1
nnant : celui de la renaissance d’une littérature
nationale
à la fois cause et effet de la libération politique. Cause, puisque p
2
présentations de mes Espoirs aux jeunes Promesses
nationales
(on n’a pas bien compris les noms, on échange, à la dérobée, des coup
3
, au contact duquel certains traits de caractères
nationaux
s’accusent d’une manière imprévue et significative. On regrettera seu
4
du journalisme. On compare ensuite certains types
nationaux
. On remarque par exemple qu’en France, l’admiration pour un philosoph
5
présentations de mes Espoirs aux jeunes Promesses
nationales
(on n’a pas bien compris les noms, on échange, à la dérobée, des coup
6
présentations de mes Espoirs aux jeunes Promesses
nationales
(on n’a pas compris les noms, on échange, à la dérobée, des coups d’œ
7
phrase en italien, puis une fanfare joua l’hymne
national
. Le speaker répéta en français : convocation des Chambres fédérales p
8
mmandée l’Institut neuchâtelois pour l’Exposition
nationale
de Zurich, et dont Arthur Honegger écrivit la musique au fur et à mes
9
de l’Europe. Cela suppose la suppression du cadre
national
, carcan de frontières douanières, et du centre administratif, politiq
10
’Ordre, le Bien Public, la Richesse, la Puissance
nationale
, l’Honneur, l’Esprit, l’Amour, la Civilisation, — les lieux communs d
11
sé de faire la part, dans ce drame, de ce qui est
national
et de ce qui est plus généralement humain. Destin allemand pourrait a
12
avec le fait-nation », « se replier sur le cadre
national
», « organiser l’économie sur le terrain national ». Tout cela est tr
13
national », « organiser l’économie sur le terrain
national
». Tout cela est très bien, si l’on a pris la peine d’analyser d’abor
14
ion politique profonde ») on adjoindra un Conseil
national
économique, « composé de représentants des intérêts économiques group
15
ées par la revendication d’un idéal — communautés
nationales
— sont essentiellement révolutionnaires ? Le mot nation dans son acce
16
omme des villes se jettera donc dans l’aventure «
nationale
» révolutionnaire, tandis que l’homme enraciné défendra son patriotis
17
lien patriotique sans rien perdre du dynamisme «
national
». Il faudrait un régime qui sauvegarde la tension nécessaire et féco
18
e ; mais il s’agit d’établir à tout prix un cadre
national
centralisé, géométrique, conçu dans l’abstraction et imposé par la vi
19
jection de conscience en un péril pour la défense
nationale
et l’ordre public. Quatrième question. — Les personnalistes se récla
20
ation humaine : le fait fasciste étant avant tout
national
. Nous ne sentons pas l’hitlérisme comme des Allemands, ni le fascisme
21
te enfin résume et codifie officiellement l’idéal
national
que la culture et les mœurs de l’élite devenaient impuissantes à inca
22
tion de l’insigne du Parti aux anciennes couleurs
nationales
. La croix gammée, le faisceau du licteur, remplacent les drapeaux tri
23
umettent de plus en plus la personne à la culture
nationale
, celle-ci à l’économie, et l’économie à l’État, et rejoignent ainsi l
24
égrée à notre patrimoine moral, culturel, social,
national
et même religieux. ⁂ Kierkegaard en tant que chrétien sait que la vie
25
s déplorables duperies collectives, les guerres «
nationales
», par exemple2. Le fascisme a montré à nu ces prétentions, mais les
26
jection de conscience en un péril pour la défense
nationale
et l’ordre public. Quatrième question. — Les personnalistes se récla
27
ation humaine : le fait fasciste étant avant tout
national
. Nous ne sentons pas l’hitlérisme comme des Allemands, ni le fascisme
28
te enfin résume et codifie officiellement l’idéal
national
que la culture et les mœurs de l’élite devenaient impuissantes à inca
29
tion de l’insigne du Parti aux anciennes couleurs
nationales
. 44. Voilà sans doute la raison pour laquelle le fascisme échoue dan
30
umettent de plus en plus la personne à la culture
nationale
