1 1926, Articles divers (1924–1930). Les Bestiaires, par Henry de Montherlant (10 juillet 1926)
1 rôdent des présences animales. Tandis que sur la plaine s’élève le long beuglement des taureaux et le ohéohéohé des bouviers
2 , pleurant ses jeux, et les génisses, et la chère plaine . De tels passages qui abondent dans les Bestiaires font pardonner bi
2 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie I (octobre 1930)
3 ance dans la lumière fauve d’un soir chaud sur la plaine , avec ses dômes et ses façades exubérantes de reflets, — et déjà nous
4 ocre éclatante, immense et froide, dominant cette plaine onduleuse dont les vagues se perdent dans une poussière violacée à l’
5 ulé, Gachot prend des photos, Gyergyai fouille la plaine à la longue-vue et rêve qu’il y est, je grimpe au cerisier sauvage, d
3 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie II (novembre 1930)
6 n les relève. Elles : des Vénitiennes aux yeux de plaine , comme les autres ont des yeux de mer. Des grâces d’amazones avec un
7 et l’ondulation des rubans de vents chauds sur la plaine , avec des éloignements et des retours, des enroulements et déroulemen
8 llimitée… Les Hongrois se sont arrêtés dans cette plaine . Mais c’est le soir au camp, perpétuel. Une lassitude de steppe brûl
9 man, s’il a du cœur, n’en revient plus. 15. La plaine et la musique L’ouverture de Stravinsky exécutée par l’express de
10 au sortir de la gare de Budapest, devient avec la plaine une Symphonie-Dichtung borodinesque, mais l’erreur n’est imputable qu
11 ent ce que je vois traverse ce que j’entends.) La plaine hongroise n’est pas monotone, parce qu’elle est d’un seul tenant. Rie
12 sis16. Il y a une grande ville, un grand lac, une plaine et une seule vigne de véritable Tokay. Et point de ces endroits dépri
13 ère égyptienne. Mais que dire des pouvoirs de la plaine qui s’agrandit pendant des heures ? — Ce qu’en raconte la musique — t
14 lle indescriptible, à demi mêlée aux sables de la plaine du Hortobágy, aux longues maisons jaunes immensément alignées, autour
15 ée. Peut-être ce soir-là, ai-je compris la Grande Plaine , et que par sa musique j’étais aux marches de l’Asie. En sortant du c
16 ve, au long d’un chemin effacé par le vent sur la plaine … Ils l’ont perdu comme un rêve au matin s’élude, — et leur musique se
17 , je voyais la Lune faire des bonds courts sur la plaine inondée de nuit. J’essayais de penser par-dessous le rythme obstiné d
18 om, petite gare frontière arrêtée au milieu de la plaine à l’heure A, — l’heure des arrivées et des adieux… Il y a dans tous l
19 res de la ville de Debrecen, au bord de la Grande Plaine encore rougeâtre de soleil couchant. J’y suis venu par hasard, en flâ
20 nt… ou moins encore : l’image, née en rêve, d’une plaine , d’un couchant plus grandiose au ciel et sur la terre plus secret que
4 1932, Le Paysan du Danube. Le sentiment de l’Europe centrale
21 tant de drames nourris de solitude ; et puis des plaines qui se perdent en steppes, — démesure et nostalgie. Des villes naisse
5 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Voyage en Hongrie
22 ance dans la lumière fauve d’un soir chaud sur la plaine , avec ses dômes et ses façades exubérantes de reflets, — et déjà nous
23 ocre éclatante, immense et froide, dominant cette plaine onduleuse dont les vagues se perdent dans une poussière violacée à l’
24 ment « en pleine nature », un peu au-dessus de la plaine , pas tout à fait dans le ciel, là où doivent vivre ceux qui « chanten
25 ulé, Gachot prend des photos, Gyergyai fouille la plaine à la longue-vue et rêve qu’il y est, je grimpe au cerisier sauvage, d
26 n les relève. Elles : des Vénitiennes aux yeux de plaine , comme les autres ont des yeux de mer. Des grâces d’amazones avec un
27 et l’ondulation des rubans de vents chauds sur la plaine , avec des éloignements et des retours, des enroulements et déroulemen
28 llimitée… Les Hongrois se sont arrêtés dans cette plaine . Mais c’est le soir au camp, perpétuel. Une lassitude de steppe brûla
29 man, s’il a du cœur, n’en revient plus. xv La plaine et la musique L’ouverture de Stravinsky exécutée par l’express de
30 au sortir de la gare de Budapest, devient avec la plaine une Symphonie-Dichtung borodinesque, mais l’erreur n’est imputable qu
31 ent ce que je vois traverse ce que j’entends.) La plaine hongroise n’est pas monotone, parce qu’elle est d’un seul tenant. Rie
32 sis11. Il y a une grande ville, un grand lac, une plaine et une seule vigne de véritable Tokay. Et point de ces endroits dépri
33 ère égyptienne. Mais que dire des pouvoirs de la plaine qui s’agrandit pendant des heures ? — Ce qu’en raconte la musique — t
34 lle indescriptible, à demi mêlée aux sables de la plaine du Hortobágy, aux longues maisons jaunes immensément alignées, autour
