1
rôdent des présences animales. Tandis que sur la
plaine
s’élève le long beuglement des taureaux et le ohéohéohé des bouviers
2
, pleurant ses jeux, et les génisses, et la chère
plaine
. De tels passages qui abondent dans les Bestiaires font pardonner bi
3
ance dans la lumière fauve d’un soir chaud sur la
plaine
, avec ses dômes et ses façades exubérantes de reflets, — et déjà nous
4
ocre éclatante, immense et froide, dominant cette
plaine
onduleuse dont les vagues se perdent dans une poussière violacée à l’
5
ulé, Gachot prend des photos, Gyergyai fouille la
plaine
à la longue-vue et rêve qu’il y est, je grimpe au cerisier sauvage, d
6
n les relève. Elles : des Vénitiennes aux yeux de
plaine
, comme les autres ont des yeux de mer. Des grâces d’amazones avec un
7
et l’ondulation des rubans de vents chauds sur la
plaine
, avec des éloignements et des retours, des enroulements et déroulemen
8
llimitée… Les Hongrois se sont arrêtés dans cette
plaine
. Mais c’est le soir au camp, perpétuel. Une lassitude de steppe brûl
9
man, s’il a du cœur, n’en revient plus. 15. La
plaine
et la musique L’ouverture de Stravinsky exécutée par l’express de
10
au sortir de la gare de Budapest, devient avec la
plaine
une Symphonie-Dichtung borodinesque, mais l’erreur n’est imputable qu
11
ent ce que je vois traverse ce que j’entends.) La
plaine
hongroise n’est pas monotone, parce qu’elle est d’un seul tenant. Rie
12
sis16. Il y a une grande ville, un grand lac, une
plaine
et une seule vigne de véritable Tokay. Et point de ces endroits dépri
13
ère égyptienne. Mais que dire des pouvoirs de la
plaine
qui s’agrandit pendant des heures ? — Ce qu’en raconte la musique — t
14
lle indescriptible, à demi mêlée aux sables de la
plaine
du Hortobágy, aux longues maisons jaunes immensément alignées, autour
15
ée. Peut-être ce soir-là, ai-je compris la Grande
Plaine
, et que par sa musique j’étais aux marches de l’Asie. En sortant du c
16
ve, au long d’un chemin effacé par le vent sur la
plaine
… Ils l’ont perdu comme un rêve au matin s’élude, — et leur musique se
17
, je voyais la Lune faire des bonds courts sur la
plaine
inondée de nuit. J’essayais de penser par-dessous le rythme obstiné d
18
om, petite gare frontière arrêtée au milieu de la
plaine
à l’heure A, — l’heure des arrivées et des adieux… Il y a dans tous l
19
res de la ville de Debrecen, au bord de la Grande
Plaine
encore rougeâtre de soleil couchant. J’y suis venu par hasard, en flâ
20
nt… ou moins encore : l’image, née en rêve, d’une
plaine
, d’un couchant plus grandiose au ciel et sur la terre plus secret que
21
tant de drames nourris de solitude ; et puis des
plaines
qui se perdent en steppes, — démesure et nostalgie. Des villes naisse
22
ance dans la lumière fauve d’un soir chaud sur la
plaine
, avec ses dômes et ses façades exubérantes de reflets, — et déjà nous
23
ocre éclatante, immense et froide, dominant cette
plaine
onduleuse dont les vagues se perdent dans une poussière violacée à l’
24
ment « en pleine nature », un peu au-dessus de la
plaine
, pas tout à fait dans le ciel, là où doivent vivre ceux qui « chanten
25
ulé, Gachot prend des photos, Gyergyai fouille la
plaine
à la longue-vue et rêve qu’il y est, je grimpe au cerisier sauvage, d
26
n les relève. Elles : des Vénitiennes aux yeux de
plaine
, comme les autres ont des yeux de mer. Des grâces d’amazones avec un
27
et l’ondulation des rubans de vents chauds sur la
plaine
, avec des éloignements et des retours, des enroulements et déroulemen
28
llimitée… Les Hongrois se sont arrêtés dans cette
plaine
. Mais c’est le soir au camp, perpétuel. Une lassitude de steppe brûla
29
man, s’il a du cœur, n’en revient plus. xv La
plaine
et la musique L’ouverture de Stravinsky exécutée par l’express de
30
au sortir de la gare de Budapest, devient avec la
plaine
une Symphonie-Dichtung borodinesque, mais l’erreur n’est imputable qu
31
ent ce que je vois traverse ce que j’entends.) La
plaine
hongroise n’est pas monotone, parce qu’elle est d’un seul tenant. Rie
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sis11. Il y a une grande ville, un grand lac, une
plaine
et une seule vigne de véritable Tokay. Et point de ces endroits dépri
33
ère égyptienne. Mais que dire des pouvoirs de la
