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bilan d’un État centralisé, tandis que seuls les
ordinateurs
pourront permettre de tenir compte des centaines de paramètres tradui
2
’économiques, culturelles que techniques. Or, ces
ordinateurs
, nous les avons ! J’ai dit ailleurs que le fédéralisme intégral n’est
3
t devenu possible qu’à partir de l’avènement de l’
ordinateur
. L’objection de la « trop grande complexité » est donc en réalité ana
4
bile, une industrie aéronautique, il lui faut des
ordinateurs
, il lui faut un synchrocyclotron et tout. Ça, c’est le point de vue n
5
igoureuse réglementation de nos conduites par les
ordinateurs
électroniques. (On les verra peut-être alors, ces sages, se lamenter
6
éponse quasi instantanée par la consultation d’un
ordinateur
, les recours ultimes pouvant être présentés à la « Machine » avec un
7
larité, la vocation d’une personne unique. Si les
ordinateurs
disent les règles et les normes, et si ces règles et ces normes sont
8
antiques seraient trop facilement analysés par un
ordinateur
qui indiquerait aussitôt comment corriger le fonctionnement aberrant
9
ux fonctionnaires de tradition unitaire. Mais les
ordinateurs
vont prendre la relève. Lénine disait que la révolution communiste, c
10
déralisme, c’est l’autonomie des régions plus les
ordinateurs
, c’est-à-dire le respect du réel et de ses infinies complexités enfin
11
ux fonctionnaires de tradition unitaire. Mais les
ordinateurs
vont prendre la relève. Lénine disait que la révolution communiste, c
12
déralisme, c’est l’autonomie des régions plus les
ordinateurs
, c’est-à-dire le respect du réel et de ses infinies complexités enfin
13
mule « le fédéralisme, c’est l’autonomie plus les
ordinateurs
».] Je voudrais d’abord répondre à la question sur confédération ou f
14
d’une manière active. Sur la question précise des
ordinateurs
, je peux vous citer un exemple tiré de l’expérience suisse. Il s’est
15
es mieux entraînés, d’une vieille fédération. Les
ordinateurs
ont trouvé par quoi il fallait commencer. Le fédéralisme, c’est-à-dir
16
urd’hui, à cause de procédés techniques comme les
ordinateurs
. 40. H. Brugmans et P. Duclos, Le Fédéralisme contemporain, Paris,
17
une fédération au centre alpestre de l’Europe, un
ordinateur
eût probablement répondu, vers 1300, par un nom : le Gothard, et par
18
e le fédéralisme européen se construira grâce aux
ordinateurs
(pour répartir les tâches aux différents niveaux où elles doivent êtr
19
rope ne sera possible que par l’intermédiaire des
ordinateurs
. Il conviendra, d’autre part, de maintenir de petites communautés, le
20
00 habitants de plus) pour une usine américaine d’
ordinateurs
qui va s’installer. Cela a complètement transformé le village. Pas se
21
développement de la technique. Par exemple, sans
ordinateurs
, je défie qui que ce soit de maîtriser les mécanismes d’une fédératio
22
ns nuances pour tout le monde. Tandis qu’avec les
ordinateurs
, on est en mesure de respecter les diversités. Aujourd’hui, vous save
23
passible d’aliénation. Si vous n’y croyez pas, l’
ordinateur
est là. 8. Révolution et passion Prenons le phénomène de la rév
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ux fonctionnaires de tradition unitaire. Mais les
ordinateurs
vont prendre la relève. Si la révolution communiste, c’était le marxi
25
fédéralisme sera l’autonomie des régions plus les
ordinateurs
, c’est-à-dire le respect du réel et de ses infinies complexités enfin
26
bilan d’un État centralisé, tandis que seuls les
ordinateurs
pourront permettre de tenir compte des dizaines de paramètres traduis
27
’économiques, culturelles que techniques. Or, ces
ordinateurs
, nous les avons ! J’ai dit déjà que le fédéralisme intégral n’est dev
28
