1 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Lucien Fabre, Le Tarramagnou (septembre 1925)
1 phénomène n’est pas particulier à la France — les paysans sont en train de redevenir serfs, serfs des syndicats et des capitali
2 des luttes religieuses encore vivace fait que les paysans gardent une méfiance frondeuse vis-à-vis du gouvernement, le libérate
2 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Louis Aragon, Le Paysan de Paris (janvier 1927)
3 Louis Aragon, Le Paysan de Paris (janvier 1927)ab « Je n’admets pas qu’on reprenne mes par
4 stant, d’une véritable « mythologie moderne ». Le Paysan de Paris est une suite de promenades dont la composition n’est pas sa
5 es peut-être mortelles. ab. « Louis Aragon : Le Paysan de Paris (NRF, Paris) », Bibliothèque universelle et Revue de Genève,
3 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Louis Aragon, le beau prétexte (avril 1927)
6 étroit, quelques esthètes du machinisme. 13. Le Paysan de Paris. j. « Louis Aragon, le beau prétexte », Revue de Belles-Let
4 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). La part du feu. Lettres sur le mépris de la littérature (juillet 1927)
7 che : que c’est de la littérature. Alors, quelque paysan du Danube survenant : — Je vous croyais écrivain ? — Hélas ! soupirez
8 arlez plus, j’en sors, je l’abandonne… Mais notre paysan , rusé : — Vous l’abandonnez ? Pour quoi ? — Pour la vie ! Or je pense
5 1928, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le péril Ford (février 1928)
9 raconte dans Ma vie et mon œuvre. Il naît fils de paysan . Il passe son enfance à jouer avec des outils, « et c’est avec des ou
6 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 2. Description du monstre
10 sion méthodique des hommes et son mépris pour les paysans . Qu’il soit officier ou troupier, on le reconnaît à une façon pédante
11 s’ils étaient sensibles aux finesses de l’ironie paysanne . Mais je n’en dirai pas plus, de peur de m’échauffer inutilement. Si
7 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 2. Description du monstre
12 sion méthodique des hommes et son mépris pour les paysans . Qu’il soit officier ou troupier, on le reconnaît à une façon pédante
13 s’ils étaient sensibles aux finesses de l’ironie paysanne . Mais je n’en dirai pas plus, de peur de m’échauffer inutilement. Si
8 1930, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Les soirées du Brambilla-club (mai 1930)
14 radictoires. Durant les entractes, une fanfare de paysans bleu de roi joue sur un rythme impeccable, avec toujours les mêmes no
9 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie II (novembre 1930)
15 aids — sauf les demi-juifs — mais laids comme des paysans , beaux hommes aux traits lourds. Dans l’ivresse, leurs yeux s’agrandi
16 Il y a de petits nobles déclassés, des juifs, des paysans , des communistes, de grands nobles, et des Tziganes. D’ailleurs, le b
10 1932, Le Paysan du Danube. Note
17 tieuse modestie. Comment, après cela, l’auteur du Paysan du Danube oserait-il assurer qu’il considère ces petits écrits comme
11 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Voyage en Hongrie
18 aids — sauf les demi-juifs — mais laids comme des paysans , beaux hommes aux traits lourds. Dans l’ivresse, leurs yeux s’agrandi
19 Il y a de petits nobles déclassés, des juifs, des paysans , des communistes, de grands nobles, et des Tziganes. D’ailleurs, le b
12 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
20 radictoires. Durant les entractes, une fanfare de paysans bleu de roi joue sur un rythme impeccable, avec toujours les mêmes no
21 À chaque station nous débarquons un peu moins de paysans et de paniers ventrus, embarquons un peu plus d’ouvriers, casquettes
13 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
22 le burgrave salue cordialement et franchement des paysans qui s’inclinent sans contrainte. Est-ce là dire que le « retour » à t
23 à l’organisme de leur vie sociale. Ils vivent en paysans , de leurs produits. Ils consomment fort peu d’idéologies importées. L
14 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
