1
par excellence de la sainteté. Le peuple, encore
païen
, voit dans la vénération des pèlerins pour les tombes de leurs saints
2
rapprochements superstitieux, de grands symboles
païens
, et l’on se perd dans un syncrétisme effarant, où Mithra, Jésus, les
3
, mais devenu, par excellence, germanique ; mythe
païen
, mais il est bien troublant de le voir se mêler, dans la troisième ve
5
un siècle, le revendiquent comme leur plus grand
païen
. Les fragments des Conversations avec Eckermann que nous donnons dans
6
omme l’établit fort justement Curtius « le Goethe
païen
et rien que païen est une légende, et une légende d’origine juive, ca
7
t justement Curtius « le Goethe païen et rien que
païen
est une légende, et une légende d’origine juive, car elle remonte à H
8
jugeons du point de vue d’un parti. Il n’est pas
païen
, pour la raison péremptoire qu’il n’y a plus de païen, au sens antiqu
9
n, pour la raison péremptoire qu’il n’y a plus de
païen
, au sens antique du mot, depuis que la venue du Christ a modifié la n
10
, que ce Goethe exemplaire soit « chrétien » ou «
païen
» ? Nous n’avons pas besoin d’avoir raison (contre lui, contre les at
11
ue française (mars 1932). n. « Goethe, chrétien,
païen
», Foi et Vie, Paris, n° 37-38, avril-mai 1932, p. 304-309.
12
que la chrétienne, simplement. C’est la théologie
païenne
par excellence, celle de l’État-Dieu, qui veut l’obéissance aveugle…
13
it souvent des femmes qu’elles sont naturellement
païennes
. Mais les peuples païens sont toujours religieux, alors que les femme
14
les sont naturellement païennes. Mais les peuples
païens
sont toujours religieux, alors que les femmes de ce temps sont seulem
15
lus de sens qu’un oiseau. Sonnette, si vous étiez
païenne
ou si vous étiez chrétienne, vous sauriez ce que c’est que le beau te
16
iez ce que c’est que le beau temps. Si vous étiez
païenne
et que vous adoriez la lumière, le beau temps vous serait un Dieu ren
17
es idolâtries, que ce soit la croyance antique et
païenne
à la « vertu », à la sagesse et au bonheur, ou la croyance moderne et
18
t au bonheur, ou la croyance moderne et non moins
païenne
à la valeur absolue de la logique, de l’histoire et des méthodes crit
19
de paganisme rassuré n’est pas le fait des seuls
païens
de notre époque. Le recours aux émotions fortes que la Nature est cen
20
défaillances de caractère, cet « inconstant », ce
païen
calviniste, bien moins romain que grec — hélas d’un hellénisme style
21
u xixe — en conséquence de quoi les romans des «
païens
», d’un Thomas Hardy, par exemple, se devaient en conséquence de fini
22
rd’hui n’a-t-il plus, comme ses pères, la crainte
païenne
de se présenter à la table sainte dans un état « moral » insuffisant
23
lles en vertu d’une idée de l’homme que la raison
païenne
admet fort bien : nietzschéisme agressif, ou désespoir du démoniaque
24
siècle — en conséquence de quoi les romans des «
païens
», d’un Thomas Hardy, par exemple, se devaient de finir aussi mal que
25
cimetières : Le travail fut sa vie, est purement
païenne
. Or, c’est l’épitaphe idéale pour le brigadier de choc. Staline a fai
26
cimetières : Le travail fut sa vie, est purement
païenne
. Or, c’est l’épitaphe idéale pour le brigadier de choc. Staline a fai
27
plus courbée sous le joug, qu’elle est redevenue
païenne
comme elle l’était il y a quelque mille ans. On croirait presque lir
28
, et dénonçait en elle non seulement un succédané
païen
de l’idée de Providence, mais surtout une négation de la foi ? Car la
29
rts indéfinis vers le Progrès. Ils sont redevenus
païens
. Les plus conscients de ce paganisme nouveau ont adopté sa vraie théo
30
ns le monde de la mesure idéale, qui est le monde
païen
, le monde antique, le monde des philosophes, la forme pure est celle
31
auses les plus vilipendées par ce furieux censeur
païen
. Qu’il suffise de rappeler que le nom de Wilfred Monod évoque immédia