t devenu possible qu’à partir de l’avènement de l’
ordinateur
. L’objection de la « trop grande complexité » est donc en réalité ana
29
ances monopolisées. 5. Installer et alimenter des
ordinateurs
conjoncturels régionaux, qui mesurent et comparent les dynamismes loc
30
ux fonctionnaires de tradition unitaire. Mais les
ordinateurs
vont prendre la relève. Lénine disait que la révolution communiste, c
31
déralisme, c’est l’autonomie des régions plus les
ordinateurs
, c’est-à-dire le respect du réel et de ses infinies complexités enfin
32
n s’il ne sait rien de tout cela ? N’importe quel
ordinateur
ferait mieux, et avec moins de bavardage. Vous êtes suisse, fils d’un
33
et la capitale de leur État-nation. Et quand les
ordinateurs
mesureront que ce sont les régions qui jouent un rôle créateur et act
34
e, qui connaît les mathématiques et qui parle des
ordinateurs
. Le laïque, le politicien et le militaire ne peuvent que subir sans c
35
rue aux catastrophes calculées en détail par les
ordinateurs
; — ou veut-on l’équilibre vivant entre l’homme, la cité et la nature
36
ion des ressources naturelles ? Il le demande à l’
ordinateur
. Il joue à augmenter ou à diminuer l’un ou l’autre, ou deux contre un
37
vivants. Ayant ainsi joué — en simulation et sur
ordinateur
— une vingtaine de combinaisons résultant de l’augmentation ou de la
38
exemple ». J’entends dire aussi qu’après tout les
ordinateurs
ne sont pas infaillibles et qu’il serait dangereux de les croire quan
39
désirs ou ses craintes pour des réalités. Si les
ordinateurs
se trompent, c’est précisément dans la mesure où ils sont informés se
40
bal. Car alors les pires prévisions calculées sur
ordinateur
deviendraient des fatalités. Voici donc notre grand dilemme : ou bien
41
), une Puissance lointaine, ou la Grande Machine,
ordinateur
universel et omniscient ; dans tous ces cas, l’agent est en mesure de
42
Suisse les frontières cantonales. Le jour où les
ordinateurs
consultés répondront que les liens concrets tissés entre les régions,
43
éseau de nécessités techniques, économiques, avec
ordinateur
à l’appui, qui interdit l’idée de faire de l’avenir notre affaire. Al
44
ommation d’électricité » (ça a été mesuré par les
ordinateurs
!) « double tous les sept ans ». Voilà donc le type d’une croissance
45
prendre quelque chose. Ce n’est pas l’affaire des
ordinateurs
, ce n’est pas l’affaire des impératifs X et Y, c’est leur affaire. So
46
l’avenir n’est pas notre affaire, mais celle des
ordinateurs
. Où sont les grands écrivains, les grands philosophes, les grands art
47
recourt, bien sûr, à la capacité combinatoire des
ordinateurs
, mais aussi au jugement intuitif de ceux qui ont nourri ces appareils
48
de l’État totalitaire mondial dirigé par le Grand
Ordinateur
dont certains rêvent dans un style orwellien de politique-fiction, ma
49
nous ferait croire, désormais, qu’il revient à l’
ordinateur
d’orienter notre politique. La prospective doit nous montrer la néces
50
ividu des risques de la liberté. Roma locuta, — l’
ordinateur
a parlé, la cause est jugée. On oublie de nous dire qu’il n’est que l
51
ns, celle du Plan stalinien, mais celle aussi des
ordinateurs
du Pentagone, programmés par la Rand Corporation. L’intime liaison de
52
rs l’État totalitaire mondial dirigé par un Grand
Ordinateur
. Ou bien des groupes d’hommes, qui se veulent à la fois libres et res
53
ûteux pour une seule université. Les langages des
ordinateurs
des diverses universités doivent être uniformisés. Même cela, n’est-c
54
ar l’image d’une voiture, d’un frigidaire ou d’un
ordinateur
, mais au besoin par un cœur, une flèche et des initiales maladroiteme
55
verdict de la Raison d’État, quand il tombe de l’
ordinateur
bien programmé ? Puissance ou Liberté, qui tranchera ? Entre le besoi
56