plaine
qui s’agrandit pendant des heures ? — Ce qu’en raconte la musique — t
34
lle indescriptible, à demi mêlée aux sables de la
plaine
du Hortobágy, aux longues maisons jaunes immensément alignées, autour
35
ée. Peut-être ce soir-là, ai-je compris la Grande
Plaine
, et que par sa musique j’étais aux marches de l’Asie. En sortant du c
36
ve, au long d’un chemin effacé par le vent sur la
plaine
… Ils l’ont perdu comme un rêve au matin s’élude, — et leur musique se
37
, je voyais la Lune faire des bonds courts sur la
plaine
inondée de nuit. J’essayais de penser par-dessous le rythme obstiné d
38
om, petite gare frontière arrêtée au milieu de la
plaine
à l’heure A, — l’heure des arrivées et des adieux… Il y a dans tous l
39
res de la ville de Debrecen, au bord de la Grande
Plaine
encore rougeâtre de soleil couchant. J’y suis venu par hasard, en flâ
40
nt. Ou moins encore : l’image, née en rêve, d’une
plaine
, d’un couchant plus grandiose au ciel et sur la terre plus secret que
41
s blanches sur les ondulations sablonneuses de la
plaine
. Des prairies doucement soulevées s’arrêtaient au bord du ciel, devan
42
viat. Par des chemins à peine tracés au ras de la
plaine
sablonneuse — et parfois hors des pistes, à travers la forêt —, nous
43
géants aux longs fessiers noirs luisants. Sur la
plaine
éblouissante, des troupeaux de chevaux pâturent en liberté. Le meugle
44
tant de drames nourris de solitude ; et puis des
plaines
qui se perdent en steppes — démesure et nostalgie. Des villes naissen
45
ance dans la lumière fauve d’un soir chaud sur la
plaine
, avec ses dômes et ses façades exubérantes de reflets, — et déjà nous
46
’ocre éclatant, immense et froide, dominant cette
plaine
onduleuse dont les vagues se perdent dans une poussière violacée à l’
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ment en « pleine nature », un peu au-dessus de la
plaine
, pas tout à fait dans le ciel, là où doivent vivre ceux qui « chanten
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ulé, Gachot prend des photos, Gyergyai fouille la
plaine
à la longue-vue et rêve qu’il y est, je grimpe au cerisier sauvage, d
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n les relève. Elles : des Vénitiennes aux yeux de
plaine
, comme les autres ont des yeux de mer. Des grâces d’amazones avec un
50
et l’ondulation des rubans de vents chauds sur la
plaine
, avec des éloignements et des retours, des enroulements et déroulemen
51
llimitée… Les Hongrois se sont arrêtés dans cette
plaine
. Mais c’est le soir au camp, perpétuel. Une lassitude de steppe brûla
52
alisman, s’il a du cœur, n’en revient plus. La
plaine
et la musique L’ouverture de Stravinsky exécutée par l’express de
53
au sortir de la gare de Budapest, devient avec la
plaine
une Symphonie-Dichtung borodinesque, mais l’erreur n’est imputable qu
54
ent ce que je vois traverse ce que j’entends.) La
plaine
hongroise n’est pas monotone, parce qu’elle est d’un seul tenant. Rie
55
isis8. Il y a une grande ville, un grand lac, une
plaine
et une seule vigne de véritable Tokay. Et point de ces endroits dépri
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ère égyptienne. Mais que dire des pouvoirs de la
plaine
qui s’agrandit pendant des heures ? — Ce qu’en raconte la musique — t
57
lle indescriptible, à demi mêlée aux sables de la
plaine
de Hortobágy, aux longues maisons jaunes immensément alignées, autour
58
ée. Peut-être ce soir-là, ai-je compris la Grande
Plaine
, et que par sa musique j’étais aux marches de l’Asie. En sortant du c
59
ve, au long d’un chemin effacé par le vent sur la
plaine
… Ils l’ont perdu comme un rêve au matin s’élude, — et leur musique se
60
, je voyais la Lune faire des bonds courts sur la
plaine
inondée de nuit. J’essayais de penser par-dessous le rythme obstiné d
61
om, petite gare frontière arrêtée au milieu de la
plaine
à l’heure A, — l’heure des arrivées et des adieux… Il y a dans tous l
62
res de la ville de Debrecen, au bord de la Grande
Plaine
encore rougeâtre de soleil couchant. J’y suis venu par hasard, en flâ
63
nent. Ou moins encore : l’image née en rêve d’une
plaine
, d’un couchant plus grandiose au ciel et sur la terre plus secret que
64
s blanches sur les ondulations sablonneuses de la
plaine