32
le projet de tromper cette faim et cette soif. Au
païen
ignorant du vrai Dieu, les prêtres donnent des idoles faites à l’imag
33
le projet de tromper cette faim et cette soif. Au
païen
ignorant du vrai Dieu, les prêtres donnent des idoles faites à l’imag
34
le projet de tromper cette faim et cette soif. Au
païen
ignorant du vrai Dieu, les prêtres donnent des idoles faites à l’imag
35
u encore entre l’individu et le Sort, cette idole
païenne
? C. M. — J’ai besoin de le croire pour agir. L. — Mais qu’est-ce q
36
de tous les mystiques, orientaux ou occidentaux,
païens
ou chrétiens, hétérodoxes ou orthodoxes. Je n’ai pas la prétention de
37
nt plus familiers que les métamorphoses des dieux
païens
. Si bien qu’on a pu dire75 que l’Ancien Testament était la vraie Anti
38
des enfants d’Israël que le salut est parvenu aux
païens
, afin d’exciter leur propre émulation » (v. 11). En tuant leur Messie
39
du monde, et leur amoindrissement la richesse des
païens
, que ne fera pas leur complet relèvement ! » (v. 12). « En effet, je
40
s l’endurcissement jusqu’à ce que la totalité des
païens
soit entrée (dans l’Église) ; et ainsi tout Israël sera sauvé » (v. 2
41
u encore entre l’individu et le Sort, cette idole
païenne
? C. M. — J’ai besoin de le croire pour agir. L. — Mais qu’est-ce q
42
ingué, de commode et même de bourgeois. Alors les
païens
russes et les païens racistes ont fait ce que nous refusions de faire
43
même de bourgeois. Alors les païens russes et les
païens
racistes ont fait ce que nous refusions de faire. Ils l’ont fait mal,
44
Contraintes sacrées. Le mariage, chez les peuples
païens
, s’est toujours entouré d’un rituel dont nos institutions gardèrent l
45
gieuse. Et la foi seule peut vaincre une religion
païenne
. a. « Le temps des fanatiques », La Vie protestante, Genève, 25 nov
46
e l’être. Et c’est Éros, l’amour-passion, l’amour
païen
, qui a répandu dans notre monde occidental le poison de l’ascèse idéa
47
onomie provisoire de la Création, de l’humain. Le
païen
ne pouvait autrement que de faire un dieu de l’Éros : c’était son pou
48
dément lié au fait de vivre. Toutes les religions
païennes
divinisent le Désir. Toutes cherchent un appui et un salut dans le Dé
49
christianisées, précisément, là où les religions
païennes
menaient encore une vie secrète. L’amour-passion n’est pas l’amour ch
50
e à propos de l’opéra wagnérien. Comme si le fond
païen
de l’Occident n’avait pas pu fournir au magicien les éléments les plu
51
s’en trouve transformé. Tandis que les mystiques
païennes
le sublimaient jusqu’à en faire un dieu, et en même temps le vouaient
52
ples d’Occident. Dès lors, les vieilles croyances
païennes
refoulées devinrent le refuge et l’espérance des tendances naturelles
53
tholiques, toutes les reviviscences des mystiques
païennes
capables de le « libérer ». C’est ainsi que les doctrines secrètes, d
54
e Chrétien de Troyes n’était pas instruit du sens
païen
et secret de ces traits mystérieux qu’il rapportait »77 ? Ou bien se
55
hez les orthodoxes que chez les dissidents ou les
païens
(Iraniens et Arabes, voire bouddhistes). En tout état de cause, on ne
56
t-elle pas abusé la première du langage de l’Éros
païen
? 4.Les Mystiques orthodoxes et le langage de la passion Le fai
57
mme au sexe. C’est la défense normale que l’homme
païen
oppose au mythe de l’amour malheureux. (Peut-être, pratiquement, est-
58
ymboles des troubadours d’un souffle parfaitement
païen
, et non plus du tout hérétique ! On est aux antipodes du Dante, mais
59
a vie des passions — ce rêve de tout le Moyen Âge
païen
tourmenté par la loi chrétienne —, c’est la secrète volonté qui devai
60
Contraintes sacrées Le mariage, chez les peuples
païens
, s’est toujours entouré d’un rituel dont nos institutions gardèrent l
61
e l’être. Et c’est Éros, l’amour-passion, l’amour
