1
foi, constitue sa raison d’être. Il n’y a pas de
neutralité
du monde vis-à-vis de Dieu — à cause du péché. La réalité visible du
3
oint de vue du personnalisme. ⁂ La question de la
neutralité
est peut-être la plus importante qu’il faille poser à la Suisse. Parc
4
e se pose pas. Que nous le voulions ou non, notre
neutralité
caractérise non seulement notre rôle politique en Europe, mais encore
5
généralement : la Suisse tire son épingle du jeu.
Neutralité
égale prudence, égoïsme, ambitions mesquines. Cela n’augmente pas pré
6
tige. Chez nous, l’on considère volontiers que la
neutralité
nous est due, comme l’air et les beautés de la nature. Privilège inco
7
ux de tous les grandes et fortes raisons de notre
neutralité
, celle-ci sera balayée un jour prochain avec les vieux chiffons de pa
8
e. Or c’est une crise fort analogue qui menace la
neutralité
, dès l’instant où ceux qui en jouissent oublient pourquoi ils ont reç
9
nous donnaient les faits d’avoir à repenser notre
neutralité
dans le cadre nouveau de l’Europe. Il est fatal que ces dilemmes se m
10
tenant revendiquer face à l’Europe son droit à la
neutralité
. Elle n’est réellement intangible que parce qu’elle est l’expérience
11
i justifie en même temps notre statut européen de
neutralité
, et notre statut intérieur de confédération de cantons, découlent des
12
mands — est en contradiction constante avec notre
neutralité
, et ce qui est pire, avec la mission même qui justifie cette neutrali
13
est pire, avec la mission même qui justifie cette
neutralité
. Elle se permet de prendre parti, dans les questions de politique étr
14
les d’autres nations. Et c’est là notre vocation.
Neutralité
, sur le plan culturel, ce n’est pas mélange, ni accommodation et enco
15
te qui ne traduit historiquement — de même que la
neutralité
— qu’une crainte, un resserrement des rangs devant la menace extérieu
16
qu’il ne favorise de fécondes oppositions. Notre
neutralité
, conçue comme une prudence, devient la pire des imprudences au milieu
17
nt au congrès de Vienne la reconnaissance de leur
neutralité
: on craignait que de nouvelles guerres franco-allemandes ne dissocie
18
outes les classes sociales, bien entendu ! am. «
Neutralité
oblige », Esprit, Paris, n° 61, octobre 1937, p. 22-35. Cet article p
19
s chrétiens doivent se taire, se retirer dans une
neutralité
plaintive, et laisser le pauvre monde se débrouiller. Je suis tout pr
20
os « privilèges », si nous voulons les préserver.
Neutralité
et beautés naturelles ont été trop longtemps considérées soit d’un po
21
ine de nos fameuses « libertés », puis de notre «
neutralité
». Et ce sera pour découvrir le sens positif de ces termes, pour les
22
avons renoncé, et c’est heureux, à regarder notre
neutralité
comme une chose qui irait de soi, qui aurait existé de tout temps, sa
23
, un privilège de droit divin. Nous savons que la
neutralité
est une conception menacée ; qu’elle est en quelque sorte contre natu
24
donne parfois une justification militaire à notre
neutralité
: il serait de l’intérêt des puissances belligérantes de ne point uti
25
la Suisse dans la communauté européenne. Non, la
neutralité
de la Suisse ne saurait être un privilège, c’est une charge ! Et ce s
26
médiatrice. De même, la garantie légale de notre
neutralité
n’est qu’un chiffon de papier, si l’on veut y voir simplement une gar
27
issent authentiquement par le présent Acte que la
neutralité
et l’inviolabilité de la Suisse, et son indépendance de toute influen
28
nous donc : Beauté du sol oblige, liberté oblige,
neutralité
oblige ! À quoi ? C’est ce que je préciserai dans un dernier article,
29
neutres, justement ! Affirmer la mission de notre
neutralité
, voilà notre rôle stratégique dans cette bataille des doctrines. Nous
30
doctrines. Nous l’avons constaté, à propos de la
neutralité
, ce sont les faits eux-mêmes qui nous invitent à prendre une attitude
31
se vante de ses beautés, de ses libertés et de sa
neutralité
, mais bien la Suisse qui sait reconnaître dans ces privilèges les sig
33
ir ce qui vaut le mieux. Il ne faut pas parler de
neutralité
en général, dans l’absolu et dans l’abstrait. Car tout dépend de ceci
34
ist, la parole évangélique nous apprend que cette
neutralité
est suprêmement désavantageuse : elle entraîne notre expulsion violen
35
la guerre des autres que l’on reste tiède, cette
neutralité
peut être avantageuse dans certains cas, dans la mesure où elle nous
36
hème, et c’est souvent une grosse sottise. e. «
Neutralité
», La Vie protestante, Genève, 3 mai 1940, p. 1.
37
géographie, de grâce, ou faisons-la mentir ! 11.
Neutralité
. — Pendant l’hiver 1939-1940, nous avons pu lire dans les journaux ce
38
ir ce qui vaut le mieux. Il ne faut pas parler de
neutralité
en général, dans l’absolu et dans l’abstrait. Car tout dépend de ceci
39
ist, la parole évangélique nous apprend que cette
neutralité
est suprêmement désavantageuse : elle entraîne notre expulsion violen
40
la guerre des autres que l’on reste tiède, cette
neutralité
peut être avantageuse dans certains cas, dans la mesure où elle nous
41
asphème, et c’est souvent une grosse sottise. 12.
Neutralité
« éternelle ». — On nous parle aujourd’hui de « neutralité éternelle
42
é « éternelle ». — On nous parle aujourd’hui de «
neutralité
éternelle », et l’on va même jusqu’à nous affirmer que cette « éterni
43
n. Mais on ne peut pas le nier par un décret. 13.
Neutralité
perpétuelle. — Certes, les premiers Confédérés déclarèrent que leur a
44
astasie m’a fait oublier le nom.) De même pour la
neutralité
« perpétuelle » : cela signifie simplement que nous refusons d’envisa
45
ns cesse dépassé et ridiculisé par les faits. 14.
Neutralité
« morale ». — Les traités nous reconnaissent une neutralité politique
46
« morale ». — Les traités nous reconnaissent une
neutralité
politique et militaire. Ils nous obligent aussi à la défendre intégra
47
ralement. Mais ils ne nous imposent nullement une
neutralité
d’opinion. Renoncer au droit de nous exprimer, ce n’est donc pas nous
48
n’est donc pas nous conformer aux exigences de la
neutralité
. Ce peut être, dans certains cas, une mesure opportune ; mais passé c
49
ts variés en apparence : protestantisme, culture,
neutralité
, fédéralisme et défense de la Suisse. Si je me décide à réunir ces te
51
int de vue du personnalisme. ⁂ La question de la
neutralité
est peut-être la plus importante qu’il faille poser à la Suisse. Parc
52
e se pose pas. Que nous le voulions ou non, notre
neutralité
caractérise non seulement notre rôle politique en Europe, mais encore
53
généralement : la Suisse tire son épingle du jeu.
