1 1926, Articles divers (1924–1930). Conférence de René Guisan « Sur le Saint » (2 février 1926)
1 par excellence de la sainteté. Le peuple, encore païen , voit dans la vénération des pèlerins pour les tombes de leurs saints
2 1926, Articles divers (1924–1930). Les Bestiaires, par Henry de Montherlant (10 juillet 1926)
2 rapprochements superstitieux, de grands symboles païens , et l’on se perd dans un syncrétisme effarant, où Mithra, Jésus, les
3 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Hölderlin, La Mort d’Empédocle et Poèmes de la folie (octobre 1930)
3 , mais devenu, par excellence, germanique ; mythe païen , mais il est bien troublant de le voir se mêler, dans la troisième ve
4 1932, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). La pluie et le beau temps (Dialogue dans une tête) (1932)
4 it souvent des femmes qu’elles sont naturellement païennes . Mais les peuples païens sont toujours religieux, alors que les femme
5 les sont naturellement païennes. Mais les peuples païens sont toujours religieux, alors que les femmes de ce temps sont seulem
6 lus de sens qu’un oiseau. Sonnette, si vous étiez païenne ou si vous étiez chrétienne, vous sauriez ce que c’est que le beau te
7 iez ce que c’est que le beau temps. Si vous étiez païenne et que vous adoriez la lumière, le beau temps vous serait un Dieu ren
5 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Goethe, chrétien, païen (avril 1932)
8 Goethe, chrétien, païen  (avril 1932)r Imaginez un membre de l’Académie des sciences qui se
9 un siècle, le revendiquent comme leur plus grand païen . Les fragments des Conversations avec Eckermann que nous donnons dans
10 omme l’établit fort justement Curtius « le Goethe païen et rien que païen est une légende, et une légende d’origine juive, ca
11 t justement Curtius « le Goethe païen et rien que païen est une légende, et une légende d’origine juive, car elle remonte à H
12 jugeons du point de vue d’un parti. Il n’est pas païen , pour la raison péremptoire qu’il n’y a plus de païen, au sens antiqu
13 n, pour la raison péremptoire qu’il n’y a plus de païen , au sens antique du mot, depuis que la venue du Christ a modifié la n
14 , que ce Goethe exemplaire soit « chrétien » ou «  païen  » ? Nous n’avons pas besoin d’avoir raison (contre lui, contre les at
15 32). r. Rougemont Denis de, « Goethe, chrétien, païen  », Foi et Vie, Paris, avril–mai 1932, p. 304-309.
6 1932, Esprit, articles (1932–1962). On oubliera les juges (novembre 1932)
16 que la chrétienne, simplement. C’est la théologie païenne par excellence, celle de l’État-Dieu, qui veut l’obéissance aveugle… 
7 1933, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Petites notes sur les vérités éternelles (1932-1933)
17 es idolâtries, que ce soit la croyance antique et païenne à la « vertu », à la sagesse et au bonheur, ou la croyance moderne et
18 t au bonheur, ou la croyance moderne et non moins païenne à la valeur absolue de la logique, de l’histoire et des méthodes crit
8 1934, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Précisions sur la mort du Grand Pan (avril 1934)
19 de paganisme rassuré n’est pas le fait des seuls païens de notre époque. Le recours aux émotions fortes que la Nature est cen
20 défaillances de caractère, cet « inconstant », ce païen calviniste, bien moins romain que grec — hélas d’un hellénisme style
9 1934, Journal de Genève, articles (1926–1982). Sara Alelia (25 mai 1934)
21 u xixe — en conséquence de quoi les romans des «  païens  », d’un Thomas Hardy, par exemple, se devaient en conséquence de fini
10 1934, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Éditorial (juillet 1934)
22 rd’hui n’a-t-il plus, comme ses pères, la crainte païenne de se présenter à la table sainte dans un état « moral » insuffisant 
11 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Nécessité de Kierkegaard (août 1934)
23 lles en vertu d’une idée de l’homme que la raison païenne admet fort bien : nietzschéisme agressif, ou désespoir du démoniaque
12 1934, Politique de la personne. Troisième partie. Idoles — IX. Antimarxiste parce que chrétien
24 cimetières : Le travail fut sa vie, est purement païenne . Or, c’est l’épitaphe idéale pour le brigadier de choc. Staline a fai
