou
3 e, produit de la confiscation d’une mystique — la Nation  — par un appareil administratif et policier — l’État. Un État plus ou
4  l’État. Un État plus ou moins nationalisé ou une nation étatisée, modèle : la France, bientôt imitée par presque toute l’Euro
5 l’Europe — et au xxe siècle, par une centaine de Nations nouvelles. Centralisé, atomisé et trituré par les dynamismes contrair
6 Peut-on dire plus ? Sur les quelque cent-trente nations souveraines qui divisent notre humanité, je ne compte guère que deux
7 rois États officiellement fédératifs que dans les nations unitaires : en URSS, ce sont les autonomies régionales et les diversi
2 1970, L’Un et le Divers ou la Cité européenne. II. La Cité européenne
8 l’homme universel, soit avec l’homme d’une seule nation de cette Europe dont il révèle ainsi qu’il fait partie, par le seul f
9 nc à toute union fédérale) n’est autre que l’État‑ nation , tel que Napoléon en a posé le modèle, intégralement centralisé en vu
10 tituer un État-nation ? C’est soumettre toute une nation , ou un groupe de nations conquises par l’une d’entre elles, aux pouvo
11 C’est soumettre toute une nation, ou un groupe de nations conquises par l’une d’entre elles, aux pouvoirs absolus de l’État. C’
12 pes. Je crois à la nécessité de défaire nos États‑ nations . Ou plutôt, de les dépasser, de démystifier leur sacré, de percer leu
13 e c’est une utopie que de vouloir dépasser l’État‑ nation , je réponds que c’est au contraire la grande tâche politique de notre