24 aids — sauf les demi-juifs — mais laids comme des paysans , beaux hommes aux traits lourds. Dans l’ivresse, leurs yeux s’agrandi
25 Il y a de petits nobles déclassés, des juifs, des paysans , des communistes, de grands nobles, et des Tziganes. D’ailleurs, le b
15 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
26 le burgrave salue cordialement et franchement des paysans qui s’inclinent sans contrainte. Est-ce là dire que le « retour » à t
27 l’organisation de leur vie sociale. Ils vivent en paysans de leurs produits. Ils consomment fort peu d’idéologies importées. Le
28 t national-socialiste les flatte ». La version du Paysan du Danube indique quant à elle : « Hitler les flatte ». Nous signalon
16 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
29 radictoires. Durant les entractes, une fanfare de paysans bleu de roi joue sur un rythme impeccable, avec toujours les mêmes no
30 À chaque station nous débarquons un peu moins de paysans et de paniers ventrus, embarquons un peu plus d’ouvriers, casquettes
17 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Quand je me souviens — C’est l’Europe
31 gayent les étrangers de passage, un peu comme ces paysans qui se poussent du coude quand on les laisse entrer dans le hall du c
18 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — III
32 ens suisses, qu’ils soient bourgeois, ouvriers ou paysans , pourraient sans peine reconstituer leur ascendance jusqu’à des époqu
33 , où les trois quarts de la noblesse trouvent des paysans aux quatrième et cinquième échelons en remontant » (II. 63). Et il av
19 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — VII
34 Odeur de l’eau — pour toute la vie », écrivait un Paysan du Danube, et vingt ans ne l’ont pas démenti. Je dénombre mes lacs et
20 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — VIII
35 a même vie intérieure… Il me disait aussi que les paysans huguenots des Cévennes et du Languedoc sont en réalité des musulmans,
21 1934, Articles divers (1932-1935). « Pour qui écrivez-vous ? » [Réponse à une enquête] (janvier-février 1934)
36 etits-bourgeois, combien de bourgeois, combien de paysans , combien d’intellectuels parmi les lecteurs de Commune ? h. « Pour
22 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Le mouvement des groupes — Kagawa (4 août 1934)
37 Sa ligne de bataille s’étend. Il crée l’Union des paysans . Il évangélise. Il devient le « fou du Christ ». À peine a-t-il réuss
23 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Kasimir Edschmid, Destin allemand (octobre 1934)
38 un autre encore, employé de bureau ; le dernier, paysan . On n’a pas voulu d’eux, là-bas. Et les voici lancés dans une vie d’a
24 1934, Esprit, articles (1932–1962). Sur une nouvelle de Jean Giono (novembre 1934)
39 t s’il était là, je lui ferais ma belle révérence paysanne et je lui dirais : — Asseyez-vous. — Et je lui ferais le café, et j’i
25 1934, Articles divers (1932-1935). Jeunesse déracinée (novembre 1934)
40 s jacobinisés malgré eux, vous n’en ferez pas des paysans . L’expérience allemande l’a montré, et l’échec des « Wandervogel » es
26 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Précédence ou primauté de l’économique dans le marxisme ? (Introduction à un débat dans un cercle privé)
41 ui consiste à croire que sans le pain que fait le paysan , sans les briques que font les maçons, les intellectuels ne pourraien
42 nt vivre, tandis que, sans les intellectuels, les paysans et les maçons pourraient très bien s’en tirer. L’auteur et le préjugé
27 1934, Politique de la personne (1946). Primauté du spirituel ? — Précédence ou primauté de l’économique dans le marxisme ? (Introduction à un débat dans un cercle privé)
43 ui consiste à croire que sans le pain que fait le paysan , sans les briques que font les maçons, les intellectuels ne pourraien
44 nt vivre, tandis que, sans les intellectuels, les paysans et les maçons pourraient très bien s’en tirer. L’auteur et le préjugé
28 1935, Esprit, articles (1932–1962). Roger Breuil, Les Uns les Autres (avril 1935)
