1
se qui naît de l’ordre », et aussi parfois, de la
pensée
que « sur ces corps de l’entre-deux-guerres, … cinq sur dix sont dési
2
l’esprit. » M. de Montherlant illustre sa propre
pensée
de cette citation d’un dominicain : « Formez des jeunes filles assez
3
toujours chez Breton à masquer la banalité de la
pensée
. D’autant plus que les rares passages où il expose directement les pr
4
toute autre manière, le fonctionnement réel de la
pensée
. Dictée de la pensée en l’absence de tout contrôle exercé par la rais
5
le fonctionnement réel de la pensée. Dictée de la
pensée
en l’absence de tout contrôle exercé par la raison, en dehors de tout
6
c en doctrine leur impuissance. « Il n’y a pas de
pensée
hors les mots » (Aragon). Aussi se paient-ils de métaphores comme d’a
7
rnest Seillière, Alexandre Vinet, historien de la
pensée
française (octobre 1925)k Peut-être n’est-il pas trop tard pour pa
8
t presque inconsciemment, à gauchir légèrement la
pensée
de Vinet pour lui ajuster sa terminologie particulière ? Mais par ail
9
nouveau mal du siècle, il n’est peut-être pas de
pensée
plus vivante, ni de plus tonique que celle de ce « Pascal protestant
10
rnest Seillière, Alexandre Vinet, historien de la
pensée
française », Bibliothèque universelle et Revue de Genève, Genève, oc
11
us promet le groupe neuchâtelois des « Amis de la
pensée
protestante ». M. Guisan avait choisi un sujet qui permet de façon pa
12
it. Tel est l’enseignement de Jésus, telle est la
pensée
qu’a voulu restaurer le protestantisme. La place nous manque pour lou
13
s mêmes brouilles de famille entre Art et Morale,
Pensée
et Action… Ces deux moralistes adonnés à la culture et à la libératio
14
égoût universel, désir de violences, gratuité des
pensées
et des actes, rêves éveillés, tout cela ne dérive-t-il pas d’une fati
15
ours, expression métaphorique et symbolique de la
pensée
: la littérature d’avant-garde est fille de la fatigue. La Muse a tro
16
de leurs corps exercés, ils savent qu’il n’y a de
pensée
valable qu’assujettie à son objet, qu’il n’y a de liberté que dans la
17
xposant les exigences de l’Évangile en face de la
pensée
moderne, et fut impressionnant de vigueur dialectique et de largeur d
18
u l’on monta suivant M. A. Léo — du domaine de la
pensée
pure dans celui de l’action. M. Cadier montra le conflit de la théolo
19
mpêche que son livre manifeste une belle unité de
pensée
, et qu’il propose quelques directions très nettes de synthèse. Avec u
20
élodieuse lassitude. Vivre ainsi simplement. Sans
pensée
, perdus dans un soir de n’importe où, un soir de la Nature… L’homme c
21
amento. Le ciel est un silence qui s’impose à nos
pensées
. Ici la vie n’a presque plus de sens, comme le fleuve. Elle n’est qu’
22
ontradictoires. Êtes-vous sincères en actes ou en
pensées
; envers vous-mêmes ou quelque doctrine acceptée ; envers votre idéal
23
Max Jacob. « Être sincère, c’est avoir toutes les
pensées
» (Rivière). Mais on ne peut se maintenir dans cet état. Ce « mensong
24
ta une liqueur. Et quand j’eus fini de boire, mes
pensées
plus rapides s’en allèrent un peu vers l’avenir et j’osai quelques rê
25
un brouillard de fumée, et la musique noyait mes
pensées
. Je vis qu’une femme était assise à notre table, en robe rouge, et tr
26
spoir. Désespoir étroit, ces œillères géantes aux
pensées
, le ciel trop bas d’un rêve sans issue, pesant comme l’envie d’un som
27
nt désespéré qui vous appelait, assourdissant mes
pensées
; et ces élans réticents, maladroits, contradictoires… Un autobus de
28
é. À minuit, tellement épuisé que je mêlais à mes
pensées
des fragments de rêves et les personnages des affiches, tout en march
29
les les œuvres d’un écrivain, les démarches de sa
pensée
, ses délires, ses visions. Un critique qui n’épouse pas le rythme d’u
30
Moi. Quand l’analyse féroce de Crevel fouille les
pensées
de Pierre ou de Diane, les gestes d’Arthur, le roman vit et nous touc
31
posez un cocktail en guise de métaphore, avec une
pensée
tendre pour un ami poète. « L’autre jour au Grand Écart… », dit quelq
32
ne chose, c’est avoir puissance sur elle. Images,
pensées
des autres, je vous ai mis un collier avec le nom du propriétaire ; t
33
que vous attendez d’elle. Pour dire le fond de ma
pensée
, je crois ce mépris et cette attente également exagérés. Vous savez b
34
c’est à condition qu’on ne l’écrive pas, même en
pensée
. La poésie pure écrite est inconcevable : cela consisterait dans l’ex
35
nfance et cette féminité du sentiment, du tour de
pensée
même, qui faisaient déjà du Perroquet Vert un petit chef-d’œuvre de p
36
nte ambition ». Il semble que toute sa carrière —
pensée
, méthode, technique — soit conditionnée jusque dans le détail par une