, celle-ci à l’économie, et l’économie à l’État, et rejoignent ainsi l
31
que nous voulons restaurer le sens de la mission
nationale
des Français. C’est en vertu de notre conception de la personne, enfi
32
onc ! Militez dans le front populaire ou le front
national
! Faites de la « politique » en dépit de toute dignité humaine et de
33
université, écoles normales, académies, éducation
nationale
, encyclopédies officielles, instituts de propagande, revues d’un cert
34
n dans la lutte qui met aux prises un Front dit «
national
» et un Front dit « populaire ». Nous demandons ce que peut bien sign
35
libératrice de la France. Nous pouvons nous dire
nationaux
, contre l’idole sanguinaire du nationalisme moderne. Nous pouvons nou
36
e fonds. Erreur sur la mystique : la lutte des «
nationaux
» contre les « populaires » ne fait que prolonger dans la rue l’oppos
37
alviniste ? L’exposition Calvin à la Bibliothèque
nationale
, si elle a permis à beaucoup de réviser quelque peu leurs notions sur
38
voit sommé de choisir entre un front qui se dit «
national
» et un front qui se dit « populaire ». Faudrait-il en déduire que le
39
uple et la nation — entre les noms — mais entre «
national
» et « populaire », c’est-à-dire entre les adjectifs. Je traduis : l’
40
lérienne, irait-on se battre au nom de la liberté
nationale
ou au nom de la liberté populaire ! Flatus vocis ! Il n’y a qu’une se
41
oque dont vit la droite, quand elle se proclame «
nationale
» tout en restant capitaliste.) Défendre la culture, ce serait d’abor
42
e fonds. Erreur sur la mystique : la lutte des «
nationaux
» contre les « populaires » ne fait que prolonger dans la rue l’oppos
43
seuls peuvent briguer l’inspectorat de la Sûreté
nationale
. Il serait faux de dire qu’on paie l’esprit. C’est bien plutôt l’abse
44
rojetée doublera très inutilement la Bibliothèque
nationale
, ou bien, et c’est le plus probable, elle contiendra ce que je dis :
45
sion française, la Bonne Nouvelle des Volontaires
Nationaux
, leur Œuvre enfin, leur Foi, est-ce que cette inflation typographique
46
ature étatiste ; qu’elle se qualifie elle-même de
nationale
ou de prolétarienne, peu importe, le danger est pareil. À moins qu’un
47
e un essai de front commun allant des Volontaires
nationaux
à Doriot, en passant par le front social de Bergery et les néo-social
48
ous aussi, nous avons eu, à notre heure, une idée
nationale
de l’héroïsme. Pas seulement sous Napoléon. Justement pas sous Napolé
49
ateur, mais je suis le porte-parole d’une volonté
nationale
à laquelle j’obéirai toujours aveuglément. (« Je marche comme un somn
50
cer le prestige d’un régime en créant l’unanimité
nationale
sur un acte politique défini et isolé, acte qui d’ailleurs a toutes l
51
c’est-à-dire qui a pris conscience de sa réalité
nationale
depuis bientôt 150 ans ; pour un pays enfin dont la mission a toujour
52
que nous voulons restaurer le sens de la mission
nationale
des Français47. C’est en vertu de notre conception de la personne, en
53
ruine de l’individualisme. Là où nulle conscience
nationale
ne pouvait plus soutenir les hommes, cette ruine a laissé le champ li
54
munisme, national-socialisme. Mais là où le cadre
national
existait depuis un ou deux siècles, ces religions ne sauraient comble
55
nous apporte au moins l’équivalent des dynamismes
nationaux
. Nous avons des valeurs à défendre. Mais nous avons surtout des valeu
56
t non la tyrannie d’un seul, et non le gigantisme
national
. La société doit être un corps, non pas une construction mécanisée. E
57
out prix. Vous avez, vous Français une conscience
nationale
unitaire qui nous a toujours fait défaut. Tous vos manuels et tous vo
58
ent des bases idéologiques à la lutte pour l’idée
nationale
. Au fond le problème n’est pas si différent de celui qui se posait au
59
la loi de deux ans : « vaine querelle de défense
nationale
» — l’opinion unanime l’accusera de démence, ou au contraire d’intell
60