13 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Au sujet d’un roman : Sara Alelia (3 novembre 1934)
25 siècle — en conséquence de quoi les romans des «  païens  », d’un Thomas Hardy, par exemple, se devaient de finir aussi mal que
14 1934, Politique de la personne (1946). Troisième partie. Idoles — IX. Antimarxiste parce que chrétien
26 cimetières : Le travail fut sa vie, est purement païenne . Or, c’est l’épitaphe idéale pour le brigadier de choc. Staline a fai
15 1935, Foi et Vie, articles (1928–1977). Notes en marge de Nietzsche (mars 1935)
27 plus courbée sous le joug, qu’elle est redevenue païenne comme elle l’était il y a quelque mille ans. On croirait presque lir
28 , et dénonçait en elle non seulement un succédané païen de l’idée de Providence, mais surtout une négation de la foi ? Car la
29 rts indéfinis vers le Progrès. Ils sont redevenus païens . Les plus conscients de ce paganisme nouveau ont adopté sa vraie théo
16 1935, Articles divers (1932-1935). Mystère de la Vision (fragments d’un Traité de la vision physionomique du monde) (mars 1935)
30 ns le monde de la mesure idéale, qui est le monde païen , le monde antique, le monde des philosophes, la forme pure est celle
17 1936, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Le Problème du bien (12 septembre 1936)
31 auses les plus vilipendées par ce furieux censeur païen . Qu’il suffise de rappeler que le nom de Wilfred Monod évoque immédia
18 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — VIII. Décadence des lieux communs
32 le projet de tromper cette faim et cette soif. Au païen ignorant du vrai Dieu, les prêtres donnent des idoles faites à l’imag
19 1936, Articles divers (1936-1938). Décadence des lieux communs (décembre 1936)
33 le projet de tromper cette faim et cette soif. Au païen ignorant du vrai Dieu, les prêtres donnent des idoles faites à l’imag
20 1936, Penser avec les mains (1972). Première partie. La commune mesure — VIII. Décadence des lieux communs
34 le projet de tromper cette faim et cette soif. Au païen ignorant du vrai Dieu, les prêtres donnent des idoles faites à l’imag
21 1937, Articles divers (1936-1938). Vocation et destin d’Israël (1937)
35 nt plus familiers que les métamorphoses des dieux païens . Si bien qu’on a pu dire75 que l’Ancien Testament était la vraie Anti
36 des enfants d’Israël que le salut est parvenu aux païens , afin d’exciter leur propre émulation » (v. 11). En tuant leur Messie
37 du monde, et leur amoindrissement la richesse des païens , que ne fera pas leur complet relèvement ! » (v. 12). « En effet, je
38 s l’endurcissement jusqu’à ce que la totalité des païens soit entrée (dans l’Église) ; et ainsi tout Israël sera sauvé » (v. 2
22 1937, Articles divers (1936-1938). Luther, Traité du serf arbitre (1937)
39 u encore entre l’individu et le Sort, cette idole païenne  ? C. M. — J’ai besoin de le croire pour agir. L. — Mais qu’est-ce q
23 1937, Foi et Vie, articles (1928–1977). Luther et la liberté (À propos du Traité du serf arbitre) (avril 1937)
40 u encore entre l’individu et le Sort, cette idole païenne  ? C. M. — J’ai besoin de le croire pour agir. L. — Mais qu’est-ce q
24 1937, Esprit, articles (1932–1962). Martin Lamm, Swedenborg (septembre 1937)
41 de tous les mystiques, orientaux ou occidentaux, païens ou chrétiens, hétérodoxes ou orthodoxes. Je n’ai pas la prétention de
25 1938, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). La vraie défense contre l’esprit totalitaire (juillet 1938)
42 ingué, de commode et même de bourgeois. Alors les païens russes et les païens racistes ont fait ce que nous refusions de faire
43 même de bourgeois. Alors les païens russes et les païens racistes ont fait ce que nous refusions de faire. Ils l’ont fait mal,
26 1938, Esprit, articles (1932–1962). La passion contre le mariage (septembre 1938)
44 Contraintes sacrées. Le mariage, chez les peuples païens , s’est toujours entouré d’un rituel dont nos institutions gardèrent l
27 1938, Esprit, articles (1932–1962). L’amour action, ou de la fidélité (novembre 1938)
45 e l’être. Et c’est Éros, l’amour-passion, l’amour païen , qui a répandu dans notre monde occidental le poison de l’ascèse idéa
46 onomie provisoire de la Création, de l’humain. Le païen ne pouvait autrement que de faire un dieu de l’Éros : c’était son pou