37
, mais il est ici tragiquement aigu. Est-ce notre
pensée
qui, à force de subtiliser, est devenue trop faible pour nous conduir
38
in-Rouge avaient peu à peu envahi notre sang. Nos
pensées
devenaient légères comme des ballons. La rumeur de Vienne baignait no
39
Un soir, après quelques alcools et un échange de
pensées
au même titre avec une amie d’une beauté de plus en plus frappante, i
40
ntourage ne peut plus lui donner : des modèles de
pensée
. Un entraînement de l’esprit, au lieu d’une somme de connaissances mo
41
que l’on exige d’un initié. Le fameux arrêt de la
pensée
dont on sait l’importance primordiale dans le yoga correspond au gard
42
l. Si chaque matin l’enfant parvenait à mettre sa
pensée
au garde-à-vous durant quelques instants, il s’épargnerait de longs é
43
signe à leur activité ? Un peu de rigueur dans la
pensée
empêcherait souvent des catastrophes que beaucoup de rigueur morale n
44
vec l’ordre naturel. La culture de notre force de
pensée
nous rendrait une liberté sans laquelle nos efforts resteront vains p
45
rait n’en avoir plus besoin. Cet extrémisme de la
pensée
intemporelle, en butte aux sarcasmes des extrémistes de droite et de
46
ntourage ne peut plus lui donner : des modèles de
pensées
. Un entraînement de l’esprit, au lieu d’une somme de connaissances mo
47
que l’on exige d’un initié. Le fameux arrêt de la
pensée
dont on sait l’importance primordiale dans le yoga correspond au gard
48
l. Si chaque matin l’enfant parvenait à mettre sa
pensée
au garde-à-vous durant quelques instants, il s’épargnerait de longs é
49
signe à leur activité ? Un peu de rigueur dans la
pensée
empêcherait souvent des catastrophes que beaucoup de rigueur morale n
50
vec l’ordre naturel. La culture de notre force de
pensée
nous rendrait une liberté sans laquelle nos efforts resteront vains p
51
d’une harmonie nécessaire entre nos gestes et nos
pensées
, nos créations et notre connaissance ; le sentiment d’une harmonie à
52
que l’on s’est trop bien assimilé les tours de la
pensée
scientifique. Cherchant des lois, la science ne peut trouver que des
53
re purifiés d’une odeur de laboratoire dont notre
pensée
reste imprégnée. La science se moque des nuages qui animaient la mati
54
montée, sinon par la rigueur au moins égale d’une
pensée
qui par ailleurs participe de la liberté : j’entends la pensée mystiq
55
r ailleurs participe de la liberté : j’entends la
pensée
mystique. L’expérience mystique a la même extension que l’humanité. O
56
tiques — qu’on les prenne en l’état brut où notre
pensée
le plus souvent les a laissés — sont au moins aussi « objectifs » que
57
es est l’une des garanties les plus actives de la
pensée
. b. Rougemont Denis de, « Pour un humanisme nouveau », Cahiers de F
58
arde. ⁂ La sauce est au rôti ce que le style à la
pensée
. Il arrive qu’on parle, en art culinaire, du style d’un rôti, et en c
59
1er mai 1930)q r 1. Un petit volume « lourd de
pensée
», comme disent bizarrement les journalistes. (L’esprit n’est-il pas
60
évoltes au hasard d’un Maldoror. Elle demande une
pensée
forte et orientée plutôt que ces éclats de voix sarcastiques, émouvan
61
l’état naissant ; il est la vibration même d’une
pensée
en travail de mythes, sur lesquels, bientôt après, s’exercera la réfl
62
andiose que j’appellerais celui du tragique de la
pensée
. « Insensé, — penses-tu de figure en figure — voir l’âme ? — Tu iras
63
it la Morale du domaine des actions à celui de la
pensée
, de l’Apparence à l’Essence. D’un coup, tous les refoulés qui explose
64
de mieux. — La vie… (une sorte de cauchemar de la
pensée
, qui ne peut plus s’arrêter de penser). Se peut-il qu’on cherche le s
65
Un être ? L’Objet ? — Est-ce que je dors dans mes
pensées
? La veilleuse fleurit soudain d’un éclat bleu douloureux, le train r
66
parle ? Tout en donnant le change à celles de mes
pensées
qui exigent des apparences positives. Ainsi donc, j’ai cherché la Pie
67
t dans l’allure des phrases, le rythme même de sa
pensée
. Parfois certes, un peu gêné par la lenteur de certains méandres, aim
68
a signification. En somme, on pourrait résumer la
pensée
de Keyserling en disant qu’il oppose à l’idéal actuel d’assurances à
69
s révéler ce « héros de la foi », ce maître de la
pensée
chrétienne tragique, paradoxale et virulente. Qu’une telle œuvre comm
70
Il y a depuis Nietzsche un style alpestre dans la
pensée
. Ne pourrait-il pas informer d’autres pensées que les malédictions de
71
s la pensée. Ne pourrait-il pas informer d’autres
pensées
que les malédictions de Zarathoustra ? Quand nos écrivains, lassés de
72
ion ? Je vous demande de me dire clairement votre
pensée
à ce sujet. Eiichi se taisait. Une minute, deux minutes s’écoulèrent.