. Des prairies doucement soulevées s’arrêtaient au bord du ciel, devan
65
viat. Par des chemins à peine tracés au ras de la
plaine
sablonneuse — et parfois hors des pistes, à travers la forêt —, nous
66
géants aux longs fessiers noirs luisants. Sur la
plaine
éblouissante, des troupeaux de chevaux pâturent en liberté. Le meugle
67
’illumine par moments, et dans l’échappée vers la
plaine
, où l’eau rejoint presque le ciel, le petit phare de la baie de Sirmi
68
ournoyaient des voiles inclinées… Balaton, lac de
plaine
aux eaux fades, environné de collines pointues et de valses aux jardi
69
oulé, pédale à longues pesées sur le chemin de la
plaine
, luttant contre un vent impétueux. L’orage est imminent. Notre héros,
70
it passé son enfance à garder les moutons dans la
plaine
du Jutland. Un jour, accablé par la misère, il était monté sur un pet
71
nt les châtaigneraies. Au sud, on voit un coin de
plaine
entre des collines longues, aux olivettes étagées, quelques cyprès en
72
chappée sur la fin de la vallée, la rivière et la
plaine
. La petite ville reste invisible, massée au pied des rochers, en retr
73
es allés hier au soir. Des hauteurs, on voyait la
plaine
rose et violacée entre des monticules pointus tout frisés d’oliviers,
74
d’où l’on domine un ample paysage horizontal. La
plaine
est à nos pieds, des Cévennes grises au nord jusqu’à l’horizon des co
75
l’Alsace-Lorraine : Vous avez pu germaniser nos
plaines
Mais notre cœur — vous ne l’aurez jamais ! Dans un article de 1922
76
he. Dans l’ouverture de la vallée, le triangle de
plaine
bleue rosée piqué de cyprès, c’est la seule couleur vive du paysage d
77
dire quelque chose ! Il est tourné du côté de la
plaine
. Signe qu’il va nous arriver quelque chose par là ? Du côté de Marsei
78
de lueurs doucement étagées. Et les lointains de
plaine
évoquent l’instant de la séparation des eaux et de la terre, dans un
79
ur parlai pendant deux heures d’un pays d’énormes
plaines
, sans barrières ni haies, sans chemins creux et sans secrets, où les
80
ur parlai pendant deux heures d’un pays d’énormes
plaines
, sans barrières ni haies, sans chemins creux et sans secrets, où les
81
nt les châtaigneraies. Au sud, on voit un coin de
plaine
entre des collines longues aux olivettes étagées, quelques cyprès en
82
chappée sur la fin de la vallée, la rivière et la
plaine
. La petite ville reste invisible, massée au pied des rochers, en retr
83
es allés hier au soir. Des hauteurs, on voyait la
plaine
rose et violacée entre des monticules pointus tout frisés d’oliviers,
84
d’où l’on domine un ample paysage horizontal. La
plaine
est à nos pieds, des Cévennes grises au nord jusqu’à l’horizon des co
85
he. Dans l’ouverture de la vallée, ce triangle de
plaine
bleu rosé piqué de cyprès, c’est la seule couleur vive du paysage des
86
dire quelque chose ! Il est tourné du côté de la
plaine
. Signe qu’il va nous arriver quelque chose par là ? Du côté de Marsei
87
de lueurs doucement étagées. Et les lointains de
plaine
évoquent l’instant de la séparation des eaux et de la terre, dans un
88
it passé son enfance à garder les moutons dans la
plaine
du Jutland. Un jour, accablé par la misère, il était monté sur un ter
89
écouvrir une terre et une race par ses poètes. La
plaine
hongroise était une grande liberté lumineuse ; tout m’accueillait, êt
90
’ocre éclatant, immense et froide, dominant cette
plaine
onduleuse dont les vagues se perdent dans une poussière violacée à l’
91
ment « en pleine nature », un peu au-dessus de la
plaine
, pas tout à fait dans le ciel, là où doivent vivre ceux qui « chanten
92
ulé, Gachot prend des photos, Gyergyai fouille la
plaine
à la longue-vue et rêve qu’il y est, je grimpe au cerisier sauvage, d
93
du solstice d’été. — Dans la nuit noire, sur une
plaine
inégale, où le pied bute, nous suivons des foules silencieuses et hât
94
nteux, à la hauteur des bottes. Derrière nous, la
plaine
est vide, parfois parcourue de moteurs. Une voix dure et nasillarde s
95
régnait dans ses provinces : les montagnes et les
plaines
étaient également fertiles ; riche, bien peuplée et ne reconnaissant
96
arouche et irrité. Ils en firent bataille par les
plaines
herbues… L’analogie avec Tristan est très frappante. Il s’agit dans
97