45 r à parler : une élite, une espèce d’aristocratie paysanne . Vivant près d’eux, pour eux, il les a vus tout autrement que ne l’eû
46 s heureux, entre des jeunes bourgeois, des jeunes paysans et ouvriers plus ou moins « déclassés » comme le sont aujourd’hui pre
29 1935, Esprit, articles (1932–1962). « L’Esprit n’a pas son palais » (octobre 1935)
47 il demeure certain que l’ouvrier et l’artisan, le paysan et le boutiquier ont une tendance naturelle à estimer que la « pensée
30 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). La situation politique en France (octobre 1935)
48 mations extra-parlementaires, Croix-de-Feu, Front paysan , Front social, etc., enfin tout le remue-ménage des « regroupements »
49 lementaires, les grands bourgeois, une partie des paysans , les industriels et leurs Comités, la majorité des moyens et petits c
50 es revendications ouvrières et des revendications paysannes . Notre projet de service civil en liaison avec les corporations local
51 st familier. Dans certaines déclarations du Front paysan , nous distinguons les germes d’une conscience fédéraliste qui appelle
31 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — D’une culture qui parle dans le vide
52 une révolution radicale. Alors que le travail du paysan asservi était pour lui « un destin qu’il subissait », le travail du b
53 réalisation voulue par lui-même ». Le travail du paysan asservissait, le travail du bourgeois libérait. Le bourgeois désormai
32 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — D’une culture qui parle dans le vide
54 une révolution radicale. Alors que le travail du paysan asservi était pour lui « un destin qu’il subissait », le travail du b
55 réalisation voulue par lui-même ». Le travail du paysan asservissait, le travail du bourgeois libérait. Le bourgeois désormai
33 1937, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Historique du mal capitaliste (janvier 1937)
56 , on en déclencha une seconde. Quantité de petits paysans endettés virent leurs domaines « arrondir » les latifundia en formati
57 ocrates puissants et un prolétariat désespéré. Le paysan libre disparaît, et, avec lui, le soldat-citoyen. La terre est aux ri
58 tinées à permettre la reconstitution d’une classe paysanne . Mais il est trop tard. Rome tout entière, plèbe et patriciat, ne veu
59 e son côté, trouve un nouvel appui dans la classe paysanne réduite au servage ou au nomadisme. En effet, du xiiie au xive sièc
60 nvahis par le bétail du seigneur au grand dam des paysans . D’où prolétarisation de ces derniers. Les enfants de familles nombre
61 rrivée des parvenus qui fit prendre conscience au paysan de cette évolution. De cette époque datent à la fois la formation du
62 a séparation brutale, visible, du châtelain et du paysan . Les révoltes conjuguées des prolétaires urbains et agricoles, écrasé
34 1937, Articles divers (1936-1938). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (15 avril 1937)
63 x femmes ? Je résume mes renseignements : famille paysanne , de tout temps. Vie laborieuse, peu ou point de gains depuis des anné
35 1937, Esprit, articles (1932–1962). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (juin 1937)
64 ses, elle est bien à la ressemblance des vieilles paysannes de par ici, recuite et mordue par le temps, sobre et gaie, pauvre et
65 les liens profonds qui m’unissent à ce peuple de paysans et d’ouvriers, si délibérément superstitieux dans leur conduite et da
66 sociales », amateurs de littérature, philosophes, paysans , cercles d’hommes, groupant des ouvriers et des bourgeois… J’ai parlé
67 de grandes salles publiques, dans une cuisine de paysans , dans un temple, dans un café, dans une salle d’Université. Cui bono
68 du temps qu’il fait, occupation fondamentale des paysans et des bourgeois, c’est une manière de s’exprimer qui en dit plus lon
36 1937, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Paysans de l’Ouest (15 juin 1937)
69 Paysans de l’Ouest (15 juin 1937)a 10 décembre 1933 Un discours de l’inst
70 nt une dizaine d’hommes. Deux ou trois coiffes de paysannes seulement. Et des enfants autour du trépied de l’appareil, empressés
