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ent localisées dans une région ou un secteur, une
nation
, au pire un continent, et pouvaient être localement dénouées. Mais l’
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sa Proposition à la Commission des comptes de la
nation
en 1966 : « Selon notre manière de compter, nous nous enrichirions en
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iècle qui voit la formation de l’industrie et des
nations
étatisées ; se poursuit à travers la croissance industrielle, l’explo
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alisée et de l’armée, contrôlant et mobilisant la
nation
tout entière en tout temps59. La croissance industrielle est devenue
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ie serve autre chose que les seuls intérêts de la
nation
étatisée, fussent-ils contraires à ceux de l’humanité et de la nature
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uvre inégalé de bêtise codée qui ramène tout à la
nation
et rien à l’homme. Le péché originel de l’État-nation a consisté à se
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auchistes, ne discute l’objectif — à partir d’une
nation
d’agriculteurs, d’artisans, de professions libérales et d’entreprises
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ntraire à celui qui figure dans les comptes d’une
nation
ou dans les additions d’un PNB.) — mais les gains et les pertes réell
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xpressément par rapport au Saint-Empire romain de
nation
germanique et contre lui, comme une partie s’oppose au tout et se pro
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é, pour autant, les franchises des provinces, ces
nations
intérieures. Les royaumes absolutisés qui vont se former sur ce modèl
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e modèle dans toute l’Europe, comme plus tard les
nations
étatisées, ne seront en fait que des empires manqués : car l’empire a
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xvie , les empires dominent encore : le romain de
nation
germanique, l’espagnol, le turc et le russe. Au xviie , l’État de dim
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lle a tué le roi et pris sa place à la tête de la
nation
; mais elle saura se garder, elle, de toute faiblesse libérale. Barèr
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l’école, car autrement ils mettront en danger la
nation
. Et Barère poursuit : Le fédéralisme et la superstition parlent bas-
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itutive de l’État-nation, lorsqu’il écrit : « Les
nations
divisées en elles-mêmes cherchent par la guerre au-dehors la tranquil
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t à Jemmapes, glorifie cette identification de la
nation
et de l’armée : la conscription est à ses yeux « le palladium de notr
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dium de notre indépendance, parce que, mettant la
nation
dans l’armée et l’armée dans la nation, elle fournit à la défense des
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mettant la nation dans l’armée et l’armée dans la
nation
, elle fournit à la défense des ressources inépuisables ». Et le génér
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n dit Simone Weil : « Le prestige supérieur de la
nation
est lié à l’évocation de la guerre. Il ne fournit pas de mobiles pour
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à la grande ambition jacobine d’étatisation de la
nation
. Logique de la centralisation étatique : alignement des corps, des
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r plus strictement les ressources et la vie de la
nation
. Ce que les girondins commencent lorsqu’ils déclarent la guerre à l’E
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mieux capable de mobiliser en permanence toute la
nation
. Ainsi, soit qu’elle échoue, soit qu’elle « réussisse », l’attaque fr
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ue l’État est devenu l’adversaire à la fois de la
nation
, du peuple et de chacun de nous en tant que citoyen. Un même matin d’
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e, 1912. 67. Cf. Pierre Maugué, « Les notions de
nation
et d’État », dans la revue Europa Ethnica, Vienne, janvier 1976. 68.
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sociation de l’empire colonial nommé URSS (quinze
nations
soumises aux Moscovites) s’opère assez insensiblement pour ne pas obl
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enrichie d’apports orientaux tardifs) ; une seule
nation
souveraine, de type fédéraliste ; et la question sociale, au lieu de
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Satan délié pour peu de temps et rassemblant les
nations
pour la guerre contre les justes ; mais bientôt le feu descend du cie
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mais bientôt le feu descend du ciel, dévorant les
nations
et précipitant le diable dans l’étang de soufre ; enfin, le Jugement
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ve de puissance totale n’est qu’un cauchemar. Une
nation
ne peut le rêver, le mimer et l’agir que dans l’hypnose, celle qui na
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en fait que la puissance d’un parti sur sa propre
nation
, systématiquement amputée de tout ce qui pourrait résister à la mise
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tatique, et par-là promise à sa perte. Choisir la
nation
autarcique contre l’humanité en général — l’universel — mais aussi co
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e de ces deux « nécessités » ce que Renan dit des
nations
: elles ne sont pas quelque chose d’éternel, elles ont commencé, elle
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scure s’il se peut, de pouvoir, ou avec celles de
nation
, de peuple, de souveraineté et de gouvernement. Soit qu’elles appelle
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s, et qui peut se propager en quelques heures aux
nations
des cinq continents tirant leurs bombes dans la panique, tous azimuts
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remière intéressée), mais dans la promotion de la
nation
(par décret de ses représentants) à la souveraineté absolue. Cette so
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e centre du système politique non seulement de la