35 ée. Peut-être ce soir-là, ai-je compris la Grande Plaine , et que par sa musique j’étais aux marches de l’Asie. En sortant du c
36 ve, au long d’un chemin effacé par le vent sur la plaine … Ils l’ont perdu comme un rêve au matin s’élude, — et leur musique se
37 , je voyais la Lune faire des bonds courts sur la plaine inondée de nuit. J’essayais de penser par-dessous le rythme obstiné d
38 om, petite gare frontière arrêtée au milieu de la plaine à l’heure A, — l’heure des arrivées et des adieux… Il y a dans tous l
39 res de la ville de Debrecen, au bord de la Grande Plaine encore rougeâtre de soleil couchant. J’y suis venu par hasard, en flâ
40 nt. Ou moins encore : l’image, née en rêve, d’une plaine , d’un couchant plus grandiose au ciel et sur la terre plus secret que
6 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
41 s blanches sur les ondulations sablonneuses de la plaine . Des prairies doucement soulevées s’arrêtaient au bord du ciel, devan
42 viat. Par des chemins à peine tracés au ras de la plaine sablonneuse — et parfois hors des pistes, à travers la forêt —, nous
43 géants aux longs fessiers noirs luisants. Sur la plaine éblouissante, des troupeaux de chevaux pâturent en liberté. Le meugle
7 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Introduction. Le sentiment de l’Europe centrale
44 tant de drames nourris de solitude ; et puis des plaines qui se perdent en steppes — démesure et nostalgie. Des villes naissen
8 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
45 ance dans la lumière fauve d’un soir chaud sur la plaine , avec ses dômes et ses façades exubérantes de reflets, — et déjà nous
46 ’ocre éclatant, immense et froide, dominant cette plaine onduleuse dont les vagues se perdent dans une poussière violacée à l’
47 ment en « pleine nature », un peu au-dessus de la plaine , pas tout à fait dans le ciel, là où doivent vivre ceux qui « chanten
48 ulé, Gachot prend des photos, Gyergyai fouille la plaine à la longue-vue et rêve qu’il y est, je grimpe au cerisier sauvage, d
49 n les relève. Elles : des Vénitiennes aux yeux de plaine , comme les autres ont des yeux de mer. Des grâces d’amazones avec un
50 et l’ondulation des rubans de vents chauds sur la plaine , avec des éloignements et des retours, des enroulements et déroulemen
51 llimitée… Les Hongrois se sont arrêtés dans cette plaine . Mais c’est le soir au camp, perpétuel. Une lassitude de steppe brûla
52 alisman, s’il a du cœur, n’en revient plus. La plaine et la musique L’ouverture de Stravinsky exécutée par l’express de
53 au sortir de la gare de Budapest, devient avec la plaine une Symphonie-Dichtung borodinesque, mais l’erreur n’est imputable qu
54 ent ce que je vois traverse ce que j’entends.) La plaine hongroise n’est pas monotone, parce qu’elle est d’un seul tenant. Rie
55 isis8. Il y a une grande ville, un grand lac, une plaine et une seule vigne de véritable Tokay. Et point de ces endroits dépri
56 ère égyptienne. Mais que dire des pouvoirs de la plaine qui s’agrandit pendant des heures ? — Ce qu’en raconte la musique — t
57 lle indescriptible, à demi mêlée aux sables de la plaine de Hortobágy, aux longues maisons jaunes immensément alignées, autour
58 ée. Peut-être ce soir-là, ai-je compris la Grande Plaine , et que par sa musique j’étais aux marches de l’Asie. En sortant du c
59 ve, au long d’un chemin effacé par le vent sur la plaine … Ils l’ont perdu comme un rêve au matin s’élude, — et leur musique se
60 , je voyais la Lune faire des bonds courts sur la plaine inondée de nuit. J’essayais de penser par-dessous le rythme obstiné d
61 om, petite gare frontière arrêtée au milieu de la plaine à l’heure A, — l’heure des arrivées et des adieux… Il y a dans tous l
62 res de la ville de Debrecen, au bord de la Grande Plaine encore rougeâtre de soleil couchant. J’y suis venu par hasard, en flâ
63 nent. Ou moins encore : l’image née en rêve d’une plaine , d’un couchant plus grandiose au ciel et sur la terre plus secret que
9 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
64 s blanches sur les ondulations sablonneuses de la plaine . Des prairies doucement soulevées s’arrêtaient au bord du ciel, devan
65 viat. Par des chemins à peine tracés au ras de la plaine sablonneuse — et parfois hors des pistes, à travers la forêt —, nous
66 géants aux longs fessiers noirs luisants. Sur la plaine éblouissante, des troupeaux de chevaux pâturent en liberté. Le meugle
10 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — VII
67 ’illumine par moments, et dans l’échappée vers la plaine , où l’eau rejoint presque le ciel, le petit phare de la baie de Sirmi
68 ournoyaient des voiles inclinées… Balaton, lac de plaine aux eaux fades, environné de collines pointues et de valses aux jardi