47 dément lié au fait de vivre. Toutes les religions païennes divinisent le Désir. Toutes cherchent un appui et un salut dans le Dé
48 christianisées, précisément, là où les religions païennes menaient encore une vie secrète. L’amour-passion n’est pas l’amour ch
28 1938, La Vie protestante, articles (1938–1978). Le temps des fanatiques (25 novembre 1938)
49 gieuse. Et la foi seule peut vaincre une religion païenne . a. Rougemont Denis de, « Le temps des fanatiques », La Vie protes
29 1939, Articles divers (1938-1940). Le protestantisme créateur de personnes (1939)
50 lement, il se produit un phénomène parallèle : le païen qui se convertit se voit d’une part racheté de son péché ; et d’autre
30 1939, Tapuscrits divers (1936-1947). Pour une « Suisse chrétienne » (1939)
51 lors que tous les membres de la tribu resteraient païens , il est clair qu’on n’aurait pas encore le droit de parler d’État chr
31 1939, L’Amour et l’Occident. Livre II. Les origines religieuses du mythe
52 e à propos de l’opéra wagnérien. Comme si le fond païen de l’Occident n’avait pas pu fournir au magicien les éléments les plu
53 s’en trouve transformé. Tandis que les mystiques païennes le sublimaient jusqu’à en faire un dieu, et en même temps le vouaient
54 ples d’Occident. Dès lors, les vieilles croyances païennes refoulées devinrent le refuge et l’espérance des tendances naturelles
55 tholiques, toutes les reviviscences des mystiques païennes capables de le « libérer ». C’est ainsi que les doctrines secrètes, d
56 e Chrétien de Troyes n’était pas instruit du sens païen et secret de ces traits mystérieux qu’il rapportait »77 ? Ou bien se
32 1939, L’Amour et l’Occident. Livre III. Passion et mystique
57 hez les orthodoxes que chez les dissidents ou les païens (Iraniens et Arabes, voire bouddhistes). En tout état de cause, on ne
58 t-elle pas abusé la première du langage de l’Éros païen  ? 4.Les Mystiques orthodoxes et le langage de la passion Le fai
33 1939, L’Amour et l’Occident. Livre IV. Le mythe dans la littérature
59 mme au sexe. C’est la défense normale que l’homme païen oppose au mythe de l’amour malheureux. (Peut-être, pratiquement, est-
60 ymboles des troubadours d’un souffle parfaitement païen , et non plus du tout hérétique ! On est aux antipodes du Dante, mais
61 a vie des passions — ce rêve de tout le Moyen Âge païen tourmenté par la loi chrétienne —, c’est la secrète volonté qui devai
34 1939, L’Amour et l’Occident. Livre VI. Le mythe contre le mariage
62  Contraintes sacrées Le mariage, chez les peuples païens , s’est toujours entouré d’un rituel dont nos institutions gardèrent l
35 1939, L’Amour et l’Occident. Livre VII. L’Amour action, ou de la fidélité
63 e l’être. Et c’est Éros, l’amour-passion, l’amour païen , qui a répandu dans notre monde occidental le poison de l’ascèse idéa
64 onomie provisoire de la Création, de l’humain. Le païen ne pouvait autrement que de faire un dieu de l’Éros : c’était son pou
65 dément lié au fait de vivre. Toutes les religions païennes divinisent le Désir. Toutes cherchent un appui et un salut dans le Dé
66 christianisées, précisément, là où les religions païennes menaient encore une vie secrète. L’amour-passion n’est pas l’amour ch
36 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Livre II. Les origines religieuses du mythe
67 e à propos de l’opéra wagnérien. Comme si le fond païen de l’Occident n’avait pas pu fournir au magicien les éléments les plu
68 s’en trouve transformé. Tandis que les mystiques païennes le sublimaient jusqu’à en faire un dieu, et en même temps le vouaient
69 ples d’Occident. Dès lors, les vieilles croyances païennes refoulées devinrent le refuge et l’espérance des tendances naturelles
70 tholiques, toutes les reviviscences des mystiques païennes capables de le « libérer ». C’est ainsi que les doctrines secrètes, d
71 e Chrétien de Troyes n’était pas instruit du sens païen et secret de ces traits mystérieux qu’il rapportait90 » ? Ou bien se
37 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Livre III. Passion et mystique
72 hez les orthodoxes que chez les dissidents ou les païens (Iraniens et Arabes, voire bouddhistes). En tout état de cause, on ne
73 t-elle pas abusé la première du langage de l’Éros païen  ? 4.Les Mystiques orthodoxes et le langage de la passion Le fai