païen
, qui a répandu dans notre monde occidental le poison de l’ascèse idéa
62
onomie provisoire de la Création, de l’humain. Le
païen
ne pouvait autrement que de faire un dieu de l’Éros : c’était son pou
63
dément lié au fait de vivre. Toutes les religions
païennes
divinisent le Désir. Toutes cherchent un appui et un salut dans le Dé
64
christianisées, précisément, là où les religions
païennes
menaient encore une vie secrète. L’amour-passion n’est pas l’amour ch
65
lement, il se produit un phénomène parallèle : le
païen
qui se convertit se voit d’une part racheté de son péché ; et d’autre
66
e à propos de l’opéra wagnérien. Comme si le fond
païen
de l’Occident n’avait pas pu fournir au magicien les éléments les plu
67
s’en trouve transformé. Tandis que les mystiques
païennes
le sublimaient jusqu’à en faire un dieu, et en même temps le vouaient
68
ples d’Occident. Dès lors, les vieilles croyances
païennes
refoulées devinrent le refuge et l’espérance des tendances naturelles
69
tholiques, toutes les reviviscences des mystiques
païennes
capables de le « libérer ». C’est ainsi que les doctrines secrètes, d
70
e Chrétien de Troyes n’était pas instruit du sens
païen
et secret de ces traits mystérieux qu’il rapportait90 » ? Ou bien se
71
hez les orthodoxes que chez les dissidents ou les
païens
(Iraniens et Arabes, voire bouddhistes). En tout état de cause, on ne
72
t-elle pas abusé la première du langage de l’Éros
païen
? 4.Les Mystiques orthodoxes et le langage de la passion Le fai
73
mme au sexe. C’est la défense normale que l’homme
païen
oppose au mythe de l’amour malheureux. (Peut-être, pratiquement, est-
74
ymboles des troubadours d’un souffle parfaitement
païen
, et non plus du tout hérétique ! On est aux antipodes du Dante, mais
75
a vie des passions — ce rêve de tout le Moyen Âge
païen
tourmenté par la loi chrétienne —, c’est la secrète volonté qui devai
76
ntraintes sacrées. — Le mariage, chez les peuples
païens
, s’est toujours entouré d’un rituel dont nos institutions gardèrent l
77
en acte. Et c’est Éros, l’amour-passion, l’amour
païen
, qui a répandu dans notre monde occidental le poison de l’ascèse idéa
78
onomie provisoire de la Création, de l’humain. Le
païen
ne pouvait autrement que de faire un dieu de l’Éros : c’était son pou
79
dément lié au fait de vivre. Toutes les religions
païennes
divinisent le Désir. Toutes cherchent un appui et un salut dans le Dé
80
christianisées, précisément, là où les religions
païennes
menaient encore une vie secrète. L’amour-passion n’est pas l’amour ch
81
e à propos de l’opéra wagnérien. Comme si le fond
païen
de l’Occident n’avait pas pu fournir au magicien les éléments les plu
82
s’en trouve transformé. Tandis que les mystiques
païennes
le sublimaient jusqu’à en faire un dieu, et en même temps le vouaient
83
ples d’Occident. Dès lors, les vieilles croyances
païennes
refoulées devinrent le refuge et l’espérance des tendances naturelles
84
tholiques, toutes les reviviscences des mystiques
païennes
capables de le « libérer ». C’est ainsi que les doctrines secrètes, d
85
e Chrétien de Troyes n’était pas instruit du sens
païen
et secret de ces traits mystérieux qu’il rapportait »82 ? Ou bien se
86
hez les orthodoxes que chez les dissidents ou les
païens
(Iraniens et Arabes, voire bouddhistes). En tout état de cause, on ne
87
t-elle pas abusé la première du langage de l’Éros
païen
? 4.Les Mystiques orthodoxes et le langage de la passion Le fai
88
mme au sexe. C’est la défense normale que l’homme
païen
oppose au mythe de l’amour malheureux. (Peut-être, pratiquement, est-
89
ymboles des troubadours d’un souffle parfaitement
païen
, et non plus du tout hérétique ! On est aux antipodes du Dante, mais
90
a vie des passions — ce rêve de tout le Moyen Âge
païen
tourmenté par la loi chrétienne —, c’est la secrète volonté qui devai
91