moyen l’idée de l’Université, de la Bibliothèque
nationale
et des œuvres complètes des classiques. C’est un corpus d’œuvres clas
61
comment les grandes cultures, et les communautés
nationales
fécondes dans le domaine de l’esprit, apparaissent et se défont en mê
62
ction de ce genre en France : et c’est le facteur
national
qui a donné au NSDAP non seulement la moitié de son nom, mais le pouv
63
e fait, que l’on confond sans le moindre scrupule
national
et nationaliste, quand il est question de l’Allemagne. C’est que la n
64
ous cas un homme de droite47. Et s’il s’affirme «
national
» cela ne rend plus du tout le son du « Vive la Nation ! » de Valmy…
65
l’hitlérisme : la revendication d’une conscience
nationale
. Vers 1933, le défaut de conscience nationale se faisait sentir aux
66
ce nationale. Vers 1933, le défaut de conscience
nationale
se faisait sentir aux Allemands plus fortement que le défaut de liber
67
aient pas même de bottes ! Et c’est la mystique «
nationale
» qui fit la force de l’armée du Rhin. Mais surtout Hitler a compris
68
fit appel à la doctrine marxiste, ou à l’honneur
national
menacé, c’est-à-dire à des mystiques, contre toute critique « désinté
69
s deux cas à l’édification (Aufbau) socialiste ou
nationale
. Les conditions pratiques de cette édification étant définies de la m
70
e l’Action française, qui voulut jouer la carte «
nationale
» contre l’esprit de la Révolution. Si les Français sont nationaux, c
71
e l’esprit de la Révolution. Si les Français sont
nationaux
, c’est parce qu’ils sont les descendants des jacobins. Et tout le res
72
est nationalisme. C’est le parti radical qui est
national
. Il l’est si bien qu’il n’a plus même l’idée de le dire. 48. La plup
73
qu’il va falloir décrire. Ce n’est pas une route
nationale
, où l’on puisse marcher en colonne, quatre par quatre ou trois par tr
74
ement celles qui n’avaient pas encore d’existence
nationale
. Mais cela s’explique ensuite par la misère : car ces nations ne se s
75
ruine de l’individualisme. Là où nulle conscience
nationale
ne pouvait plus soutenir les hommes, cette ruine a laissé le champ li
76
munisme, national-socialisme. Mais là où le cadre
national
existait depuis un ou deux siècles, ces religions ne sauraient comble
77
nous apporte au moins l’équivalent des dynamismes
nationaux
. Nous avons des valeurs à défendre. Mais nous avons surtout des valeu
78
t non la tyrannie d’un seul, et non le gigantisme
national
. La société doit être un corps, non pas une construction mécanisée. E
79
erranée, assurent l’ordre dans la rue, la défense
nationale
et le sommeil des rentiers. J’ajouterai à cette liste de bienfaits le
80
la loi de deux ans : « vaine querelle de défense
nationale
» — l’opinion unanime l’accusera de démence, ou au contraire d’intell
81
moyen l’idée de l’université, de la Bibliothèque
nationale
et des œuvres complètes des classiques. C’est un corpus d’œuvres clas
82
comment les grandes cultures, et les communautés
nationales
fécondes dans le domaine de l’esprit, apparaissent et se défont en mê
83
ction de ce genre en France : et c’est le facteur
national
qui a donné au NSDAP non seulement la moitié de son nom, mais le pouv
84
e fait, que l’on confond sans le moindre scrupule
national
et nationaliste, quand il est question de l’Allemagne. C’est que la n
85
ous cas un homme de droite48. Et s’il s’affirme «
national
» cela ne rend plus du tout le son du « Vive la Nation ! » de Valmy…
86
l’hitlérisme : la revendication d’une conscience
nationale
. Vers 1933, le défaut de conscience nationale se faisait sentir aux A
87
nce nationale. Vers 1933, le défaut de conscience
nationale
se faisait sentir aux Allemands plus fortement que le défaut de liber
88
aient pas même de bottes ! Et c’est la mystique «
nationale
» qui fit la force de l’armée du Rhin. Mais surtout Hitler a compris
89
fit appel à la doctrine marxiste, ou à l’honneur
national