Neutralité
égale prudence, égoïsme, ambitions mesquines. Cela n’augmente pas pré
54
tige. Chez nous, l’on considère volontiers que la
neutralité
nous est due, comme l’air et les beautés de la nature. Privilège inco
55
ux de tous les grandes et fortes raisons de notre
neutralité
, celle-ci sera balayée un jour prochain avec les vieux chiffons de pa
56
e. Or c’est une crise fort analogue qui menace la
neutralité
, dès l’instant où ceux qui en jouissent oublient pourquoi ils ont reç
57
nous donnaient les faits d’avoir à repenser notre
neutralité
dans le cadre nouveau de l’Europe. Il est fatal que ces dilemmes se m
58
tenant revendiquer face à l’Europe son droit à la
neutralité
. Elle n’est réellement intangible que parce qu’elle est l’expérience
59
i justifie en même temps notre statut européen de
neutralité
et notre statut intérieur de confédération de cantons, découlent des
60
ournaux est en contradiction fréquente avec notre
neutralité
, et ce qui est pire, avec la mission même qui justifie cette neutrali
61
est pire, avec la mission même qui justifie cette
neutralité
. Elle se permet de prendre parti, dans les questions de politique étr
62
es d’autres nations. Et c’est là notre vocation.
Neutralité
, sur le plan culturel, ce n’est pas mélange, ni accommodation et enco
63
te qui ne traduit historiquement — de même que la
neutralité
— qu’une crainte, un resserrement des rangs devant la menace extérieu
64
qu’il ne favorise de fécondes oppositions. Notre
neutralité
, conçue comme une prudence, devient la pire des imprudences au milieu
65
nt au congrès de Vienne la reconnaissance de leur
neutralité
: on craignait que de nouvelles guerres franco-allemandes ne dissocia
66
ensuite nos libertés traditionnelles, enfin notre
neutralité
, solennellement garantie depuis 1815 par toutes les grandes puissance
67
question de notre troisième grand privilège : la
neutralité
. Notre neutralité, en effet, n’impose-t-elle pas, dès maintenant, cer
68
troisième grand privilège : la neutralité. Notre
neutralité
, en effet, n’impose-t-elle pas, dès maintenant, certaines limites pén
69
ayons renoncé, et c’est heureux, à regarder notre
neutralité
comme une chose qui irait de soi, qui aurait existé de tout temps, sa
70
, un privilège de droit divin. Nous savons que la
neutralité
est une conception menacée ; qu’elle est en quelque sorte contre natu
71
donne parfois une justification militaire à notre
neutralité
: il serait de l’intérêt des puissances belligérantes de ne point uti
72
la Suisse dans la communauté européenne. Non, la
neutralité
de la Suisse ne saurait être un privilège : c’est une charge ! Et ce
73
médiatrice. De même, la garantie légale de notre
neutralité
n’est qu’un chiffon de papier, si l’on veut y voir simplement une gar
74
issent authentiquement par le présent Acte que la
neutralité
et l’inviolabilité de la Suisse, et son indépendance de toute influen
75
nous donc : beauté du sol oblige, liberté oblige,
neutralité
oblige ! Vocation de la Suisse Mais il est temps que je définis
76
neutres, justement ! Affirmer la mission de notre
neutralité
, voilà notre rôle stratégique dans cette bataille de doctrines. Nous
77
ines. Nous venons de le constater, à propos de la
neutralité
: ce sont les faits eux-mêmes qui nous invitent à prendre une attitud
78
se vante de ses beautés, de ses libertés et de sa
neutralité
, mais bien la Suisse qui sait reconnaître dans ces privilèges les sig
79
étrangers, et c’est le nouveau fondement de notre
neutralité
. Ils accommodent leurs exigences aux nécessités de l’union, et c’est
80
géographie, de grâce, ou faisons-la mentir ! 11.
Neutralité
. — Pendant l’hiver 1939-40, nous avons pu lire dans les journaux cet
81
ir ce qui vaut le mieux. Il ne faut pas parler de
neutralité
en général, dans l’absolu et dans l’abstrait. Car tout dépend de ceci
82
ist, la parole évangélique nous apprend que cette
neutralité
est suprêmement désavantageuse : elle entraîne notre expulsion violen
83
la guerre des autres que l’on reste tiède, cette
neutralité
peut être avantageuse dans certains cas, dans la mesure où elle nous
84
asphème, et c’est souvent une grosse sottise. 12.
Neutralité
« éternelle ». — On nous parle aujourd’hui de « neutralité éternelle
85
é « éternelle ». — On nous parle aujourd’hui de «
neutralité
éternelle », et l’on va même jusqu’à nous affirmer que cette « éterni
86
. Mais on ne peut pas le nier par un décret. 13.
Neutralité
perpétuelle. — Certes, les premiers Confédérés déclarèrent que leur a
87
astasie m’a fait oublier le nom.) De même pour la
neutralité
« perpétuelle » : cela signifie simplement que nous refusons d’envisa
88
ns cesse dépassé et ridiculisé par les faits. 14.
Neutralité
« morale ». — Les traités nous reconnaissent une neutralité politique
89
« morale ». — Les traités nous reconnaissent une
neutralité
politique et militaire. Ils nous obligent aussi à la défendre intégra
90
ralement. Mais ils ne nous imposent nullement une
neutralité
d’opinion. Renoncer au droit de nous exprimer, ce n’est donc pas nous
91
n’est donc pas nous conformer aux exigences de la
neutralité
. Ce peut être, dans certains cas, une mesure opportune ; mais passé c
92
telle est la mission spéciale qui justifie notre
neutralité
. aj. « Mission spéciale », Nos libertés : bréviaire du citoyen, Lau
93
le sens de la mission spéciale qui justifie notre
neutralité
. Si nous trahissons cette mission, si nous n’en gardons pas conscienc
94
au sujet de la Suisse, de ses institutions, de sa
neutralité
, radicaux et conservateurs ou catholiques et protestants en viennent
95
le sens de la mission spéciale qui justifie notre
neutralité
. Si nous trahissons cette mission, si nous n’en gardons pas conscienc
96
ôle a été d’autant plus utile pour nous que notre
neutralité
n’a pas toujours été bien comprise et que la presse n’a pas toujours
97
u hasard ni de considérations touristiques. Notre
neutralité
traditionnelle, reconnue par toutes les puissances comme étant « néce
98
où nous pouvions, sans compromettre en rien notre
neutralité
, jouer le rôle qu’on attend de nous dans l’œuvre collective de la féd
100
sins d’Europe comprennent de moins en moins notre
neutralité
. Le fait est que les Américains ne la comprennent absolument pas, et
101
liquement : pour beaucoup de mes compatriotes, la
neutralité
suisse est devenue un tabou, aussi sacré que l’égoïsme. On refuse de
102
sont hélas plus discutables. Et si vraiment notre
neutralité
n’était rien d’autre que ce que le Suisse moyen semble croire aujourd
103
e soir d’un rapide aperçu sur l’histoire de notre
neutralité
, car je soupçonne qu’elle n’est pas bien connue de la plupart de nos
104
autant que pour lui-même. La première idée d’une
neutralité
négative des Confédérés apparaît vers 1648, lorsque la Suisse se sépa
105
deux confessions. Mais ce n’est qu’en 1815 que la
neutralité
de la Suisse se voit proclamée, sanctionnée par les Puissances et déc
106
e le traité de Vienne dit en tous termes que « la
neutralité
et l’inviolabilité de la Suisse […] sont dans les vrais intérêts de l
107
utre pour l’Allemagne. Il était évident que notre
neutralité
dépendait donc, au début de ce siècle, du fameux « équilibre européen
