1 1924, Articles divers (1924–1930). M. de Montherlant, le sport et les jésuites (9 février 1924)
1 se qui naît de l’ordre », et aussi parfois, de la pensée que « sur ces corps de l’entre-deux-guerres, … cinq sur dix sont dési
2 l’esprit. » M. de Montherlant illustre sa propre pensée de cette citation d’un dominicain : « Formez des jeunes filles assez
2 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). André Breton, Manifeste du surréalisme (juin 1925)
3 toujours chez Breton à masquer la banalité de la pensée . D’autant plus que les rares passages où il expose directement les pr
4 toute autre manière, le fonctionnement réel de la pensée . Dictée de la pensée en l’absence de tout contrôle exercé par la rais
5 le fonctionnement réel de la pensée. Dictée de la pensée en l’absence de tout contrôle exercé par la raison, en dehors de tout
6 c en doctrine leur impuissance. « Il n’y a pas de pensée hors les mots » (Aragon). Aussi se paient-ils de métaphores comme d’a
3 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Ernest Seillière, Alexandre Vinet, historien de la pensée française (octobre 1925)
7 rnest Seillière, Alexandre Vinet, historien de la pensée française (octobre 1925)k Peut-être n’est-il pas trop tard pour pa
8 t presque inconsciemment, à gauchir légèrement la pensée de Vinet pour lui ajuster sa terminologie particulière ? Mais par ail
9 nouveau mal du siècle, il n’est peut-être pas de pensée plus vivante, ni de plus tonique que celle de ce « Pascal protestant 
10 rnest Seillière, Alexandre Vinet, historien de la pensée française  », Bibliothèque universelle et Revue de Genève, Genève, oc
4 1926, Articles divers (1924–1930). Conférence de René Guisan « Sur le Saint » (2 février 1926)
11 us promet le groupe neuchâtelois des « Amis de la pensée protestante ». M. Guisan avait choisi un sujet qui permet de façon pa
12 it. Tel est l’enseignement de Jésus, telle est la pensée qu’a voulu restaurer le protestantisme. La place nous manque pour lou
5 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Adieu, beau désordre… (mars 1926)
13 s mêmes brouilles de famille entre Art et Morale, Pensée et Action… Ces deux moralistes adonnés à la culture et à la libératio
14 égoût universel, désir de violences, gratuité des pensées et des actes, rêves éveillés, tout cela ne dérive-t-il pas d’une fati
15 ours, expression métaphorique et symbolique de la pensée  : la littérature d’avant-garde est fille de la fatigue. La Muse a tro
16 de leurs corps exercés, ils savent qu’il n’y a de pensée valable qu’assujettie à son objet, qu’il n’y a de liberté que dans la
6 1926, Articles divers (1924–1930). Conférences d’Aubonne (7 avril 1926)
17 xposant les exigences de l’Évangile en face de la pensée moderne, et fut impressionnant de vigueur dialectique et de largeur d
18 u l’on monta suivant M. A. Léo — du domaine de la pensée pure dans celui de l’action. M. Cadier montra le conflit de la théolo
7 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Ramon Fernandez, Messages (juillet 1926)
19 mpêche que son livre manifeste une belle unité de pensée , et qu’il propose quelques directions très nettes de synthèse. Avec u
8 1926, Articles divers (1924–1930). Soir de Florence (13 novembre 1926)
20 élodieuse lassitude. Vivre ainsi simplement. Sans pensée , perdus dans un soir de n’importe où, un soir de la Nature… L’homme c
21 amento. Le ciel est un silence qui s’impose à nos pensées . Ici la vie n’a presque plus de sens, comme le fleuve. Elle n’est qu’
9 1926, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Paradoxe de la sincérité (décembre 1926)
22 ontradictoires. Êtes-vous sincères en actes ou en pensées  ; envers vous-mêmes ou quelque doctrine acceptée ; envers votre idéal
23 Max Jacob. « Être sincère, c’est avoir toutes les pensées  » (Rivière). Mais on ne peut se maintenir dans cet état. Ce « mensong
10 1927, Articles divers (1924–1930). Dés ou la clef des champs (1927)
24 ta une liqueur. Et quand j’eus fini de boire, mes pensées plus rapides s’en allèrent un peu vers l’avenir et j’osai quelques rê
25 un brouillard de fumée, et la musique noyait mes pensées . Je vis qu’une femme était assise à notre table, en robe rouge, et tr
11 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Lettre du survivant (février 1927)
26 spoir. Désespoir étroit, ces œillères géantes aux pensées , le ciel trop bas d’un rêve sans issue, pesant comme l’envie d’un som
27 nt désespéré qui vous appelait, assourdissant mes pensées  ; et ces élans réticents, maladroits, contradictoires… Un autobus de
28 é. À minuit, tellement épuisé que je mêlais à mes pensées des fragments de rêves et les personnages des affiches, tout en march
12 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Louis Aragon, le beau prétexte (avril 1927)
29 les les œuvres d’un écrivain, les démarches de sa pensée , ses délires, ses visions. Un critique qui n’épouse pas le rythme d’u
13 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). René Crevel, La Mort difficile (mai 1927)
30 Moi. Quand l’analyse féroce de Crevel fouille les pensées de Pierre ou de Diane, les gestes d’Arthur, le roman vit et nous touc
14 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). La part du feu. Lettres sur le mépris de la littérature (juillet 1927)
31 posez un cocktail en guise de métaphore, avec une pensée tendre pour un ami poète. « L’autre jour au Grand Écart… », dit quelq
32 ne chose, c’est avoir puissance sur elle. Images, pensées des autres, je vous ai mis un collier avec le nom du propriétaire ; t
33 que vous attendez d’elle. Pour dire le fond de ma pensée , je crois ce mépris et cette attente également exagérés. Vous savez b
34 c’est à condition qu’on ne l’écrive pas, même en pensée . La poésie pure écrite est inconcevable : cela consisterait dans l’ex
15 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Princesse Bibesco, Catherine-Paris (janvier 1928)
35 nfance et cette féminité du sentiment, du tour de pensée même, qui faisaient déjà du Perroquet Vert un petit chef-d’œuvre de p
16 1928, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le péril Ford (février 1928)
36 nte ambition ». Il semble que toute sa carrière — pensée , méthode, technique — soit conditionnée jusque dans le détail par une