menacé, c’est-à-dire à des mystiques, contre toute critique « désinté
90
s deux cas à l’édification (Aufbau) socialiste ou
nationale
. Les conditions pratiques de cette édification étant définies de la m
91
e l’Action française, qui voulut jouer la carte «
nationale
» contre l’esprit de la Révolution. Si les Français sont nationaux, c
92
e l’esprit de la Révolution. Si les Français sont
nationaux
, c’est parce qu’ils sont les descendants des jacobins. Et tout le res
93
est nationalisme. C’est le parti radical qui est
national
. Il l’est si bien qu’il n’a plus même l’idée de le dire. 49. La plup
94
qu’il va falloir décrire. Ce n’est pas une route
nationale
où l’on puisse marcher en colonne, quatre par quatre ou trois par tro
95
ement celles qui n’avaient pas encore d’existence
nationale
. Mais cela s’explique ensuite par la misère : car ces nations ne se s
96
ruine de l’individualisme. Là où nulle conscience
nationale
ne pouvait plus soutenir les hommes, cette ruine a laissé le champ li
97
: communisme, national-socialisme. Là où le cadre
national
existait depuis plusieurs siècles, ces religions ne sauraient combler
98
nous apporte au moins l’équivalent des dynamismes
nationaux
. Nous avons des valeurs à défendre. Mais nous avons surtout des valeu
99
t non la tyrannie d’un seul, et non le gigantisme
national
. La société doit être un corps, non pas une construction mécanisée. E
100
erranée, assurent l’ordre dans la rue, la défense
nationale
et le sommeil des rentiers. J’ajouterai à cette liste de bienfaits le
101
tout vraisemblable — on a bien cru à l’« honneur
national
» ! — est évidemment symbolique. L’on est censé conclure de ce brilla
102
fice de « l’État ». Ainsi naissent les affaires «
nationales
» (étatiques). Gens d’affaires et financiers poussent les princes à c
103
age de l’économie urbaine multiple à une économie
nationale
, ou mieux étatisée. Cette économie n’est plus la chose des seuls capi
104
des conflits sociaux, et la notion de Bien commun
national
s’est substituée à celle du bien particulier de la corporation, de la
105
ement du voisin la cause même de l’enrichissement
national
. Une fois de plus, la logique capitaliste mène à la guerre. La vente
106
ier sur une exploitation artificielle des marchés
nationaux
. (Ce phénomène n’est pas sans rappeler le repliement des municipalité
107
voir, de « l’homme à poigne » touché par la grâce
nationale
, et qui se charge d’écraser la révolution avec une brutalité qu’aucun
108
du coiffeur fameux, premier gagnant de la Loterie
nationale
, s’inclinant sur la tombe du Soldat inconnu. Juste hommage au collègu
109
e le problème fasciste est un problème avant tout
national
; qu’il s’est posé en Italie dans des termes particuliers à ce pays,
110
r la veine « J’avais pris un billet de la Loterie
nationale
. Naturellement j’ai perdu ! Moi vous savez… Ce n’est pas comme Céline
111
aussi humaine. Elle quitte à tout propos la route
nationale
pour des chemins secondaires ou des ruelles à peine plus larges que l
112
aussi humaine. Elle quitte à tout propos la route
nationale
pour des chemins secondaires ou des ruelles à peine plus larges que l
113
anlés, nos sécurités matérielles, ou sociales, ou
nationales
. Ce que personne n’a jamais eu l’idée de mettre en question parmi nou
114
tempestives que nous prodiguons chaque jour aux «
nationaux
» de tel pays ou aux « rouges » du monde entier. D’autant plus que ce
115
ntérêts de classe qui ne sont ni démocratiques ni
nationaux
. La même critique peut d’ailleurs s’adresser à notre presse d’extrême
116
cismes se donnent pour but d’exalter leur mission
nationale
. Quelles que soient les réserves de fond qu’il y ait à faire, et je l
117
ison sur le fait que nous n’avons pas une culture
nationale
unifiée, mais des cultures diversifiées, régionales ou étrangères. Un
118
stence vraiment autonome. Le budget de la défense
nationale
dans un pays dont la vraie raison d’être est en fin de compte spiritu