69 oulé, pédale à longues pesées sur le chemin de la plaine , luttant contre un vent impétueux. L’orage est imminent. Notre héros,
11 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Notice biographique [Kierkegaard] (août 1934)
70 it passé son enfance à garder les moutons dans la plaine du Jutland. Un jour, accablé par la misère, il était monté sur un pet
12 1937, Articles divers (1936-1938). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (15 avril 1937)
71 nt les châtaigneraies. Au sud, on voit un coin de plaine entre des collines longues, aux olivettes étagées, quelques cyprès en
72 chappée sur la fin de la vallée, la rivière et la plaine . La petite ville reste invisible, massée au pied des rochers, en retr
73 es allés hier au soir. Des hauteurs, on voyait la plaine rose et violacée entre des monticules pointus tout frisés d’oliviers,
74 d’où l’on domine un ample paysage horizontal. La plaine est à nos pieds, des Cévennes grises au nord jusqu’à l’horizon des co
13 1937, Articles divers (1936-1938). Lénine, Staline et la littérature (17 avril 1937)
75 l’Alsace-Lorraine : Vous avez pu germaniser nos plaines Mais notre cœur — vous ne l’aurez jamais ! Dans un article de 1922
14 1937, Esprit, articles (1932–1962). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (juin 1937)
76 he. Dans l’ouverture de la vallée, le triangle de plaine bleue rosée piqué de cyprès, c’est la seule couleur vive du paysage d
77 dire quelque chose ! Il est tourné du côté de la plaine . Signe qu’il va nous arriver quelque chose par là ? Du côté de Marsei
78 de lueurs doucement étagées. Et les lointains de plaine évoquent l’instant de la séparation des eaux et de la terre, dans un
15 1937, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Paysans de l’Ouest (15 juin 1937)
79 ur parlai pendant deux heures d’un pays d’énormes plaines , sans barrières ni haies, sans chemins creux et sans secrets, où les
16 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. N’habitez pas les villes !
80 ur parlai pendant deux heures d’un pays d’énormes plaines , sans barrières ni haies, sans chemins creux et sans secrets, où les
17 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Pauvre province
81 nt les châtaigneraies. Au sud, on voit un coin de plaine entre des collines longues aux olivettes étagées, quelques cyprès en
82 chappée sur la fin de la vallée, la rivière et la plaine . La petite ville reste invisible, massée au pied des rochers, en retr
83 es allés hier au soir. Des hauteurs, on voyait la plaine rose et violacée entre des monticules pointus tout frisés d’oliviers,
84 d’où l’on domine un ample paysage horizontal. La plaine est à nos pieds, des Cévennes grises au nord jusqu’à l’horizon des co
85 he. Dans l’ouverture de la vallée, ce triangle de plaine bleu rosé piqué de cyprès, c’est la seule couleur vive du paysage des
86 dire quelque chose ! Il est tourné du côté de la plaine . Signe qu’il va nous arriver quelque chose par là ? Du côté de Marsei
87 de lueurs doucement étagées. Et les lointains de plaine évoquent l’instant de la séparation des eaux et de la terre, dans un
18 1938, Articles divers (1936-1938). Søren Kierkegaard (février 1938)
88 it passé son enfance à garder les moutons dans la plaine du Jutland. Un jour, accablé par la misère, il était monté sur un ter
19 1938, Articles divers (1938-1940). Souvenir d’Esztergom (juin 1938)
89 écouvrir une terre et une race par ses poètes. La plaine hongroise était une grande liberté lumineuse ; tout m’accueillait, êt
90 ’ocre éclatant, immense et froide, dominant cette plaine onduleuse dont les vagues se perdent dans une poussière violacée à l’
91 ment « en pleine nature », un peu au-dessus de la plaine , pas tout à fait dans le ciel, là où doivent vivre ceux qui « chanten
92 ulé, Gachot prend des photos, Gyergyai fouille la plaine à la longue-vue et rêve qu’il y est, je grimpe au cerisier sauvage, d
20 1938, Journal d’Allemagne. Journal (1935-1936)
93 du solstice d’été. — Dans la nuit noire, sur une plaine inégale, où le pied bute, nous suivons des foules silencieuses et hât
94 nteux, à la hauteur des bottes. Derrière nous, la plaine est vide, parfois parcourue de moteurs. Une voix dure et nasillarde s
21 1939, L’Amour et l’Occident. Amour et guerre
95 régnait dans ses provinces : les montagnes et les plaines étaient également fertiles ; riche, bien peuplée et ne reconnaissant
22 1939, L’Amour et l’Occident. Appendices
96 arouche et irrité. Ils en firent bataille par les plaines herbues… L’analogie avec Tristan est très frappante. Il s’agit dans
23 1939, Nicolas de Flue. PROLOGUE
97 là, déjà, Comme aujourd’hui ! Monta le vent des plaines Vent de guerre ! Vers le Gothard, notre bastion sacré. Alors un
24 1939, Nicolas de Flue. ACTE II.