38 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Livre IV. Le mythe dans la littérature
74 mme au sexe. C’est la défense normale que l’homme païen oppose au mythe de l’amour malheureux. (Peut-être, pratiquement, est-
75 ymboles des troubadours d’un souffle parfaitement païen , et non plus du tout hérétique ! On est aux antipodes du Dante, mais
76 a vie des passions — ce rêve de tout le Moyen Âge païen tourmenté par la loi chrétienne —, c’est la secrète volonté qui devai
39 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Livre VI. Le mythe contre le mariage
77 ntraintes sacrées. — Le mariage, chez les peuples païens , s’est toujours entouré d’un rituel dont nos institutions gardèrent l
40 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Livre VII. L’amour action, ou de la fidélité
78 en acte. Et c’est Éros, l’amour-passion, l’amour païen , qui a répandu dans notre monde occidental le poison de l’ascèse idéa
79 onomie provisoire de la Création, de l’humain. Le païen ne pouvait autrement que de faire un dieu de l’Éros : c’était son pou
80 dément lié au fait de vivre. Toutes les religions païennes divinisent le Désir. Toutes cherchent un appui et un salut dans le Dé
81 christianisées, précisément, là où les religions païennes menaient encore une vie secrète. L’amour-passion n’est pas l’amour ch
41 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Livre II. Les origines religieuses du mythe
82 e à propos de l’opéra wagnérien. Comme si le fond païen de l’Occident n’avait pas pu fournir au magicien les éléments les plu
83 s’en trouve transformé. Tandis que les mystiques païennes le sublimaient jusqu’à en faire un dieu, et en même temps le vouaient
84 ples d’Occident. Dès lors, les vieilles croyances païennes refoulées devinrent le refuge et l’espérance des tendances naturelles
85 tholiques, toutes les reviviscences des mystiques païennes capables de le « libérer ». C’est ainsi que les doctrines secrètes, d
86 e Chrétien de Troyes n’était pas instruit du sens païen et secret de ces traits mystérieux qu’il rapportait »82 ? Ou bien se
42 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Livre III. Passion et mystique
87 hez les orthodoxes que chez les dissidents ou les païens (Iraniens et Arabes, voire bouddhistes). En tout état de cause, on ne
88 t-elle pas abusé la première du langage de l’Éros païen  ? 4.Les Mystiques orthodoxes et le langage de la passion Le fai
43 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Livre IV. Le mythe dans la littérature
89 mme au sexe. C’est la défense normale que l’homme païen oppose au mythe de l’amour malheureux. (Peut-être, pratiquement, est-
90 ymboles des troubadours d’un souffle parfaitement païen , et non plus du tout hérétique ! On est aux antipodes du Dante, mais
91 a vie des passions — ce rêve de tout le Moyen Âge païen tourmenté par la loi chrétienne —, c’est la secrète volonté qui devai
44 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Livre VI. Le mythe contre le mariage
92 ntraintes sacrées. — Le mariage, chez les peuples païens , s’est toujours entouré d’un rituel dont nos institutions gardèrent l
45 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Livre VII. L’amour action, ou de la fidélité
93 en acte. Et c’est Éros, l’amour-passion, l’amour païen , qui a répandu dans notre monde occidental le poison de l’ascèse idéa
94 onomie provisoire de la Création, de l’humain. Le païen ne pouvait autrement que de faire un dieu de l’Éros : c’était son pou
95 dément lié au fait de vivre. Toutes les religions païennes divinisent le Désir. Toutes cherchent un appui et un salut dans le Dé
96 christianisées, précisément, là où les religions païennes menaient encore une vie secrète. L’amour-passion n’est pas l’amour ch
46 1940, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). La bataille de la culture (janvier-février 1940)
97 qu’il ne suffisait pas de dénoncer les doctrines païennes mais qu’il fallait répondre mieux que ces doctrines à la question pos
47 1940, Mission ou démission de la Suisse. Le protestantisme créateur de personnes
98 lement, il se produit un phénomène parallèle : le païen qui se convertit se voit d’une part racheté de son péché ; et d’autre