ait « du flair », mais nos grands managers ont un
ordinateur
. Le flair était de l’homme en l’homme et tenait compte de tout ce que
57
ésirs, vagues pressentiments et coups de génie. L’
ordinateur
est extérieur à l’homme et ne tient compte de rien, hors du programme
58
a qu’un parti au pouvoir, celui qui fait parler l’
ordinateur
. Mais, à l’intérieur de ce parti, c’est un chaos, que reflète fidèlem
59
r et de l’esprit que de l’intellect pur et de ses
ordinateurs
; plus près de la Sagesse que du pouvoir. Car les techniciens durs, n
60
oms de rivières ou de montagnes, un peu comme les
ordinateurs
reçoivent aujourd’hui des noms de déesses grecques, affectueusement p
61
peut-être l’éliminer. Dès aujourd’hui les grands
ordinateurs
des deux camps ont pour principal objectif de mesurer les progrès des
62
s, dans le ciel d’en face. Mais la guerre par les
ordinateurs
ne connaît ni valeurs ni doctrines, elle ne connaît que des quantités
63
nologiques que sociales, projections simulées sur
ordinateur
, scénarios avec ou sans « surprise » apparaissent en rapide successio
64
l’illusion fataliste et fatale qu’il revient à l’
ordinateur
, désormais, d’orienter notre politique. La prospective doit nous mont
65
ndividu des risques de la liberté. Roma locuta… l’
ordinateur
a parlé, la cause est jugée. On oublie de nous dire qu’il n’est que l
66
ns, celle du plan stalinien, mais aussi celle des
ordinateurs
du Pentagone, programmés par la Rand Corporation. L’intime liaison de
67
tier une dictature dont Orwell donne l’idée, et l’
ordinateur
les moyens. La dictature n’exige pas d’imagination : il suffit de se
68
s vœux des experts ventriloques qui font parler l’
ordinateur
: c’est leur affaire et non la mienne de parier sur tel taux de crois
69
. Raisonnements monstrueux mais d’abord faux. Dix
ordinateurs
de petite taille coûtent moins cher qu’un seul gros faisant le même t
70
istiques, culturels, et socioéconomiques dont nul
ordinateur
jamais n’abolira les leçons surprenantes. Un triangle magique La col
71
urope est virtuellement faite198. Le jour où les
ordinateurs
consultés répondront que l’ensemble des liens concrets, le tissu des
72
verdict de la Raison d’État, quand il tombe de l’
ordinateur
bien programmé ? Puissance ou liberté, qui tranchera ? Entre le besoi
73
roire que l’avenir était davantage l’affaire de l’
ordinateur
que celles des hommes. Mais c’est finalement toujours le même jeu : n
74
ême jeu : nous utilisons les calculs rapides de l’
ordinateur
pour mieux esquiver nos responsabilités. Exactement comme Adam et Ève
75
prévue par les experts et non enregistrée par les
ordinateurs
: une résistance purement humaine, spécifiquement humaine, je veux di
76
Suisse les frontières cantonales.) Le jour où les
ordinateurs
consultés répondront que les liens concrets tissés entre les régions,
77
lculs d’une « administration » américaine que les
ordinateurs
du Pentagone pourraient un beau jour inciter à nous laisser nous débr
78
e pour le bureaucrate qui ne connaît pas encore l’
ordinateur
. Je disais un jour à Louis Armand, grand ingénieur, grand humaniste,
79
le fédéralisme c’était le personnalisme plus les
ordinateurs
. « Ah là ! me dit-il, je vous en veux vraiment, car c’eût été à moi d
80
prévue par les experts et non enregistrée par les
ordinateurs
: une résistance purement humaine, spécifiquement humaine, je veux di
81
a quelque chose que l’homme puisse faire et pas l’
ordinateur
. Pour lui, la réponse n’était pas évidente. Il me semble, à moi, qu’e
82
choses auxquelles, Dieu merci, ni l’atome ni les
ordinateurs
ne peuvent apporter de réponse. Nous nous connaissions certes depuis
83
2. Et d’abord, d’où vient-elle ? Le premier
ordinateur
, l’ENIAC, construit et terminé en 1945 à l’Université de Pennsylvanie