73
ble et se complique ; le sentiment contredit à la
pensée
, la pensée contredit au sentiment, et, dans leur tumulte intérieur, l
74
omplique ; le sentiment contredit à la pensée, la
pensée
contredit au sentiment, et, dans leur tumulte intérieur, les forces v
75
osophie, ainsi qu’en témoigne l’accueil fait à la
pensée
d’un Karl Barth, génial disciple du Danois, et dont il est grand temp
76
où Kassner se montre disciple de Kierkegaard, sa
pensée
paraît réfractaire à toute description, car elle opère sur des mythes
77
la sensation à peu près unique en ce temps d’une
pensée
autoritaire. Entendons que pour lui, penser n’est pas se débattre dan
78
ent, c’est en tant que la réalité humaine, non sa
pensée
privée, est tourmentée.) Penser n’est pas non plus s’ingénier sur des
79
n’est qu’indiscrétion, et qui livre la clef de la
pensée
de Kassner, comme aussi de son apparente obscurité1. Il faut savoir ê
80
llectuellement sans « réaliser ». Il faut que les
pensées
créées ne soient concevables qu’en elles-mêmes et comme à l’état sauv
81
cation qui les réduise et qui les domestique. Une
pensée
neuve ne saurait être comprise à moins d’être recréée dans sa forme —
82
archie de valeurs, non de la seule exactitude des
pensées
—, nous connaissons le modèle immortel, le Livre de Job. Il serait cu
83
. Écoutez-moi bien, Sonnette : Vos actions et vos
pensées
, votre conception de l’amour se réfèrent en vérité à une carte postal
84
e leur lieu, établis en ce lieu la demeure de tes
pensées
. Ainsi, nous dit la Fable, fit Myscille, habitant d’Argos. N’ayant p
85
me l’absence de toute exigence unifiante entre la
pensée
et l’action. Certes, nos prédicateurs affirmaient le salut gratuit pa
86
ieux de nous désolidariser de certaines formes de
pensée
ou d’action dans lesquelles nos pères crurent trouver des appuis, mai
87
l est vrai, comme l’a montré M. Spaïer, que toute
pensée
est judicatoire, le fait même de penser devient fauteur de crise. Inf
88
ici donc à ce point d’étrangeté où l’on oppose la
pensée
et l’action jusque sur le plan de l’éthique. Or, un homme qui profess
89
diction » règne au cœur du monde moderne, et la «
pensée
» bourgeoise a réussi ce tour pendable de la faire passer pour le bon
90
dmirable invention, que l’on pourrait baptiser la
pensée
sans douleur, et qui comblait si doucement la débilité morale du sièc
91
ctivité. Ainsi, le plus profond antagonisme de la
pensée
du xixe siècle vient s’incarner dans notre génération. Et déjà ce n’
92
il y a peu de mérite, pour l’heure, à récuser une
pensée
qui ne menace pas encore à bout portant. ⁂ L’on résume ici la substa
93
e sur les choses. D’où l’on conclut encore que la
pensée
figure pour le Français une activité ordonnatrice ; pour l’Allemand,
94
ue. On fait alors intervenir une définition de la
pensée
d’où découleront les conclusions de cet essai. Penser serait : créer
95
le vocabulaire du xixe , mais d’incarnation de la
pensée
. Ni moralisme, ni socialisme. ⁂ Moralisme. Il y a des gens qui dise
96
endra jamais la « réalisation » personnelle d’une
pensée
. Par contre, s’il est actif, il se piquera de favoriser sa mise en ci
97
ce d’une telle remarque. Précisons : réaliser une
pensée
, ce n’est pas « la mettre à exécution » — la condamner à mort, autant
98
affaire d’amour, une affaire de la solitude. Une
pensée
et une vie sont aux prises : qu’on les laisse donc seules à ce débat
99
êtres et guident notre main. Par eux s’incarne la
pensée
, et c’est là l’héroïsme de l’esprit. Car toute incarnation s’opère au
100
i du monde, et il est admirable de l’aimer. Et la
pensée
n’est point soustraite à cette loi, non, la pensée même de Dieu n’y e
101
ensée n’est point soustraite à cette loi, non, la
pensée
même de Dieu n’y est point soustraite. Car elle s’incarne dans le Fil
102
n que des gens d’esprit médiocre, qui n’ont eu de
pensée
raisonnable qu’avec leur première sensation religieuse, et croient qu
103
cendance de Dieu est absolue, par rapport à notre
pensée
naturelle. Dès lors, pourquoi faire intervenir dans notre vie une rec
104
e réside l’élément transcendant qui interdit à la
pensée
la plus probe de se passer de Dieu quand elle juge le monde séparé de
105
d’activité, de réalisation, d’actualisation de la
pensée
, dont la vertu et la grandeur devraient s’imposer à nous tous. Goethe
106
physique, ils sont empoisonnés jusque dans leurs
pensées
et leurs amours. Ils sont devenus méchants comme des châtiés. Il faut
107
ité, elle connaît une fraternité en ceci : que la
pensée
n’est plus pour elle une justification idéale de l’égoïsme ou de l’in
108
crifice salutaire et l’unique justification de la
pensée
. Une telle évolution peut paraître favorable à la pensée chrétienne.