48 1940, Mission ou démission de la Suisse. La bataille de la culture
99 qu’il ne suffisait pas de dénoncer les doctrines païennes , mais qu’il fallait répondre mieux que ces doctrines à la question po
49 1940, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). L’Église et la Suisse (août 1940)
100 e, l’Église ne changera pas. Et si l’État devient païen , l’Église pourra rester le lieu où les justes rapports entre les homm
101 ériennes qui étaient déjà de véritables liturgies païennes . Ces abus manifestes ne doivent pas nous faire négliger le bon usage,
102 e facile pour les caricatures de liturgie que les païens viendront lui offrir un jour, et qui seront alors une tentation, parc
50 1940, Politique de la personne (1946). Ve partie. À la fois libre et engagé — Le protestantisme créateur de personnes
103 lement, il se produit un phénomène parallèle : le païen qui se convertit se voit d’une part racheté de son péché ; et d’autre
51 1941, Tapuscrits divers (1936-1947). Passion et origine de l’hitlérisme (janvier 1941)
104 de définir la passion comme la réaction d’une âme païenne contre le christianisme. De fait, le phénomène de la passion se dével
52 1944, Les Personnes du drame. I. Sagesse et folie de la personne — 3. Kierkegaard
105 ment en vertu d’une idée de l’homme que la raison païenne admet fort bien : nietzschéisme agressif ou désespoir du démoniaque q
53 1944, Les Personnes du drame. II. Liberté et fatum — 5. Luther et la liberté de la personne
106 Niemöller, chrétien et luthérien, mais de Hitler, païen né catholique. Pour l’opinion moyenne sur Luther, je crois que la phr
107 u encore entre l’individu et le sort, cette idole païenne  ? C. M. — J’ai besoin de le croire pour agir. L. — Mais qu’est-ce qu’
54 1945, Le Semeur, articles (1933–1949). La responsabilité culturelle de l’Église (mars 1945)
108 ns suivantes : science, (scientisme), eudémonisme païen , culte de ces valeurs que l’on dit « appartenir à la vie », création
55 1946, Articles divers (1946-1948). Le supplice de Tantale (octobre 1946)
109 failli, s’inverse en menace suspendue. Le monde païen ne conçoit pas de pardon par amour et de salut gratuit, et c’est pour
110 automatique. C’est autant dire que dans le monde païen , l’homme reste seul avec lui-même et se ferme aux interventions d’une
56 1946, Foi et Vie, articles (1928–1977). Fédéralisme et œcuménisme (octobre 1946)
111 s avons vu les Églises nées des missions en terre païenne se placer à l’avant-garde du mouvement vers l’union, nous ne verrons
57 1946, Réforme, articles (1946–1980). Spiritualité américaine (19 octobre 1946)
112 ailleurs des marchandises de provenance nettement païenne  : la morale du bonheur, par exemple. Comment imaginer, parmi ces gens
58 1947, Vivre en Amérique. II. Vie culturelle et religieuse
113 ailleurs des marchandises de provenance nettement païennes  : la morale du bonheur, par exemple. Comment imaginer, parmi ces gens
59 1947, Tapuscrits divers (1936-1947). Il y a aussi des gens en Suisse (15 mai 1947)
114 l, d’une Renaissance italienne et protestante non païenne , d’un xviii e siècle français et aristocratique, mais non pas enlight
60 1947, Doctrine fabuleuse. Premier dialogue sur la carte postale. La pluie et le beau temps
115 it souvent des femmes qu’elles sont naturellement païennes . Mais les peuples païens sont toujours religieux, alors que les femme
116 les sont naturellement païennes. Mais les peuples païens sont toujours religieux, alors que les femmes de ce temps sont seulem
117 lus de sens qu’un oiseau. Sonnette, si vous étiez païenne ou si vous étiez chrétienne, vous sauriez ce que c’est que le beau te
118 iez ce que c’est que le beau temps. Si vous étiez païenne et que vous adoriez la lumière, le beau temps vous serait un dieu ren
61 1947, Doctrine fabuleuse. Le supplice de Tantale
119 t failli, s’inverse en menace suspendue. Le monde païen ne conçoit pas de pardon par amour et de salut gratuit, et c’est pour
120 automatique. C’est autant dire que dans le monde païen , l’homme reste seul avec lui-même et se ferme aux interventions d’une
62 1953, Articles divers (1951-1956). Une fausse nouvelle : « Dieu est mort » (juin-juillet 1953)
121 l’islam et de bien des religions que nous nommons païennes .) Voyons maintenant la crédibilité de la nouvelle. (Il est clair qu’e