là, déjà, Comme aujourd’hui ! Monta le vent des
plaines
Vent de guerre ! Vers le Gothard, notre bastion sacré. Alors un
98
peuple a prêté l’oreille. Mais le grand vent des
plaines
s’est levé, il emporte la voix du guetteur. Nicolas ! Nicolas ! Hélas
99
s.) Quel est ce rêve qui se lève avec le vent des
plaines
et de la guerre ? Hélas ! où courons-nous ? (Pendant ce récitatif, j
100
s sons lointains prédisent le malheur Le vent des
plaines
emporte leur écho ! Voix de paix descend des sommets, Vent de guerre
101
Du haut des Alpes au sol ingrat Vous dominez les
plaines
désirables ! Eh quoi ! Fuirez-vous les combats ? Laisserez-vous rouil
102
hui, chers seigneurs, dans ce pays qui domine vos
plaines
! (Aux Suisses.) Allez dire à nos députés que tout est disposé pour l
103
leguerre À nous la terre À nous la joie ! Par les
plaines
qui rougeoient Par les villes qui flamboient Dansons la guerre ! (R
104
régnait dans ses provinces : les montagnes et les
plaines
étaient également fertiles ; riche, bien peuplée et ne reconnaissant
105
régnait dans ses provinces : les montagnes et les
plaines
étaient également fertiles ; riche, bien peuplée et ne reconnaissant
106
arouche et irrité. Ils en firent bataille par les
plaines
herbues… L’analogie avec Tristan est très frappante. Il s’agit dans
107
tendent sur des espaces bien plus vastes, îles et
plaines
reliées par un immense réseau de ponts, de tunnels et d’autostrades s
108
re irrévocablement désertique. Les Américains des
plaines
de l’Ouest, venant à New York, ont coutume de se plaindre de l’inhuma
109
ette aux volets pâles, sans adresse, au ras de la
plaine
. Un peu avant la sortie du village, la route bifurque : l’une des rou
110
furque : l’une des routes prend à droite, vers la
plaine
, escortée de quelques maisons ; l’autre s’incline lentement vers la v
111
ment question d’avancer rapidement comme dans les
plaines
de Flandre ou en Pologne. Les deux premières années de la victoire al
112
le grotesque, la chimère pétrifiée qui regarde la
plaine
avec mélancolie, mais il entend les hymnes derrière lui montant du ch
113
le grotesque, la chimère pétrifiée qui regarde la
plaine
avec mélancolie, mais il entend les hymnes derrière lui montant du ch
114
ette aux volets pâles, sans adresse, au ras de la
plaine
. Un peu avant la sortie du village, la rue bifurque : une route prend
115
rue bifurque : une route prend à droite, vers la
plaine
, escortée de quelques maisons ; l’autre s’incline lentement vers la v
116
it passé son enfance à garder les moutons dans la
plaine
du Jutland. Un jour, accablé par la misère, il était monté sur un ter
117
it cela, les gratte-ciel et Broadway, les grandes
plaines
couvertes d’usines, les villages aux maisons de bois blanc sur des pe
118
e qu’à s’ouvrir à l’amitié de ce grand peuple des
plaines
, qui se met à vous ressembler si curieusement. Nous n’avons guère plu
119
tendent sur des espaces bien plus vastes, îles et
plaines
reliées par un immense réseau de ponts, de tunnels et d’autostrades s
120
À Chicago et Saint-Louis, au contraire, sur les
plaines
d’alluvions ou dans les marécages, les gratte-ciel déjà, me dit-on, m
121
e irrémédiablement désertique. Les Américains des
plaines
de l’Ouest, venant à New York, ont coutume de se plaindre de l’inhuma
122
les gens. Le train surgissait du tunnel dans une
plaine
de marécages et de roseaux géants, coupée de canaux et de digues, enj
123
nt et tournent, épousant les collines. Le sol des
plaines
environnantes paraît encore à nu dans les cours des hôtels, entre les
124
ette aux volets pâles, sans adresse, au ras de la
plaine
. Un peu avant la sortie du village, la rue bifurque : une route prend
125
rue bifurque : une route prend à droite, vers la
plaine
, escortée de quelques maisons ; l’autre s’incline lentement vers la v
126
tendent sur des espaces bien plus vastes, îles et
plaines
reliées par un immense réseau de ponts, de tunnels, et d’autostrades
127
e. À Chicago et Saint-Louis au contraire, sur les
plaines
d’alluvions ou dans les marécages, les gratte-ciel, déjà, me dit-on,
128
e irrémédiablement désertique. Les Américains des
plaines
de l’Ouest, venant à New York, ont coutume de se plaindre de l’inhuma
129
les gens. Le train surgissait du tunnel dans une
plaine