119
’instance d’appel est « la cour suprême du synode
national
». (John Viénot, Histoire de la Réforme française, I, p. 271.) 62. C
120
es contradictoires dont le concours fait l’esprit
national
? C’est qu’on préfère sans doute appeler moyen ce qui est très bas —
121
aussi humaine. Elle quitte à tout propos la route
nationale
pour des chemins secondaires ou des ruelles à peine plus larges que l
122
a veine. — « J’avais pris un billet de la Loterie
nationale
. Naturellement j’ai perdu ! Moi vous savez… Ce n’est pas comme Céline
123
du coiffeur fameux, premier gagnant de la Loterie
nationale
, s’inclinant sur la tombe du Soldat inconnu. Juste hommage au collègu
124
e le problème fasciste est un problème avant tout
national
; qu’il s’est posé en Italie dans des termes particuliers à ce pays,
125
fasciste à Londres, le libéral à Nuremberg, le «
national
» place de la République, le « populaire » au haut des Champs-Élysées
126
le message aux gentils, ils ont perdu le bénéfice
national
, comme exclusif, de la Révélation. Mais c’est ici que saint Paul indi
127
oits civiques est bien une sorte de « sacerdoce »
national
. On voit ainsi que l’eugénisme n’est pas le seul motif de la législat
128
exclut l’existence d’un type suisse racial, ou «
national
» au sens unitaire. Je ne crois même pas à l’homo alpinus, création p
129
passer cette mission créatrice avant l’intérêt «
national
» au sens matérialiste et militaire que prend ce terme dans l’Europe
130
oit pas les armements, qui ne soit pas la défense
nationale
mais d’abord l’idéal national. Il n’en faudrait pas davantage — ni mo
131
oit pas la défense nationale mais d’abord l’idéal
national
. Il n’en faudrait pas davantage — ni moins — pour transformer notre a
132
s tentatives pour instaurer une religion purement
nationale
et civique destinée à remplacer les confessions « vieillies » et « di
133
éjà installée chez nous, sous prétexte de défense
nationale
. Or je crois que l’erreur qui aboutit à ce dilemme est la plus grave
134
ose unique, irremplaçable : un État qui n’est pas
national
, mais qui est au contraire fédéral. Un État dont les bases historique
135
s cadres, l’économie périclitait, et la « défense
nationale
» ne pouvait pas s’organiser sans un constant recours à la passion de
136
’une décharge passionnelle au niveau collectif et
national
, paraît aujourd’hui plus probable. Enfin, l’on peut encore imaginer q
137
ve des auteurs de ce Manifeste à l’égard du Parti
national
Breton et de ses doctrines corporatistes et paternalistes. Au total,
138
s peuples, puis leur annexion au nom de « l’unité
nationale
». 3. Quelle fut la réponse des démocraties ? — Il était fatal, dans
139
. À partir de la Révolution, la guerre devenant «
nationale
» exige la collaboration de toutes les forces créatrices, et en parti
140
rticulier de la technique. C’est alors la passion
nationale
et guerrière qui va devenir le principal moteur de la recherche mécan
141
tives pour instaurer une « religiosité » purement
nationale
et civique, et que l’on destine à remplacer les confessions « vieilli
142
la guerre, Martin Niemöller fait figure de héros
national
. Son autobiographie est célèbre : Du sous-marin à la chaire. Elle nou
143
and nombre des fidèles de cette Église sont des «
nationaux
» convaincus, politiquement d’accord avec Hitler. On trouve même parm
144
s naïves que nourrissent dans nos bons pays les «
nationaux
» et en même temps les « socialistes ». Les nazis ont compris que le
145
ateur, mais je suis le porte-parole d’une volonté
nationale
à laquelle j’obéirai toujours aveuglément. Voilà ce que j’appelle de
146
cer le prestige d’un régime en créant l’unanimité
nationale
sur un acte politique défini et isolé, acte qui d’ailleurs a toutes l
147
c’est-à-dire qui a pris conscience de sa réalité
nationale
depuis bientôt 150 ans ; pour un pays enfin dont la mission a toujour
148
ut prix. Vous avez, vous Français, une conscience