63 1953, La Confédération helvétique. Chapitre V. La vie religieuse
122 lus grande partie de la Suisse est donc redevenue païenne au vie siècle. Lorsque les missionnaires Colomban et Gall, venus d’I
64 1954, Articles divers (1951-1956). Fédéralisme et nationalisme (septembre-octobre 1954)
123 ienne, alors que le nationalisme est foncièrement païen , idolâtre et antichrétien. L’idée même de nation est étrangère au dog
65 1954, Preuves, articles (1951–1968). De Gasperi l’Européen (octobre 1954)
124 ’est-à-dire répudiant la mystique du nationalisme païen , patriote éclairé parce qu’il avait connu d’autres peuples et d’autre
66 1955, Preuves, articles (1951–1968). L’aventure technique (octobre 1955)
125 ion religieuse du monde et de la vie, bien plus «  païen  », par cela même, qu’un J.-P. Sartre, qui se place au niveau de la mo
67 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — Chapitre III. La spire et l’axe
126 nos liturgies, comme le titre suprême de la Rome païenne , le pontifex, désigne encore les papes. Etc. Stratifications de passé
68 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — Chapitre V. L’expérience du temps historique
127 s fut la semence de l’Église, c’est le sang des «  païens  », le sang des autres, qui cimente l’édifice de l’Usine soviétique, e
69 1957, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). La découverte du temps ou l’aventure occidentale (mars 1957)
128 s fut la semence de l’Église, c’est le sang des «  païens  », le sang des autres, qui cimente l’édifice de l’Usine soviétique et
70 1959, Les Origines de l’Europe : d’Hésiode à Charlemagne ou du mythe à l’histoire. II. Le mythe de l’enlèvement d’Europe
129 i avaient privé le mythe de son contenu religieux païen , le Moyen Âge tente parfois de lui rendre un contenu religieux chréti
71 1959, Les Origines de l’Europe : d’Hésiode à Charlemagne ou du mythe à l’histoire. III. Le Mythe de Japhet
130 is, ceux de Japhet « indifférents », c’est-à-dire païens , « attachés aux biens de ce monde », mais capables de se convertir. L
131 nt « indifférent » (à l’égard de la vraie foi) de païens et de convertis toujours plus nombreux, qui porte en bloc le nom d’Eu
72 1959, Les Origines de l’Europe : d’Hésiode à Charlemagne ou du mythe à l’histoire. V. Les étymologies
132 âcheusement les coupables amours du roi des dieux païens et d’une fille de Tyr, cette ville cent fois maudite par les prophète
73 1959, Les Origines de l’Europe : d’Hésiode à Charlemagne ou du mythe à l’histoire. VII. De la géographie à l’histoire
133 us Claudien (né à Alexandrie vers 365, et demeuré païen ) désigne en effet les « ennemis » de l’Europe : le maure Gildon et le
134 s de la Terre, voulues et garanties par les dieux païens  ! Pour cet ancêtre du nationalisme, qui ne manque pas de lucidité, l’
74 1960, Articles divers (1957-1962). Le nationalisme et l’Europe (mars 1960)
135 e surgisse de la mort et pour qu’à la nationalité païenne succède la fraternité chrétienne. Passons sur des exclamations lyriq
75 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Introduction. L’érotisme et les mythes de l’âme — I. L’amour et la personne dans le monde christianisé
136 austive. Le mot Agapè, assez rare dans les textes païens , était promis à un grand avenir, parce que les premiers chrétiens et
76 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Deuxième partie — La personne, l’ange et l’absolu ou Le dialogue Occident-Orient
137 tandis que nos coutumes viennent d’un vieux fond païen et que notre hygiène moderne se veut « scientifique ». À cause de la
77 1961, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). La personne, l’ange et l’absolu, ou le dialogue Occident-Orient (avril 1961)
138 tandis que nos coutumes viennent d’un vieux fond païen et que notre hygiène moderne se veut « scientifique ». À cause de la
78 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Première partie. Les Origines d’Hésiode à Charlemagne, (du ixe siècle av. J.-C. au xie siècle de notre ère)
139 i avaient privé le mythe de son contenu religieux païen , le Moyen Âge tente parfois de lui rendre un contenu religieux chréti
140 is, ceux de Japhet « indifférents », c’est-à-dire païens , « attachés aux biens de ce monde », mais capables de se convertir11.