109
Une telle évolution peut paraître favorable à la
pensée
chrétienne. La pensée protestante, en particulier, s’est toujours mon
110
eut paraître favorable à la pensée chrétienne. La
pensée
protestante, en particulier, s’est toujours montrée soucieuse avant t
111
ntre préoccupé des conséquences nécessaires de la
pensée
dans l’ordre pratique) « est protestant ». Mais, d’autre part, cette
112
ceux qui se bornent à affirmer la nécessité d’une
pensée
active, mais qui n’ont pas vu — qui n’ont pas encore vu — tout ce que
113
ue cela implique. Ils voient bien le vice de la «
pensée
désintéressée », et qu’il faut s’affranchir d’une « liberté » stérili
114
nt des raisons réelles et valables de récuser une
pensée
et une action tout entières dirigées vers l’organisation et l’utilisa
115
. Ce négativisme m’apparaît caractéristique de la
pensée
dite « de droite », et c’est par là surtout que M. Thierry Maulnier r
116
d P, la doctrine officielle de la Sorbonne, cette
pensée
fabriquée par des bourgeois, pour des bourgeois, destinée à défendre
117
brutalement, une de ces grandes questions que la
pensée
moderne a convenu d’appeler « naïves », parce qu’elles sont trop gêna
118
l’auteur exagère quand il dénonce le péril d’une
pensée
que l’on peut bien appeler scolastique, pensée purement conceptuelle
119
ne pensée que l’on peut bien appeler scolastique,
pensée
purement conceptuelle et dépourvue d’intérêt humain concret. On lui d
120
ppel à une philosophie vraiment humaine, dont les
pensées
concernent chaque homme dans chaque situation de sa vie de chaque jou
121
ste, contre le malthusianisme des virtuoses de la
pensée
sans douleur, contre une bourgeoisie que la jouissance du téléphone e
122
par l’affirmation de l’identité nécessaire de la
pensée
et de l’action ; sinon par l’effort d’instaurer une économie générale
123
vague l’activité créatrice et « actuelle » de la
pensée
, inséparable d’un ordre humain total. b. Rougemont Denis de, « Caus
124
ésespoir profond, une impuissance. Victimes de la
pensée
bourgeoise qu’ils s’épuisèrent à combattre sachant qu’ils ne pourraie
125
’abusons pas des vérités premières, encore que la
pensée
bourgeoise contemporaine, comme l’a fort bien montré Nizan, les tienn
126
quoi que ce soit. Il reste que certains tours de
pensée
ne sont véritablement réalisables qu’au sein d’un ensemble organique
127
n considère en effet le devenir dialectique de la
pensée
allemande depuis Goethe : c’est à l’Orient, d’instinct, que cette pen
128
Goethe : c’est à l’Orient, d’instinct, que cette
pensée
va demander non point seulement sa revanche, mais sa mort et son deve
129
n trait unique : il devient plus concret dans ses
pensées
. Il demeure lié au réel, dans ce qu’il imagine ; aussi, dans ce qu’il
130
in-Rouge avaient peu à peu envahi notre sang. Nos
pensées
devenaient légères comme des ballons. La rumeur de Vienne baignait no
131
aïde, — je la connais à cet écho de joie dans mes
pensées
. Mais quelle approche me saisit ? Parfois, au cœur des grandes fêtes,
132
it la Morale du domaine des actions à celui de la
pensée
, de l’Apparence à l’Essence. D’un coup, tous les refoulés qui explose
133
de mieux. — La vie… (une sorte de cauchemar de la
pensée
, qui ne peut plus s’arrêter de penser). Se peut-il qu’on cherche le s
134
Un être ? L’Objet ? — Est-ce que je dors dans mes
pensées
? La veilleuse fleurit soudain d’un éclat bleu douloureux, le train r
135
parle ? Tout en donnant le change à celles de mes
pensées
qui exigent des apparences positives. Ainsi donc, j’ai cherché la Pie
136
rmes et ces voies qui sont celles mêmes par où la
pensée
entre en contact avec tout le mobile et l’ineffable du monde. Cure de
137
de l’autre. Dans le bonheur de cette matinée, la
pensée
s’abandonne à la séduction des ramures, et voici qu’elle apprend à di
138
crivais hier.) Il s’agirait, au fond, d’amener la
pensée
à la plus insistante vénération du réel. Tel serait le fondement d’un
139
intendance des domaines. Là, toute démarche de la
pensée
s’accorde à des pentes variées et réelles, aux collines thuringiennes
140
ma Souabe : comme un état de l’âme patiente. Une
pensée
sensuelle et lente, et qui jouit parfois de son objet… 13 juin 192
141
r le nerf Réalité avec un sourd gémissement de la
pensée
. J’ai vu la vie, c’est fini, je rentre en moi ; n’ai pas bougé. Le pè
142
s ici, c’était alors une soudaine virulence de ma
pensée
, un élan contenu de certitude et de tendre lucidité, — je sais pourqu
143
r dans les campagnes amies en conversant avec les
pensées
et les êtres nés de la marche et du bonheur de respirer. Combien j’ai
144
libérer de barrières sociales ou de pudeurs qu’en
pensée
nous tenions pour nulles. Si j’étais vraiment libre, j’aurais fait pl
145
narde. ⁂ La sauce est au rôti comme le style à la
pensée
. Il arrive qu’on parle, en art culinaire, du style d’un rôti, et en c
146
On oubliera les juges (novembre 1932)b c Une
pensée
débrayée, une action anarchique, voilà bien notre monde. Mais une pen
147
tion anarchique, voilà bien notre monde. Mais une
pensée
qui n’agit pas n’est plus de la pensée ; une action qu’on ne « pense