de marécages et de roseaux géants, coupée de canaux et de digues, enj
130
ne, et l’on cesse de sentir l’Amérique. Forêts et
plaines
ondulées, quelques villages en bordure de la route avec leur église d
131
nt et tournent, épousant les collines. Le sol des
plaines
environnantes paraît encore à nu dans les cours des hôtels, entre les
132
seule, tombé du ciel comme un aérolithe dans ces
plaines
du bout du monde, menu point de vie éphémère sans plus de trajectoire
133
nt de la grande allée des lambercianas, devant la
plaine
, je me sens retenu par une barrière de fil de fer que je n’avais pas
134
à Washington, dit-on. Mais ce ne sont d’abord que
plaines
neutres, forêts de chênes et de sapins. Puis lentement ce paysage int
135
tant de drames nourris de solitude ; et puis des
plaines
qui se perdent en steppes — démesure et nostalgie. Des villes naisse
136
s blanches sur les ondulations sablonneuses de la
plaine
. Des prairies doucement soulevées s’arrêtaient au bord du ciel, devan
137
viat. Par des chemins à peine tracés au ras de la
plaine
sablonneuse — et parfois hors des pistes, à travers la forêt —, nous
138
géants aux longs fessiers noirs luisants. Sur la
plaine
éblouissante, des troupeaux de chevaux pâturent en liberté. Le meugle
139
ance dans la lumière fauve d’un soir chaud sur la
plaine
, avec ses dômes et ses façades exubérantes de reflets, — et déjà nous
140
ocre éclatante, immense et froide, dominant cette
plaine
onduleuse dont les vagues se perdent dans une poussière violacée à l’
141
ulé, Gachot prend des photos, Gyergyai fouille la
plaine
à la longue-vue et rêve qu’il y est, je grimpe au cerisier sauvage, d
142
n les relève. Elles : des Vénitiennes aux yeux de
plaine
, comme les autres ont des yeux de mer. Des grâces d’amazones avec un
143
et l’ondulation des rubans de vents chauds sur la
plaine
, avec des éloignements et des retours, des enroulements et déroulemen
144
llimitée… Les Hongrois se sont arrêtés dans cette
plaine
. Mais c’est le soir au camp, perpétuel. Une lassitude de steppe brûla
145
alisman, s’il a du cœur, n’en revient plus. La
plaine
et la musique L’ouverture de Stravinsky exécutée par l’express de
146
au sortir de la gare de Budapest, devient avec la
plaine
une Symphonie-Dichtung borodinesque, mais l’erreur n’est imputable qu
147
ent ce que je vois traverse ce que j’entends.) La
plaine
hongroise n’est pas monotone, parce qu’elle est d’un seul tenant. Rie
148
isis7. Il y a une grande ville, un grand lac, une
plaine
et une seule vigne de véritable Tokay. Et point de ces endroits dépri
149
ère égyptienne. Mais que dire des pouvoirs de la
plaine
qui s’agrandit pendant des heures ? — Ce qu’en raconte la musique — t
150
lle indescriptible, à demi mêlée aux sables de la
plaine
du Hortobágy, aux longues maisons jaunes immensément alignées, autour
151
ée. Peut-être ce soir-là, ai-je compris la Grande
Plaine
, et que par sa musique j’étais aux marches de l’Asie. En sortant du c
152
ve, au long d’un chemin effacé par le vent sur la
plaine
… Ils l’ont perdu comme un rêve au matin s’élude, — et leur musique se
153
, je voyais la Lune faire des bonds courts sur la
plaine
inondée de nuit. J’essayais de penser par-dessous le rythme obstiné d
154
om, petite gare frontière arrêtée au milieu de la
plaine
à l’heure A, — l’heure des arrivées et des adieux… Il y a dans tous l
155
res de la ville de Debrecen, au bord de la Grande
Plaine
encore rougeâtre de soleil couchant. J’y suis venu par hasard, en flâ
156
nt. Ou moins encore : l’image, née en rêve, d’une
plaine
, d’un couchant plus grandiose au ciel et sur la terre plus secret que
157
ur parlai pendant deux heures d’un pays d’énormes
plaines
, sans barrières ni haies, sans chemins creux et sans secrets, où les
158
nt les châtaigneraies. Au sud, on voit un coin de
plaine
entre des collines longues aux olivettes étagées, quelques cyprès en
159
chappée sur la fin de la vallée, la rivière et la
plaine
. La petite ville reste invisible, massée au pied des rochers, en retr
160
es allés hier au soir. Des hauteurs, on voyait la
plaine
rose et violacée entre des monticules pointus tout frisés d’oliviers,
161
d’où l’on domine un ample paysage horizontal. La
plaine
est à nos pieds, des Cévennes grises au nord jusqu’à l’horizon des co
