1 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Introduction. L’érotisme et les mythes de l’âme — I. L’amour et la personne dans le monde christianisé
1 u, XXII, 35-40. 4. On sait qu’en grec « le mot philia désignait tout sentiment d’attachement et d’affection entre deux pers
2 philosophes distinguèrent entre quatre espèces de philia  : la philia naturelle ou parentale (physikè) unissant les êtres de mê
3 distinguèrent entre quatre espèces de philia : la philia naturelle ou parentale (physikè) unissant les êtres de même sang ; la
4 le (physikè) unissant les êtres de même sang ; la philia entre les hôtes (xénikè), qui nous rappelle l’importance des vertus d
5 pelle l’importance des vertus d’hospitalité… ; la philia des amis (hétaïrikè) qui seule correspond à l’amitié proprement dite 
6 correspond à l’amitié proprement dite ; enfin la philia amoureuse (erotikè), entre personnes du même sexe ou de sexe différen
7 Grecs disposaient de nombreux mots, en dehors de philia et d’éros : eunoïa désignant le dévouement ; Agapè, l’affection désin
8 igne l’Amour par les mots de philotès (analogue à philia ) ou de harmonia. Socrate affirmait ne posséder qu’une science, celle
2 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Deuxième partie — L’amour même
9 es personnes que l’amour met en résonance, est la philia , l’amitié spirituelle. Elle est agent de différenciation par excellen
10 à l’intuition (Amour spirituel, regard intuitif, philia , Agapè). Tempérament : mystique, innovateur, secourable, détaché, ra