108
elle qui se pose désormais, c’est de savoir si la
neutralité
de notre pays est encore « dans les vrais intérêts de l’Europe entièr
109
n général, il semble difficile de soutenir que la
neutralité
représente un apport positif à la fédération du continent, c’est-à-di
110
aire considérable que nous impose notre statut de
neutralité
est une contribution réelle à la défense du continent, on ne saurait
111
de tous côtés : Êtes-vous pour l’abandon de notre
neutralité
? je ne puis donc répondre oui ou non. Le problème ne peut pas être p
112
oi la Suisse devrait éventuellement renoncer à sa
neutralité
. Je réponds pour ma part que cela ne pourrait être qu’au profit de l’
113
a peut-être fait son temps, endormis derrière la
neutralité
, comme la France en 1940 derrière la ligne Maginot, comme l’Amérique
114
ipe de jugement politique. Le voici : Tant que la
neutralité
de la Suisse se révèle utile à l’Europe — comme aujourd’hui sur le pl
115
in devenir une trahison. Car je le répète : notre
neutralité
a été reconnue par les puissances « dans l’intérêt de l’Europe entièr
116
par malice, veulent aujourd’hui la transformer en
neutralité
absolue, précisons : en neutralité entre l’Europe et les ennemis de l
117
transformer en neutralité absolue, précisons : en
neutralité
entre l’Europe et les ennemis de l’Europe — entre l’Europe unie et l’
118
u moins à ma connaissance. g. « Europe unie et
neutralité
suisse », Les Cahiers protestants, Lausanne, n° 6, novembre-décembre
119
se réalisât prochainement, dans quelle mesure la
neutralité
helvétique serait-elle un obstacle majeur à notre entrée dans ladite
120
ration ? Une conception trop restrictive de cette
neutralité
n’empêche-t-elle pas notre pays d’assumer actuellement la tâche de co
121
en, de l’assouplissement ou de l’abandon de cette
neutralité
, tenez-vous certains arguments comme particulièrement décisifs à l’he
122
itique. Nous ne sommes donc point en situation de
neutralité
. Nous savons où sont nos alliances. 13. Tels que le Collège d’Autric
123
térêt européen » qui a toujours caractérisé notre
neutralité
et qui l’a pratiquement permise. M. Lasserre veut croire que je n’ai
124
ue si la Suisse un jour décidait de renoncer à sa
neutralité
, ce ne pourrait être qu’au profit de l’Europe entière et de son union
125
. Au surplus, je souhaitais une discussion sur la
neutralité
présente et à venir de la Suisse, les circonstances ayant changé depu
128
que nous étions réunis à Bombay pour condamner la
neutralité
en général, et celle de l’Inde en particulier. Personnellement, je ti
129
capital d’établir une distinction nette entre la
neutralité
et le neutralisme. La neutralité est une mesure politique qui peut êt
130
n nette entre la neutralité et le neutralisme. La
neutralité
est une mesure politique qui peut être très bonne, très utile, et mêm
131
, qui est celui de la culture, je constate que la
neutralité
simplement n’y existe pas. Créer, ou faire de la critique, c’est exac
132
a maladie. Il n’existe, il ne peut pas exister de
neutralité
intellectuelle, artistique, scientifique, ou morale. …J’illustrerai c
133
r totalitaire, par un penchant inexorable. b. «
Neutralité
et neutralisme. Le discours de Denis de Rougemont au congrès de Bomba
134
t me poser quelques questions. Mon opinion sur la
neutralité
de l’Inde ? Sur Nehru ? Éclair de magnésium. Aveuglé, je comprends, e
135
et ceux qui tiennent à distinguer neutralisme et
neutralité
; ceux qui demandent que les démocraties balayent devant leur porte,
136
iez ou de Pyrame de Candolle… Renoncer à notre
neutralité
? Reste le problème de notre neutralité dans une fédération europé
137
notre neutralité ? Reste le problème de notre
neutralité
dans une fédération européenne ? Reconnaissons qu’à suivre les sugges
138
s non ! Ce serait, pour le coup, renoncer à notre
neutralité
. Or, la neutralité ne doit pas nous empêcher de collaborer ; mais pou
139
pour le coup, renoncer à notre neutralité. Or, la
neutralité
ne doit pas nous empêcher de collaborer ; mais pourquoi renoncerions-
140
e fois, non. Il ne s’agit pas de renoncer à cette
neutralité
, mais il ne faut pas non plus qu’elle nous empêche de collaborer sur
141
la nécessité conjointe de sa force armée et de sa
neutralité
« dans l’intérêt de l’Europe entière », tout cela paraît en germe dès
142
lle obtint des puissances la reconnaissance de sa
neutralité
, et se détacha officiellement de l’Empire. Cet acte sanctionnait un é
143
ennellement l’indépendance, l’inviolabilité et la
neutralité
de la Confédération comme étant « dans les vrais intérêts de la polit
144
uait donc une menace de famine rapide, même si la
neutralité
devait être une fois de plus respectée. C’est pourquoi, dès 1938, le
145
e, la géographie, les institutions politiques, la
neutralité
, les assurances, l’entraide, et la morale en général. 28. Cette ag
146
montré aux Suisses la voie de cette politique de
neutralité
dans laquelle Zwingli allait conduire ses compatriotes, en dépit de l
147
défense spirituelle. L’origine permanente de la
neutralité
suisse est clairement désignée dans cette page. Comment un pays dont
148
elles étaient partisanes : c’est bien pourquoi la
neutralité
suisse s’est affirmée comme principe politique permanent au cours de
149
diversité qui contraignit la Suisse moderne à une
neutralité
seconde, pour la sauvegarde, cette fois, du lien confédéral. Il y a d
150
ensuite l’obligation de préserver l’alliance. La
neutralité
affirmée lors de la paix de Westphalie, en 1648, n’est pas absolument
151
uence étrangère ». On voit maintenant comment la
neutralité
suisse, nécessaire à l’Europe, est vitale pour la Suisse ; et comment
152
. Chaque fois que cet équilibre est renouvelé, la
neutralité
suisse prend de nouveaux aspects. (Traités de Westphalie en 1648, tra
153
Et l’on comprend enfin pour quelles raisons cette
neutralité
armée est devenue au cours des siècles permanente (non pas occasionne
154
elle se distingue essentiellement de toute autre
neutralité
pratiquée dans le reste de l’Europe. Elle demeure une institution uni
155
effet, remplir les conditions qui définissent la
neutralité
suisse : grand-garde montée autour d’un principe universel, et sauveg
156
e et restée ce qu’elle est : le fédéralisme et la
neutralité
. On ne peut que souhaiter qu’épuisée par deux guerres terribles, l’Eu
157
res terribles, l’Europe trouve son salut dans une
neutralité
qui lui permette de se tenir à l’écart des conflits qui pourraient op
158
de maintenir conjointement les deux principes de
neutralité
et de solidarité, que l’évolution générale, depuis un siècle et demi,
159
firent les frais. C’est oublier que la volonté de
neutralité
s’accorde en Suisse avec une obligation à la fois constitutionnelle e
160
n. Un autre témoignage de l’interdépendance de la
neutralité
suisse et de la solidarité européenne, se révèle dans le choix de la
161
eaux de la propriété intellectuelle. Le climat de
neutralité
semblait à cette époque (de 1864 à 1918) offrir des garanties d’indép
162
ération d’États autonomes et librement associés —
neutralité
et collaboration internationale ne sont pas antinomiques ; et que, de
163
etirée des grandes luttes politiques européennes.