71 ennent ici quelque chose de joliment absurde. Les paysans du village ne sont pas même tous capables de lire le journal, et j’ai
72 ène surélevée. Environ une centaine d’auditeurs : paysans et pêcheurs, cela se voit. Au premier rang, deux « dames », l’une trè
73 tellectuel en chômage. » (Écrire, aux yeux de ces paysans , ne signifie proprement rien. S’ils ont un peu de respect pour moi, c
74 nt de cette tradition sacro-sainte, c’est que les paysans travaillent beaucoup plus qu’il ne serait nécessaire à leur subsistan
75 en sais rien4. Je me borne à constater qu’ici les paysans travaillent trop, se plaignent du mauvais rendement de la terre, et r
76 qui correspond bien à ce que les pêcheurs ou les paysans aiment à se faire dire, me semble-t-il. D’ailleurs il y a peu de nouv
77 as encore un de ces régimes de dictature ; si les paysans avaient plus de liberté qu’auparavant, etc. Mais ce qui me surprit da
78 crète. Esprit critique, méfiance intelligente des paysans , conscience de leur autonomie… Je ne bifferai pas les conclusions que
79 er le parcours d’une Compagnie en exercice. a. «  Paysans de l’Ouest », La Revue de Paris, Paris, n° 12, 15 juin 1937, p. 826-8
80 e Ré et en Vendée, ses impressions sur la vie des paysans en général et sur leurs aspirations politiques en particulier. Ces as
37 1937, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). N’habitez pas les villes (Extrait d’un Journal) (juillet 1937)
81 els… On trouve encore dans ce livre des anecdotes paysannes assez libres, rédigées dans un patois un peu trop exemplaire. D’intér
38 1937, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Selma Lagerlöf, conteur de légende (3 juillet 1937)
82 s et des isolés, des monstres, des bourgeois, des paysans , une belle jeune fille de la noblesse, une bohémienne, un jeune paste
39 1937, Bulletin de la Guilde du livre, articles (1937–1948). Introduction au Journal d’un intellectuel en chômage (août 1937)
83 ent donné la moindre idée exacte. J’ai décrit les paysans parmi lesquels je vivais, quelques instituteurs, des chauffeurs d’aut
40 1937, Esprit, articles (1932–1962). Neutralité oblige (octobre 1937)
84 qui se trouvent mises en question par sa méfiance paysanne . Cela n’est pas sans irriter certains. Pour moi, je ne sais rien de p
41 1937, Les Nouveaux Cahiers (1937-1939). Comment savoir à quoi ils pensent (Quelques remarques sur la méthode) (1er novembre 1937)
85 auvre région de l’Ouest, je rencontre une vieille paysanne . Elle se plaint : c’est la jambe qui ne va plus ! D’où cela vient-il 
42 1937, Articles divers (1936-1938). Changer la vie ou changer l’homme ? (1937)
86 ntrée dans la SDN), l’oppression (déportation des paysans , des écrivains), la haine de classe (prêchée par Marx) et la guerre (
43 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Préambule
87 navigateurs. L’autocar sent la marée fraîche. Des paysannes en coiffe, assises au fond, jacassent dans leur patois rapide et mono
44 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. N’habitez pas les villes !
88 els… On trouve encore dans ce livre des anecdotes paysannes assez libres, rédigées dans un patois un peu trop exemplaire. D’intér
89 nt une dizaine d’hommes. Deux ou trois coiffes de paysannes seulement. Et des enfants autour du trépied de l’appareil, empressés
90 mbre encombrée de livres et de papiers ; cuisines paysannes , confortables et richement odorantes. Le confort de celle-ci est plus
91 ennent ici quelque chose de joliment absurde. Les paysans du village ne sont pas même tous capables de lire le journal, et j’ai
92 ène surélevée. Environ une centaine d’auditeurs : paysans et pêcheurs, cela se voit. Au premier rang, deux « dames », l’une trè
93 buse ne tarda guère à stopper pour embarquer deux paysannes encombrées de paniers, puis d’autres paysannes, puis des gars endiman
94 ux paysannes encombrées de paniers, puis d’autres paysannes , puis des gars endimanchés qui allaient s’amuser au chef-lieu, si bie
95 ux mois j’ai vu tous les jours les mêmes têtes de paysans et de pêcheurs, ni belles ni laides comme les têtes que l’on connaît