nationale
unitaire qui nous a toujours fait défaut. Tous vos manuels et tous vo
149
ent des bases idéologiques à la lutte pour l’idée
nationale
. Au fond, le problème n’est pas si différent de celui qui se posait a
150
inacceptable et inavouable (à cause de l’orgueil
national
). C’est le monde qui doit être mal fait ! Car nous y sommes brimés, n
151
doit résulter un sentiment de manque d’assurance
nationale
. La vraie Allemagne ne peut pas être celle qui a subi la « blessure »
152
e entendre. Grâce aux organisateurs de l’émission
nationale
du 6 novembre, quelques scènes typiques de la pièce seront exécutées
153
ais elle ne tarda guère à déboucher sur une route
nationale
encombrée, où l’on se promène le dimanche en famille pour voir passer
154
divers : politique, lutte des classes, sentiment
national
, tout devient prétexte à « passion » et déjà s’exalte en « mystiques
155
, l’armée française se présentait comme une armée
nationale
: « Les gens d’armes étaient presque tous sujets du Roi et gentilshom
156
prétextes juridiques et personnels, où l’honneur
national
n’a rien à voir. Querelles de gendre et de beau-père au sujet de la d
157
éplacement d’accent. Ensuite, que veut la passion
nationale
? L’exaltation de la force collective ne peut mener qu’à ce dilemme :
158
liées comme l’Amour et la Mort. Désormais le fait
national
sera le facteur dominant de la guerre. « Celui qui écrit sur la strat
159
re à n’enseigner qu’une stratégie et une tactique
nationales
, seules susceptibles d’être profitables à la nation pour laquelle il
160
e ère nouvelle s’était ouverte, celle des guerres
nationales
aux allures déchaînées parce qu’elles allaient consacrer à la lutte t
161
élémentaires de l’art de guerre. » 9.La guerre
nationale
À partir de la Révolution, l’on va se battre « avec le cœur des so
162
e qui va de 1848 à 1870. Après quoi, les passions
nationales
, provisoirement apaisées, le céderont pendant quarante ans aux entrep
163
dans ses Principes de la guerre : La guerre fut
nationale
au début pour conquérir et garantir l’indépendance des peuples : Fran
164
ragosse, Tarancon, Moscou, Leipzig, etc. Elle fut
nationale
par la suite pour conquérir l’unité des races, la nationalité. C’est
165
che. Mais nous la voyons maintenant (1903) encore
nationale
, et cela pour conquérir des avantages commerciaux des traités de comm
166
-ce que la « revanche », sinon un sentimentalisme
national
? — et de plans commerciaux ou financiers. L’élément proprement guerr
167
trictions que l’État impose au nom de la grandeur
nationale
. L’honneur du chevalier, c’est l’inquiète susceptibilité des Nations
168
s cadres, l’économie périclitait, et la « défense
nationale
» ne pouvait pas s’organiser sans un constant recours à la passion de
169
’une décharge passionnelle au niveau collectif et
national
, paraît aujourd’hui plus probable. Enfin, l’on peut encore imaginer q
170
. À partir de la Révolution, la guerre devenant «
nationale
» exige la collaboration de toutes les forces créatrices, et en parti
171
la représentation — il s’agissait de l’Exposition
nationale
de 1939 — par les dimensions de la scène prévue, et les ressources di
172
en Suisse », La Suisse vue à travers l’Exposition
nationale
, Zurich, Atlantis Verlag, vol. II, 1939, p. 542-545 (dont 2 p. illust
173
ais elle ne tarda guère à déboucher sur une route
nationale
encombrée, où l’on se promène le dimanche en famille pour voir passer
174
divers : politique, lutte des classes, sentiment
national
, tout devient prétexte à « passion » et déjà s’exalte en « mystiques
175
, l’armée française se présentait comme une armée
nationale
: « Les gens d’armes étaient presque tous sujets du Roi et gentilshom
176
prétextes juridiques et personnels, où l’honneur
national
n’a rien à voir. Querelles de gendre et de beau-père au sujet de la d
177
éplacement d’accent. Ensuite, que veut la passion
nationale