Neutralité
devenait synonyme d’abstention ou de passivité. Pendant tout le xixe
164
a doctrine régnante est aujourd’hui celle de la «
neutralité
active », c’est-à-dire de la politique de présence sur la scène inter
165
ature et ses limites, dans le cadre général de la
neutralité
. Deux facteurs psychologiques importants tendent à entraver la partic
166
réoccupa tout d’abord de faire reconnaître que sa
neutralité
perpétuelle et son inviolabilité étaient compatibles avec les princip
167
es, et ce n’est que sur la base de ce statut de «
neutralité
différentielle » que le Conseil fédéral put recommander au peuple la
168
l ou tel État. En 1938, elle reprit son statut de
neutralité
absolue. L’échec de la Société des Nations vint justifier, l’année su
169
et de ne point sacrifier le principe vital de la
neutralité
, même à des entreprises dont la paix est le but, mais dont l’efficaci
170
ée dans l’ONU, et cela non seulement parce que la
neutralité
se verrait alors compromise, mais parce que les Suisses connaissent,
171
ception exemplaire. En renonçant aujourd’hui à sa
neutralité
pour se joindre aux alliances militaires d’un Pacte à six ou d’un Pac
172
Petitpierre, conseiller fédéral, « Propos sur la
Neutralité
», in La Démocratie suisse, 1948, p. 176. 49. En 1941, l’UNRRA ne di
173
poseraient de l’armée commune sans laquelle toute
neutralité
reste illusoire. L’Amérique n’aurait rien à y perdre, la Russie se ve
174
guisés en vertus — bon sens pratique, tabou de la
neutralité
— tendent à stériliser chez nous cette faculté. Mais toutes nos réali
176
ne (mars 1957)z Pourquoi l’on en parle La
neutralité
est une idée neuve en Europe. Elle semblait jusqu’ici réservée à la S
177
llement les notions vagues et puissantes, comme «
neutralité
» ou « Europe », essayons de repérer, à défaut de motifs clairs, quel
178
l’origine du courant que je crois sentir vers la
neutralité
européenne. Il y a d’abord le sentiment de notre impuissance, né de l
179
dance et de notre rôle dans l’histoire. L’idée de
neutralité
résulte ici de la conscience de notre faiblesse, du désir de rester n
180
que les États-Unis s’honorent d’autant, une vraie
neutralité
devient concevable, aux yeux des rescapés du neutralisme. Il y a enfi
181
oup de Suisses et de Suédois s’imaginent que leur
neutralité
les protégerait encore contre les Russes. Enfin, l’on a cru voir dans
182
e de Nagy, proclamant (sans succès d’ailleurs) la
neutralité
de la Hongrie, l’indication d’une attitude qui serait commune aux act
183
pas d’être invoqués par ceux qui trouvent dans la
neutralité
un alibi décent de « l’apaisement » mal famé. Plus obscur, ou peut-êt
184
s, qui expliquent pourquoi l’idée se répand d’une
neutralité
de l’Europe. Mais ceux qui en parlent sont les mêmes qui me disaient
185
mon tour de leur demander ce qu’ils entendent par
neutralité
. Divers abus dans la notion de neutralité J’ai dit plus haut po
186
par neutralité. Divers abus dans la notion de
neutralité
J’ai dit plus haut pourquoi le neutralisme est littéralement un me
187
la maladie et le diagnostic ! Cette espèce-là de
neutralité
s’est traduite par les abstentions du délégué de l’Inde lors des vote
188
s de leurs victimes. On a vu ce jour-là que cette
neutralité
se réduit à la mauvaise foi. Mais s’agit-il vraiment de neutralité ?
189
uit à la mauvaise foi. Mais s’agit-il vraiment de
neutralité
? Guère plus que de paix dans le cas des Partisans de la Paix. Le neu
190
as des Partisans de la Paix. Le neutralisme et la
neutralité
à la Menon abusent du mot, non de la chose, dont ils se moquent. Il n
191
la Suisse. Ce pays court le risque d’abuser d’une
neutralité
justifiée, et scrupuleusement pratiquée. Il en abuse lorsqu’il oublie
192
ditions historiques et concrètes de son statut de
neutralité
, et tend à faire de cette devise d’État tout autre chose que n’avaien
193
st-à-dire le contraire d’une mesure politique. La
neutralité
suisse date de 1815. Les traités de Vienne et de Paris la reconnaisse
194
’est pas l’Europe. Si la Suisse, prétextant de sa
neutralité
, refusait de participer non plus aux luttes, mais à l’union de ses vo
195
lue, sans révision possible, la sage devise de sa
neutralité
, devenue tabou, la conduirait en pleine absurdité : la Suisse se dira
196
uicide par sagesse indurée. Le bon usage de la
neutralité
Mais l’abus n’enlève pas l’usage, et le même exemple suisse peut i
197
ut illustrer les conditions concrètes d’une vraie
neutralité
. Un État ou un groupe d’États peut avoir avantage à se déclarer neutr
198
re d’assurer tout seul sa défense. Au total : une
neutralité
limitée au plan militaire, combinant les motifs d’intérêt propre et d
199
le plus grand tort d’y mêler de la morale. Car la
neutralité
n’est défendable qu’en tant que mesure politique, donc contingente et
200
l’indifférence de l’autruche. Indépendance et
neutralité
L’idée d’étendre à toute l’Europe une neutralité « à la Suisse » s
201
utralité L’idée d’étendre à toute l’Europe une
neutralité
« à la Suisse » se nourrit à la fois du désir défaitiste de tirer son
202
is. C’est à quoi nous contraint le problème d’une
neutralité
de l’Europe. 61. Cité par Henri Miéville, dans un remarquable arti
203
able article intitulé « Propos hétérodoxes sur la
neutralité
suisse », Présence , Lausanne et Genève, n° 3, 1956. 62. J’imagine
204
échecs sans l’aide de Lewis Carroll. z. « Sur la
neutralité
européenne (Le point de vue de Ferney) », Preuves, Paris, n° 73, mars
205
union européenne au nom du Commonwealth, ou de la
neutralité
traditionnelle de son pays, ou d’on ne sait quels « ennemis héréditai
206
ntacte, et plus prospère que tous ses voisins. Sa
neutralité
l’a sauvée. De nombreuses institutions internationales viennent s’éta
207
ntuelle attaque atomique venant de l’Est. Mais la
neutralité
militaire de la Suisse l’a empêchée d’adhérer à l’alliance conclue en
208
înée dans une politique contraire à son statut de
neutralité
. Cependant, les nécessités économiques poussent la Suisse à coopérer
209
inent. La Suisse observe fidèlement son devoir de
neutralité
. Mais cette neutralité a été reconnue « dans les vrais intérêts de l’
210
e fidèlement son devoir de neutralité. Mais cette
neutralité
a été reconnue « dans les vrais intérêts de l’Europe entière », et ne
211
e n’est-elle pas membre des Nations unies ? 8. La
neutralité
suisse sert-elle seulement les intérêts de la Suisse ? au. « La Su
213
eutralité européenne (II) (avril 1957)aa Une
neutralité
« helvétique » ? Ayant écarté sans recours l’idée de neutralité mo
214
étique » ? Ayant écarté sans recours l’idée de
neutralité
morale, ou « neutralisme », comme étant insensée ou de mauvaise foi,
215
de mauvaise foi, voyons si les motifs d’une vraie
neutralité
(donc limitée et contingente, comme celle des Suisses) sont réalisés
