1 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Le problème de la culture
1 oment où son objet (Dieu, la culture, l’amour, la nation , le travail, etc.) s’éloigne ou s’affaiblit, ou même cesse d’être pré
2 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Décadence des lieux communs
2 discours et les articles de journaux, avec État, nation , mystique raciale, peuple et coutumes, ou terre natale, esprit de clo
3 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Tentatives de restauration d’une commune mesure
3 les et leurs élites, entre les classes, entre les nations de l’Europe, entre les hommes d’une même nation, entre les actes de c
4 nations de l’Europe, entre les hommes d’une même nation , entre les actes de chaque homme et l’idéal qu’il concevait. La misèr
4 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — La mesure nationale-socialiste
5 uand il est question de l’Allemagne. C’est que la nation française existe depuis 1789 ; et qu’elle existe même si réellement q
6 en général, à côté d’elle, la volonté d’être une nation . Un Français qui proclame aujourd’hui, à grand éclat, qu’il veut être
7 l » cela ne rend plus du tout le son du « Vive la Nation  ! » de Valmy… C’est pourquoi le Français moyen traduit national-socia
8 s combattants, je suis enfin l’annonciateur de la nation allemande à venir. C’était l’incarnation de la commune mesure, la fin
9 a mesure, et son incarnation visible à tous. « La nation est le contenu et la substance de l’empire. Elle est le but de tout o
10 onner le pain, d’abord rendre sa « liberté » à la nation . La culture viendrait après : on la taxait pour le moment de superstr
11 aboration judicieuse de tous les organismes de la nation  », dit Rosenberg. Et il ajoute que « la révolution (nationale-sociali
12 parole du Führer est « la volonté organisée de la nation  ». Dans les deux régimes, on s’efforcera de démontrer que d’autant pl
13 fois plébiscité par une formidable majorité de la nation . « Führer » signifie d’ailleurs, littéralement, guide et non chef. (D
5 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Leçon des dictatures
14 e but soit ici la société prolétarienne, et là la nation allemande, qui sont censées configurer la culture. 2° Or cette mesure
6 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — L’appel à la commune mesure, ou l’Europe du xxe siècle
15 rre ; le Führer s’il n’y a pas une religion de la Nation . Le signe irréfutable de la présence d’un grand dessein, c’est l’inca
16 d’aujourd’hui. Dans cette Europe, deux espèces de nations  : celles qu’on dit vieilles et celles qui se disent rajeunies. Les vi
17 s et celles qui se disent rajeunies. Les vieilles nations mènent encore une vie à bien des égards plus facile et plus libre que
18 gardé un certain nombre de possibilités dont les nations plus jeunes se sont volontairement privées. Elles s’honorent d’avoir
19 it : ces deux traits définissent l’atmosphère des nations libérales d’aujourd’hui. Elles ne savent trop que faire de cette libe
20 re. Et l’on s’occupe en attendant à critiquer les nations « rajeunies ». C’est le dernier lieu commun vivant. Les nations dites
21 unies ». C’est le dernier lieu commun vivant. Les nations dites rajeunies sont celles qui ont fait ou subi depuis la guerre une
22 osé, ces deux traits définissent l’atmosphère des nations rajeunies de l’Europe. Elles n’ont plus de liberté, mais du travail.
23 uvent sans preuve, un grand mythe de communauté : nation unie, ou société sans classe… Si l’on veut comprendre ce temps, et l’
24 sorte de révélateur chimique de la vocation d’une nation , ou des fantasmes de compensation qui en tiendrons lieu pour un temps
25 n temps. Si l’Europe d’aujourd’hui est divisée en nations « rajeunies » et nations vieilles, cela s’explique d’abord par l’hist
26 jourd’hui est divisée en nations « rajeunies » et nations vieilles, cela s’explique d’abord par l’histoire : les nations « raje
27 les, cela s’explique d’abord par l’histoire : les nations « rajeunies » sont tout simplement celles qui n’avaient pas encore d’
28 s cela s’explique ensuite par la misère : car ces nations ne se sont découvertes qu’à la faveur d’une crise totale. Ainsi l’opp
29 otalitaire. Là où depuis deux ou trois siècles la nation existait déjà, la crise est bien moins virulente, et la réponse a plu
30 s réponses qu’ils ont tenté de donner — classe ou nation  — reste superficiel et arbitraire tant qu’il ne tient pas compte des
31 nstituent pas un danger interne pour les vieilles nations libérales, elles n’en sont pas moins une menace extérieure matérielle
32 es ou parlementaires professionnels, coupés de la nation vivante et prisonniers d’une tradition qui survit sans grandeur à ses
33 cines. Notre seule chance de salut, à nous autres nations libérales, est dans la création d’une communauté libre. Notre chance
34 er : ici commence un monde étrange, ici règne une nation dont nous ne sommes pas, et qui nous est hostile, non point par volon
7 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — Préambule
35 culture et aux activités les plus diverses de la nation  ; je m’appuie sur ce qui est, mais c’est pour prendre élan vers ce qu
8 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
36 ur à justifier les passions d’une classe ou d’une nation . Mais l’esprit n’a pas de pouvoir, s’il refuse d’être initiateur. L’e
9 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
37 faisceau, la troupe d’assaut, puis le Parti ou la nation organisée. On l’oppose à la masse anonyme, tout autant qu’à l’individ
38 phique, il correspond à la réalité profonde de la Nation , à la réalité précise du Parti. Nous n’avons pas à « corriger » de te
39 ntradictions qui empêtrent nos vies et la vie des nations depuis cent ans restent stériles, c’est que l’humanité a perdu la vis
10 1972, Penser avec les mains (1972). Préface 1972
40 centre du système politique, non seulement de la nation vers l’Europe, mais encore vers l’humanité dans son ensemble et en mê