37 , mais il est ici tragiquement aigu. Est-ce notre pensée qui, à force de subtiliser, est devenue trop faible pour nous conduir
17 1928, Articles divers (1924–1930). Un soir à Vienne avec Gérard (24 mars 1928)
38 in-Rouge avaient peu à peu envahi notre sang. Nos pensées devenaient légères comme des ballons. La rumeur de Vienne baignait no
18 1928, Articles divers (1924–1930). Miroirs, ou Comment on perd Eurydice et soi-même » (décembre 1928)
39 Un soir, après quelques alcools et un échange de pensées au même titre avec une amie d’une beauté de plus en plus frappante, i
19 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. Appendice. Utopie
40 ntourage ne peut plus lui donner : des modèles de pensée . Un entraînement de l’esprit, au lieu d’une somme de connaissances mo
41 que l’on exige d’un initié. Le fameux arrêt de la pensée dont on sait l’importance primordiale dans le yoga correspond au gard
42 l. Si chaque matin l’enfant parvenait à mettre sa pensée au garde-à-vous durant quelques instants, il s’épargnerait de longs é
43 signe à leur activité ? Un peu de rigueur dans la pensée empêcherait souvent des catastrophes que beaucoup de rigueur morale n
44 vec l’ordre naturel. La culture de notre force de pensée nous rendrait une liberté sans laquelle nos efforts resteront vains p
20 1929, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Julien Benda, La Fin de l’Éternel (novembre 1929)
45 rait n’en avoir plus besoin. Cet extrémisme de la pensée intemporelle, en butte aux sarcasmes des extrémistes de droite et de
21 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). Appendice. Utopie
46 ntourage ne peut plus lui donner : des modèles de pensées . Un entraînement de l’esprit, au lieu d’une somme de connaissances mo
47 que l’on exige d’un initié. Le fameux arrêt de la pensée dont on sait l’importance primordiale dans le yoga correspond au gard
48 l. Si chaque matin l’enfant parvenait à mettre sa pensée au garde-à-vous durant quelques instants, il s’épargnerait de longs é
49 signe à leur activité ? Un peu de rigueur dans la pensée empêcherait souvent des catastrophes que beaucoup de rigueur morale n
50 vec l’ordre naturel. La culture de notre force de pensée nous rendrait une liberté sans laquelle nos efforts resteront vains p
22 1930, Foi et Vie, articles (1928–1977). « Pour un humanisme nouveau » [Réponse à une enquête] (1930)
51 d’une harmonie nécessaire entre nos gestes et nos pensées , nos créations et notre connaissance ; le sentiment d’une harmonie à
52 que l’on s’est trop bien assimilé les tours de la pensée scientifique. Cherchant des lois, la science ne peut trouver que des
53 re purifiés d’une odeur de laboratoire dont notre pensée reste imprégnée. La science se moque des nuages qui animaient la mati
54 montée, sinon par la rigueur au moins égale d’une pensée qui par ailleurs participe de la liberté : j’entends la pensée mystiq
55 r ailleurs participe de la liberté : j’entends la pensée mystique. L’expérience mystique a la même extension que l’humanité. O
56 tiques — qu’on les prenne en l’état brut où notre pensée le plus souvent les a laissés — sont au moins aussi « objectifs » que
57 es est l’une des garanties les plus actives de la pensée . b. Rougemont Denis de, « Pour un humanisme nouveau », Cahiers de F
23 1930, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Les soirées du Brambilla-club (mai 1930)
58 arde. ⁂ La sauce est au rôti ce que le style à la pensée . Il arrive qu’on parle, en art culinaire, du style d’un rôti, et en c
24 1930, Articles divers (1924–1930). Au sujet « d’un certain esprit français » (1er mai 1930)
59 1er mai 1930)q r 1. Un petit volume « lourd de pensée  », comme disent bizarrement les journalistes. (L’esprit n’est-il pas
25 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Léon Pierre-Quint, Le Comte de Lautréamont et Dieu (septembre 1930)
60 évoltes au hasard d’un Maldoror. Elle demande une pensée forte et orientée plutôt que ces éclats de voix sarcastiques, émouvan
26 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Hölderlin, La Mort d’Empédocle et Poèmes de la folie (octobre 1930)
61 l’état naissant ; il est la vibration même d’une pensée en travail de mythes, sur lesquels, bientôt après, s’exercera la réfl
62 andiose que j’appellerais celui du tragique de la pensée . « Insensé, — penses-tu de figure en figure — voir l’âme ? — Tu iras
27 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie II (novembre 1930)
63 it la Morale du domaine des actions à celui de la pensée , de l’Apparence à l’Essence. D’un coup, tous les refoulés qui explose
64 de mieux. — La vie… (une sorte de cauchemar de la pensée , qui ne peut plus s’arrêter de penser). Se peut-il qu’on cherche le s
65 Un être ? L’Objet ? — Est-ce que je dors dans mes pensées  ? La veilleuse fleurit soudain d’un éclat bleu douloureux, le train r
66 parle ? Tout en donnant le change à celles de mes pensées qui exigent des apparences positives. Ainsi donc, j’ai cherché la Pie
28 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Charles Du Bos, Approximations, 4e série (novembre 1930)
67 t dans l’allure des phrases, le rythme même de sa pensée . Parfois certes, un peu gêné par la lenteur de certains méandres, aim
29 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Conférences du comte Keyserling (avril 1931)
68 a signification. En somme, on pourrait résumer la pensée de Keyserling en disant qu’il oppose à l’idéal actuel d’assurances à
30 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Kierkegaard (mai 1931)
69 s révéler ce « héros de la foi », ce maître de la pensée chrétienne tragique, paradoxale et virulente. Qu’une telle œuvre comm
31 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Littérature alpestre (juillet 1931)
70 Il y a depuis Nietzsche un style alpestre dans la pensée . Ne pourrait-il pas informer d’autres pensées que les malédictions de
71 s la pensée. Ne pourrait-il pas informer d’autres pensées que les malédictions de Zarathoustra ? Quand nos écrivains, lassés de
32 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Avant l’Aube, par Kagawa (septembre 1931)
72 ion ? Je vous demande de me dire clairement votre pensée à ce sujet. Eiichi se taisait. Une minute, deux minutes s’écoulèrent.