ntraintes sacrées. — Le mariage, chez les peuples
païens
, s’est toujours entouré d’un rituel dont nos institutions gardèrent l
92
en acte. Et c’est Éros, l’amour-passion, l’amour
païen
, qui a répandu dans notre monde occidental le poison de l’ascèse idéa
93
onomie provisoire de la Création, de l’humain. Le
païen
ne pouvait autrement que de faire un dieu de l’Éros : c’était son pou
94
dément lié au fait de vivre. Toutes les religions
païennes
divinisent le Désir. Toutes cherchent un appui et un salut dans le Dé
95
christianisées, précisément, là où les religions
païennes
menaient encore une vie secrète. L’amour-passion n’est pas l’amour ch
96
qu’il ne suffisait pas de dénoncer les doctrines
païennes
mais qu’il fallait répondre mieux que ces doctrines à la question pos
97
e, l’Église ne changera pas. Et si l’État devient
païen
, l’Église pourra rester le lieu où les justes rapports entre les homm
98
ériennes qui étaient déjà de véritables liturgies
païennes
. Ces abus manifestes ne doivent pas nous faire négliger le bon usage,
99
e facile pour les caricatures de liturgie que les
païens
viendront lui offrir un jour, et qui seront alors une tentation, parc
100
lement, il se produit un phénomène parallèle : le
païen
qui se convertit se voit d’une part racheté de son péché ; et d’autre
101
qu’il ne suffisait pas de dénoncer les doctrines
païennes
, mais qu’il fallait répondre mieux que ces doctrines à la question po
102
lement, il se produit un phénomène parallèle : le
païen
qui se convertit se voit d’une part racheté de son péché ; et d’autre
103
ment en vertu d’une idée de l’homme que la raison
païenne
admet fort bien : nietzschéisme agressif ou désespoir du démoniaque q
104
Niemöller, chrétien et luthérien, mais de Hitler,
païen
né catholique. Pour l’opinion moyenne sur Luther, je crois que la phr
105
u encore entre l’individu et le sort, cette idole
païenne
? C. M. — J’ai besoin de le croire pour agir. L. — Mais qu’est-ce qu’
106
ns suivantes : science, (scientisme), eudémonisme
païen
, culte de ces valeurs que l’on dit « appartenir à la vie », création
107
ailleurs des marchandises de provenance nettement
païenne
: la morale du bonheur, par exemple. Comment imaginer, parmi ces gens
108
failli, s’inverse en menace suspendue. Le monde
païen
ne conçoit pas de pardon par amour et de salut gratuit, et c’est pour
109
automatique. C’est autant dire que dans le monde
païen
, l’homme reste seul avec lui-même et se ferme aux interventions d’une
110
s avons vu les Églises nées des missions en terre
païenne
se placer à l’avant-garde du mouvement vers l’union, nous ne verrons
111
it souvent des femmes qu’elles sont naturellement
païennes
. Mais les peuples païens sont toujours religieux, alors que les femme
112
les sont naturellement païennes. Mais les peuples
païens
sont toujours religieux, alors que les femmes de ce temps sont seulem
113
lus de sens qu’un oiseau. Sonnette, si vous étiez
païenne
ou si vous étiez chrétienne, vous sauriez ce que c’est que le beau te
114
iez ce que c’est que le beau temps. Si vous étiez
païenne
et que vous adoriez la lumière, le beau temps vous serait un dieu ren
115
t failli, s’inverse en menace suspendue. Le monde
païen
ne conçoit pas de pardon par amour et de salut gratuit, et c’est pour
116
automatique. C’est autant dire que dans le monde
païen
, l’homme reste seul avec lui-même et se ferme aux interventions d’une
117
ailleurs des marchandises de provenance nettement
païennes
: la morale du bonheur, par exemple. Comment imaginer, parmi ces gens
118
l’islam et de bien des religions que nous nommons
païennes
.) Voyons maintenant la crédibilité de la nouvelle. (Il est clair qu’e
119
lus grande partie de la Suisse est donc redevenue
païenne
au vie siècle. Lorsque les missionnaires Colomban et Gall, venus d’I
120
ienne, alors que le nationalisme est foncièrement