216
tivement. Mais si l’on n’y croit pas, ce motif de
neutralité
ne tient plus. 3. Le groupe d’États considéré se réserve un rôle huma
217
uvoir fédéral, d’un Parlement et d’une armée. Une
neutralité
« à la suisse » n’aurait donc aucun sens avant l’union. Elle serait p
218
des questions se posent : 1° L’union faite, cette
neutralité
serait-elle « dans les vrais intérêts » de l’humanité entière et de l
219
qu’on les nomme ainsi, et c’est bon signe !) : la
neutralité
de l’Europe entre l’URSS et les USA faciliterait l’évolution qu’ils d
220
agédie de Budapest : ils verraient dans une vraie
neutralité
l’occasion de se refaire une vertu sans changer trop visiblement de v
221
n l’aura présentée comme la vraie condition d’une
neutralité
générale. Quelles seront alors les chances de l’Europe et de la paix
222
dans L’Express du 22 février 1957. aa. « Sur la
neutralité
européenne (II) (Le point de vue de Ferney) », Preuves, Paris, n° 74,
224
ccidental. Chemin faisant, j’ai signalé que cette
neutralité
européenne — comme toute neutralité moralement acceptable — se devrai
225
alé que cette neutralité européenne — comme toute
neutralité
moralement acceptable — se devrait et devrait au monde d’être doublem
226
coups à prévoir Supposons l’union faite et la
neutralité
non seulement déclarée mais garantie, essayons maintenant quelques co
227
uropéen. Devant une Europe désunie et l’implicite
neutralité
américaine à l’égard de la « zone de Yalta », l’URSS peut accumuler d
228
daleuse d’une défaite américaine facilitée par la
neutralité
de l’Europe, on décide que chacun des Trois Rois garantit la neutrali
229
, on décide que chacun des Trois Rois garantit la
neutralité
des deux autres et se range automatiquement aux côtés de celui qui es
230
ricains, liés par la garantie triangulaire. 7. La
neutralité
européenne, qui suppose une stabilisation des rapports entre la dicta
231
que par les adversaires à priori d’une éventuelle
neutralité
européenne. Mais il faut craindre que des partis pris d’ordre sentime
232
des concepts qui se trouvent en jeu neutralisme,
neutralité
, indépendance et interdépendance… Essayant de repérer pour ma part le
233
a) Une Europe intégrale et fédérée, proclamant sa
neutralité
en cas de conflit américano-russe, serait un facteur de stabilisation
234
fendre contre l’URSS. b) Le véritable sens du mot
neutralité
, appliqué à l’Europe unie, n’est rien d’autre qu’indépendance. c) Ma
235
voit donc mal les contre-indications de l’idée de
neutralité
. Mais on n’a supposé qu’un nombre limité d’hypothèses et de combinais
236
tout, c’est l’intérêt de jouer avec l’idée d’une
neutralité
de l’Europe si l’on ne veut pas d’abord son union fédérale, incluant
237
leur argument qui subsiste en faveur de l’idée de
neutralité
, c’est qu’elle peut, du seul fait qu’on l’admette comme liée à l’aven
238
r ma chronique de mars et d’avril. ab. « Sur la
neutralité
européenne (fin) (Le point de vue de Ferney) », Preuves, Paris, n° 75
239
tout équipée pour cette fonction désignée par sa
neutralité
traditionnelle. Finalement, si la Suisse refuse au nom de cette même
240
alement, si la Suisse refuse au nom de cette même
neutralité
, qu’on renonce alors à l’improvisation d’une capitale ou de quelque d
241
é bel et bien réalisées ; citons par exemple : la
neutralité
armée, la Confédération américaine, la Diète germanique, la Ligue hel
242
estant dans cette partie de l’Europe ; un jour la
neutralité
armée se joindra ici… Parmi les puissances de la seconde classe, qui
243
sible. Extrait de l’Acte de reconnaissance de la
neutralité
de la Suisse, 1814 et 1815 : Les Puissances signataires… reconnaisse
244
Les Puissances signataires… reconnaissent… que la
neutralité
et l’inviolabilité de la Suisse… sont dans les vrais intérêts de l’Eu
245
, le christianisme pose des limites humaines à la
neutralité
inhumaine de la recherche socratique. Instruisons-nous, bien entendu,
246
iennent encore. Quand elle se borne à invoquer sa
neutralité
perpétuelle, la Suisse se trouve défendre en fait une politique très
247
ant à la fédération, se trouve ainsi résolu, leur
neutralité
n’ayant plus lieu de s’affirmer ni à l’intérieur, ni à l’extérieur. Q
248
e ainsi confirmée dans son statut traditionnel de
neutralité
, dont nous avons vu par ailleurs qu’il a perdu ses anciennes justific
249
s donne une finalité expressément européenne à la
neutralité
de la Suisse indépendante. Et tandis que se forment dans le reste de
250
ésumer et y répondre. Arguments politiques. — La
neutralité
intégrale reste la base de notre indépendance et « l’étoile fixe sur
251
rer à l’union européenne serait contraire à cette
neutralité
. La Suisse recevrait des ordres d’un pouvoir extérieur, et c’en serai
252
vingt-sept nations du monde actuel. Réponse : La
neutralité
suisse a été garantie « dans les intérêts de l’Europe entière ». Or c
253
l’intérêt de tous les peuples de l’Europe. Si la
neutralité
fait obstacle à l’union, il faut en réviser les termes, comme les Sui
254
prétexte qu’ils étaient chargés de le garder. La
neutralité
suisse n’est pas un dogme. Elle n’a jamais été qu’un moyen politique
255
ourrait ajouter : 1°) que s’il est vrai que notre
neutralité
a permis les interventions de la Croix-Rouge lors des conflits europé
256
s risques de leur retour à l’avenir ; 2°) que la
neutralité
suisse, en s’absolutisant jusqu’à devenir tabou — traître est celui q
257
rer un coup d’État contre notre présent statut de
neutralité
, et c’est absurde : car la Suisse fait partie de l’Europe, qu’elle le
258
s d’être écoutés s’ils proposent de renoncer à la
neutralité
: c’est devenu, dans la Suisse moderne, un crime de lèse-majesté. Per
259
ec ceux qui refusent l’Europe en prétextant notre
neutralité
ni avec ceux (beaucoup plus rares d’ailleurs) qui voudraient que la S
260
la Suisse renonce sans condition à toute idée de
neutralité
. Mon idéal très clair — mon utopie — est que la Suisse adhère un jour
261
qui demeure valable et même indispensable dans la
neutralité
d’une fédération. Il n’y a pas une chance qu’on nous offre cela, si n
262
ous avons réussi beaucoup mieux que cette fameuse
neutralité
— nécessité subie, à l’origine, et dont nous fîmes peu à peu vertu à
263
éussi notre fédéralisme ! Différent en ceci de la
neutralité
, il tient à l’essence même de notre État. C’est notre création majeur
264
u connu, ou très mal connu hors de Suisse ; notre
neutralité
n’y est que trop connue. Pourquoi parler toujours de cette vertu qui
265
ée et confirmée dans son statut traditionnel : sa
neutralité
, son inviolabilité et son indépendance de toute influence étrangère s
266
anties qui faisaient de plus en plus défaut à une
neutralité
menacée de désuétude par l’entente établie entre nos grands voisins.