33 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le protestantisme jugé (octobre 1931)
73 ble et se complique ; le sentiment contredit à la pensée , la pensée contredit au sentiment, et, dans leur tumulte intérieur, l
74 omplique ; le sentiment contredit à la pensée, la pensée contredit au sentiment, et, dans leur tumulte intérieur, les forces v
34 1931, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Éléments de la grandeur humaine, par Rudolf Kassner (octobre 1931)
75 osophie, ainsi qu’en témoigne l’accueil fait à la pensée d’un Karl Barth, génial disciple du Danois, et dont il est grand temp
76 où Kassner se montre disciple de Kierkegaard, sa pensée paraît réfractaire à toute description, car elle opère sur des mythes
77 la sensation à peu près unique en ce temps d’une pensée autoritaire. Entendons que pour lui, penser n’est pas se débattre dan
78 ent, c’est en tant que la réalité humaine, non sa pensée privée, est tourmentée.) Penser n’est pas non plus s’ingénier sur des
79 n’est qu’indiscrétion, et qui livre la clef de la pensée de Kassner, comme aussi de son apparente obscurité1. Il faut savoir ê
80 llectuellement sans « réaliser ». Il faut que les pensées créées ne soient concevables qu’en elles-mêmes et comme à l’état sauv
81 cation qui les réduise et qui les domestique. Une pensée neuve ne saurait être comprise à moins d’être recréée dans sa forme —
82 archie de valeurs, non de la seule exactitude des pensées —, nous connaissons le modèle immortel, le Livre de Job. Il serait cu
35 1932, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). La pluie et le beau temps (Dialogue dans une tête) (1932)
83 . Écoutez-moi bien, Sonnette : Vos actions et vos pensées , votre conception de l’amour se réfèrent en vérité à une carte postal
84 e leur lieu, établis en ce lieu la demeure de tes pensées . Ainsi, nous dit la Fable, fit Myscille, habitant d’Argos. N’ayant p
36 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Romanciers protestants (janvier 1932)
85 me l’absence de toute exigence unifiante entre la pensée et l’action. Certes, nos prédicateurs affirmaient le salut gratuit pa
86 ieux de nous désolidariser de certaines formes de pensée ou d’action dans lesquelles nos pères crurent trouver des appuis, mai
37 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Signes parmi nous, par C. F. Ramuz (janvier 1932)
87 l est vrai, comme l’a montré M. Spaïer, que toute pensée est judicatoire, le fait même de penser devient fauteur de crise. Inf
38 1932, Présence, articles (1932–1946). Penser avec les mains (fragments) (janvier 1932)
88 ici donc à ce point d’étrangeté où l’on oppose la pensée et l’action jusque sur le plan de l’éthique. Or, un homme qui profess
89 diction » règne au cœur du monde moderne, et la «  pensée  » bourgeoise a réussi ce tour pendable de la faire passer pour le bon
90 dmirable invention, que l’on pourrait baptiser la pensée sans douleur, et qui comblait si doucement la débilité morale du sièc
91 ctivité. Ainsi, le plus profond antagonisme de la pensée du xixe siècle vient s’incarner dans notre génération. Et déjà ce n’
92 il y a peu de mérite, pour l’heure, à récuser une pensée qui ne menace pas encore à bout portant. ⁂ L’on résume ici la substa
93 e sur les choses. D’où l’on conclut encore que la pensée figure pour le Français une activité ordonnatrice ; pour l’Allemand,
94 ue. On fait alors intervenir une définition de la pensée d’où découleront les conclusions de cet essai. Penser serait : créer
95 le vocabulaire du xixe , mais d’incarnation de la pensée . Ni moralisme, ni socialisme. ⁂ Moralisme. Il y a des gens qui dise
96 endra jamais la « réalisation » personnelle d’une pensée . Par contre, s’il est actif, il se piquera de favoriser sa mise en ci
97 ce d’une telle remarque. Précisons : réaliser une pensée , ce n’est pas « la mettre à exécution » — la condamner à mort, autant
98 affaire d’amour, une affaire de la solitude. Une pensée et une vie sont aux prises : qu’on les laisse donc seules à ce débat
99 êtres et guident notre main. Par eux s’incarne la pensée , et c’est là l’héroïsme de l’esprit. Car toute incarnation s’opère au
100 i du monde, et il est admirable de l’aimer. Et la pensée n’est point soustraite à cette loi, non, la pensée même de Dieu n’y e
101 ensée n’est point soustraite à cette loi, non, la pensée même de Dieu n’y est point soustraite. Car elle s’incarne dans le Fil
39 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Goethe, chrétien, païen (avril 1932)
102 n que des gens d’esprit médiocre, qui n’ont eu de pensée raisonnable qu’avec leur première sensation religieuse, et croient qu
103 cendance de Dieu est absolue, par rapport à notre pensée naturelle. Dès lors, pourquoi faire intervenir dans notre vie une rec
104 e réside l’élément transcendant qui interdit à la pensée la plus probe de se passer de Dieu quand elle juge le monde séparé de
105 d’activité, de réalisation, d’actualisation de la pensée , dont la vertu et la grandeur devraient s’imposer à nous tous. Goethe
40 1932, Articles divers (1932-1935). Sur la violence bourgeoise (15 mai 1932)
106 physique, ils sont empoisonnés jusque dans leurs pensées et leurs amours. Ils sont devenus méchants comme des châtiés. Il faut
41 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Penser dangereusement (juin 1932)
107 ité, elle connaît une fraternité en ceci : que la pensée n’est plus pour elle une justification idéale de l’égoïsme ou de l’in
108 crifice salutaire et l’unique justification de la pensée . Une telle évolution peut paraître favorable à la pensée chrétienne.