96 nt de cette tradition sacro-sainte, c’est que les paysans travaillent beaucoup plus qu’il ne serait nécessaire à leur subsistan
97 en sais rien4. Je me borne à constater qu’ici les paysans travaillent trop, se plaignent du mauvais rendement de la terre, et r
98 qui correspond bien à ce que les pêcheurs ou les paysans aiment à se faire dire, me semble-t-il. D’ailleurs, il y a peu de nou
99 9 février 1934 Les gens : récit d’une journée paysanne . — En revenant de la côte, je me suis arrêté au Moulin de la Purée, p
100 fie pas d’abord : faim et fatigue, comme pour les paysans , mais d’abord humiliation. « Devenir pauvre », « être ruiné », c’est
101 as encore un de ces régimes de dictature ; si les paysans avaient plus de liberté qu’auparavant, etc. Mais ce qui me surprit da
102 crète. Esprit critique, méfiance intelligente des paysans , conscience de leur autonomie… Je ne bifferai pas les conclusions que
45 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Pauvre province
103 x femmes ? Je résume mes renseignements : famille paysanne , de tout temps. Vie laborieuse, peu ou point de gains depuis des anné
104 ses, elle est bien à la ressemblance des vieilles paysannes de par ici, recuite et mordue par le temps, sobre et gaie, pauvre et
105 les liens profonds qui m’unissent à ce peuple de paysans et d’ouvriers, si délibérément superstitieux dans leur conduite et da
106 sociales », amateurs de littérature, philosophes, paysans , cercles d’hommes, groupant des ouvriers et des bourgeois… J’ai parlé
107 de grandes salles publiques, dans une cuisine de paysans , dans un temple, dans un café, dans une salle d’Université… Cui bono
108 du temps qu’il fait, occupation fondamentale des paysans et des bourgeois, c’est une manière de s’exprimer qui en dit plus lon
46 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. L’été parisien
109 des fusillades massives, de l’asservissement des paysans , de la puissance des trusts étatisés, des nouveaux maréchaux rouges,
47 1938, Les Nouveaux Cahiers (1937-1939). Vues sur le national-socialisme (1er juin 1938)
110 les réformes soient en faveur des ouvriers et des paysans  ; et que les impôts prennent les proportions d’une confiscation de ca
48 1938, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). La vraie défense contre l’esprit totalitaire (juillet 1938)
111 er autre chose. Ne jouons pas le jeu. Imitons les paysans du Morgarten : ils n’avaient pas d’armures ni de lances : ils trichèr
49 1938, Articles divers (1938-1940). Le Relèvement de l’Allemagne (1918-1938) par Albert Rivaud (28 octobre 1938)
112 rtenir. Les renseignements fournis sur l’économie paysanne sont plus précis, et paraissent autoriser mieux le terme de « sociali
50 1938, Journal d’Allemagne. Journal (1935-1936)
113 les réformes soient en faveur des ouvriers et des paysans  ; et que les impôts prennent les proportions d’une confiscation de ca
114 amner la violence (libéralisme morbide). Le jeune paysan brutal qui lui tient tête figure l’Allemagne nouvelle. Grâce à lui, l
51 1939, La Vie protestante, articles (1938–1978). Nicolas de Flue et la tradition réformée (1er septembre 1939)
115 e année. Né au début du xve siècle d’une famille paysanne de l’Obwald, il avait été capitaine, puis juge de paix, puis simple a
116 de son prochain. Il n’a renoncé à ses travaux de paysan que pour mieux travailler au bien de tous. En fin de compte, sa retra
52 1939, Le Figaro, articles (1939–1953). Une simple question de mots (24 avril 1939)
117 s à des notions bien claires dans le cerveau d’un paysan prussien. D’où les malentendus que l’on sait, et les « explications »
53 1939, Le Figaro, articles (1939–1953). « Le matin vient, et la nuit aussi » (7 juin 1939)
118 des habitants de Magdebourg, sous Wallenstein, le paysan et l’artisan français jouissaient d’une quiétude parfaite. Ainsi la v
54 1939, Bulletin de la Guilde du livre, articles (1937–1948). Puisque je suis un militaire… (septembre 1939)
119 dis on, je ne sais pas qui c’est. Comme le brave paysan vaudois, après la grêle, qui désignait d’un doigt le ciel coupable :