98 peuple a prêté l’oreille. Mais le grand vent des plaines s’est levé, il emporte la voix du guetteur. Nicolas ! Nicolas ! Hélas
99 s.) Quel est ce rêve qui se lève avec le vent des plaines et de la guerre ? Hélas ! où courons-nous ? (Pendant ce récitatif, j
100 s sons lointains prédisent le malheur Le vent des plaines emporte leur écho ! Voix de paix descend des sommets, Vent de guerre
101 Du haut des Alpes au sol ingrat Vous dominez les plaines désirables ! Eh quoi ! Fuirez-vous les combats ? Laisserez-vous rouil
25 1939, Nicolas de Flue. ACTE III.
102 hui, chers seigneurs, dans ce pays qui domine vos plaines  ! (Aux Suisses.) Allez dire à nos députés que tout est disposé pour l
103 leguerre À nous la terre À nous la joie ! Par les plaines qui rougeoient Par les villes qui flamboient Dansons la guerre ! (R
26 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Amour et guerre
104 régnait dans ses provinces : les montagnes et les plaines étaient également fertiles ; riche, bien peuplée et ne reconnaissant
27 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Amour et guerre
105 régnait dans ses provinces : les montagnes et les plaines étaient également fertiles ; riche, bien peuplée et ne reconnaissant
28 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Appendices
106 arouche et irrité. Ils en firent bataille par les plaines herbues… L’analogie avec Tristan est très frappante. Il s’agit dans
29 1941, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). New York alpestre (14 février 1941)
107 tendent sur des espaces bien plus vastes, îles et plaines reliées par un immense réseau de ponts, de tunnels et d’autostrades s
108 re irrévocablement désertique. Les Américains des plaines de l’Ouest, venant à New York, ont coutume de se plaindre de l’inhuma
30 1941, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Souvenir de la paix française (15 mars 1941)
109 ette aux volets pâles, sans adresse, au ras de la plaine . Un peu avant la sortie du village, la route bifurque : l’une des rou
110 furque : l’une des routes prend à droite, vers la plaine , escortée de quelques maisons ; l’autre s’incline lentement vers la v
31 1942, Articles divers (1941-1946). La leçon de l’armée suisse (4 mars 1942)
111 ment question d’avancer rapidement comme dans les plaines de Flandre ou en Pologne. Les deux premières années de la victoire al
32 1942, La Part du diable (1944). Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
112 le grotesque, la chimère pétrifiée qui regarde la plaine avec mélancolie, mais il entend les hymnes derrière lui montant du ch
33 1942, La Part du diable (1982). Le diable dans nos Dieux et dans nos maladies
113 le grotesque, la chimère pétrifiée qui regarde la plaine avec mélancolie, mais il entend les hymnes derrière lui montant du ch
34 1943, Articles divers (1941-1946). Mémoire de l’Europe : Fragments d’un Journal des Mauvais Temps (septembre 1943)
114 ette aux volets pâles, sans adresse, au ras de la plaine . Un peu avant la sortie du village, la rue bifurque : une route prend
115 rue bifurque : une route prend à droite, vers la plaine , escortée de quelques maisons ; l’autre s’incline lentement vers la v
35 1944, Les Personnes du drame. Sagesse et folie de la personne — Kierkegaard
116 it passé son enfance à garder les moutons dans la plaine du Jutland. Un jour, accablé par la misère, il était monté sur un ter
36 1945, Carrefour, articles (1945–1947). L’Amérique de la vie quotidienne (19 octobre 1945)
117 it cela, les gratte-ciel et Broadway, les grandes plaines couvertes d’usines, les villages aux maisons de bois blanc sur des pe
37 1946, Esprit, articles (1932–1962). Épilogue (novembre 1946)
118 e qu’à s’ouvrir à l’amitié de ce grand peuple des plaines , qui se met à vous ressembler si curieusement. Nous n’avons guère plu
38 1946, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Tableaux américains (décembre 1946)
119 tendent sur des espaces bien plus vastes, îles et plaines reliées par un immense réseau de ponts, de tunnels et d’autostrades s
120 À Chicago et Saint-Louis, au contraire, sur les plaines d’alluvions ou dans les marécages, les gratte-ciel déjà, me dit-on, m
121 e irrémédiablement désertique. Les Américains des plaines de l’Ouest, venant à New York, ont coutume de se plaindre de l’inhuma
122 les gens. Le train surgissait du tunnel dans une plaine de marécages et de roseaux géants, coupée de canaux et de digues, enj
123 nt et tournent, épousant les collines. Le sol des plaines environnantes paraît encore à nu dans les cours des hôtels, entre les
39 1946, Journal des deux mondes. Puisque je suis un militaire…
124 ette aux volets pâles, sans adresse, au ras de la plaine . Un peu avant la sortie du village, la rue bifurque : une route prend