148
. Mais une pensée qui n’agit pas n’est plus de la
pensée
; une action qu’on ne « pense » pas ne peut pas être créatrice. En ta
149
tte mortelle, cette officielle dissociation de la
pensée
et de l’action apparaît particulièrement flagrante. C’est à ce titre
150
n le maximum de la peine, non sans avoir cité une
pensée
de Pascal en l’attribuant à Pasteur. On peut n’être pas difficile : o
151
nal de rupture consommée. Tout homme qui agit, sa
pensée
est en rupture de bourgeoisie. Jacques Martin, dans sa prison, témoig
152
re de les réaliser en obéissance. ⁂ En face d’une
pensée
religieuse qui s’épuise et se disqualifie dans ses efforts pour conci
153
prière peut délivrer d’eux-mêmes ; en face d’une
pensée
religieuse qui, pour tout dire, trahit sa mission de scandale, et ten
154
s intellectuels, même marxistes. Abdication de la
pensée
entre les mains du prolétaire qui, justement, avait besoin d’être con
155
ui, justement, avait besoin d’être conduit par la
pensée
de quelques-uns22. Proposition antirévolutionnaire, il faut le dire,
156
, SDN, etc.), condamnation de l’individu, de la «
pensée
» bourgeoise (la pensée sans douleur !), des méthodes policières grâc
157
on de l’individu, de la « pensée » bourgeoise (la
pensée
sans douleur !), des méthodes policières grâce auxquelles se maintien
158
oi, une pureté terrible et humble. Loin de moi la
pensée
que par des arguments nous pourrons triompher d’autre chose que d’arg
159
quoi que ce soit. Il reste que certains tours de
pensée
ne sont véritablement réalisables qu’au sein d’un ensemble organique
160
n considère en effet le devenir dialectique de la
pensée
allemande depuis Goethe : c’est à l’Orient, d’instinct, que cette pen
161
Goethe : c’est à l’Orient, d’instinct, que cette
pensée
va demander non point seulement sa revanche, mais sa mort et son deve
162
n trait unique : il devient plus concret dans ses
pensées
. Il demeure lié au réel, dans ce qu’il imagine ; aussi, dans ce qu’il
163
aïde, — je la connais à cet écho de joie dans mes
pensées
. Mais quelle approche me saisit ? Parfois, au cœur des grandes fêtes,
164
it la Morale du domaine des actions à celui de la
pensée
, de l’Apparence à l’Essence. D’un coup, tous les refoulés qui explose
165
Un être ? L’Objet ? — Est-ce que je dors dans mes
pensées
? La veilleuse fleurit soudain d’un éclat bleu douloureux, le train r
166
parle ? Tout en donnant le change à celles de mes
pensées
qui exigent des apparences positives. Ainsi donc j’ai cherché la Pier
167
rmes et ces voies qui sont celles mêmes par où la
pensée
entre en contact avec tout le mobile et l’ineffable du monde. Cure de
168
de l’autre. Dans le bonheur de cette matinée, la
pensée
s’abandonne à la séduction des ramures, et voici qu’elle apprend à di
169
crivais hier.) Il s’agirait, au fond, d’amener la
pensée
à la plus insistante vénération du réel. Tel serait le fondement d’un
170
intendance des domaines. Là, toute démarche de la
pensée
s’accorde à des pentes variées et réelles, aux collines thuringiennes
171
ma Souabe : comme un état de l’âme patiente. Une
pensée
sensuelle et lente, et qui jouit parfois de son objet… 13 juin 192
172
r le nerf Réalité avec un sourd gémissement de la
pensée
. J’ai vu la vie, c’est fini, je rentre en moi ; n’ai pas bougé. Le pè
173
s ici, c’était alors une soudaine virulence de ma
pensée
, un élan contenu de certitude et de tendre lucidité, — je sais pourqu
174
r dans les campagnes amies en conversant avec les
pensées
et les êtres nés de la marche et du bonheur de respirer. Combien j’ai
175
libérer de barrières sociales ou de pudeurs qu’en
pensée
nous tenions pour nulles. Si j’étais vraiment libre, j’aurais fait pl
176
sujet semblait aux yeux de mon père indigne d’une
pensée
. Et certes, il n’en parlait jamais. Le peu que j’en dis l’eût gêné. M
177
s basses, peuplé de mouettes, où mon regard ni ma
pensée
ne se heurte à rien d’accidentel ou d’étranger. Comment, moi si frile
178
’est à la théologie que nous irons demander de la
pensée
, c’est-à-dire de la pensée créatrice, c’est-à-dire de la pensée obéis
179
s irons demander de la pensée, c’est-à-dire de la
pensée
créatrice, c’est-à-dire de la pensée obéissante : car il n’est d’acti
180
à-dire de la pensée créatrice, c’est-à-dire de la
pensée
obéissante : car il n’est d’action véritable que celle de la foi, lor
181
que le thomisme a exercé à un moment donné sur la
pensée
protestante. On comprend également le retour à Calvin, comme aussi la
182
par Barth et son école (p. 14). L’adhésion à une
pensée
nouvelle est-elle suffisamment expliquée par l’insuffisance de la pen
183
e suffisamment expliquée par l’insuffisance de la
pensée
ancienne ? Les historiens le croient volontiers. Mais on ne saurait d
184
. Le secret de notre adhésion à Barth est dans la
pensée
de Barth elle-même, et non pas dans je ne sais quelle « réaction ». E
185
approfondissant et en élargissant son horizon de
pensée
. Peut-on dire que notre civilisation soit chrétienne ? Peut-on dire
186
sement » ou « élargissement » de notre horizon de
pensée
, nous demandons passionnément et lourdement ce que cela peut bien sig