162
he. Dans l’ouverture de la vallée, ce triangle de
plaine
bleu rosé piqué de cyprès, c’est la seule couleur vive du paysage des
163
dire quelque chose ! Il est tourné du côté de la
plaine
. Signe qu’il va nous arriver quelque chose par là ? Du côté de Marsei
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de lueurs doucement étagées. Et les lointains de
plaine
évoquent l’instant de la séparation des eaux et de la terre, dans un
165
du solstice d’été. — Dans la nuit noire, sur une
plaine
inégale, où le pied bute, nous suivons des foules silencieuses et hât
166
nteux, à la hauteur des bottes. Derrière nous, la
plaine
est vide, parfois parcourue de moteurs. Une voix dure et nasillarde s
167
ette aux volets pâles, sans adresse, au ras de la
plaine
. Un peu avant la sortie du village, la rue bifurque : une route prend
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a rue bifurque : une route prend à droite vers la
plaine
, escortée de quelques maisons ; l’autre s’incline lentement vers la v
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tendent sur des espaces bien plus vastes, îles et
plaines
reliées par un immense réseau de ponts, de tunnels, et d’autostrades
170
À Chicago et à Saint-Louis au contraire, sur les
plaines
d’alluvions ou dans les marécages, les gratte-ciel, déjà, me dit-on,
171
e irrémédiablement désertique. Les Américains des
plaines
de l’Ouest, venant à New York, ont coutume de se plaindre de l’inhuma
172
les gens. Le train surgissait du tunnel dans une
plaine
de marécages et de roseaux géants, coupée de canaux et de digues, enj
173
ique telle qu’on l’imaginait, du moins. Forêts et
plaines
ondulées, quelques villages en bordure de la route avec leur église d
174
nt et tournent, épousant les collines. Le sol des
plaines
environnantes paraît encore à nu dans les cours des hôtels, entre les
175
seule, tombé du ciel comme un aérolithe dans ces
plaines
du bout du monde, menu point de vue éphémère sans plus de trajectoire
176
nt de la grande allée des lambercianas, devant la
plaine
, je me sens retenu par une barrière de fil de fer que je n’avais pas
177
à Washington, dit-on. Mais ce ne sont d’abord que
plaines
neutres, forêts de chênes et de sapins. Puis lentement ce paysage int
178
ne s’établit jamais cette monotonie des heures de
plaine
et d’océan de nuit où rien ne bouge. Comme il n’y a pas de place en S
179
Amérique, et surtout la Russie — ces deux grandes
plaines
d’un seul tenant — peuvent se permettre d’expérimenter. Ma deuxième r
180
it cela, les gratte-ciel et Broadway, les grandes
plaines
couvertes d’usines, les villages, aux maisons de bois blanc sur des p
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e qu’à s’ouvrir à l’amitié de ce grand peuple des
plaines
qui se met à nous ressembler si curieusement. Nous n’avons guère plus
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’illumine par moments, et dans l’échappée vers la
plaine
, où l’eau rejoint presque le ciel, le petit phare de la baie de Sirmi
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ournoyaient des voiles inclinées… Balaton, lac de
plaine
aux eaux fades, environné de collines pointues et de valses aux jardi
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oulé, pédale à longues pesées sur le chemin de la
plaine
, luttant contre un vent impétueux. L’orage est imminent. Notre héros,
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Amérique, et surtout la Russie — ces deux grandes
plaines
d’un seul tenant — peuvent se permettre d’expérimenter. Ma deuxième r
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’illumine par moments, et dans l’échappée vers la
plaine
, où l’eau rejoint presque le ciel, le petit phare de la baie de Sirmi
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ournoyaient des voiles inclinées… Balaton, lac de
plaine
aux eaux fades, environné de collines pointues et de valses aux jardi
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oulé, pédale à longues pesées sur le chemin de la
plaine
, luttant contre un vent impétueux. L’orage est imminent. Notre héros,
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vers le nord, l’Europe s’ouvre vers l’est par des
plaines