125 rue bifurque : une route prend à droite, vers la plaine , escortée de quelques maisons ; l’autre s’incline lentement vers la v
40 1946, Journal des deux mondes. Premiers contacts avec le Nouveau Monde
126 tendent sur des espaces bien plus vastes, îles et plaines reliées par un immense réseau de ponts, de tunnels, et d’autostrades
127 e. À Chicago et Saint-Louis au contraire, sur les plaines d’alluvions ou dans les marécages, les gratte-ciel, déjà, me dit-on,
128 e irrémédiablement désertique. Les Américains des plaines de l’Ouest, venant à New York, ont coutume de se plaindre de l’inhuma
129 les gens. Le train surgissait du tunnel dans une plaine de marécages et de roseaux géants, coupée de canaux et de digues, enj
130 ne, et l’on cesse de sentir l’Amérique. Forêts et plaines ondulées, quelques villages en bordure de la route avec leur église d
131 nt et tournent, épousant les collines. Le sol des plaines environnantes paraît encore à nu dans les cours des hôtels, entre les
41 1946, Journal des deux mondes. Voyage en Argentine
132 seule, tombé du ciel comme un aérolithe dans ces plaines du bout du monde, menu point de vie éphémère sans plus de trajectoire
133 nt de la grande allée des lambercianas, devant la plaine , je me sens retenu par une barrière de fil de fer que je n’avais pas
42 1946, Journal des deux mondes. Virginie
134 à Washington, dit-on. Mais ce ne sont d’abord que plaines neutres, forêts de chênes et de sapins. Puis lentement ce paysage int
43 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Le sentiment de l’Europe centrale
135 tant de drames nourris de solitude ; et puis des plaines qui se perdent en steppes — démesure et nostalgie. Des villes naisse
44 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Châteaux en Prusse
136 s blanches sur les ondulations sablonneuses de la plaine . Des prairies doucement soulevées s’arrêtaient au bord du ciel, devan
137 viat. Par des chemins à peine tracés au ras de la plaine sablonneuse — et parfois hors des pistes, à travers la forêt —, nous
138 géants aux longs fessiers noirs luisants. Sur la plaine éblouissante, des troupeaux de chevaux pâturent en liberté. Le meugle
45 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
139 ance dans la lumière fauve d’un soir chaud sur la plaine , avec ses dômes et ses façades exubérantes de reflets, — et déjà nous
140 ocre éclatante, immense et froide, dominant cette plaine onduleuse dont les vagues se perdent dans une poussière violacée à l’
141 ulé, Gachot prend des photos, Gyergyai fouille la plaine à la longue-vue et rêve qu’il y est, je grimpe au cerisier sauvage, d
142 n les relève. Elles : des Vénitiennes aux yeux de plaine , comme les autres ont des yeux de mer. Des grâces d’amazones avec un
143 et l’ondulation des rubans de vents chauds sur la plaine , avec des éloignements et des retours, des enroulements et déroulemen
144 llimitée… Les Hongrois se sont arrêtés dans cette plaine . Mais c’est le soir au camp, perpétuel. Une lassitude de steppe brûla
145 alisman, s’il a du cœur, n’en revient plus. La plaine et la musique L’ouverture de Stravinsky exécutée par l’express de
146 au sortir de la gare de Budapest, devient avec la plaine une Symphonie-Dichtung borodinesque, mais l’erreur n’est imputable qu
147 ent ce que je vois traverse ce que j’entends.) La plaine hongroise n’est pas monotone, parce qu’elle est d’un seul tenant. Rie
148 isis7. Il y a une grande ville, un grand lac, une plaine et une seule vigne de véritable Tokay. Et point de ces endroits dépri
149 ère égyptienne. Mais que dire des pouvoirs de la plaine qui s’agrandit pendant des heures ? — Ce qu’en raconte la musique — t
150 lle indescriptible, à demi mêlée aux sables de la plaine du Hortobágy, aux longues maisons jaunes immensément alignées, autour
151 ée. Peut-être ce soir-là, ai-je compris la Grande Plaine , et que par sa musique j’étais aux marches de l’Asie. En sortant du c
152 ve, au long d’un chemin effacé par le vent sur la plaine … Ils l’ont perdu comme un rêve au matin s’élude, — et leur musique se
153 , je voyais la Lune faire des bonds courts sur la plaine inondée de nuit. J’essayais de penser par-dessous le rythme obstiné d
154 om, petite gare frontière arrêtée au milieu de la plaine à l’heure A, — l’heure des arrivées et des adieux… Il y a dans tous l
155 res de la ville de Debrecen, au bord de la Grande Plaine encore rougeâtre de soleil couchant. J’y suis venu par hasard, en flâ
156 nt. Ou moins encore : l’image, née en rêve, d’une plaine , d’un couchant plus grandiose au ciel et sur la terre plus secret que
46 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — N’habitez pas les villes !