84
déralisme, c’est l’autonomie des régions plus les
ordinateurs
. » Et il me répondit, j’en suis très fier : « Ah celle-là, vous me re
85
s ponctuelles, des informations stockées dans les
ordinateurs
ou dans les cerveaux. d. Je ferais volontiers entrer dans cette défin
86
sse, avoir du jugement, dont il est évident que l’
ordinateur
ne saurait que faire. e. Mais si l’information (data + news) augmente
87
istique ou carrément publicitaire d’appliquer à l’
ordinateur
, par métaphore, des facultés spécifiquement humaines comme « mémoire
88
ci au mot « mémoire ». La prétendue mémoire d’un
ordinateur
se distingue radicalement de celle de l’homme en ceci : qu’elle n’est
89
est un processus de la mémoire personnelle qu’un
ordinateur
ne pourra jamais reproduire, c’est bien celui décrit par Proust à pro
90
urg de Combray. Proclamer que la « mémoire » d’un
ordinateur
a « une capacité dix fois supérieure à la mémoire d’un homme » ne veu
91
sans cesse plus nombreux que peuvent traiter les
ordinateurs
: temps de calculs réduit de douze mois à une semaine pour la constru
92
cisif) des avantages — si l’on ose dire — que les
ordinateurs
ont présentés dès leur apparition pour toutes les « défenses national
93
e des opérations de logique ou de calcul dont les
ordinateurs
sont capables. Dans tous les domaines que je viens de citer, où l’inf
94
mbouteillage de communication. On nous dit que l’
ordinateur
, interrogé sur un problème psychologique, « pense » beaucoup plus vit
95
ables, elle nous fait entrer dans un monde où les
ordinateurs
, ayant « traité » nos problèmes, nous restitueront une réalité toujou
96
pour établir plus facilement les connexions entre
ordinateurs
et cerveaux humains, ceux-ci se trouvant progressivement intégrés au
97
et de structures sur tous les sujets, au moyen d’
ordinateurs
remplaçant les manuels et le maître. Cela pourrait même se passer au
98
ce sont en fait des maîtres qui ont programmé les
ordinateurs
. Simplement, ils ne sont pas là, c’est-à-dire qu’ils trahissent leur
99
gne pas ce que l’on sait, mais ce que l’on est. L’
ordinateur
sait beaucoup de choses, il peut même tout savoir, mais il n’est pas.
100
èves s’adaptent de façon presque inconsciente à l’
ordinateur
… Ils acquièrent automatiquement l’esprit ordinateur. » « Déjà, ajoute
101
dinateur… Ils acquièrent automatiquement l’esprit
ordinateur
. » « Déjà, ajoute-t-on, les résultats sont spectaculaires […]. Les él
102
ennent leur voiture ou leur moto. Les élèves des
ordinateurs
seront devant l’appareil en état de passivité croissante, et disposer
103
ui qui est à la pointe du vrai progrès, non pas l’
ordinateur
avec sa prétendue « mémoire » indépendante des personnes — et du pass
104
Il est certes utile d’apprendre à se servir d’un
ordinateur
; il l’est davantage d’apprendre à ne plus s’en servir. G. Elgozy C
105
calculette, ils ne se rappelleront rien sans les
ordinateurs
. Démunis devant tout imprévu. Grâce à l’informatisation, la société c
106
re dix millions de bits, un cinquième de ce que l’
ordinateur
devait enregistrer. D’autres jeunes gens mettent des ordinateurs hors
107
ait enregistrer. D’autres jeunes gens mettent des
ordinateurs
hors d’usage en déversant sur eux du miel, ou en leur tirant dessus à
108
’abord, d’où vient l’informatique ? Le premier
ordinateur
, l’ENIAC, a été construit et terminé en 1945 à l’Université de Pennsy
109
éralisme, c’est l’autonomie des régions, plus les
ordinateurs
. » Et il me répondit, j’en suis très fier : « Celle-là, vous me rende
110
es ponctuelles des informations stockées dans les
ordinateurs
ou dans les cerveaux ; d) je ferais volontiers entrer dans cette défi
111
nt, juger avec finesse, dont il est évident que l’
ordinateur