indéfinies. Ce n’est pas un fait géographique qui marque ses limites
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es. Et nous disions les fleuves survolés, et les
plaines
fuyantes, et les cités entières sur leurs disques qui nous filaient e
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t. Je connais peu de paysages aussi complets : la
plaine
et ses intimités cloisonnées de rideaux de peupliers, les montagnes l
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cidé une bonne fois de ne plus descendre dans les
plaines
basses où croupissent (avec d’autres) nos pauvres « francs français »
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que les façons d’être et de sentir du Flamand des
plaines
, coupé de la mer par les grandes dunes et n’ayant d’horizon qu’en pro
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s’était terminée trois siècles auparavant sur la
plaine
de Marignan. ⁂ Lorsque éclata la Révolution française, la Suisse se v
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de ma patrie, paisibles et horizontales dans les
plaines
et les eaux, escarpées et audacieusement dentelées dans la montagne,
196
es murs des palais ayant perdu leur épaisseur, la
plaine
à perte de vue qui continue toujours, l’infinie étendue de l’humble R
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ne s’établit jamais cette monotonie des heures de
plaine
et d’océan de nuit où rien ne bouge. Comme il n’y a pas de place en S
198
smes locaux tels qu’un grand trou suspect dans la
plaine
sibérienne, ou l’embrassement mortel d’une étoile par son double. Ain
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; pas un seul pèlerinage et pas un vrai château.
Plaines
et villes immenses, dénudées de mystère, nettoyées de toute trace de
200
d. Je connais peu de paysages aussi complets : la
plaine
et ses intimités cloisonnées de rideaux de peupliers, les montagnes l
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; pas un seul pèlerinage et pas un vrai château.
Plaines
et villes immenses, dénudées de mystère, nettoyées de toute trace de
202
um des ailes luit dans l’ombre, sur le fond de la
plaine
embrumée. Un léger balancement vient de plonger l’avant dans l’illumi
203
e glaciaire avait recouvert près de la moitié des
plaines
et des montagnes d’une épaisse calotte, dont la fonte transforma le c
204
e ; vagabonde elle marchait sur les chemins de la
plaine
salée, comme si elle eût nagé ; la mer était faite de métal azuré. Ha
205
ue assez mal distinguée de la Scythie, qui est la
plaine
russe. Il lui donne pour axe le Danube, qu’il nomme Ister : L’Ister
206
est, en effet, toute parsemée de montagnes et de
plaines
, partout les populations agricoles et civilisées y vivent côte à côte
207
obe, l’autre avec le sceptre ; une Vierge dont la
plaine
russe se perdant au fond de l’Asie obscure, représentait la robe aux
208
e glaciaire avait recouvert près de la moitié des
plaines
et des montagnes d’une épaisse calotte, dont la fonte transforma le c
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e ; vagabonde elle marchait sur les chemins de la
plaine
salée, comme si elle eût nagé ; la mer était faite de métal azuré. Ha
210
ue assez mal distinguée de la Scythie, qui est la
plaine
russe. Il lui donne pour axe le Danube, qu’il nomme Ister : L’Ister
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est, en effet, toute parsemée de montagnes et de
plaines
, partout les populations agricoles et civilisées y vivent côte à côte
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obe, l’autre avec le sceptre ; une Vierge dont la
plaine
russe se perdant au fond de l’Asie obscure, représentait la robe aux
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que l’Asie que nous connaissons a de plus grandes
plaines
; elle est coupée en de plus grands morceaux par les montagnes et les
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présent rapide, et jetés comme des atomes sur une
plaine
immense et nivelée, se détachent d’une patrie qu’ils n’aperçoivent nu
215
éen, constater que l’Europe actuelle, amputée des
plaines
russes, tiendrait près de neuf fois dans l’Asie, et six fois dans l’A
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est le seul continent qui n’ait point de déserts.