109 Une telle évolution peut paraître favorable à la pensée chrétienne. La pensée protestante, en particulier, s’est toujours mon
110 eut paraître favorable à la pensée chrétienne. La pensée protestante, en particulier, s’est toujours montrée soucieuse avant t
111 ntre préoccupé des conséquences nécessaires de la pensée dans l’ordre pratique) « est protestant ». Mais, d’autre part, cette
112 ceux qui se bornent à affirmer la nécessité d’une pensée active, mais qui n’ont pas vu — qui n’ont pas encore vu — tout ce que
113 ue cela implique. Ils voient bien le vice de la «  pensée désintéressée », et qu’il faut s’affranchir d’une « liberté » stérili
114 nt des raisons réelles et valables de récuser une pensée et une action tout entières dirigées vers l’organisation et l’utilisa
115 . Ce négativisme m’apparaît caractéristique de la pensée dite « de droite », et c’est par là surtout que M. Thierry Maulnier r
116 d P, la doctrine officielle de la Sorbonne, cette pensée fabriquée par des bourgeois, pour des bourgeois, destinée à défendre
117 brutalement, une de ces grandes questions que la pensée moderne a convenu d’appeler « naïves », parce qu’elles sont trop gêna
118 l’auteur exagère quand il dénonce le péril d’une pensée que l’on peut bien appeler scolastique, pensée purement conceptuelle
119 ne pensée que l’on peut bien appeler scolastique, pensée purement conceptuelle et dépourvue d’intérêt humain concret. On lui d
120 ppel à une philosophie vraiment humaine, dont les pensées concernent chaque homme dans chaque situation de sa vie de chaque jou
42 1932, Présence, articles (1932–1946). Cause commune (avril-juin 1932)
121 ste, contre le malthusianisme des virtuoses de la pensée sans douleur, contre une bourgeoisie que la jouissance du téléphone e
122 par l’affirmation de l’identité nécessaire de la pensée et de l’action ; sinon par l’effort d’instaurer une économie générale
123 vague l’activité créatrice et « actuelle » de la pensée , inséparable d’un ordre humain total. b. Rougemont Denis de, « Caus
43 1932, Articles divers (1932-1935). Les « petits purs » (15 juin 1932)
124 ésespoir profond, une impuissance. Victimes de la pensée bourgeoise qu’ils s’épuisèrent à combattre sachant qu’ils ne pourraie
125 ’abusons pas des vérités premières, encore que la pensée bourgeoise contemporaine, comme l’a fort bien montré Nizan, les tienn
44 1932, Le Paysan du Danube. Le sentiment de l’Europe centrale
126 quoi que ce soit. Il reste que certains tours de pensée ne sont véritablement réalisables qu’au sein d’un ensemble organique
127 n considère en effet le devenir dialectique de la pensée allemande depuis Goethe : c’est à l’Orient, d’instinct, que cette pen
128 Goethe : c’est à l’Orient, d’instinct, que cette pensée va demander non point seulement sa revanche, mais sa mort et son deve
129 n trait unique : il devient plus concret dans ses pensées . Il demeure lié au réel, dans ce qu’il imagine ; aussi, dans ce qu’il
45 1932, Le Paysan du Danube. Première partie. Le Paysan du Danube — Un soir à Vienne avec Gérard
130 in-Rouge avaient peu à peu envahi notre sang. Nos pensées devenaient légères comme des ballons. La rumeur de Vienne baignait no
46 1932, Le Paysan du Danube. Première partie. Le Paysan du Danube — Une « tasse de thé » au Palais C…
131 aïde, — je la connais à cet écho de joie dans mes pensées . Mais quelle approche me saisit ? Parfois, au cœur des grandes fêtes,
47 1932, Le Paysan du Danube. Première partie. Le Paysan du Danube — Voyage en Hongrie
132 it la Morale du domaine des actions à celui de la pensée , de l’Apparence à l’Essence. D’un coup, tous les refoulés qui explose
133 de mieux. — La vie… (une sorte de cauchemar de la pensée , qui ne peut plus s’arrêter de penser). Se peut-il qu’on cherche le s
134 Un être ? L’Objet ? — Est-ce que je dors dans mes pensées  ? La veilleuse fleurit soudain d’un éclat bleu douloureux, le train r
135 parle ? Tout en donnant le change à celles de mes pensées qui exigent des apparences positives. Ainsi donc, j’ai cherché la Pie
48 1932, Le Paysan du Danube. Deuxième partie. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
136 rmes et ces voies qui sont celles mêmes par où la pensée entre en contact avec tout le mobile et l’ineffable du monde. Cure de
137 de l’autre. Dans le bonheur de cette matinée, la pensée s’abandonne à la séduction des ramures, et voici qu’elle apprend à di
138 crivais hier.) Il s’agirait, au fond, d’amener la pensée à la plus insistante vénération du réel. Tel serait le fondement d’un
139 intendance des domaines. Là, toute démarche de la pensée s’accorde à des pentes variées et réelles, aux collines thuringiennes
140 ma Souabe : comme un état de l’âme patiente. Une pensée sensuelle et lente, et qui jouit parfois de son objet… 13 juin 192
141 r le nerf Réalité avec un sourd gémissement de la pensée . J’ai vu la vie, c’est fini, je rentre en moi ; n’ai pas bougé. Le pè
142 s ici, c’était alors une soudaine virulence de ma pensée , un élan contenu de certitude et de tendre lucidité, — je sais pourqu
143 r dans les campagnes amies en conversant avec les pensées et les êtres nés de la marche et du bonheur de respirer. Combien j’ai
144 libérer de barrières sociales ou de pudeurs qu’en pensée nous tenions pour nulles. Si j’étais vraiment libre, j’aurais fait pl
49 1932, Le Paysan du Danube. Deuxième partie. La lenteur des choses — Appendice. Les Soirées du Brambilla-Club, (1930)
145 narde. ⁂ La sauce est au rôti comme le style à la pensée . Il arrive qu’on parle, en art culinaire, du style d’un rôti, et en c
50 1932, Esprit, articles (1932–1962). On oubliera les juges (novembre 1932)
146 On oubliera les juges (novembre 1932)b c Une pensée débrayée, une action anarchique, voilà bien notre monde. Mais une pen
147 tion anarchique, voilà bien notre monde. Mais une pensée qui n’agit pas n’est plus de la pensée ; une action qu’on ne « pense 
148 . Mais une pensée qui n’agit pas n’est plus de la pensée  ; une action qu’on ne « pense » pas ne peut pas être créatrice. En ta
149 tte mortelle, cette officielle dissociation de la pensée et de l’action apparaît particulièrement flagrante. C’est à ce titre