157 ur parlai pendant deux heures d’un pays d’énormes plaines , sans barrières ni haies, sans chemins creux et sans secrets, où les
47 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — Pauvre province
158 nt les châtaigneraies. Au sud, on voit un coin de plaine entre des collines longues aux olivettes étagées, quelques cyprès en
159 chappée sur la fin de la vallée, la rivière et la plaine . La petite ville reste invisible, massée au pied des rochers, en retr
160 es allés hier au soir. Des hauteurs, on voyait la plaine rose et violacée entre des monticules pointus tout frisés d’oliviers,
161 d’où l’on domine un ample paysage horizontal. La plaine est à nos pieds, des Cévennes grises au nord jusqu’à l’horizon des co
162 he. Dans l’ouverture de la vallée, ce triangle de plaine bleu rosé piqué de cyprès, c’est la seule couleur vive du paysage des
163 dire quelque chose ! Il est tourné du côté de la plaine . Signe qu’il va nous arriver quelque chose par là ? Du côté de Marsei
164 de lueurs doucement étagées. Et les lointains de plaine évoquent l’instant de la séparation des eaux et de la terre, dans un
48 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’Allemagne — Journal (1935-1936)
165 du solstice d’été. — Dans la nuit noire, sur une plaine inégale, où le pied bute, nous suivons des foules silencieuses et hât
166 nteux, à la hauteur des bottes. Derrière nous, la plaine est vide, parfois parcourue de moteurs. Une voix dure et nasillarde s
49 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — « Puisque je suis un militaire… »
167 ette aux volets pâles, sans adresse, au ras de la plaine . Un peu avant la sortie du village, la rue bifurque : une route prend
168 a rue bifurque : une route prend à droite vers la plaine , escortée de quelques maisons ; l’autre s’incline lentement vers la v
50 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Premiers contacts avec le Nouveau Monde
169 tendent sur des espaces bien plus vastes, îles et plaines reliées par un immense réseau de ponts, de tunnels, et d’autostrades
170 À Chicago et à Saint-Louis au contraire, sur les plaines d’alluvions ou dans les marécages, les gratte-ciel, déjà, me dit-on,
171 e irrémédiablement désertique. Les Américains des plaines de l’Ouest, venant à New York, ont coutume de se plaindre de l’inhuma
172 les gens. Le train surgissait du tunnel dans une plaine de marécages et de roseaux géants, coupée de canaux et de digues, enj
173 ique telle qu’on l’imaginait, du moins. Forêts et plaines ondulées, quelques villages en bordure de la route avec leur église d
174 nt et tournent, épousant les collines. Le sol des plaines environnantes paraît encore à nu dans les cours des hôtels, entre les
51 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Voyage en Argentine
175 seule, tombé du ciel comme un aérolithe dans ces plaines du bout du monde, menu point de vue éphémère sans plus de trajectoire
176 nt de la grande allée des lambercianas, devant la plaine , je me sens retenu par une barrière de fil de fer que je n’avais pas
52 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Virginie
177 à Washington, dit-on. Mais ce ne sont d’abord que plaines neutres, forêts de chênes et de sapins. Puis lentement ce paysage int
53 1947, Articles divers (1946-1948). La lutte des classes (1947)
178 ne s’établit jamais cette monotonie des heures de plaine et d’océan de nuit où rien ne bouge. Comme il n’y a pas de place en S
54 1947, Articles divers (1946-1948). Les maladies de l’Europe (1947)
179 Amérique, et surtout la Russie — ces deux grandes plaines d’un seul tenant — peuvent se permettre d’expérimenter. Ma deuxième r
55 1947, Vivre en Amérique. Prologue. Sentiment de l’Amérique
180 it cela, les gratte-ciel et Broadway, les grandes plaines couvertes d’usines, les villages, aux maisons de bois blanc sur des p
56 1947, Vivre en Amérique. Conseil à un Français pour vivre en Amérique
181 e qu’à s’ouvrir à l’amitié de ce grand peuple des plaines qui se met à nous ressembler si curieusement. Nous n’avons guère plus
57 1948, Bulletin de la Guilde du livre, articles (1937–1948). Lacs (août 1948)
182 ’illumine par moments, et dans l’échappée vers la plaine , où l’eau rejoint presque le ciel, le petit phare de la baie de Sirmi
183 ournoyaient des voiles inclinées… Balaton, lac de plaine aux eaux fades, environné de collines pointues et de valses aux jardi
184 oulé, pédale à longues pesées sur le chemin de la plaine , luttant contre un vent impétueux. L’orage est imminent. Notre héros,
58 1948, L’Europe en jeu. Trois discours suivis de Documents de La Haye. I
185 Amérique, et surtout la Russie — ces deux grandes plaines d’un seul tenant — peuvent se permettre d’expérimenter. Ma deuxième r
59 1948, Suite neuchâteloise. VII
186 ’illumine par moments, et dans l’échappée vers la plaine , où l’eau rejoint presque le ciel, le petit phare de la baie de Sirmi
187 ournoyaient des voiles inclinées… Balaton, lac de plaine aux eaux fades, environné de collines pointues et de valses aux jardi
188 oulé, pédale à longues pesées sur le chemin de la plaine , luttant contre un vent impétueux. L’orage est imminent. Notre héros,
60 1950, La Revue de Paris, articles (1937–1969). L’Europe et sa culture (novembre 1950)