Plaines
conquises sur la mer, fleuves aux méandres simplifiés par des canaux,
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lleurs, en Amérique et en Russie, sur des grandes
plaines
, peu peuplées, voire des déserts, la civilisation technologique a pu
218
t de constater que l’Europe actuelle, amputée des
plaines
russes, tiendrait près de neuf fois dans l’Asie, et six fois dans l’A
219
, mais ni trop grands ni trop étanches : point de
plaines
infinies, de chaînes infranchissables, de rivières tumultueuses coupé
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delé, décoré, exploité par les œuvres de l’homme.
Plaines
conquises sur la mer, fleuves aux méandres simplifiés par des canaux,
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lleurs, en Amérique et en Russie, sur des grandes
plaines
peu peuplées, voire des déserts, la civilisation technologique a pu d
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seul trait les deux moitiés du Saint-Empire, des
plaines
lombardes à la Rhénanie et à la Souabe. Partout ailleurs, il y a deux
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contingents grisons et suisses dévalaient vers la
plaine
lombarde, au temps où les Ligues s’acharnaient à conquérir la Valteli
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de ma patrie, paisibles et horizontales dans les
plaines
et les eaux, escarpées et audacieusement dentelées dans la montagne,
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ne s’établit jamais cette monotonie des heures de
plaine
et d’Océan de nuit où rien ne bouge. Comme il n’y a pas de place en S
226
s Ligues suisses des armées descendaient vers les
plaines
lombardes. Ce double mouvement culturel et militaire se ralentit dès
227
é Breton (novembre 1966)bd Vers cette forêt de
plaine
où je vais chaque jour, j’ai marché sans penser à rien, dans l’odeur
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Bordeaux, là-bas », cette Palmyre en ruine « aux
plaines
du désert », et ce Gothard d’où partent les grands fleuves, le Rhin a
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autant de voies ouvertes à l’imagination vers les
plaines
du continent et les quatre points cardinaux. Et rien en Suisse n’est
230
nt l’immense ombrage des vergers d’oliviers de la
plaine
d’Itea, striés de vives lueurs sur le sol rose, la route monte en lac
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ce à la démesure naturelle aux peuples de grandes
plaines
, USA, URSS, Chine ; — l’étude de l’écologie fait voir mieux que toute
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naux de Pérouse, des grandes villes cossues de la
plaine
de Hollande derrière leurs digues aux petites places dallées de marbr
233
e politique et sociale descend du château dans la
plaine
, du burg où le seigneur tenait sa cour au bourg (ou « borgho ») des b
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e politique et sociale descend du château dans la
plaine
, du burg où le seigneur tenait sa cour au bourg (ou borgho) des bourg
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le nom de « prestige national ». Déjà, de vastes
plaines
autour des villes, et de larges vallées fluviales ne sont plus que po
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naux de Pérouse, des grandes villes cossues de la
plaine
de Hollande derrière leurs digues aux petites places dallées de marbr
237
ment plus vulnérable que l’URSS avec ses immenses
plaines
vides35. Quelques bombes russes sur la capitale et sur les centres de
238
act avec le passé… jetés comme des atomes sur une
plaine
immense et nivelée, se détachent d’une patrie qu’ils n’aperçoivent nu
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ui viennent d’Athènes, de Jérusalem, de la grande
plaine
du Nord, car elles sont partiellement contradictoires, ce qui fait de