141 nt « indifférent » (à l’égard de la vraie foi) de païens et de convertis toujours plus nombreux, qui porte en bloc le nom d’Eu
142 âcheusement les coupables amours du roi des dieux païens et d’une fille de Tyr, cette ville cent fois maudite par les Prophète
143 us Claudien (né à Alexandrie vers 365, et demeuré païen ) désigne en effet les « ennemis » de l’Europe : le maure Gildon et le
144 s de la Terre, voulues et garanties par les dieux païens  ! Pour cet ancêtre du nationalisme, qui ne manque pas de lucidité, l’
79 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Deuxième partie. Prises de conscience européennes. De Pierre Dubois à l’abbé de Saint-Pierre, (xive au xixe siècle) — 2. Premiers plans d’union
145 us renvoie. De lui viennent l’autorité (un prince païen ne saurait être qu’un « brigand »), le droit de propriété et de succe
146 es qu’elle occupa longtemps une grande partie des païens en même temps que le sépulcre du Seigneur. Il n’y avait pas de nation
147 À quoi bon avoir résisté à la puissance des chefs païens , si maintenant tu ne peux plus soutenir l’assaut de tes voisins ? Ô v
148 r à désigner de nouveau par son nom légendaire et païen cette part du genre humain dont il ne sait que trop que les premiers
80 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Deuxième partie. Prises de conscience européennes. De Pierre Dubois à l’abbé de Saint-Pierre, (xive au xixe siècle) — 5. Les grands desseins du xviie siècle
149 arlé des chrétiens, juifs, mahométans et même des païens ) se fondent sur preuves, allèguent leurs miracles, et chacun presume
81 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Troisième partie. L’ère des philosophes. De Leibniz à Condorcet — 1. Perspectives élargies
150 ’entre les systèmes philosophiques de l’antiquité païenne la secondent et que, d’autre part, elle cultive trois admirables lang
82 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Quatrième Partie. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — 7. Synthèses historico-philosophiques (II)
151 sectaire, qu’ils ne le sont des musulmans et des païens . Les derniers États catholiques continuèrent à végéter, non sans se r
83 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Cinquième Partie. L’Ère des nations, (de 1848 à 1914) — 1. De l’harmonie entre les nations libérées à l’anarchie des États souverains
152 e surgisse de la mort et pour qu’à la nationalité païenne succède la fraternité chrétienne.193 Sa conception de l’union des p
84 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Sixième Partie. L’Europe en question : de Spengler à Ortega — 1. « Tout s’est senti périr »
153 a chrétienté — surmonta les périls de la barbarie païenne , résistant à ses assauts tant extérieurs qu’intérieurs et à la pressi
85 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Septième Partie. L’Ère des fédérations. De l’Unité de culture à l’union politique
154 dore Dieu avec un cœur disposé comme le cœur d’un païen de Rome dans l’hommage rendu à l’empereur, ce chrétien aussi est idol
155 a détruit ou écarté les croyances « naturelles » païennes et barbares qui hantaient les forêts ombragées et les brumeux rivages
156 Mineure et même un certain « folklore » local et païen , qui vint s’ajouter au cours des temps, firent de la tradition chréti
86 1962, Arts, articles (1952-1965). Le miracle européen a créé le monde civilisé (6 juin 1962)
157 Comment apporter la Bonne Nouvelle aux peuplades païennes de l’Asie et de l’Afrique ? Comment échapper à ces guerres sans fin,
158 e notre Europe, légendaire, historique, physique, païenne et chrétienne à la fois : l’homme du mythe, le marin, le chercheur de
87 1962, Les Chances de l’Europe. I. L’aventure mondiale des Européens
159 Comment apporter la Bonne Nouvelle aux peuplades païennes de l’Asie et de l’Afrique ? Comment échapper à ces guerres sans fin,