187
s buts sont aussi vaguement définis. Car là où la
pensée
n’a rien osé distinguer de précis, c’est là que l’action des hommes d
188
ariants chrétiens tels que le développement de la
pensée
moderne nous aide en toute loyauté à les affirmer (p. 16). Pourquoi
189
r les données présentes » — « développement de la
pensée
moderne » par « approfondissement de la pensée paulinienne, calvinien
190
la pensée moderne » par « approfondissement de la
pensée
paulinienne, calvinienne, luthérienne, kierkegaardienne, dialectique…
191
oise et des valeurs révolutionnaires. (Mort de la
pensée
et Mort de la morale bourgeoise d’E. Berl, manifestes de groupements
192
ante revue Die Tat, dont il exprime en général la
pensée
directrice, que la seule doctrine véritablement révolutionnaire est c
193
rejeter toutes les solutions fabriquées par la «
pensée
chrétienne », et qui voudraient donner aux hommes une bonne conscienc
194
nvaincra. On y sent, plus directe qu’ailleurs, sa
pensée
; on y voit de tout près, dans l’intimité d’une chambre, comment sa p
195
t près, dans l’intimité d’une chambre, comment sa
pensée
marche, insiste, souffre. Et cela ne se passe plus dans le canton de
196
prétexte de cet écrit, il nous donne ce genre de
pensées
pour ce qu’elles ont toujours été à ses yeux : le fait d’un défaut de
197
n au soviétisme d’un certain nombre d’« hommes de
pensée
» résulte, à notre sens, d’une psychose de démission. Survenant au mo
198
ssent tout ce qui suppose une « actualité » de la
pensée
: ils croient à l’Histoire. Ils veulent que l’esprit se perde dans l’
199
esprit. Défaitisme, essentielle inactualité de la
pensée
, telles sont en définitive les caractéristiques de l’intelligentsia c
200
d l’erreur cartésianiste11, la séparation de la «
pensée
» et de l’« action ». Nous réapprendrons à penser en hommes responsab
201
atériel, l’antériorité de l’être par rapport à la
pensée
». En d’autres termes moins obscurs, il affirmait qu’il faut « commen
202
résultat naturel et fatal du développement de la
pensée
chez les intellectuels.5 Peut-être ne serait-il pas inutile, pour c
203
ce qu’on peut qualifier de révolutionnaire sur la
pensée
protestante dans le monde entier. Quel est donc le contenu de cette œ
204
t Parole humaine donneraient une idée sinon de la
pensée
barthienne dans son plein développement, du moins de ses thèmes initi
205
Il n’est pas facile de résumer sans la trahir une
pensée
à ce point hostile à tout système. La théologie de Barth se donne en
206
h, après Kierkegaard, remet au premier plan de la
pensée
théologique. C’est de cette situation profondément paradoxale, assumé
207
adresse et qui le meut. On a coutume de nommer la
pensée
de Barth une théologie de la crise, une théologie dialectique. Elle e
208
s éclatante réponse à tous ceux qui accusaient la
pensée
barthienne d’être purement négative et désespérée. « Ici le paradoxe
209
la distinction rationaliste et libérale entre la
pensée
pure et l’acte qui l’atteste. Il professait que « l’écrivain ne saura
210
ainement émouvoir ceux qui cherchent à vivre leur
pensée
. « Non point l’admiration, mais l’acte ! », répète inlassablement Kie
211
Cet ascétisme serait la défaillance secrète d’une
pensée
par ailleurs authentiquement chrétienne. Et cette défaillance expliqu
212
éternel, non la raison mais la révélation, non la
pensée
qui s’arrête à l’utile mais celle-là seule qui mène au terme extrême
213
terme extrême : car « la plus haute passion de la
pensée
, c’est de découvrir quelque chose qu’elle ne puisse pas penser ». Il
214
rusquement. Maintenant, il va falloir choisir. La
pensée
redevient un danger, un facteur de choix et de risque, et non plus un
215
s en plaignons pas : le risque est la santé de la
pensée
. ⁂ Destin du siècle ! Expression curieuse et bien moderne ! Si nous
216
sa grandeur. C’est à vous de rechercher dans vos
pensées
les origines concrètes de ces grands faits qui bouleversent le monde.
217
onner une contrepartie, tenter de vous décrire la
pensée
personnaliste, la pensée qui ne veut s’attacher qu’aux seules tâches
218
enter de vous décrire la pensée personnaliste, la
pensée
qui ne veut s’attacher qu’aux seules tâches immédiates. La personne,
219
d’après Calvin comme un simple commentaire de la
pensée
du réformateur. N’allons pas commenter à notre tour cette glose. Ce q
220
reprennent le vocabulaire et certains tours de la
pensée
de Kierkegaard ou de Karl Barth, M. Dominicé, qui n’ignore pas ces in
221
ui-même, et qui tient à la fois des sens et de la
pensée
. Quoi de plus simple que d’imaginer que cet effort de la nature pour
222
gique, « et qui tient à la fois des sens et de la
pensée
». Il en conclut qu’elle est « essentiellement du domaine de la poési
223
te à le suivre, — et que peut-être il sert mal sa
pensée
. Car cette définition ne vaut, précisément, que pour la foi marxiste-
224
ilosophie n’est qu’illusion et mystification. Une
pensée
vivante, une pensée qui aide à vivre, trouve son lieu dans l’acte et
225
llusion et mystification. Une pensée vivante, une
pensée
qui aide à vivre, trouve son lieu dans l’acte et nulle part ailleurs.