189 vers le nord, l’Europe s’ouvre vers l’est par des plaines indéfinies. Ce n’est pas un fait géographique qui marque ses limites
61 1950, Articles divers (1948-1950). Saint-John Perse et l’Amérique (1950)
190 es. Et nous disions les fleuves survolés, et les plaines fuyantes, et les cités entières sur leurs disques qui nous filaient e
62 1952, Journal de Genève, articles (1926–1982). Au pays du Patriarche (29-30 novembre 1952)
191 t. Je connais peu de paysages aussi complets : la plaine et ses intimités cloisonnées de rideaux de peupliers, les montagnes l
63 1953, La Confédération helvétique. Introduction (par Lucien Febvre)
192 cidé une bonne fois de ne plus descendre dans les plaines basses où croupissent (avec d’autres) nos pauvres « francs français »
193 que les façons d’être et de sentir du Flamand des plaines , coupé de la mer par les grandes dunes et n’ayant d’horizon qu’en pro
64 1953, La Confédération helvétique. Le peuple et son histoire
194 s’était terminée trois siècles auparavant sur la plaine de Marignan. ⁂ Lorsque éclata la Révolution française, la Suisse se v
65 1953, La Confédération helvétique. Le peuple suisse et le monde
195 de ma patrie, paisibles et horizontales dans les plaines et les eaux, escarpées et audacieusement dentelées dans la montagne,
66 1955, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Aperçu historique des relations culturelles Europe-Russie (des débuts à la guerre de 1914) (décembre 1955)
196 es murs des palais ayant perdu leur épaisseur, la plaine à perte de vue qui continue toujours, l’infinie étendue de l’humble R
67 1956, Articles divers (1951-1956). Petits trajets sur les axes du monde (août 1956)
197 ne s’établit jamais cette monotonie des heures de plaine et d’océan de nuit où rien ne bouge. Comme il n’y a pas de place en S
68 1956, Preuves, articles (1951–1968). Sur le rêve des sciences (décembre 1956)
198 smes locaux tels qu’un grand trou suspect dans la plaine sibérienne, ou l’embrassement mortel d’une étoile par son double. Ain
69 1957, Articles divers (1957-1962). La voie et l’aventure (janvier 1957)
199  ; pas un seul pèlerinage et pas un vrai château. Plaines et villes immenses, dénudées de mystère, nettoyées de toute trace de
70 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur Voltaire (février 1957)
200 d. Je connais peu de paysages aussi complets : la plaine et ses intimités cloisonnées de rideaux de peupliers, les montagnes l
71 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Première partie. La Voie et l’Aventure — Où les voies se séparent
201  ; pas un seul pèlerinage et pas un vrai château. Plaines et villes immenses, dénudées de mystère, nettoyées de toute trace de
72 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur un patriotisme de la terre (mars 1958)
202 um des ailes luit dans l’ombre, sur le fond de la plaine embrumée. Un léger balancement vient de plonger l’avant dans l’illumi
73 1959, Les Origines de l’Europe : d’Hésiode à Charlemagne ou du mythe à l’histoire. I. Protohistoire d’un continent sans nom
203 e glaciaire avait recouvert près de la moitié des plaines et des montagnes d’une épaisse calotte, dont la fonte transforma le c
74 1959, Les Origines de l’Europe : d’Hésiode à Charlemagne ou du mythe à l’histoire. II. Le mythe de l’enlèvement d’Europe
204 e ; vagabonde elle marchait sur les chemins de la plaine salée, comme si elle eût nagé ; la mer était faite de métal azuré. Ha
75 1959, Les Origines de l’Europe : d’Hésiode à Charlemagne ou du mythe à l’histoire. VI. Le concept géographique
205 ue assez mal distinguée de la Scythie, qui est la plaine russe. Il lui donne pour axe le Danube, qu’il nomme Ister : L’Ister
206 est, en effet, toute parsemée de montagnes et de plaines , partout les populations agricoles et civilisées y vivent côte à côte
207 obe, l’autre avec le sceptre ; une Vierge dont la plaine russe se perdant au fond de l’Asie obscure, représentait la robe aux
76 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Les Origines d’Hésiode à Charlemagne, (du ixe siècle av. J.-C. au xie siècle de notre ère)
208 e glaciaire avait recouvert près de la moitié des plaines et des montagnes d’une épaisse calotte, dont la fonte transforma le c
209 e ; vagabonde elle marchait sur les chemins de la plaine salée, comme si elle eût nagé ; la mer était faite de métal azuré. Ha
210 ue assez mal distinguée de la Scythie, qui est la plaine russe. Il lui donne pour axe le Danube, qu’il nomme Ister : L’Ister
211 est, en effet, toute parsemée de montagnes et de plaines , partout les populations agricoles et civilisées y vivent côte à côte
212 obe, l’autre avec le sceptre ; une Vierge dont la plaine russe se perdant au fond de l’Asie obscure, représentait la robe aux
77 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’ère des philosophes. De Leibniz à Condorcet — L’Europe des lumières
213 que l’Asie que nous connaissons a de plus grandes plaines  ; elle est coupée en de plus grands morceaux par les montagnes et les
78 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — L’Europe des adversaires de l’empereur
214 présent rapide, et jetés comme des atomes sur une plaine immense et nivelée, se détachent d’une patrie qu’ils n’aperçoivent nu