ne saurait que faire ; e) mais si l’information (data + news) augment
112
istique ou carrément publicitaire d’appliquer à l’
ordinateur
, par métaphore, des facultés spécifiquement humaines comme mémoire, p
113
rai ici au mot mémoire. La prétendue mémoire d’un
ordinateur
se distingue radicalement de celle de l’homme en ceci qu’elle n’est p
114
est un processus de la mémoire personnelle qu’un
ordinateur
ne pourra jamais reproduire, c’est bien celui décrit par Proust à pro
115
urg de Combray. Proclamer que la « mémoire » d’un
ordinateur
a « une capacité dix fois supérieure à la mémoire d’un homme » ne veu
116
sans cesse plus nombreux que peuvent traiter les
ordinateurs
: temps de calcul réduit de 12 mois à une semaine pour la constructio
117
soit peut-être décisif) des « avantages » que les
ordinateurs
ont présentés dès leur apparition pour toutes les défenses nationales
118
e des opérations de logique ou de calcul dont les
ordinateurs
sont capables. Dans tous les domaines que je viens de citer, où l’inf
119
embouteillage de communication. On nous dit que l’
ordinateur
, interrogé sur un problème psychologique, « pense » beaucoup plus vit
120
ables, elle nous fait entrer dans un monde où les
ordinateurs
, ayant « traité » nos problèmes, nous restitueront une réalité toujou
121
pour établir plus facilement les connexions entre
ordinateurs
et cerveaux humains, ces derniers se trouvant progressivement intégré
122
et de structures sur tous les sujets, au moyen d’
ordinateurs
remplaçant les manuels et le maître. Cela pourrait se passer au domic
123
ce sont en fait des maîtres qui ont programmé les
ordinateurs
. Simplement, ils ne sont pas là, c’est-à-dire qu’ils trahissent leur
124
e pas ce que l’on sait, mais ce que l’on est. » L’
ordinateur
sait beaucoup de choses, il peut même tout savoir, mais il n’est pas.
125
èves s’adaptent de façon presque inconsciente à l’
ordinateur
… Ils acquièrent automatiquement l’esprit ordinateur. » « Déjà, ajoute
126
dinateur… Ils acquièrent automatiquement l’esprit
ordinateur
. » « Déjà, ajoute-t-on, les résultats sont spectaculaires… Les élèves
127
rennent leur voiture ou leur moto. Les élèves des
ordinateurs
seront devant l’appareil en état de passivité croissante, et disposer
128
ui qui est à la pointe du vrai progrès, non pas l’
ordinateur
avec sa prétendue mémoire indépendante des personnes — et du passé !
129
Il est certes utile d’apprendre à se servir d’un
ordinateur
; il l’est davantage d’apprendre à ne plus s’en servir. » 10. Vuln
130
calculette, ils ne se rappelleront rien sans les
ordinateurs
. Ils seront démunis devant tout imprévu. Grâce à l’informatisation, l
131
ire 10 millions de bits, un cinquième de ce que l’
ordinateur
devait enregistrer. D’autres jeunes gens mettent des ordinateurs hors
132
ait enregistrer. D’autres jeunes gens mettent des
ordinateurs
hors d’usage en déversant sur eux du miel, ou en leur tirant dessus à
133
la perte de mémoire : à force de tout confier à l’
ordinateur
, l’homme vide sa mémoire, ne l’entretient pas et alors, comme un musc
134
e générale parfaitement concevable le contenu des
ordinateurs
était perdu, l’homme des générations suivantes ne serait plus capable
135
ruire l’industrie. En recourant toujours plus à l’
ordinateur
, on en devient dépendant et l’on place sa confiance en un système qui
136
omprendre qu’ils ne se rappelleront rien sans les
ordinateurs
et seront ainsi démunis devant l’imprévu. Enfin, ce qu’on nomme la cr
137
détournements de fonds, les mises hors service d’
ordinateurs
se multiplient : aux États-Unis, des jeunes déversent sur eux du miel
138
a mitrailleuse. Débiles mentaux efficaces L’
ordinateur
ne risque-t-il pas de modifier le comportement de celui qui s’en sert
139
Elle nous fait ainsi entrer dans un monde où les