150 n le maximum de la peine, non sans avoir cité une pensée de Pascal en l’attribuant à Pasteur. On peut n’être pas difficile : o
151 nal de rupture consommée. Tout homme qui agit, sa pensée est en rupture de bourgeoisie. Jacques Martin, dans sa prison, témoig
51 1932, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Hic et nunc [éditorial] (novembre 1932)
152 re de les réaliser en obéissance. ⁂ En face d’une pensée religieuse qui s’épuise et se disqualifie dans ses efforts pour conci
153 prière peut délivrer d’eux-mêmes ; en face d’une pensée religieuse qui, pour tout dire, trahit sa mission de scandale, et ten
52 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). À prendre ou à tuer (décembre 1932)
154 s intellectuels, même marxistes. Abdication de la pensée entre les mains du prolétaire qui, justement, avait besoin d’être con
155 ui, justement, avait besoin d’être conduit par la pensée de quelques-uns22. Proposition antirévolutionnaire, il faut le dire,
156 , SDN, etc.), condamnation de l’individu, de la «  pensée  » bourgeoise (la pensée sans douleur !), des méthodes policières grâc
157 on de l’individu, de la « pensée » bourgeoise (la pensée sans douleur !), des méthodes policières grâce auxquelles se maintien
158 oi, une pureté terrible et humble. Loin de moi la pensée que par des arguments nous pourrons triompher d’autre chose que d’arg
53 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Introduction. Le sentiment de l’Europe centrale
159 quoi que ce soit. Il reste que certains tours de pensée ne sont véritablement réalisables qu’au sein d’un ensemble organique
160 n considère en effet le devenir dialectique de la pensée allemande depuis Goethe : c’est à l’Orient, d’instinct, que cette pen
161 Goethe : c’est à l’Orient, d’instinct, que cette pensée va demander non point seulement sa revanche, mais sa mort et son deve
162 n trait unique : il devient plus concret dans ses pensées . Il demeure lié au réel, dans ce qu’il imagine ; aussi, dans ce qu’il
54 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Une « tasse de thé » au palais C…
163 aïde, — je la connais à cet écho de joie dans mes pensées . Mais quelle approche me saisit ? Parfois, au cœur des grandes fêtes,
55 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
164 it la Morale du domaine des actions à celui de la pensée , de l’Apparence à l’Essence. D’un coup, tous les refoulés qui explose
165 Un être ? L’Objet ? — Est-ce que je dors dans mes pensées  ? La veilleuse fleurit soudain d’un éclat bleu douloureux, le train r
166 parle ? Tout en donnant le change à celles de mes pensées qui exigent des apparences positives. Ainsi donc j’ai cherché la Pier
56 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
167 rmes et ces voies qui sont celles mêmes par où la pensée entre en contact avec tout le mobile et l’ineffable du monde. Cure de
168 de l’autre. Dans le bonheur de cette matinée, la pensée s’abandonne à la séduction des ramures, et voici qu’elle apprend à di
169 crivais hier.) Il s’agirait, au fond, d’amener la pensée à la plus insistante vénération du réel. Tel serait le fondement d’un
170 intendance des domaines. Là, toute démarche de la pensée s’accorde à des pentes variées et réelles, aux collines thuringiennes
171 ma Souabe : comme un état de l’âme patiente. Une pensée sensuelle et lente, et qui jouit parfois de son objet… 13 juin 192
172 r le nerf Réalité avec un sourd gémissement de la pensée . J’ai vu la vie, c’est fini, je rentre en moi ; n’ai pas bougé. Le pè
173 s ici, c’était alors une soudaine virulence de ma pensée , un élan contenu de certitude et de tendre lucidité, — je sais pourqu
174 r dans les campagnes amies en conversant avec les pensées et les êtres nés de la marche et du bonheur de respirer. Combien j’ai
175 libérer de barrières sociales ou de pudeurs qu’en pensée nous tenions pour nulles. Si j’étais vraiment libre, j’aurais fait pl
57 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — IV
176 sujet semblait aux yeux de mon père indigne d’une pensée . Et certes, il n’en parlait jamais. Le peu que j’en dis l’eût gêné. M
58 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — VI
177 s basses, peuplé de mouettes, où mon regard ni ma pensée ne se heurte à rien d’accidentel ou d’étranger. Comment, moi si frile
59 1933, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Petites notes sur les vérités éternelles (1932-1933)
178 ’est à la théologie que nous irons demander de la pensée , c’est-à-dire de la pensée créatrice, c’est-à-dire de la pensée obéis
179 s irons demander de la pensée, c’est-à-dire de la pensée créatrice, c’est-à-dire de la pensée obéissante : car il n’est d’acti
180 à-dire de la pensée créatrice, c’est-à-dire de la pensée obéissante : car il n’est d’action véritable que celle de la foi, lor
181 que le thomisme a exercé à un moment donné sur la pensée protestante. On comprend également le retour à Calvin, comme aussi la
182 par Barth et son école (p. 14). L’adhésion à une pensée nouvelle est-elle suffisamment expliquée par l’insuffisance de la pen
183 e suffisamment expliquée par l’insuffisance de la pensée ancienne ? Les historiens le croient volontiers. Mais on ne saurait d
184 . Le secret de notre adhésion à Barth est dans la pensée de Barth elle-même, et non pas dans je ne sais quelle « réaction ». E
185 approfondissant et en élargissant son horizon de pensée . Peut-on dire que notre civilisation soit chrétienne ? Peut-on dire
186 sement » ou « élargissement » de notre horizon de pensée , nous demandons passionnément et lourdement ce que cela peut bien sig
187 s buts sont aussi vaguement définis. Car là où la pensée n’a rien osé distinguer de précis, c’est là que l’action des hommes d
188 ariants chrétiens tels que le développement de la pensée moderne nous aide en toute loyauté à les affirmer (p. 16). Pourquoi
189 r les données présentes » — « développement de la pensée moderne » par « approfondissement de la pensée paulinienne, calvinien
190 la pensée moderne » par « approfondissement de la pensée paulinienne, calvinienne, luthérienne, kierkegaardienne, dialectique…