païen
, idolâtre et antichrétien. L’idée même de nation est étrangère au dog
121
’est-à-dire répudiant la mystique du nationalisme
païen
, patriote éclairé parce qu’il avait connu d’autres peuples et d’autre
122
ion religieuse du monde et de la vie, bien plus «
païen
», par cela même, qu’un J.-P. Sartre, qui se place au niveau de la mo
123
s fut la semence de l’Église, c’est le sang des «
païens
», le sang des autres, qui cimente l’édifice de l’Usine soviétique et
124
nos liturgies, comme le titre suprême de la Rome
païenne
, le pontifex, désigne encore les papes. Etc. Stratifications de passé
125
s fut la semence de l’Église, c’est le sang des «
païens
», le sang des autres, qui cimente l’édifice de l’Usine soviétique, e
126
i avaient privé le mythe de son contenu religieux
païen
, le Moyen Âge tente parfois de lui rendre un contenu religieux chréti
127
is, ceux de Japhet « indifférents », c’est-à-dire
païens
, « attachés aux biens de ce monde », mais capables de se convertir. L
128
nt « indifférent » (à l’égard de la vraie foi) de
païens
et de convertis toujours plus nombreux, qui porte en bloc le nom d’Eu
129
âcheusement les coupables amours du roi des dieux
païens
et d’une fille de Tyr, cette ville cent fois maudite par les prophète
130
us Claudien (né à Alexandrie vers 365, et demeuré
païen
) désigne en effet les « ennemis » de l’Europe : le maure Gildon et le
131
s de la Terre, voulues et garanties par les dieux
païens
! Pour cet ancêtre du nationalisme, qui ne manque pas de lucidité, l’
132
e surgisse de la mort et pour qu’à la nationalité
païenne
succède la fraternité chrétienne. Passons sur des exclamations lyriq
133
tandis que nos coutumes viennent d’un vieux fond
païen
et que notre hygiène moderne se veut « scientifique ». À cause de la
134
austive. Le mot Agapè, assez rare dans les textes
païens
, était promis à un grand avenir, parce que les premiers chrétiens et
135
tandis que nos coutumes viennent d’un vieux fond
païen
et que notre hygiène moderne se veut « scientifique ». À cause de la
136
i avaient privé le mythe de son contenu religieux
païen
, le Moyen Âge tente parfois de lui rendre un contenu religieux chréti
137
is, ceux de Japhet « indifférents », c’est-à-dire
païens
, « attachés aux biens de ce monde », mais capables de se convertir11.
138
nt « indifférent » (à l’égard de la vraie foi) de
païens
et de convertis toujours plus nombreux, qui porte en bloc le nom d’Eu
139
âcheusement les coupables amours du roi des dieux
païens
et d’une fille de Tyr, cette ville cent fois maudite par les Prophète
140
us Claudien (né à Alexandrie vers 365, et demeuré
païen
) désigne en effet les « ennemis » de l’Europe : le maure Gildon et le
141
s de la Terre, voulues et garanties par les dieux
païens
! Pour cet ancêtre du nationalisme, qui ne manque pas de lucidité, l’
142
us renvoie. De lui viennent l’autorité (un prince
païen
ne saurait être qu’un « brigand »), le droit de propriété et de succe
143
es qu’elle occupa longtemps une grande partie des
païens
en même temps que le sépulcre du Seigneur. Il n’y avait pas de nation
144
À quoi bon avoir résisté à la puissance des chefs
païens
, si maintenant tu ne peux plus soutenir l’assaut de tes voisins ? Ô v
145
r à désigner de nouveau par son nom légendaire et
païen
cette part du genre humain dont il ne sait que trop que les premiers
146
arlé des chrétiens, juifs, mahométans et même des
païens
) se fondent sur preuves, allèguent leurs miracles, et chacun presume
147
’entre les systèmes philosophiques de l’antiquité
païenne
la secondent et que, d’autre part, elle cultive trois admirables lang
148
sectaire, qu’ils ne le sont des musulmans et des
païens
. Les derniers États catholiques continuèrent à végéter, non sans se r
149
e surgisse de la mort et pour qu’à la nationalité
païenne
succède la fraternité chrétienne.193 Sa conception de l’union des p