267
Nationalität. 139. Edgar Bonjour, Histoire de la
neutralité
suisse, 1946, p. 9. L’auteur n’hésite pas à parler d’« introversion p
268
ions économiques supranationales, indépendance et
neutralité
de la Suisse, Bâle, 1963. 143. Cf. E. Perron, « Éloge de l’incohéren
269
815 la garantie de son indépendance et même de sa
neutralité
« dans les intérêts de l’Europe entière ». Si les Ligues suisses se d
270
base et une finalité expressément européenne à la
neutralité
de la Suisse indépendante. Et tandis que se forment dans le reste de
271
sans de l’abstention. Arguments politiques. — La
neutralité
intégrale reste la base de notre indépendance et « l’étoile fixe sur
272
rer à l’union européenne serait contraire à cette
neutralité
. La Suisse recevrait des ordres d’un pouvoir extérieur, et c’en serai
273
rope unie ou fédérée. Arguments politiques. — La
neutralité
suisse a été garantie « dans les intérêts de l’Europe entière ». Or c
274
intérêt de tous les peuples de l’Europe. Si notre
neutralité
s’oppose à l’union, il faut en réviser les termes, comme d’ailleurs l
275
à se retirer du jeu des puissances militaires. La
neutralité
n’a jamais été qu’un moyen au service de notre indépendance ; « elle
276
pourrait ajouter : 1° que s’il est vrai que notre
neutralité
a permis les interventions de la Croix-Rouge lors des conflits europé
277
les chances de leur retour à l’avenir ; 2° que la
neutralité
suisse, en s’absolutisant jusqu’à devenir tabou — traître est celui q
278
rer un coup d’État contre notre statut présent de
neutralité
, et c’est absurde : car la Suisse fait partie de l’Europe, qu’elle le
279
s d’être écoutés s’ils proposent de renoncer à la
neutralité
: c’est devenu, dans la Suisse moderne, un crime de lèse-majesté. Per
280
i avec ceux qui refusent l’Europe au nom de notre
neutralité
, ni avec ceux (beaucoup plus rares d’ailleurs) qui voudraient que la
281
la Suisse renonce sans condition à toute idée de
neutralité
. Mon idéal très clair — mon utopie — est que la Suisse adhère un jour
282
qui demeure valable et même indispensable dans la
neutralité
d’une fédération. Mais il n’y a aucune chance qu’on nous offre cela,
283
ous avons réussi beaucoup mieux que cette fameuse
neutralité
, — nécessité subie, à l’origine et dont nous fîmes peu à peu vertu à
284
ons réussi notre fédéralisme ! Contrairement à la
neutralité
, il tient à l’essence même de notre État. C’est notre création majeur
285
e des sociétés, et gardera toujours un œil sur la
neutralité
étendue à l’Europe. Aux deux solutions en présence, à l’échelle du co
286
u connu, ou très mal connu hors de Suisse ; notre
neutralité
n’y est que trop connue. Pourquoi parler toujours de cette neutralité
287
ue trop connue. Pourquoi parler toujours de cette
neutralité
, vertu qui ennuie et pratique négative, quand nous avons à proposer u
288
Nationalität. 15. Edgar Bonjour, Histoire de la
neutralité
suisse, 1946, p. 9 : L’auteur n’hésite pas à parler « d’introversion
289
oque de l’impérialisme », au cours de laquelle la
neutralité
suisse s’est définie comme état d’esprit. 16. « Indépendance de la S
290
tat d’esprit. 16. « Indépendance de la Suisse et
neutralité
», conférence au congrès de l’Union européenne des fédéralistes de Su
291
novembre 1962. M. Miéville précise : « Quant à la
neutralité
, son rôle a été nul dans la création de la Confédération. » Cela pour
292
ereur. N’y avait-il pas là un premier germe de la
neutralité
« charismatique » de notre Confédération ? 17. Résolution de l’Union
293
ions économiques supranationales, indépendance et
neutralité
de la Suisse, Bâle, Société suisse des juristes, 1963. i. « L’idée e
294
e religion. Après la guerre, ce contempteur de la
neutralité
, « péché des Suisses », s’élève sans relâche contre la guerre froide,
295
nt aux procédés fédéralistes, et finalement notre
neutralité
moderne. C’est dans cette perspective qu’il faut interpréter la décis
296
ouvelles et plus graves occasions de discorde. La
neutralité
qui s’instaure au lendemain de la défaite de Marignan résulte donc né
297
ines : dissociation entre la politique de passive
neutralité
et le tempérament violent des Suisses. Dès la fin du xviie siècle, l
298
uivie. Pour la première fois, depuis Marignan, la
neutralité
n’était plus pour elle une nécessité imposée par l’absence de cohésio
299
telle manière que, désormais, c’est à défendre la
neutralité
que l’armée allait être destinée ! Situation inverse de celle que nou
300
ur ancienneté relative. Il est remarquable que la
neutralité
de notre pays n’ait trouvé son premier historien qu’à la fin du siècl
301
’au cours du xviie siècle que ce mot étranger de
neutralité
, issu du bas latin et intelligible en tout pays, doit être entré dans
302
s, doit être entré dans l’usage des Suisses35. La
neutralité
suisse est donc un phénomène relativement récent en tant que doctrine
303
tains veulent y voir les racines lointaines de la
neutralité
moderne. Mais en fait, on l’a dit plus haut, les cantons ne se privèr
304
pper. Marignan fut le signal d’alarme décisif. La
neutralité
militaire fut au début la résultante d’une impuissance congénitale de
305
térieur qui se traduisirent à l’extérieur par une
neutralité
de fait : abandon progressif des alliances séparées. L’épreuve majeur
306
« le monstre horrible, infâme et répugnant de la
neutralité
»36, l’opinion générale des Ligues appuya les mesures d’abstention pr
307
sèrent entraîner dans le conflit européen.) Cette
neutralité
forcée était encore très loin d’être une doctrine. Certes, en 1689, d
308
689, des membres de la Diète pouvaient décrire la
neutralité
comme un des « fondements de la République », mais c’étaient surtout
309
es puissances étrangères qui insistaient sur « la
neutralité
de l’honorable Confédération, considérée de tout temps comme une soli
310
tiles mais peu logiques. « Vis-à-vis de moi votre
neutralité
est un mot vide de sens ! », déclarait Bonaparte aux délégués de la D
311
èrent les meilleures têtes du pays à voir dans la
neutralité
non plus seulement une condition d’union interne mais une garantie d’
312
pour son pays la reconnaissance officielle de sa
neutralité
systématique. C’est à lui que l’on doit la phrase décisive de l’acte
313
lui que l’on doit la phrase décisive de l’acte de
neutralité
octroyé en 1815 et joint au traité de Paris : Les Puissances signata
314
issent authentiquement par le présent acte que la
neutralité
et l’inviolabilité de la Suisse et son indépendance de toute influenc
315
ternich n’avait accepté qu’à contrecœur l’acte de
neutralité
, qui arrangeait mieux la France.) Il faut reconnaître aussi que les g
316
fort, qui avait contraint l’ancienne Suisse à une
neutralité
de fait, se trouvait de la sorte inversé, et la neutralité devait à n
317
é de fait, se trouvait de la sorte inversé, et la
neutralité
devait à nouveau en résulter, mais elle avait changé de motifs. Elle
318
isse fédérale. Il faut cependant souligner que la
neutralité
ne figure pas au nombre des buts de l’alliance fédérale, dans la Cons
319
chapitre une discrétion très significative. 1° La
neutralité
suisse, garantie par le traité de Vienne, était invoquée par les Puis
320
s débats sur l’article 2 de la Constitution. « La
neutralité
est un moyen en vue d’un but ; elle est une mesure politique qui appa
321
sortir de sa situation neutre. » 3° Toutefois, la
neutralité