nation
vers l’Europe, mais encore vers l’humanité dans son ensemble et en mê
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er : ici commence un monde étrange, ici règne une
nation
dont nous ne sommes pas, et qui nous est hostile, non point par volon
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principautés féodales et des communes, puis de la
nation
étatisée, est entrée avec nous dans sa crise décisive. Voici un siècl
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fins. « Small is beautiful » « Grandeur des
nations
, étendue des États, première et principale cause des malheurs du genr
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canton. C’est une communauté plus vaste — région,
nation
, fédération — qui devra donc les prendre en charge. Mais à l’inverse,
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e disent rien sur la vitalité ni le bonheur de la
nation
. La commune, unité de base de la participation civique 1. — Vi
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gestionnaire, trop souvent, et pour trop d’autres
nations
, le jugement pessimiste de Tocqueville reste valable : « Sous l’Ancie
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e ne peut plus être la tribu et ne sera jamais la
nation
étatisée. Pour l’Occident moderne, c’est la commune. Ce sont alors le
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s qui se trouve actuellement partagée entre trois
nations
, est en réalité au centre de l’Europe, mais pour chacune des capitale
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gions, de communautés régionales, ou seulement de
nations
, au sens ancien du terme ? L’Irlande (3 millions d’habitants), la Cat
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de son dialecte ?… Il est peut-être temps que les
nations
submergées de l’Europe renaissent… De sérieux troubles pourraient êtr
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s’agisse de vraies « régions » ou seulement de «
nations
primaires » comme dit Robert Lafont : ce qui compte, c’est d’accroîtr
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n d’alors — « ignorent totalement la langue de la
nation
». Voilà qui a changé, certes, selon toutes apparences… Mais deux siè
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autres ont fait de l’État ou du pouvoir, et de la
nation
sous la Terreur. On dirait qu’ils redoutent que le simple citoyen déc
50
’on ne veut pas étatiser toute l’existence de nos
nations
. Et tout d’abord, l’autogestion doit être vue comme l’antithèse de ce
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nergie. Elle ne correspond pas à la réalité de la
nation
, sauf si l’on confond celle-ci avec l’État centralisé, non sans l’avo
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face aux individus, comme le gouvernement est la
nation
face à l’Étranger. (Mais ce ne sont là qu’allégories.) Le seul terme
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dans les bureaux de la capitale. Elle suppose une
nation
indivisible que l’État seul représente en droit. Dans cette structure
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t souverainement toute l’existence publique de la
nation
, c’est-à-dire pratiquement, de l’ensemble des hommes vivant sur un te
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comme on fait sa puberté) ce peuple devient une «
nation
immortelle », et l’État qui agit en son nom dispose de la vie et de l
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es, du banditisme et de l’avidité conquérante des
nations
. Loin de réprimer, voire de prévenir la délinquance, vos pouvoirs d’o
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le part ou le n’importe où, désigne exactement la
nation
et l’État des jacobins ; une idéologie qui flotte dans les airs prête
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e est l’exemple mémorable, unique au monde, d’une
nation
qui s’est constituée en rupture de passé et pour l’avenir180. Goethe
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des personnes, non la puissance collective de la
nation
confisquée par l’État, monarque abstrait. La liberté des personnes su
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nne ou une essence métaphysique. Ainsi des huit «
nations
» au sens ancien (ou fragments de nations) qui forment la France actu
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huit « nations » au sens ancien (ou fragments de
nations
) qui forment la France actuelle : à en croire les manuels d’histoire
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t que l’horizon de l’enseignement ne soit plus la
nation
et ses mythes orgueilleux, mais la région et ses réalités tangibles,
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mande. Longtemps elle a fait des citoyens pour la
nation
seulement. Nous avons payé cela par les deux guerres mondiales. Pourq
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ire l’Europe des régions plutôt que la guerre des
nations
. En êtes-vous sûrs ? Les révolutionnaires, depuis deux-cents ans, ont
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ivement ». Les structures qui gouvernent ces deux
nations
relèvent d’une seule et même implacable logique : celle de l’État tot
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ait le Moyen Âge et la féodalité ! » « Briser les
nations
pour leur substituer des régions ? Tendance absurde à bâtir l’avenir
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rs voisines de l’intérieur, puis les régions ou «
nations
» dites périphériques, de l’Écosse à la Catalogne et du cercle polair
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de Castille-Aragon et d’Angleterre imposèrent aux
nations
conquises, bretonne, basque, catalane et occitane, écossaise, irlanda
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iversités tribales ou de subordonner toutes les «
nations
» à une seule d’entre elles, désormais dominante. Un ministre africai
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nne ne s’en charge en tant que représentant d’une
nation
, d’un parti, de la gauche ou de la droite, ou même de la Jeunesse. Le
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es du pouvoir. Chacun, pour se sauver en tant que
nation
, vend ou achète les armes de la fin, et se précipite vers l’holocaust