? L’exaltation de la force collective ne peut mener qu’à ce dilemme :
178
liées comme l’Amour et la Mort. Désormais le fait
national
sera le facteur dominant de la guerre. « Celui qui écrit sur la strat
179
re à n’enseigner qu’une stratégie et une tactique
nationales
, seules susceptibles d’être profitables à la nation pour laquelle il
180
e ère nouvelle s’était ouverte, celle des guerres
nationales
aux allures déchaînées parce qu’elles allaient consacrer à la lutte t
181
élémentaires de l’art de guerre. » 9.La guerre
nationale
À partir de la Révolution, l’on va se battre « avec le cœur des so
182
e qui va de 1848 à 1870. Après quoi, les passions
nationales
, provisoirement apaisées, le céderont pendant quarante ans aux entrep
183
dans ses Principes de la guerre : La guerre fut
nationale
au début pour conquérir et garantir l’indépendance des peuples : Fran
184
ragosse, Tarancon, Moscou, Leipzig, etc. Elle fut
nationale
par la suite pour conquérir l’unité des races, la nationalité. C’est
185
che. Mais nous la voyons maintenant (1903) encore
nationale
, et cela pour conquérir des avantages commerciaux des traités de comm
186
-ce que la « revanche », sinon un sentimentalisme
national
? — et de plans commerciaux ou financiers. L’élément proprement guerr
187
trictions que l’État impose au nom de la grandeur
nationale
. L’honneur du chevalier, c’est l’inquiète susceptibilité des Nations
188
s cadres, l’économie périclitait, et la « défense
nationale
» ne pouvait pas s’organiser sans un constant recours à la passion de
189
. À partir de la Révolution, la guerre devenant «
nationale
» exige la collaboration de toutes les forces créatrices, et en parti
190
ais elle ne tarda guère à déboucher sur une route
nationale
encombrée, où l’on se promène le dimanche en famille pour voir passer
191
divers : politique, lutte des classes, sentiment
national
, tout devient prétexte à « passion » et déjà s’exalte en « mystiques
192
, l’armée française se présentait comme une armée
nationale
: « Les gens d’armes étaient presque tous sujets du Roi et gentilshom
193
prétextes juridiques et personnels, où l’honneur
national
n’a rien à voir. Querelles de gendre et de beau-père au sujet de la d
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éplacement d’accent. Ensuite, que veut la passion
nationale
? L’exaltation de la force collective ne peut mener qu’à ce dilemme :
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liées comme l’Amour et la Mort. Désormais le fait
national
sera le facteur dominant de la guerre. « Celui qui écrit sur la strat
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re à n’enseigner qu’une stratégie et une tactique
nationales
, seules susceptibles d’être profitables à la nation pour laquelle il
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e ère nouvelle s’était ouverte, celle des guerres
nationales
aux allures déchaînées parce qu’elles allaient consacrer à la lutte t
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élémentaires de l’art de guerre. » 9.La guerre
nationale
À partir de la Révolution, l’on va se battre « avec le cœur des so
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e qui va de 1848 à 1870. Après quoi, les passions
nationales
, provisoirement apaisées, le céderont pendant quarante ans aux entrep
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, dans ses Principes de la guerre : La guerre fut
nationale
au début pour conquérir et garantir l’indépendance des peuples : Fran
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ragosse, Tarancon, Moscou, Leipzig, etc. Elle fut
nationale
par la suite pour conquérir l’unité des races, la nationalité. C’est
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che. Mais nous la voyons maintenant (1903) encore
nationale
, et cela pour conquérir des avantages commerciaux, des traités de com
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-ce que la « revanche », sinon un sentimentalisme
