1 1979, Rapport au peuple européen sur l’état de l’union de l’Europe. Introduction
1 oient représentées les forces vives de toutes nos nations  ». Cette action conduira à la création, au début de mars 1949, du Con
2 fait, aucune des tâches que le gouvernement d’une nation est censé normalement assurer et qui représentent sa raison d’être.
3 aient représentées les forces vives de toutes nos nations  ». En fait, le Conseil de l’Europe, inauguré en 1949, n’a été doté qu
4 le de surestimer l’importance : 1 La guerre entre nations de la nouvelle Europe n’est plus pensable. Cela ne résulte pas seulem
5 . Le vieil idéal d’une Paix perpétuelle entre nos nations , régulièrement traité d’utopie ridicule quand il était revendiqué par
6 nos hommes d’État, il paraît aller de soi qu’une nation dominée par une dictature civile ou militaire (Portugal, Espagne, Grè
7 rtie de l’Europe unie ou fédérée. Pas plus qu’une nation dominée par un parti totalitaire (pays de l’Est, aussi longtemps qu’i
8 tte Europe fédérée des communes, des régions, des nations et des peuples (et non plus des bureaux) comporte ses problèmes spéci
2 1979, Rapport au peuple européen sur l’état de l’union de l’Europe. Les régions
9 militaire qui a réussi à faire main basse sur une nation . Les dictatures totalitaires achèvent ce processus. Elles tuent, peut
10 rant leur volonté d’« accroître l’union entre les nations européennes ». Or, ces deux volontés sont contradictoires, en pratiqu
11 fasse pas ce qu’ils ont fait eux-mêmes à leurs «  nations  » (au sens ancien du terme : ethnies, langues). Ils sont les plus élo
12 ngues souvent plus anciennes et plus riches des «  nations conquises ». Qu’est-ce qu’une langue ? C’est un dialecte plus une arm
3 1979, Rapport au peuple européen sur l’état de l’union de l’Europe. La défense de l’Europe
13 al français P. Gallois, ne croit pas que « chaque nation , à l’instar de la France, puisse assurer sa propre défense ». (Que fe
14 s et critiques militaires : l’arme atomique d’une nation européenne serait inutilisable : — contre un autre pays du continent
4 1979, Rapport au peuple européen sur l’état de l’union de l’Europe. L’Europe et le tiers-monde
15 ie des groupes, des communautés, des régions, des nations . Ils rejettent les présupposés de tout modèle occidental dix-neuvièmi
16 iques, civiques. Ils veulent des régions, non des Nations . Des communautés où la voix d’un homme puisse porter de telle manière
5 1979, Rapport au peuple européen sur l’état de l’union de l’Europe. Annexes
17 nmise d’un État central et centralisateur sur les nations voisines, annexées et alignées sans égard pour leurs intérêts propres
18 dévolution, c’est-à-dire de la restitution à des nations primaires, autrefois ou naguère annexées, de leurs libertés primitive
19 des nationalités et des régions qui composent la nation espagnole », mais déclare à l’article 137 que « l’État se compose de