60 1933, Foi et Vie, articles (1928–1977). « Histoires du monde, s’il vous plaît ! » (janvier 1933)
191 oise et des valeurs révolutionnaires. (Mort de la pensée et Mort de la morale bourgeoise d’E. Berl, manifestes de groupements
61 1933, Esprit, articles (1932–1962). Protestants (mars 1933)
192 ante revue Die Tat, dont il exprime en général la pensée directrice, que la seule doctrine véritablement révolutionnaire est c
62 1933, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Solutions pratiques ? (mars 1933)
193 rejeter toutes les solutions fabriquées par la «  pensée chrétienne », et qui voudraient donner aux hommes une bonne conscienc
63 1933, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Une main, par C. F. Ramuz (juin 1933)
194 nvaincra. On y sent, plus directe qu’ailleurs, sa pensée  ; on y voit de tout près, dans l’intimité d’une chambre, comment sa p
195 t près, dans l’intimité d’une chambre, comment sa pensée marche, insiste, souffre. Et cela ne se passe plus dans le canton de
196 prétexte de cet écrit, il nous donne ce genre de pensées pour ce qu’elles ont toujours été à ses yeux : le fait d’un défaut de
64 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). La Légion étrangère soviétique (juin 1933)
197 n au soviétisme d’un certain nombre d’« hommes de pensée  » résulte, à notre sens, d’une psychose de démission. Survenant au mo
198 ssent tout ce qui suppose une « actualité » de la pensée  : ils croient à l’Histoire. Ils veulent que l’esprit se perde dans l’
199 esprit. Défaitisme, essentielle inactualité de la pensée , telles sont en définitive les caractéristiques de l’intelligentsia c
65 1933, Esprit, articles (1932–1962). Loisir ou temps vide ? (juillet 1933)
200 d l’erreur cartésianiste11, la séparation de la «  pensée  » et de l’« action ». Nous réapprendrons à penser en hommes responsab
66 1933, Articles divers (1932-1935). Positions d’attaque pour l’ordre nouveau (décembre 1933)
201 atériel, l’antériorité de l’être par rapport à la pensée  ». En d’autres termes moins obscurs, il affirmait qu’il faut « commen
202 résultat naturel et fatal du développement de la pensée chez les intellectuels.5 Peut-être ne serait-il pas inutile, pour c
67 1933, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Parole de Dieu et parole humaine, par Karl Barth (30 décembre 1933)
203 ce qu’on peut qualifier de révolutionnaire sur la pensée protestante dans le monde entier. Quel est donc le contenu de cette œ
204 t Parole humaine donneraient une idée sinon de la pensée barthienne dans son plein développement, du moins de ses thèmes initi
205 Il n’est pas facile de résumer sans la trahir une pensée à ce point hostile à tout système. La théologie de Barth se donne en
206 h, après Kierkegaard, remet au premier plan de la pensée théologique. C’est de cette situation profondément paradoxale, assumé
207 adresse et qui le meut. On a coutume de nommer la pensée de Barth une théologie de la crise, une théologie dialectique. Elle e
208 s éclatante réponse à tous ceux qui accusaient la pensée barthienne d’être purement négative et désespérée. « Ici le paradoxe
68 1934, Présence, articles (1932–1946). L’œuvre et la mort d’Arnaud Dandieu (1934)
209 la distinction rationaliste et libérale entre la pensée pure et l’acte qui l’atteste. Il professait que « l’écrivain ne saura
69 1934, Articles divers (1932-1935). Carl Koch, Søren Kierkegaard (1934)
210 ainement émouvoir ceux qui cherchent à vivre leur pensée . « Non point l’admiration, mais l’acte ! », répète inlassablement Kie
211 Cet ascétisme serait la défaillance secrète d’une pensée par ailleurs authentiquement chrétienne. Et cette défaillance expliqu
212 éternel, non la raison mais la révélation, non la pensée qui s’arrête à l’utile mais celle-là seule qui mène au terme extrême 
213 terme extrême : car « la plus haute passion de la pensée , c’est de découvrir quelque chose qu’elle ne puisse pas penser ». Il
70 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Destin du siècle ou vocation personnelle ? (février 1934)
214 rusquement. Maintenant, il va falloir choisir. La pensée redevient un danger, un facteur de choix et de risque, et non plus un
215 s en plaignons pas : le risque est la santé de la pensée . ⁂ Destin du siècle ! Expression curieuse et bien moderne ! Si nous
216 sa grandeur. C’est à vous de rechercher dans vos pensées les origines concrètes de ces grands faits qui bouleversent le monde.
217 onner une contrepartie, tenter de vous décrire la pensée personnaliste, la pensée qui ne veut s’attacher qu’aux seules tâches
218 enter de vous décrire la pensée personnaliste, la pensée qui ne veut s’attacher qu’aux seules tâches immédiates. La personne,
71 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). L’Humanité de Jésus d’après Calvin, par Max Dominicé (24 mars 1934)
219 d’après Calvin comme un simple commentaire de la pensée du réformateur. N’allons pas commenter à notre tour cette glose. Ce q
220 reprennent le vocabulaire et certains tours de la pensée de Kierkegaard ou de Karl Barth, M. Dominicé, qui n’ignore pas ces in
72 1934, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Précisions sur la mort du Grand Pan (avril 1934)
221 ui-même, et qui tient à la fois des sens et de la pensée . Quoi de plus simple que d’imaginer que cet effort de la nature pour
222 gique, « et qui tient à la fois des sens et de la pensée  ». Il en conclut qu’elle est « essentiellement du domaine de la poési
73 1934, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Taille de l’homme, par C. F. Ramuz (avril 1934)
223 te à le suivre, — et que peut-être il sert mal sa pensée . Car cette définition ne vaut, précisément, que pour la foi marxiste-
74 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Deux essais de philosophes chrétiens (mai 1934)
224 ilosophie n’est qu’illusion et mystification. Une pensée vivante, une pensée qui aide à vivre, trouve son lieu dans l’acte et
225 llusion et mystification. Une pensée vivante, une pensée qui aide à vivre, trouve son lieu dans l’acte et nulle part ailleurs.