226
ophes qui se montre. Sous prétexte de science, la
pensée
de nos maîtres s’est tellement détachée du concret de nos vies que l’
227
? On verrait éclater, je pense, l’absurdité d’une
pensée
inhumaine, en même temps que l’incohérence d’une action trop longtemp
228
ut faussé, tout compromis ? Il est certain que la
pensée
chrétienne n’a jamais eu plus impérieuse ni plus nette vocation. Le l
229
t plus visibles qu’ils ne le furent jamais. Si la
pensée
chrétienne existe, c’est à ce seul niveau où pensée et action se conf
230
nsée chrétienne existe, c’est à ce seul niveau où
pensée
et action se confondent. Si elle veut être digne de son nom, c’est à
231
ivilisation ? Ou verra-t-on que le service que la
pensée
chrétienne doit rendre n’est un service rendu au monde que si d’abord
232
ssement en même temps qu’une simplification de sa
pensée
, par rapport au Journal métaphysique. M. Marcel est un de ceux dont n
233
gie a ouvert la voie à une nouvelle liberté de la
pensée
; mais, jusqu’ici, peu l’ont suivie, en France. Sachons gré à M. Gabr
234
le point d’amorçage peut-être essentiel de toute
pensée
métaphysique » (p. 276). Je ne puis résumer que les thèmes d’une médi
235
st à eux qu’il appartient de rechercher dans leur
pensée
les origines concrètes des grands faits qui bouleversent le monde. C’
236
« distinction » consiste à séparer jalousement la
pensée
de l’action, du risque et de l’engagement personnel, quitte à se lame
237
aliste » qui trompe sur la véritable nature de la
pensée
, et sur ses droits. Sans théorie révolutionnaire, pas d’action révol
238
interne, qui mène à l’intérieur des cadres de la
pensée
ses opérations solitaires. C’est essentiellement la faculté qui, dres
239
, sans doute, auquel nous pouvons reconnaître une
pensée
effective, créatrice, c’est bien cette faculté de libérer l’être des
240
qui surtout ne rendent pas justice au style de la
pensée
, plus encore que de l’écriture, d’Aron et Dandieu. Il faudrait pouvoi
241
ral qui se manifeste jusque dans le domaine de la
pensée
; refus du nationalisme mystique, considéré comme une captation, au p
242
tion commode qu’elle suppose et implique entre la
pensée
et l’action. 2. Quelques affirmations doctrinales : affirmation des d
243
géniale à penser abstraitement. » Dès le début sa
pensée
directrice est essentiellement personnaliste. La rénovation de l’homm
244
tations les plus diverses. Elle assure aussi à sa
pensée
une influence multiforme, et qui va croissant avec le temps. La philo
245
que si l’on sait bien où l’on va. À quoi tend la
pensée
… de Kierkegaard ? Contre la presse et l’opinion publique, il proteste
246
r mieux dire, la découverte, parmi nous, de cette
pensée
impitoyable. Remède du pire ? Il fallait bien qu’on se sentît malade
247
Il faut en rapporter le sens au centre même de sa
pensée
, ou si l’on veut, de son action. Et ce centre, c’est « la catégorie d
248
n’est pas dans la rue seulement. Elle est dans la
pensée
des hommes de ce temps. Tout le génie paradoxal et réaliste de Kierke
249
st avouer qu’il n’y a plus de mesure commune à la
pensée
et à l’action, — hors la monnaie. Un monde sans mesure, comme le nôtr
250
plus parfait exemple d’un vice fondamental de la
pensée
bourgeoise, vice qui le lie au monde ancien et le condamne à passer a
251
établi. Si « privée » que se veuille en effet la
pensée
, si petite qu’elle se fasse au réduit intérieur, l’État moderne a su
252
r aussitôt contre un dilemme absurde : ou bien la
pensée
reste « libre », comme l’entendaient les libéraux — mais c’est la lib
253
ues et tout finit en dictature : plus question de
pensée
libre, j’entends : de pensée responsable. Mais si l’intelligence, pas
254
e : plus question de pensée libre, j’entends : de
pensée
responsable. Mais si l’intelligence, passant outre à son dégoût, acce
255
clerc qui s’engage Le risque est la santé de la
pensée
, à condition toutefois qu’elle l’envisage sans illusions ni romantism
256
l’homme et même le déformer de telle sorte que la
pensée
n’est plus pour lui qu’un jeu d’oisifs, — l’activité de ceux qui n’en
257
la doctrine et de l’action proclamée par toute la
pensée
bourgeoise aboutit à la conception brutale d’une politique stalinienn
258
, pratiquement, qu’à une espèce de négation de la
pensée
. Le peuple veut des programmes pratiques, mais se contente, en fait,
259
uels et son usage Si le désordre est tel que la
pensée
n’engrène plus à rien ; et si la pensée « débrayée » ne fait plus que
260
el que la pensée n’engrène plus à rien ; et si la
pensée
« débrayée » ne fait plus que tourner sur elle-même ; si l’action dev
261
elle-même ; si l’action devient impensable et la
pensée
inefficace, cela provient, je crois, d’une seule et même cause, d’une
262
a pas d’autres racines que le mal qui est dans la
pensée
. Politiciens ou clercs, ils oublient ce qu’est l’homme. Ils ont perdu
263
oute espèce de troubles dans ses activités et ses
pensées
: l’un des plus caractéristiques est justement cette pensée sociologi
264
’un des plus caractéristiques est justement cette
pensée
sociologique qui voudrait codifier la loi d’évolution des « masses »
265
tardif l’abstraction toujours plus irréelle de sa
pensée
et de ses rêves. Elle pense trop haut, agit trop bas : c’est qu’elle
266
u pour se réaliser, c’est-à-dire pour conduire sa
pensée
à son terme ; enfin je crois que la vision d’un homme non point parfa
267
et relèvent, pourrait-on dire, des intérêts de la
pensée
protectrice de notre condition. En tant qu’intéressés, au meilleur se
268
cesse d’ailleurs d’être trompeuse. Le rôle de la
pensée
chrétienne n’est pas, je crois, de supprimer les difficultés de cet o
269
is que pendre la politique, et il voudrait que la
Pensée
s’en mêle. Il nous parle de la personne : il veut qu’elle soit la mes
270
rusquement. Maintenant, il va falloir choisir. La
pensée
redevient un danger, un facteur de choix et de risque, et non plus un
271
s en plaignons pas : le risque est la santé de la
pensée
. ⁂ Destin du siècle ! Expression curieuse et bien moderne14 ! Si nou
272
sa grandeur. C’est à vous de rechercher dans vos
pensées
les origines concrètes de ces grands faits qui bouleversent le monde.