79 1962, Arts, articles (1952-1965). L’Europe détient les secrets de l’avenir, mais a-t-elle la volonté de vivre ? (13 juin 1962)
215 éen, constater que l’Europe actuelle, amputée des plaines russes, tiendrait près de neuf fois dans l’Asie, et six fois dans l’A
216 est le seul continent qui n’ait point de déserts. Plaines conquises sur la mer, fleuves aux méandres simplifiés par des canaux,
217 lleurs, en Amérique et en Russie, sur des grandes plaines , peu peuplées, voire des déserts, la civilisation technologique a pu
80 1962, Les Chances de l’Europe. II. Secret du dynamisme européen
218 t de constater que l’Europe actuelle, amputée des plaines russes, tiendrait près de neuf fois dans l’Asie, et six fois dans l’A
219 , mais ni trop grands ni trop étanches : point de plaines infinies, de chaînes infranchissables, de rivières tumultueuses coupé
220 delé, décoré, exploité par les œuvres de l’homme. Plaines conquises sur la mer, fleuves aux méandres simplifiés par des canaux,
221 lleurs, en Amérique et en Russie, sur des grandes plaines peu peuplées, voire des déserts, la civilisation technologique a pu d
81 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. Le paysage historique, ou comment se forme une fédération — « L’histoire suisse commence avec Guillaume Tell »
222 seul trait les deux moitiés du Saint-Empire, des plaines lombardes à la Rhénanie et à la Souabe. Partout ailleurs, il y a deux
82 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. Le paysage historique, ou comment se forme une fédération — « Ce petit peuple égalitaire… »
223 contingents grisons et suisses dévalaient vers la plaine lombarde, au temps où les Ligues s’acharnaient à conquérir la Valteli
83 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. L’union, sauvegarde de la diversité ou comment fonctionne une fédération — Les institutions et la vie politique
224 de ma patrie, paisibles et horizontales dans les plaines et les eaux, escarpées et audacieusement dentelées dans la montagne,
84 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. La morale quotidienne et le climat de culture ou comment on vit dans une fédération
225 ne s’établit jamais cette monotonie des heures de plaine et d’Océan de nuit où rien ne bouge. Comme il n’y a pas de place en S
226 s Ligues suisses des armées descendaient vers les plaines lombardes. Ce double mouvement culturel et militaire se ralentit dès
85 1966, Preuves, articles (1951–1968). André Breton (novembre 1966)
227 é Breton (novembre 1966)bd Vers cette forêt de plaine où je vais chaque jour, j’ai marché sans penser à rien, dans l’odeur
86 1968, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Hölderlin dans le souvenir des noms splendides (1968)
228 Bordeaux, là-bas », cette Palmyre en ruine « aux plaines du désert », et ce Gothard d’où partent les grands fleuves, le Rhin a
87 1969, Articles divers (1963-1969). De l’Aar à l’Europe (1969)
229 autant de voies ouvertes à l’imagination vers les plaines du continent et les quatre points cardinaux. Et rien en Suisse n’est
88 1969, Articles divers (1963-1969). À la fontaine Castalie (1969)
230 nt l’immense ombrage des vergers d’oliviers de la plaine d’Itea, striés de vives lueurs sur le sol rose, la route monte en lac
89 1970, Le Cheminement des esprits. Champs d’activité — Le civisme commence au respect des forêts
231 ce à la démesure naturelle aux peuples de grandes plaines , USA, URSS, Chine ; — l’étude de l’écologie fait voir mieux que toute
90 1970, Le Cheminement des esprits. Champs d’activité — L’Europe, l’été…
232 naux de Pérouse, des grandes villes cossues de la plaine de Hollande derrière leurs digues aux petites places dallées de marbr
91 1972, Articles divers (1970-1973). Je rentrais de l’espace… (27-28 mai 1972)
233 e politique et sociale descend du château dans la plaine , du burg où le seigneur tenait sa cour au bourg (ou « borgho ») des b
92 1972, Articles divers (1970-1973). Forteresse au centre de l’Europe : la Suisse (1972)
234 e politique et sociale descend du château dans la plaine , du burg où le seigneur tenait sa cour au bourg (ou borgho) des bourg
93 1974, Journal d’un Européen (fragments 1974). IV. Berlin : le second Rapport au club de Rome
235 le nom de « prestige national ». Déjà, de vastes plaines autour des villes, et de larges vallées fluviales ne sont plus que po
94 1976, Articles divers (1974-1977). L’Europe, l’été [préface] (1976)
236 naux de Pérouse, des grandes villes cossues de la plaine de Hollande derrière leurs digues aux petites places dallées de marbr
95 1979, Rapport au peuple européen sur l’état de l’union de l’Europe. La défense de l’Europe
237 ment plus vulnérable que l’URSS avec ses immenses plaines vides35. Quelques bombes russes sur la capitale et sur les centres de
96 1980, Articles divers (1978-1981). Actualité de Benjamin Constant (1980)
238 act avec le passé… jetés comme des atomes sur une plaine immense et nivelée, se détachent d’une patrie qu’ils n’aperçoivent nu
97 1988, Inédits (extraits de cours). Europe
239 ui viennent d’Athènes, de Jérusalem, de la grande plaine du Nord, car elles sont partiellement contradictoires, ce qui fait de