est en effet si bien « adaptée à la défense de notre indépendance »,
322
« veiller au maintien de l’indépendance et de la
neutralité
» de la Confédération. Ainsi la Suisse, implicitement, se déclarait l
323
licitement, se déclarait la seule maîtresse de sa
neutralité
. En omettant d’en faire un principe constitutionnel, mais en chargean
324
De fait, à deux reprises au moins, le statut de
neutralité
a subi des altérations fondamentales. Les traités de Paris et de Vien
325
mes mondiaux : que signifiait, à leur échelle, la
neutralité
suisse traditionnelle ? Elle avait été conçue d’une part comme pièce
326
la Société pourrait être amenée à décréter. Cette
neutralité
dite « différentielle » n’a pas résisté à l’épreuve des faits : dès 1
327
attaquait l’Éthiopie, la Suisse est revenue à une
neutralité
dite « intégrale ». Mais en 1945, par son refus de signer la Charte d
328
qu’elle ait mesuré toute la portée. Dégageant sa
neutralité
de toutes les circonstances européennes et intérieures qui l’avaient
329
l’ensemble, il demeure convaincu qu’il doit à sa
neutralité
d’avoir échappé aux désastres qui ont fondu sur tous ses voisins : pa
330
n souvent, et c’est peut-être vrai, qu’en 1914 la
neutralité
militaire pouvait seule empêcher l’éclatement d’un État dont la parti
331
serait donc excessif d’affirmer qu’elle doit à sa
neutralité
de s’être tenue à l’écart d’une guerre qui ne la concernait pas, et q
332
it sans nul doute, à l’instar de Napoléon, que la
neutralité
n’était plus qu’« un mot vide de sens », et ce n’est pas elle qu’il r
333
ette évaluation simplement réaliste du rôle de la
neutralité
pendant les deux guerres mondiales n’est pas généralement acceptée pa
334
’on suggère, comme je l’ai fait plus haut, que la
neutralité
ne les a pas protégés premièrement contre des États qui ne la mettaie
335
uait en 1939, ils vous répondent que le statut de
neutralité
a empêché la Suisse de se mêler à ces guerres. Dans la mesure où c’es
336
st vrai, cela tendrait à prouver que le statut de
neutralité
est une diminution de notre souveraineté : il nous protège en somme c
337
n nous retienne ? Je pense plutôt que l’esprit de
neutralité
est une espèce d’habitus acquis par notre peuple et par ses gouvernan
338
ralität, 1895. 35. Edgar Bonjour, Histoire de la
neutralité
suisse, Bâle, 1946 ; Neuchâtel, 1949. 36. Gespräche und Discursen z
339
levons que selon le général, « l’observance de la
neutralité
» rendit parfois très difficile l’établissement de nos plans de défen
340
es frontières et à faire respecter les clauses de
neutralité
, qui sont du ressort fédéral. Elles ont donc pour effet de renforcer
341
ne sont en principe que défensifs, à cause de la
neutralité
. Ils sont organisés en profondeur (chaque village, un hérisson) à cau
342
i sur l’histoire, les institutions politiques, la
neutralité
, les assurances, l’entraide, et la morale en général. Les nécrologies
343
le Suisse moyen, qui se croyait hors jeu dans sa
neutralité
, à découvrir sa dépendance de fait à l’égard du monde extérieur et de
344
ur indépendance politique — ou simplement de leur
neutralité
—, que se passerait-il et que peut-on prévoir ? Quand cette question
345
e que paraît tenir le Suisse moyen au sujet de la
neutralité
: « Elle nous a préservés jusqu’ici, gardons-la. » Mais l’Europe de l
346
pe de la Sainte-Alliance, qui avait reconnu notre
neutralité
comme étant « dans ses intérêts » autant que dans ceux de notre « ind
347
de notre politique traditionnelle : indépendance,
neutralité
, fédéralisme. Examinons le processus de décision actuellement pratiqu
348
roire au pire, qui menaçait à bout portant, et la
neutralité
nous obligeait à ne pas dire un mot plus haut que l’autre. Une exposi
349
les » de sérieux, de solidité, de tolérance et de
neutralité
, en vient à déprimer l’élan verbal, le sens du jeu verbal, gratuit et
350
e religion. Après la guerre, ce contempteur de la
neutralité
, « péché des Suisses », s’élève sans relâche contre la guerre froide,
351
montré aux Suisses la voie de cette politique de
neutralité
dans laquelle Zwingli allait conduire ses compatriotes, en dépit de l
352
it bien avoir son expression particulière dans la
neutralité
suisse. Les Suisses, depuis 400 ans, ne sont en réalité que les hôtes
353
« malaise suisse » une application pertinente. La
neutralité
ne pourrait être péché que chez ceux qui s’en font une vertu, mais pa
354
e l’Histoire » ! S’il s’avère au contraire que la
neutralité
peut se justifier dans bien des cas, on en prendra trop facilement pr
355
ça va durer. Le Marché commun nous menace. Notre
neutralité
n’est pas toujours comprise. Notre fédéralisme est compromis, et ce q
356
s donne une finalité expressément européenne à la
neutralité
de la Suisse indépendante. Et tandis que se forment dans le reste de
357
résumer et y répondre. Arguments politiques : La
neutralité
intégrale reste la base de notre indépendance et « l’étoile fixe sur
358
rer à l’union européenne serait contraire à cette
neutralité
. La Suisse recevrait des ordres d’un pouvoir extérieur, et c’en serai
359
mi les 127 nations du monde actuel. Réponse : la
neutralité
suisse a été garantie « dans les intérêts de l’Europe entière ». Or c
360
l’intérêt de tous les peuples de l’Europe. Si la
neutralité
fait obstacle à l’union, il faut en réviser les termes, comme les Sui
361
prétexte qu’ils étaient chargés de le garder. La
neutralité
suisse n’est pas un dogme. Elle n’a jamais été qu’un moyen politique
362
e, dès 1945, M. Max Petitpierre eut pour devise :
neutralité
et solidarité. Vient un jour où il faut décider dans quelle mesure on
363
nsformé le sens, la portée et la réalité de notre
neutralité
. »139 Cette dernière est devenue en partie factice. La Suisse doit do
364
pourrait ajouter : 1° que s’il est vrai que notre
neutralité
a permis les interventions de la Croix-Rouge lors des conflits europé
365
les chances de leur retour à l’avenir ; 2° que la
neutralité
suisse, en s’absolutisant jusqu’à devenir tabou — traître est celui q
366
rer un coup d’État contre notre présent statut de
neutralité
, et c’est absurde : car la Suisse fait partie de l’Europe, qu’elle le
367
s d’être écoutés s’ils proposent de renoncer à la
neutralité
: c’est devenu, dans la Suisse moderne, un crime de lèse-majesté. Per
368
ec ceux qui refusent l’Europe en prétextant notre
neutralité
, ni avec ceux (beaucoup plus rares d’ailleurs) qui voudraient que la
369
la Suisse renonce sans condition à toute idée de
neutralité
. Mon idéal très clair — mon utopie — est que la Suisse adhère un jour
370
qui demeure valable et même indispensable dans la
neutralité
d’une fédération. Il n’y a pas une chance qu’on nous offre cela, si n
371
ous avons réussi beaucoup mieux que cette fameuse
neutralité
, — nécessité subie, à l’origine, dont nous fîmes peu à peu vertu à pa
372
éussi notre fédéralisme ! Différent en ceci de la
neutralité
, il tient à l’essence même de notre État. C’est notre création majeur
373
u connu, ou très mal connu hors de Suisse ; notre
neutralité
n’y est que trop connue. Pourquoi parler toujours de cette vertu qui
374
ée et confirmée dans son statut traditionnel : sa
neutralité
, son inviolabilité et son indépendance de toute influence étrangère s
375
anties qui faisaient de plus en plus défaut à une
neutralité
menacée de désuétude par l’entente établie entre nos grands voisins.