120 p avec une précision quasi absurde. Cette chambre paysanne ou j’écris maintenant, sur un bon papier quadrillé, tandis qu’Albert
121 ines de ferme, dans cette chambre boisée… Confort paysan , seul authentique en nos pays. Aux parois, des versets bibliques, let
55 1939, Bulletin de la Guilde du livre, articles (1937–1948). Billet d’aller et retour (décembre 1939)
122 1939)e Je l’ai pourtant quittée, cette chambre paysanne , mais j’y suis pour peu que j’y pense, et c’est souvent. Faites le co
56 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe dans la littérature
123 i des troubadours… 14. La Nouvelle Héloïse Paysan de Genève, Rousseau échappe à l’influence du don-juanisme citadin, ma
57 1939, L’Amour et l’Occident. Amour et guerre
124 ttieri « la plupart des hommes d’armes étaient ou paysans ou de la lie du peuple, presque toujours sujets d’un autre prince que
125 son urbanisation. Pour une bonne part des masses paysannes , la guerre européenne fut un premier contact avec la civilisation tec
58 1939, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). Nicolas de Flue et la Réforme (août 1939)
126 citoyen de bon sens et de bon conseil, un solide paysan , les deux pieds sur la terre, et non pas un sectaire ou un illuminé a
127 rdées, il me paraît licite de voir dans le cas du paysan , illettré et simple fidèle, une sorte de préfiguration du drame qui s
128 du sens moral et communautaire. Le réalisme très paysan et très helvétique de Nicolas le préserva des excès de la secte — c’e
59 1939, Nicolas de Flue. [PERSONNAGES]
129 NAGES DU Ier ACTE Nicolas de Flue, 50 ans, paysan . Dorothée, sa femme. Jean Rudi Walther Heini Dorothée Mar
60 1939, Nicolas de Flue. ACTE II.
130 plein comme une arche. Nos beaux seigneurs et les paysans , veau, vache, cochon, couvée, tout ronfle ensemble. Tu n’y logerais p
61 1939, Nicolas de Flue. ACTE III.
131  —  Lorsqu’il partait en guerre, provoqué par ces paysans , Charles faisait crier devant l’armée : « Le lion ne se couchera plus
62 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe dans la littérature
132 i des troubadours… 14. La Nouvelle Héloïse Paysan de Genève, Rousseau échappe à l’influence du don-juanisme citadin, ma
63 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Amour et guerre
133 ttieri « la plupart des hommes d’armes étaient ou paysans ou de la lie du peuple, presque toujours sujets d’un autre prince que
134 son urbanisation. Pour une bonne part des masses paysannes , la Première Guerre mondiale fut un premier contact avec la civilisat
64 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe contre le mariage
135 l n’existent plus que sous forme de plaisanteries paysannes . La demande en mariage, avec échange de visites en haut de forme et «
65 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe dans la littérature
136 i des troubadours… 14. La Nouvelle Héloïse Paysan de Genève, Rousseau échappe à l’influence du don-juanisme citadin, ma
66 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Amour et guerre
137 ttieri « la plupart des hommes d’armes étaient ou paysans ou de la lie du peuple, presque toujours sujets d’un autre prince que
138 son urbanisation. Pour une bonne part des masses paysannes , la Première Guerre mondiale fut un premier contact avec la civilisat
67 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe contre le mariage
139 l n’existent plus que sous forme de plaisanteries paysannes . La demande en mariage, avec échange de visites en haut de forme et «
68 1940, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Hommage à C. F. Ramuz (mai 1940)
140 au dessert leur couplet. Ce complexe de mystique paysanne , de goût de « l’authentique », de musique russe, d’avant-garde ascéti
69 1940, Articles divers (1938-1940). L’homme au poignard enguirlandé (1940)
141 se, mort soldatesque et mort de carnaval, vierge, paysanne , ou fille à lansquenets, c’est toujours elle qui le rejoint ou qu’il
70 1940, Mission ou démission de la Suisse. Neutralité oblige, (1937)