ordinateurs
, ayant « traité » nos problèmes, nous restitueront une réalité toujou
140
pour établir plus facilement les connexions entre
ordinateurs
et cerveaux humains, ces derniers de plus en plus intégrés au réseau
141
s et de structures sur tous les sujets au moyen d’
ordinateurs
remplaçant les manuels et le maître. Mais cette définition contient u
142
e ce sont en fait les maîtres qui programment les
ordinateurs
. Simplement, ils ne sont pas là, c’est-à-dire qu’ils trahissent leur
143
e pas ce que l’on sait, mais ce que l’on est. » L’
ordinateur
sait beaucoup de choses, mais il n’est pas. Il est incapable de forme
144
s réduire au conformisme officiel. Les élèves des
ordinateurs
seront devant l’appareil en état de passivité croissante, et disposer
145
isme, c’est la philosophie personnaliste plus les
ordinateurs
. » Il m’a répondu : « Ah, celle-là, je vous en veux de l’avoir dite a
146
es probabilités, l’éliminer. Dès aujourd’hui, les
ordinateurs
des deux camps ont pour principal objectif de mesurer les progrès de
147
« mise en fiches » des citoyens dont on accuse l’
ordinateur
d’être l’agent, alors qu’il n’en est que l’outil. Soyons bien clairs
148
s. C’est là que réside le vrai danger, non dans l’
ordinateur
, qui n’est qu’un instrument permettant de consulter plus vite des fic
149
tre le sinistre Grand Frère. ⁂ Soyons sérieux. L’
ordinateur
est un outil, on ne peut pas l’accuser des abus que l’homme en fait.
150
, ni pour sa liberté. Il n’en va pas de même de l’
ordinateur
qui, lui, peut être employé pour le bien autant que pour le mal. On a
151
déralisme, c’est l’autonomie des régions plus les
ordinateurs
». « Ah, celle-là, dit mon ami, vous me rendez jaloux de ne pas l’avo
152
ration faite ailleurs, du secours décisif que les
ordinateurs
peuvent apporter à la cause du fédéralisme européen, considéré comme
153
ns, l’augmentation stupéfiante de la production d’
ordinateurs
a correspondu à une baisse marquée dans la main-d’œuvre qui les fabri
154
e-Bretagne ont montré que beaucoup d’usagers de l’
ordinateur
se sentent aujourd’hui mis au pas et contrôlés par la machine, plutôt
155
ue l’inverse. Leur interaction continuelle avec l’
ordinateur
provoque en eux un stress dont on a mesuré les effets. Dans le domain
156
pas à parler des relations entre l’opérateur et l’
ordinateur
comme d’un « travail à la chaîne mental ». Tout cela dit, demeure ma
157
sujet bien excitant : celui de l’intelligence des
ordinateurs
et de leurs facultés quasi humaines de mémorisation, d’adaptation, d’
158
duire en esclavage. Tout va donc à personnifier l’
ordinateur
: tout y concourt, y compris la crainte qu’il inspire et les espoirs
159
me étant le plus lyrique de tous sur l’avenir des
ordinateurs
: il s’agit de Seymour Papert, professeur au Laboratoire d’intelligen
160
et, « comme l’a fait la religion dans le passé, l’
ordinateur
est en train d’amorcer une renaissance de la philosophie ». Là-dessus
161
s de la psychanalyse » pourraient s’appliquer à l’
ordinateur
et prouver de la sorte qu’il possède une affectivité, il oublie que l
162
iner ce que cela pourrait signifier de dire qu’un
ordinateur
espère. » Non : la machine n’a pas de mémoire, n’a pas d’espoir non
163
ient les inventions technologiques, notamment les
ordinateurs
, capables de tenir compte de réalités d’une complexité telle que l’Ét
164
rendre justice, compter avec elles, informer les
ordinateurs
électroniques de toutes ces conditions locales, infiniment enchevêtré
165
nvisager avec sang-froid, grâce à l’invention des
ordinateurs
. Ce qui m’amène, pour définir la fédération possible de l’Europe sur
166
ture de l’Europe, ce sera le fédéralisme plus les
ordinateurs
. 30 mai 1969 Les réalités ethniques et linguistiques sont fluctuantes