226 ophes qui se montre. Sous prétexte de science, la pensée de nos maîtres s’est tellement détachée du concret de nos vies que l’
227 ? On verrait éclater, je pense, l’absurdité d’une pensée inhumaine, en même temps que l’incohérence d’une action trop longtemp
228 ut faussé, tout compromis ? Il est certain que la pensée chrétienne n’a jamais eu plus impérieuse ni plus nette vocation. Le l
229 t plus visibles qu’ils ne le furent jamais. Si la pensée chrétienne existe, c’est à ce seul niveau où pensée et action se conf
230 nsée chrétienne existe, c’est à ce seul niveau où pensée et action se confondent. Si elle veut être digne de son nom, c’est à
231 ivilisation ? Ou verra-t-on que le service que la pensée chrétienne doit rendre n’est un service rendu au monde que si d’abord
232 ssement en même temps qu’une simplification de sa pensée , par rapport au Journal métaphysique. M. Marcel est un de ceux dont n
233 gie a ouvert la voie à une nouvelle liberté de la pensée  ; mais, jusqu’ici, peu l’ont suivie, en France. Sachons gré à M. Gabr
234 le point d’amorçage peut-être essentiel de toute pensée métaphysique » (p. 276). Je ne puis résumer que les thèmes d’une médi
75 1934, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Destin du siècle ou destin de l’homme ? (mai 1934)
235 st à eux qu’il appartient de rechercher dans leur pensée les origines concrètes des grands faits qui bouleversent le monde. C’
76 1934, Articles divers (1932-1935). La Révolution nécessaire, par Arnaud Dandieu et Robert Aron (juin 1934)
236 « distinction » consiste à séparer jalousement la pensée de l’action, du risque et de l’engagement personnel, quitte à se lame
237 aliste » qui trompe sur la véritable nature de la pensée , et sur ses droits. Sans théorie révolutionnaire, pas d’action révol
238 interne, qui mène à l’intérieur des cadres de la pensée ses opérations solitaires. C’est essentiellement la faculté qui, dres
239 , sans doute, auquel nous pouvons reconnaître une pensée effective, créatrice, c’est bien cette faculté de libérer l’être des
240 qui surtout ne rendent pas justice au style de la pensée , plus encore que de l’écriture, d’Aron et Dandieu. Il faudrait pouvoi
77 1934, Articles divers (1932-1935). Où sont les jeunes protestants ? Remarques sur le protestantisme et les doctrines politiques (juillet-août 1934)
241 ral qui se manifeste jusque dans le domaine de la pensée  ; refus du nationalisme mystique, considéré comme une captation, au p
242 tion commode qu’elle suppose et implique entre la pensée et l’action. 2. Quelques affirmations doctrinales : affirmation des d
78 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Le mouvement des groupes — Kagawa (4 août 1934)
243 géniale à penser abstraitement. » Dès le début sa pensée directrice est essentiellement personnaliste. La rénovation de l’homm
79 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Notice biographique [Kierkegaard] (août 1934)
244 tations les plus diverses. Elle assure aussi à sa pensée une influence multiforme, et qui va croissant avec le temps. La philo
80 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Nécessité de Kierkegaard (août 1934)
245 que si l’on sait bien où l’on va. À quoi tend la pensée … de Kierkegaard ? Contre la presse et l’opinion publique, il proteste
246 r mieux dire, la découverte, parmi nous, de cette pensée impitoyable. Remède du pire ? Il fallait bien qu’on se sentît malade
247 Il faut en rapporter le sens au centre même de sa pensée , ou si l’on veut, de son action. Et ce centre, c’est « la catégorie d
248 n’est pas dans la rue seulement. Elle est dans la pensée des hommes de ce temps. Tout le génie paradoxal et réaliste de Kierke
81 1934, Esprit, articles (1932–1962). Préface à une littérature (octobre 1934)
249 st avouer qu’il n’y a plus de mesure commune à la pensée et à l’action, — hors la monnaie. Un monde sans mesure, comme le nôtr
250 plus parfait exemple d’un vice fondamental de la pensée bourgeoise, vice qui le lie au monde ancien et le condamne à passer a
82 1934, Politique de la personne. Introduction — 1. L’engagement politique
251 établi. Si « privée » que se veuille en effet la pensée , si petite qu’elle se fasse au réduit intérieur, l’État moderne a su
252 r aussitôt contre un dilemme absurde : ou bien la pensée reste « libre », comme l’entendaient les libéraux — mais c’est la lib
253 ues et tout finit en dictature : plus question de pensée libre, j’entends : de pensée responsable. Mais si l’intelligence, pas
254 e : plus question de pensée libre, j’entends : de pensée responsable. Mais si l’intelligence, passant outre à son dégoût, acce
83 1934, Politique de la personne. Introduction — 2. Ridicule et impuissance du clerc qui s’engage
255 clerc qui s’engage Le risque est la santé de la pensée , à condition toutefois qu’elle l’envisage sans illusions ni romantism
256 l’homme et même le déformer de telle sorte que la pensée n’est plus pour lui qu’un jeu d’oisifs, — l’activité de ceux qui n’en
257 la doctrine et de l’action proclamée par toute la pensée bourgeoise aboutit à la conception brutale d’une politique stalinienn
258 , pratiquement, qu’à une espèce de négation de la pensée . Le peuple veut des programmes pratiques, mais se contente, en fait,
84 1934, Politique de la personne. Introduction — 3. Le vrai pouvoir des intellectuels et son usage
259 uels et son usage Si le désordre est tel que la pensée n’engrène plus à rien ; et si la pensée « débrayée » ne fait plus que
260 el que la pensée n’engrène plus à rien ; et si la pensée « débrayée » ne fait plus que tourner sur elle-même ; si l’action dev
261 elle-même ; si l’action devient impensable et la pensée inefficace, cela provient, je crois, d’une seule et même cause, d’une
262 a pas d’autres racines que le mal qui est dans la pensée . Politiciens ou clercs, ils oublient ce qu’est l’homme. Ils ont perdu
263 oute espèce de troubles dans ses activités et ses pensées  : l’un des plus caractéristiques est justement cette pensée sociologi
264 ’un des plus caractéristiques est justement cette pensée sociologique qui voudrait codifier la loi d’évolution des « masses »
265 tardif l’abstraction toujours plus irréelle de sa pensée et de ses rêves. Elle pense trop haut, agit trop bas : c’est qu’elle
85 1934, Politique de la personne. Introduction — 5. En dernier ressort
266 u pour se réaliser, c’est-à-dire pour conduire sa pensée à son terme ; enfin je crois que la vision d’un homme non point parfa
267 et relèvent, pourrait-on dire, des intérêts de la pensée protectrice de notre condition. En tant qu’intéressés, au meilleur se
268 cesse d’ailleurs d’être trompeuse. Le rôle de la pensée chrétienne n’est pas, je crois, de supprimer les difficultés de cet o
269 is que pendre la politique, et il voudrait que la Pensée s’en mêle. Il nous parle de la personne : il veut qu’elle soit la mes
86 1934, Politique de la personne. Première partie. Primauté du spirituel ? — I. Destin du siècle ou vocation personnelle ?