142 qui se trouvent mises en question par sa méfiance paysanne . Cela n’est pas sans irriter certains. Pour moi, je ne sais rien de p
71 1940, Articles divers (1938-1940). Henri le Vert ou l’âme alémanique (1940)
143 ccueillantes, où le confort moderne et le confort paysan se mariaient à l’ombre des installant pour quelques heures le confort
72 1942, Articles divers (1941-1946). La leçon de l’armée suisse (4 mars 1942)
144 militaire. C’est ainsi qu’on peut souvent voir un paysan , assis sur le seuil de sa porte, polissant et graissant son fusil apr
145 au service militaire vont à la même école. Là le paysan a comme compagnon de chambre l’étudiant, l’ouvrier le fils de son pat
73 1942, La Part du diable. Introduction. Que la connaissance du vrai danger nous guérit des fausses peurs
146 élisèrent la Suisse expliquait à son auditoire de paysans que les martyrs sont nos meilleurs intercesseurs auprès de Dieu. Les
74 1942, La Part du diable (1944). Introduction. Que la connaissance du vrai danger nous guérit des fausses peurs
147 élisèrent la Suisse expliquait à son auditoire de paysans que les martyrs sont nos meilleurs intercesseurs auprès de Dieu. Les
75 1942, La Part du diable (1982). Introduction. Que la connaissance du vrai danger nous guérit des fausses peurs
148 élisèrent la Suisse expliquait à son auditoire de paysans que les martyrs sont nos meilleurs intercesseurs auprès de Dieu. Les
76 1943, Articles divers (1941-1946). La gloire (mars 1943)
149 et de mal ! Le prochain, le sais-tu, ce sont les paysans de Kiew, que tu rêves de combler de bienfaits. (Tolstoï, La Guerre et
77 1943, Articles divers (1941-1946). Mémoire de l’Europe : Fragments d’un Journal des Mauvais Temps (septembre 1943)
150 venant des terres abandonnées du Nord, et que nos paysans s’efforcent d’arrêter avant qu’elles n’étouffent leurs champs. J’ai v
78 1944, Les Personnes du drame. Sagesse et folie de la personne — Franz Kafka, ou l’aveu de la réalité
151 ne. Tout se passe dans une atmosphère de méfiance paysanne et tatillonne. Et la neige molle qui couvre le pays rend la moindre d
79 1944, Les Personnes du drame. Sincérité et authenticité — Vues sur Ramuz
152 dans l’image et le signe physique ? Moustache de paysan , grosse ruse de paysan… Façons de parler tout à la fois carrées et tr
153 ne physique ? Moustache de paysan, grosse ruse de paysan … Façons de parler tout à la fois carrées et très prudemment mesurées.
80 1945, Carrefour, articles (1945–1947). L’Amérique de la vie quotidienne (19 octobre 1945)
154 nos cérémonies, précautions oratoires, méfiances paysannes ou réserves mondaines, que je découvrais un aspect tout contraire de
81 1946, Articles divers (1941-1946). Dialogues sur la bombe atomique : La pensée planétaire (30 mars 1946)
155 n’apprendrons rien. Cependant qu’un beau jour le paysan normand et le boutiquier de Lyon ne pourront plus boucler leurs compt
82 1946, Le Figaro, articles (1939–1953). Pour la suppression des visas (23 avril 1946)
156 as sa terre, n’y revient donc jamais vraiment. Le paysan n’aime que sa terre, ne l’aime donc pas de la meilleure manière, s’il
83 1946, Présence, articles (1932–1946). Le Nœud gordien renoué (avril 1946)
157 au peuple, il vaquait à ses travaux. Un jour, un paysan nommé Gordius vient à cette ville de Phrygie. Il déclare qu’il voudra
158 stera. L’innocence du prédestiné, et la malice du paysan s’y mêlent dans un vertige de trouvailles, dans une embrouille de gén
84 1946, Articles divers (1941-1946). Faut-il rentrer ? (4 mai 1946)
159 as sa terre, n’y revient donc jamais vraiment. Le paysan n’aime que sa terre, ne l’aime donc pas de la meilleure manière, s’il
85 1946, Articles divers (1941-1946). La pensée planétaire (30 mai 1946)
160 n’apprendrons rien. Cependant qu’un beau jour le paysan normand et le boutiquier de Lyon ne pourront plus boucler leurs compt
86 1946, Carrefour, articles (1945–1947). L’Amérique est-elle nationaliste ? (29 août 1946)
161 ous submerger et détruire nos coutumes d’économie paysanne  ; on achètera nos âmes avec des frigidaires ; la sottise humanitaire