273
onner une contrepartie, tenter de vous décrire la
pensée
personnaliste, la pensée qui ne veut s’attacher qu’aux seules tâches
274
enter de vous décrire la pensée personnaliste, la
pensée
qui ne veut s’attacher qu’aux seules tâches immédiates. La personne,
275
e. Et ce n’est pas non plus l’intelligence, ni la
pensée
, ni les fameuses « valeurs spirituelles » dont le xixe siècle a fait
276
geoisie, de nous écrier, trop souvent, hélas ! en
pensée
seulement : « Vends tous tes biens et donne-les aux pauvres, et nous
277
s modèlent l’homme, elles créent des habitudes de
pensée
et de vie entièrement soumise aux lois du nombre et de la matière, po
278
la séparation bourgeoise et rationaliste entre la
pensée
et l’action, l’esprit et la matière. Il évoque une position théologiq
279
isé, sur le plan laïque, un des vieux rêves de la
pensée
thomiste51. Dangers du fascisme La cohérence du fascisme n’est
280
s intellectuels, même marxistes. Abdication de la
pensée
entre les mains du prolétaire qui, justement, avait besoin d’être con
281
ui, justement, avait besoin d’être conduit par la
pensée
de quelques-uns58 ! Mais ce sont les « rêveries » des « penseurs » qu
282
SDN60, etc.), condamnation de l’individu, de la «
pensée
» bourgeoise (la pensée sans douleur !), des méthodes policières grâc
283
on de l’individu, de la « pensée » bourgeoise (la
pensée
sans douleur !), des méthodes policières grâce auxquelles se maintien
284
oi, une pureté terrible et humble. Loin de moi la
pensée
que par des arguments nous pourrons triompher d’autre chose que d’arg
285
ut pas épauler au hasard. Le grand problème de la
pensée
personnaliste est désormais de créer une tactique déduite de la natur
286
abord l’erreur cartésienne, la séparation de la «
pensée
» et de l’« action ». Nous réapprendrons à penser en hommes responsab
287
ral qui se manifeste jusque dans le domaine de la
pensée
; refus du nationalisme mystique, considéré comme une captation, au p
288
tion commode qu’elle suppose et implique entre la
pensée
et l’action ; 2° Quelques affirmations doctrinales : affirmation des
289
« distinction » consiste à séparer jalousement la
pensée
de l’action, du risque et de l’engagement personnel, quitte à se lame
290
aliste » qui trompe sur la véritable nature de la
pensée
, et sur ses droits. « Sans théorie révolutionnaire, pas d’action révo
291
, sans doute, auquel nous pouvons reconnaître une
pensée
effective, créatrice, c’est bien cette faculté de libérer l’être des
292
interne, qui mène à l’intérieur des cadres de la
pensée
ses opérations solitaires. C’est essentiellement la faculté qui, dres
293
leur sens primitif, de sorte qu’ils trahissent la
pensée
de ceux qui les répètent, mais se chargent alors, parfois, dans la bo
294
marché. Ils s’expriment mal, ils trahissent leur
pensée
, leurs désirs, ils n’osent pas dire, ils n’ont pas de formules pour a
295
morts20. En vérité, cette illusion provient d’une
pensée
qui se refuse à nos limites, faute parfois de les avoir assez sérieus
296
de les voir découvrir, comme l’étymologie de leur
pensée
? Ils ont essayé du marxisme ; ils retombent à l’idéalisme. La voie e
297
des rois et du haut clergé. Il semble bien que la
pensée
dominante, dans toute cette guerre faite à la foi évangélique, ait ét
298
établi. Si « privée » que se veuille en effet la
pensée
, si petite qu’elle se fasse au réduit intérieur, l’État moderne a su
299
r aussitôt contre un dilemme absurde : ou bien la
pensée
reste « libre », comme l’entendaient les libéraux — mais c’est la lib
300
ues et tout finit en dictature : plus question de
pensée
libre, j’entends : de pensée responsable. Mais si l’intelligence, pas
301
e : plus question de pensée libre, j’entends : de
pensée
responsable. Mais si l’intelligence, passant outre à son dégoût, acce
302
clerc qui s’engage Le risque est la santé de la
pensée
, à condition toutefois qu’elle l’envisage sans illusion ni romantisme
303
l’homme et même le déformer de telle sorte que la
pensée
n’est plus pour lui qu’un jeu d’oisifs, — l’activité de ceux qui n’en
304
la doctrine et de l’action proclamée par toute la
pensée
bourgeoise aboutit à la conception brutale d’une politique stalinienn
305
, pratiquement, qu’à une espèce de négation de la
pensée
. Le peuple veut des programmes pratiques, mais se contente, en fait,