national
? — et de plans commerciaux ou financiers. L’élément proprement guerr
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trictions que l’État impose au nom de la grandeur
nationale
. L’honneur du chevalier, c’est l’inquiète susceptibilité des Nations
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s cadres, l’économie périclitait, et la « défense
nationale
» ne pouvait pas s’organiser sans un constant recours à la passion de
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. À partir de la Révolution, la guerre devenant «
nationale
» exige la collaboration de toutes les forces créatrices, et en parti
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guerre, par exemple, ou simplement que la défense
nationale
. Or je vois là le signe très certain d’une crise, — et d’une crise qu
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allait ouvrir des possibilités d’action morale et
nationale
sans précédent, — et qui, après trois ou quatre mois, sont en train c
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envahir, mais c’est en premier lieu la conscience
nationale
. Souvenez-vous des tragédies autrichienne et tchécoslovaque. L’armée
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de l’étranger, c’est-à-dire de notre indépendance
nationale
. Il ne suffit donc pas de protéger notre indépendance par des fortifi
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ra, mais voilà qui s’appelle un beau redressement
national
! 11 avril 1939 Monsieur Turc a semé, mais moi, je n’arrive même pas
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progrès aux nécessités impérieuses de la défense
nationale
. Pour avoir refusé les sacrifices qu’eût entraînés un règlement plus
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de sauver notre peau, dès qu’il s’agit de défense
nationale
, nous acceptons des mesures qui, hier encore, passaient pour folles,
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progrès aux nécessités impérieuses de la défense
nationale
. Pour avoir refusé les sacrifices qu’eût entraînés un règlement plus
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de sauver notre peau, dès qu’il s’agit de défense
nationale
, nous acceptons des mesures qui, hier encore, passaient pour folles,
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otalitaire. Notre État fait un peu figure de parc
national
des anciennes libertés civiques, partout ailleurs apprivoisées. Eh bi
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vail créée comblera une lacune dans notre défense
nationale
. Je conjure donc les patrons de consentir une réduction de leur profi
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pour les journées neuchâteloises de l’Exposition
nationale
de Zurich et qui ne put être représentée, la guerre ayant éclaté quel
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le perdent. » Si vous les obtenez, la révolution
nationale
dont certains parlent sera faite. Mais autrement, elle ne servira de
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nte de nos jours que l’intégrité de la conscience
nationale
? Celle-là conserve-t-elle son sens quand celle-ci est déjà compromis
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que est celle des religions politiques, sociales,
nationales
. Le commerce, l’industrie, l’économie en général, ont cessé d’imposer
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n Europe ne peut se prévaloir d’un pareil symbole
national
, qui se trouve être en même temps pareille sauvegarde militaire. Adop
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plus suffisamment représentatifs de la communauté
nationale
! Nous déclarons donc sans équivoque que nous ne voulons pas fonder u
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de citoyens dont la seule participation à la vie
nationale
consiste à se rendre aux urnes une fois l’an — encore s’ils s’y rende