160 e notre Europe, légendaire, historique, physique, païenne et chrétienne à la fois : l’homme du mythe, le marin, le chercheur de
161 nt ans plus tard, les Normands ou Vikings, encore païens , découvrent dans cette île, nommée par eux Thulé (Tyli), une implanta
88 1962, Les Chances de l’Europe. II. Secret du dynamisme européen
162 t de voyager aux Indes pour y aller convertir les païens . Un autre moine espagnol, le jésuite Francisco Suárez (1548-1617), et
89 1963, L’Opportunité chrétienne. Première partie. L’opportunité chrétienne dans un monde sécularisé — 1. Une fausse nouvelle : « Dieu est mort »
163 l’islam et de bien des religions que nous nommons païennes .) Voyons maintenant la crédibilité de la nouvelle. (Il est clair qu’e
90 1963, L’Opportunité chrétienne. Deuxième partie. Christianisme et culture — 4. La responsabilité culturelle de l’Église
164 ns suivantes : science, (scientisme), eudémonisme païen , culte de ces valeurs que l’on dit « appartenir à la vie », création
91 1963, L’Opportunité chrétienne. Deuxième partie. Christianisme et culture — 6. Vocation et destin d’Israël
165 nt plus familiers que les métamorphoses des dieux païens . Si bien qu’on a pu dire17 que l’Ancien Testament était la vraie Anti
166 des enfants d’Israël que le salut est parvenu aux païens , afin d’exciter leur propre émulation » (v. 11). En tuant leur Messie
167 du monde, et leur amoindrissement la richesse des païens , que ne fera pas leur complet relèvement ! » (v. 12). « En effet, je
168 s l’endurcissement jusqu’à ce que la totalité des païens soit entrée (dans l’Église) ; et ainsi tout Israël sera sauvé » (v. 2
92 1963, L’Opportunité chrétienne. Deuxième partie. Christianisme et culture — 12. Le mouvement œcuménique et le fédéralisme
169 s avons vu les Églises nées des missions en terre païenne se placer à l’avant-garde du mouvement vers l’union, nous ne verrons
93 1963, L’Opportunité chrétienne. Deuxième partie. Christianisme et culture — 14. Sur l’avenir du christianisme
170 , favorise également son emprise sur le monde dit païen , bien qu’au prix du maintien d’équivoques spirituelles dans les premi
171 rétien au sens strict. Si le sacralisme d’origine païenne est la tentation naturelle du catholicisme, le sécularisme moderne es
94 1965, Articles divers (1963-1969). La technique, facteur de paix (6 mars 1965)
172 explosions de passions tout à fait naturelles et païennes , plutôt qu’avec les développements de la vie spirituelle en Occident 
95 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. Troisième partie. La morale quotidienne et le climat de culture ou comment on vit dans une fédération
173 trouvé ce contact avec la terre, toujours un peu païenne , qui lui permit d’écrire Noces dans le même temps que l’Histoire du S
96 1968, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). Pour une morale de la vocation (1968)
174 doute qu’aucun chrétien puisse les donner. Les «  païens  » et l’Antiquité vivaient dans la certitude éthique — règles et rites
97 1969, Articles divers (1963-1969). À la fontaine Castalie (1969)
175 ésaltérer au grand bassin. Le prêtre a béni l’eau païenne . Elles sont parties. Noté sur une des pages de garde de mon guide. P
98 1969, Le Monde et Le Monde diplomatique (1950-1982). Une longue et vieille histoire (7 juin 1969)
176 xpression, cependant que les mythes et les tabous païens (égyptiens, syriaques, helléniques) ne cessaient d’animer le rêve méd
99 1971, Articles divers (1970-1973). L’Amour et l’Europe : L’Express va plus loin… avec D. de Rougemont (12 avril 1971)
177 roscription de l’inceste, etc., ou des influences païennes , hérétiques, gnostiques, qui nous ont fait croire que le « péché orig
100 1974, Articles divers (1974-1977). Un modèle pour l’Europe ? (1974)
178 là de leurs frontières. Sagesse paysanne et toute païenne  : n’avoue pas, ne dis pas ton bonheur, cela pourrait porter malheur !