150
a chrétienté — surmonta les périls de la barbarie
païenne
, résistant à ses assauts tant extérieurs qu’intérieurs et à la pressi
151
dore Dieu avec un cœur disposé comme le cœur d’un
païen
de Rome dans l’hommage rendu à l’empereur, ce chrétien aussi est idol
152
a détruit ou écarté les croyances « naturelles »
païennes
et barbares qui hantaient les forêts ombragées et les brumeux rivages
153
Mineure et même un certain « folklore » local et
païen
, qui vint s’ajouter au cours des temps, firent de la tradition chréti
154
Comment apporter la Bonne Nouvelle aux peuplades
païennes
de l’Asie et de l’Afrique ? Comment échapper à ces guerres sans fin,
155
e notre Europe, légendaire, historique, physique,
païenne
et chrétienne à la fois : l’homme du mythe, le marin, le chercheur de
156
Comment apporter la Bonne Nouvelle aux peuplades
païennes
de l’Asie et de l’Afrique ? Comment échapper à ces guerres sans fin,
157
e notre Europe, légendaire, historique, physique,
païenne
et chrétienne à la fois : l’homme du mythe, le marin, le chercheur de
158
nt ans plus tard, les Normands ou Vikings, encore
païens
, découvrent dans cette île, nommée par eux Thulé (Tyli), une implanta
159
t de voyager aux Indes pour y aller convertir les
païens
. Un autre moine espagnol, le jésuite Francisco Suárez (1548-1617), et
160
l’islam et de bien des religions que nous nommons
païennes
.) Voyons maintenant la crédibilité de la nouvelle. (Il est clair qu’e
161
ns suivantes : science, (scientisme), eudémonisme
païen
, culte de ces valeurs que l’on dit « appartenir à la vie », création
162
nt plus familiers que les métamorphoses des dieux
païens
. Si bien qu’on a pu dire17 que l’Ancien Testament était la vraie Anti
163
des enfants d’Israël que le salut est parvenu aux
païens
, afin d’exciter leur propre émulation » (v. 11). En tuant leur Messie
164
du monde, et leur amoindrissement la richesse des
païens
, que ne fera pas leur complet relèvement ! » (v. 12). « En effet, je
165
s l’endurcissement jusqu’à ce que la totalité des
païens
soit entrée (dans l’Église) ; et ainsi tout Israël sera sauvé » (v. 2
166
s avons vu les Églises nées des missions en terre
païenne
se placer à l’avant-garde du mouvement vers l’union, nous ne verrons
167
, favorise également son emprise sur le monde dit
païen
, bien qu’au prix du maintien d’équivoques spirituelles dans les premi
168
rétien au sens strict. Si le sacralisme d’origine
païenne
est la tentation naturelle du catholicisme, le sécularisme moderne es
169
explosions de passions tout à fait naturelles et
païennes
, plutôt qu’avec les développements de la vie spirituelle en Occident
170
trouvé ce contact avec la terre, toujours un peu
païenne
, qui lui permit d’écrire Noces dans le même temps que l’Histoire du S
171
doute qu’aucun chrétien puisse les donner. Les «
païens
» et l’Antiquité vivaient dans la certitude éthique — règles et rites
172
xpression, cependant que les mythes et les tabous
païens
(égyptiens, syriaques, helléniques) ne cessaient d’animer le rêve méd
173
ésaltérer au grand bassin. Le prêtre a béni l’eau
païenne
. Elles sont parties. Noté sur une des pages de garde de mon guide. P
174
roscription de l’inceste, etc., ou des influences
païennes
, hérétiques, gnostiques, qui nous ont fait croire que le « péché orig
175
là de leurs frontières. Sagesse paysanne et toute
païenne
: n’avoue pas, ne dis pas ton bonheur, cela pourrait porter malheur !
176
dénoncer dans ses épîtres le sacré tant juif que
païen
(hellénistico-romain surtout), qu’il range sous la catégorie de la Lo
177
chrétienté (christianitas) son nom légendaire et
païen
d’Europe. Dans sa Cosmographie générale, il le décrit comme un ensemb
178
s, tenait à contraster la tyrannie nécessairement
païenne
, avec « la souveraineté chrétienne qui n’est rien d’autre qu’administ