270 rusquement. Maintenant, il va falloir choisir. La pensée redevient un danger, un facteur de choix et de risque, et non plus un
271 s en plaignons pas : le risque est la santé de la pensée . ⁂ Destin du siècle ! Expression curieuse et bien moderne14 ! Si nou
272 sa grandeur. C’est à vous de rechercher dans vos pensées les origines concrètes de ces grands faits qui bouleversent le monde.
273 onner une contrepartie, tenter de vous décrire la pensée personnaliste, la pensée qui ne veut s’attacher qu’aux seules tâches
274 enter de vous décrire la pensée personnaliste, la pensée qui ne veut s’attacher qu’aux seules tâches immédiates. La personne,
87 1934, Politique de la personne. Première partie. Primauté du spirituel ? — II. Personne ou individu ? (D’après une discussion)
275 e. Et ce n’est pas non plus l’intelligence, ni la pensée , ni les fameuses « valeurs spirituelles » dont le xixe siècle a fait
88 1934, Politique de la personne. Première partie. Primauté du spirituel ? — III. Précédence ou primauté de l’économique dans le marxisme ? (Introduction à un débat dans un cercle privé)
276 geoisie, de nous écrier, trop souvent, hélas ! en pensée seulement : « Vends tous tes biens et donne-les aux pauvres, et nous
277 s modèlent l’homme, elles créent des habitudes de pensée et de vie entièrement soumise aux lois du nombre et de la matière, po
278 la séparation bourgeoise et rationaliste entre la pensée et l’action, l’esprit et la matière. Il évoque une position théologiq
89 1934, Politique de la personne. Troisième partie. Idoles — X. Fascisme
279 isé, sur le plan laïque, un des vieux rêves de la pensée thomiste51. Dangers du fascisme La cohérence du fascisme n’est
90 1934, Politique de la personne. Quatrième partie. Problèmes de la révolution personnaliste — XI. D’un Cahier de revendications
280 s intellectuels, même marxistes. Abdication de la pensée entre les mains du prolétaire qui, justement, avait besoin d’être con
281 ui, justement, avait besoin d’être conduit par la pensée de quelques-uns58 ! Mais ce sont les « rêveries » des « penseurs » qu
282 SDN60, etc.), condamnation de l’individu, de la «  pensée  » bourgeoise (la pensée sans douleur !), des méthodes policières grâc
283 on de l’individu, de la « pensée » bourgeoise (la pensée sans douleur !), des méthodes policières grâce auxquelles se maintien
284 oi, une pureté terrible et humble. Loin de moi la pensée que par des arguments nous pourrons triompher d’autre chose que d’arg
91 1934, Politique de la personne. Quatrième partie. Problèmes de la révolution personnaliste — XIV. Tactique personnaliste
285 ut pas épauler au hasard. Le grand problème de la pensée personnaliste est désormais de créer une tactique déduite de la natur
92 1934, Politique de la personne. Appendice — 2. Loisir ou temps vide ?
286 abord l’erreur cartésienne, la séparation de la «  pensée  » et de l’« action ». Nous réapprendrons à penser en hommes responsab
93 1934, Politique de la personne. Appendice — 3. Groupements personnalistes
287 ral qui se manifeste jusque dans le domaine de la pensée  ; refus du nationalisme mystique, considéré comme une captation, au p
288 tion commode qu’elle suppose et implique entre la pensée et l’action ; 2° Quelques affirmations doctrinales : affirmation des
94 1934, Politique de la personne. Appendice — 5. La Révolution nécessaire
289 « distinction » consiste à séparer jalousement la pensée de l’action, du risque et de l’engagement personnel, quitte à se lame
290 aliste » qui trompe sur la véritable nature de la pensée , et sur ses droits. « Sans théorie révolutionnaire, pas d’action révo
291 , sans doute, auquel nous pouvons reconnaître une pensée effective, créatrice, c’est bien cette faculté de libérer l’être des
292 interne, qui mène à l’intérieur des cadres de la pensée ses opérations solitaires. C’est essentiellement la faculté qui, dres
95 1934, Esprit, articles (1932–1962). Sur une nouvelle de Jean Giono (novembre 1934)
293 leur sens primitif, de sorte qu’ils trahissent la pensée de ceux qui les répètent, mais se chargent alors, parfois, dans la bo
294 marché. Ils s’expriment mal, ils trahissent leur pensée , leurs désirs, ils n’osent pas dire, ils n’ont pas de formules pour a
96 1934, Esprit, articles (1932–1962). Définition de la personne (décembre 1934)
295 morts20. En vérité, cette illusion provient d’une pensée qui se refuse à nos limites, faute parfois de les avoir assez sérieus
97 1934, Esprit, articles (1932–1962). André Breton, Point du jour (décembre 1934)
296 de les voir découvrir, comme l’étymologie de leur pensée  ? Ils ont essayé du marxisme ; ils retombent à l’idéalisme. La voie e
98 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Une histoire de la Réforme en France (15 décembre 1934)
297 des rois et du haut clergé. Il semble bien que la pensée dominante, dans toute cette guerre faite à la foi évangélique, ait ét
99 1934, Politique de la personne (1946). Introduction — 1. L’engagement politique
298 établi. Si « privée » que se veuille en effet la pensée , si petite qu’elle se fasse au réduit intérieur, l’État moderne a su
299 r aussitôt contre un dilemme absurde : ou bien la pensée reste « libre », comme l’entendaient les libéraux — mais c’est la lib
300 ues et tout finit en dictature : plus question de pensée libre, j’entends : de pensée responsable. Mais si l’intelligence, pas
301 e : plus question de pensée libre, j’entends : de pensée responsable. Mais si l’intelligence, passant outre à son dégoût, acce
100 1934, Politique de la personne (1946). Introduction — 2. Ridicule et impuissance du clerc qui s’engage
302 clerc qui s’engage Le risque est la santé de la pensée , à condition toutefois qu’elle l’envisage sans illusion ni romantisme
303 l’homme et même le déformer de telle sorte que la pensée n’est plus pour lui qu’un jeu d’oisifs, — l’activité de ceux qui n’en
304 la doctrine et de l’action proclamée par toute la pensée bourgeoise aboutit à la conception brutale d’une politique stalinienn
305 , pratiquement, qu’à une espèce de négation de la pensée . Le peuple veut des programmes pratiques, mais se contente, en fait,