376
de l’ouvrage. 136. Edgar Bonjour, Histoire de la
neutralité
suisse, 1946, p. 9. 137. Cf. Henri Miéville, « Indépendance de la Su
377
f. Henri Miéville, « Indépendance de la Suisse et
neutralité
», conférence au congrès de l’Union européenne des fédéralistes de Su
378
Suisse, 1962. M. Miéville précise : « Quant à la
neutralité
, son rôle a été nul dans la création de la Confédération. » 138. Fr.
379
ions économiques supranationales, Indépendance et
Neutralité
de la Suisse, Bâle, 1963. 141. Cf. E. Perron, « Éloge de l’incohéren
380
régnant sur des êtres sans âmes. La politique de
neutralité
donne aux responsabilités du citoyen-soldat une garantie de légitime
381
européenne, qui tient surtout à l’obstacle de sa
neutralité
? La neutralité est une survivance historique ! Elle est encore attac
382
tient surtout à l’obstacle de sa neutralité ? La
neutralité
est une survivance historique ! Elle est encore attachée à la concept
383
t beaucoup de questions, et notamment celle de la
neutralité
. Parce que vous pensez que la Suisse ne pourrait pas rester l’écart
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mmunes. On dit que cela signifierait la fin de la
neutralité
. Je pense au contraire que cela signifierait une helvétisation de l’E
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nd on invoque la souveraineté de la France, ou la
neutralité
de la Suisse, cela met fin à toute espèce d’examen objectif des sujet
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ffaires étrangères, à quelques grands principes :
neutralité
, fédéralisme, démocratie directe. Le souverain, en Suisse, c’est le p
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eprendre une formule célèbre, qui désignait notre
neutralité
, notre abstention, et qui pourra demain, plus justement encore, quali
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es prévues et le désir éperdu de survivre ? Ou la
neutralité
entre le virus et ses victimes ? Une fois de plus on accuse le diagno
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en 1933. La résultante de ces diversités est une
neutralité
religieuse totale pour l’ensemble du groupe ON, tandis que l’obédienc
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it bien avoir son expression particulière dans la
neutralité
suisse. Les Suisses, depuis quatre-cents ans, ne sont en réalité que
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« malaise suisse » une application pertinente. La
neutralité
ne pourrait être péché que chez ceux qui s’en font une vertu, mais pa
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e l’Histoire » ! S’il s’avère au contraire que la
neutralité
peut se justifier dans bien des cas, on en prendra trop facilement pr
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ça va durer. Le Marché commun nous menace. Notre
neutralité
n’est pas toujours comprise. Notre fédéralisme est compromis, et ce q
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etitpierre définit la politique suisse dès 1946 :
Neutralité
et solidarité. Où l’on voit bien que la volonté de solidarité compens
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prouve au chevet de l’Europe malade. Mais cette «
neutralité
active », comme on l’appelle aussi, ne se borne plus à refuser de pre
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ire par le fédéralisme, dont le corollaire est la
neutralité
. En temps de paix et de normalité, être neutre ne pose aucun problèm
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elui qui s’est instauré dès l’automne de 1973, la
neutralité
, qui était une forme de sagesse apaisante, devient une source de cont
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urs du fédéralisme des problèmes extérieurs de la
neutralité
et de la coopération. La Suisse face à l’Europe Il paraît évide
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te. L’idée, le principe et presque le tabou de la
neutralité
constituaient depuis un siècle l’article principal du catéchisme de n
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n plus clairement encore, il est apparu que notre
neutralité
, garantie par le traité de Vienne comme étant « dans les intérêts de
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nies et à la Communauté économique européenne. La
neutralité
active ou solidaire permet en revanche notre adhésion à l’OECE (Organ
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ue, et sans nul doute, les bénéfices moraux de sa
neutralité
? En revanche, en persistant dans son abstention, ne manquerait-elle
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Rougemont n’ayant pas respecté “la traditionnelle
neutralité
suisse”. C’est dans le même esprit qu’il fut de 1942 à 1943 rédacteur
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ôt taxée de politique et interdite au nom de la «
neutralité
scolaire ». Montrer où est la vérité 4. Dénoncer cet ensemble d
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matique et rancunier du bureaucrate, au nom de la
neutralité
du savoir pur et de l’objectivité de la science, les finalités mêmes
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eut mener — logiquement et pratiquement — qu’à la
neutralité
comme refus de recourir à la violence pour résoudre un différend. La
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ôt taxée de politique et interdite au nom de la «
neutralité
scolaire ». On présente les écologistes comme des ennemis du progrès.
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is qui n’en seraient pas moins contraires à notre
neutralité
, puisqu’elles sont par nature offensives (le premier qui tire a toute
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ances de profiter un peu plus que le bon de cette
neutralité
. Car la technique a pour fonction de faciliter nos efforts et d’en mu
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ances de profiter un peu plus que le bon de cette
neutralité
. Car la technique a pour fonction de faciliter nos efforts et d’en mu
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. » Mea culpa… Mais ce colloque, au-delà de toute
neutralité
, devrait enfin nous décider à percevoir la voix profonde et l’appel s
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ux États-Unis où je serai moins gênant pour notre
neutralité
. En 1941, Robert est « victime de la première arrestation collective
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se joindre à la fête, ne fût-ce qu’en vertu de sa
neutralité
, mais plus encore, et d’une manière plus structurelle, en vertu de sa
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la Suisse en fait déjà partie ; l’obstacle de la
neutralité
a donc été écarté. Mais le Conseil de l’Europe est sans pouvoirs. Il
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s à formuler. Ce sont les trois suivantes : 1° la
neutralité
conçue comme refus de recourir à la guerre pour régler aucun problème
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que où j’étais sans doute moins gênant pour notre
neutralité
, chargé d’une mission de conférences sur la Suisse et d’un projet d’e
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é mis aux arrêts immédiatement pour atteinte à la
neutralité
suisse et même bien pire : j’étais accusé de mettre en péril la sécur
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mmunes diverses, la fédération est condamnée à la
neutralité
, donc à la paix ou à l’éclatement. L’État-nation, au contraire, du fa