87 1946, Articles divers (1941-1946). En 1940, j’ai vu chanceler une civilisation : ce que l’on entendait sur le paquebot entre Lisbonne et New York (21 septembre 1946)
162 venant des terres abandonnées du Nord et que nos paysans s’efforcent d’arrêter avant qu’elles n’étouffent leurs champs. J’ai v
88 1946, Journal des deux mondes. Journal d’attente
163 des habitants de Magdebourg, sous Wallenstein, le paysan et l’artisan français jouissaient d’une quiétude parfaite. Ainsi la v
89 1946, Journal des deux mondes. Puisque je suis un militaire…
164 dis on, je ne sais pas qui c’est. Comme le brave paysan vaudois, après la grêle, qui désignait d’un doigt le ciel coupable :
165 p avec une précision quasi absurde. Cette chambre paysanne où j’écris maintenant, sur un bon papier quadrillé, tandis qu’Albert
166 ines de ferme, dans cette chambre boisée… Confort paysan , seul authentique. Aux parois, des versets bibliques, lettres d’argen
167 ande.) Je l’ai pourtant quittée, cette chambre paysanne , mais j’y suis pour peu que j’y pense, et c’est souvent. Faites le co
168 se, mort soldatesque et mort de carnaval, vierge, paysanne , ou fille à lansquenets, c’est toujours elle qui le rejoint ou qu’il
90 1946, Journal des deux mondes. La route de Lisbonne
169 culer d’un bout à l’autre du train, enjambant des paysannes et des soldats endormis dans le couloir au milieu de leurs paquets et
170 venant des terres abandonnées du Nord et que nos paysans s’efforcent d’arrêter avant qu’elles n’étouffent leurs champs. J’ai v
91 1946, Journal des deux mondes. Premiers contacts avec le Nouveau Monde
171 homme son intimité. Rien d’étonnant si l’idéal du paysan américain est de se retirer à la ville ! Washington, 30 octobre 19
92 1946, Journal des deux mondes. Journal d’un retour
172 as sa terre, n’y revient donc jamais vraiment. Le paysan n’aime que sa terre, ne l’aime donc pas de la meilleure manière, s’il
93 1946, Journal des deux mondes. Le mauvais temps qui vient
173 gayent les étrangers de passage, un peu comme ces paysans qui se poussent du coude quand on les laisse entrer dans le hall du c
94 1946, Lettres sur la bombe atomique. Utopies
174 n immense complot mondial pour couper nos racines paysannes  ? La machine à vapeur, la concentration urbaine, l’avion, la « défens
175 illes. Ces villes, dont nous pensions devenir les paysans , seront les premiers objectifs de la bombe. Nous ne les abandonnerons
95 1946, Lettres sur la bombe atomique. La pensée planétaire
176 n’apprendrons rien. Cependant qu’un beau jour le paysan normand et le boutiquier de Lyon ne pourront plus boucler leurs compt
96 1946, Lettres sur la bombe atomique. Utopies
177 n immense complot mondial pour couper nos racines paysannes  ? La machine à vapeur, la concentration urbaine, l’avion, la « défens
178 illes. Ces villes, dont nous pensions devenir les paysans , seront les premiers objectifs de la bombe. Nous ne les abandonnerons
97 1946, Lettres sur la bombe atomique. La pensée planétaire
179 n’apprendrons rien. Cependant qu’un beau jour le paysan normand et le boutiquier de Lyon ne pourront plus boucler leurs compt
98 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Châteaux en Prusse
180 le burgrave salue cordialement et franchement des paysans qui s’inclinent sans contrainte. Est-ce là dire que le « retour » à t
181 à l’organisme de leur vie sociale. Ils vivent en paysans , de leurs produits. Ils consomment fort peu d’idéologies importées. L
99 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
182 aids — sauf les demi-juifs — mais laids comme des paysans , beaux hommes aux traits lourds. Dans l’ivresse, leurs yeux s’agrandi
183 Il y a de petits nobles déclassés, des juifs, des paysans , des communistes, de grands nobles, et des Tziganes. D’ailleurs, le b
100 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Petit journal de Souabe
184 radictoires. Durant les entractes, une fanfare de paysans bleu de roi joue sur un rythme impeccable, avec toujours les mêmes no
185 À chaque station nous débarquons un peu moins de paysans et de paniers ventrus, embarquons un peu plus d’ouvriers, casquettes