1 1926, Articles divers (1924–1930). Soir de Florence (13 novembre 1926)
1 orte où, un soir de la Nature… L’homme chante une plainte inouïe de pureté. Deux phrases rapides ondulent dans l’air lourd. Le
2 1928, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le péril Ford (février 1928)
2 évreuses où le fracas des machines couvre déjà la plainte humaine. Il y a ceux qui pleurent le passé et ceux qui prophétisent,
3 1928, Articles divers (1924–1930). Un soir à Vienne avec Gérard (24 mars 1928)
3 ’un monde que suscite en moi seul peut-être cette plainte heureuse des violons. Le diable sort des parois, noir et blanc, la ra
4 1929, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Prison. Ailleurs. Étoile de jour (mars 1929)
4 ! que d’aucun retour vous ne laissiez le gage aux plaintes de mon cœur il est d’autres rivages où mieux qu’ici l’on meurt. Ét
5 1929, Articles divers (1924–1930). La tour de Hölderlin (15 juillet 1929)
5 cet aveu mystérieux : « La perfection n’a pas de plainte  »… Vivait-il encore ? Ce lieu soudain m’angoisse. Mais le gardien : i
6 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Un soir à Vienne avec Gérard
6 ’un monde que suscite en moi seul peut-être cette plainte heureuse des violons. Le diable sort des parois, noir et blanc, la ra
7 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — La tour de Hölderlin
7 cet aveu mystérieux : « La perfection n’a pas de plainte … » Vivait-il encore ? Ce lieu soudain m’angoisse. Mais le gardien : i
8 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
8 tenant, parlez-moi du modernisme éternel de cette plainte . — Des Werthers aux yeux secs, voilà ce que nous sommes. 14 juin 1
9 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — La tour de Hölderlin
9 cet aveu mystérieux : « …la perfection n’a pas de plainte … » Vivait-il encore ? Ce lieu soudain m’angoisse. Mais le gardien : i
10 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
10 tenant, parlez-moi du modernisme éternel de cette plainte . — Des Werthers aux yeux secs, voilà ce que nous sommes. 14 juin 1
11 1934, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Précisions sur la mort du Grand Pan (avril 1934)
11 rchie. Comment Adam ne s’effraierait-il pas d’une plainte qui s’adresse, en lui, à ce pouvoir qu’il sait avoir perdu ? La Natur
12 1934, Esprit, articles (1932–1962). Sur une nouvelle de Jean Giono (novembre 1934)
12 qui est un peu mieux que cela, une présence, une plainte juste, une voix d’homme. L’auteur entre dans les confidences d’une fe
13 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
13 d’abord son auteur à la question, en sorte que sa plainte ou son triomphe constitue le centre même de son œuvre, et non plus sa
14 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
14 d’abord son auteur à la question, en sorte que sa plainte ou son triomphe constitue le centre même de son œuvre, et non plus sa
15 1937, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). N’habitez pas les villes (Extrait d’un Journal) (juillet 1937)
15 le dernier écho, le dernier reproche, la dernière plainte de la justice cosmique blessée. Comme une prière muette en moi, toute
16 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. N’habitez pas les villes !
16 le dernier écho, le dernier reproche, la dernière plainte de la justice cosmique blessée. Comme une prière muette en moi, toute
17 1938, Les Nouveaux Cahiers (1937-1939). Vues sur le national-socialisme (1er juin 1938)
17 os enfants. Eux, ils se sentent des militaires. » Plainte vingt fois entendue. Les enfants sont ravis, naturellement. Ils se se
18 1938, Journal d’Allemagne. Journal (1935-1936)
18 os enfants. Eux, ils se sentent des militaires. » Plainte vingt fois entendue. Les enfants sont ravis, naturellement. Ils se se
19 1939, La Revue de Paris, articles (1937–1969). L’Âme romantique et le rêve (15 août 1939)
19 essent de définir comme l’indicible. Dès lors, la plainte sera la même, qu’il s’agisse d’une Thérèse d’Avila ou simplement du b
20 ire. « Où trouver des mots ? », gémissent-ils. La plainte est sincère et tragique. Mais combien de mots leur fera-t-elle accumu
20 1939, L’Amour et l’Occident. Les origines religieuses du mythe
21 ui, huit-cents, neuf-cents, mille fois réédite sa plainte , et une belle qui toujours dit non.29 » L’Europe n’a pas connu de poé
21 1939, L’Amour et l’Occident. Passion et mystique
22 Il y aurait à citer cent pages où revient la même plainte de l’âme sur « l’abandon divin, tourment suprême ». Sur « ce vide pro
23 t des souffrances mystiques. On se souvient de la plainte du troubadour : Dieu ! comment se peut-il faire Que plus m’est loin
22 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe dans la littérature
24 ses symboles. Voici les derniers Siciliens. Cette plainte de Jacques de Lentino : Mon cœur souvent meurt, et plus douloureusem
25 Car seule elle détient le pouvoir d’harmoniser la plainte de deux voix, et d’en faire une plainte unique où déjà vibre la réali
26 oniser la plainte de deux voix, et d’en faire une plainte unique où déjà vibre la réalité d’un indicible au-delà d’espérance. E
23 1939, Nicolas de Flue. ACTE III.
27 — sur les foyers désertés — hou ! hou ! — Sourde plainte , les tambours — couvrent ta voix déplorable. — Que dis-tu ? — Demain
24 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Les origines religieuses du mythe
28 ui, huit-cents, neuf-cents, mille fois réédite sa plainte , et une belle qui toujours dit non31. » L’Europe n’a pas connu de poé
29 issant roi, ait exhalé dans ses poèmes cette même plainte  ? Rien n’est trop haut pour lui, c’est évident, s’il ne s’agit que de
25 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Passion et mystique
30 Il y aurait à citer cent pages où revient la même plainte de l’âme sur « l’abandon divin, tourment suprême ». Sur « ce vide pro
31 t des souffrances mystiques. On se souvient de la plainte du troubadour : Dieu ! comment se peut-il faire Que plus m’est loin
26 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe dans la littérature
32 ses symboles. Voici les derniers Siciliens. Cette plainte de Jacques de Lentino : Mon cœur souvent meurt, et plus douloureusem
33 Car seule elle détient le pouvoir d’harmoniser la plainte de deux voix, et d’en faire une plainte unique où déjà vibre la réali
34 oniser la plainte de deux voix, et d’en faire une plainte unique où déjà vibre la réalité d’un indicible au-delà d’espérance. E
27 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Les origines religieuses du mythe
35 ui, huit-cents, neuf-cents, mille fois réédite sa plainte , et une belle qui toujours dit non. »23 L’Europe n’a pas connu de po
36 issant roi, ait exhalé dans ses poèmes cette même plainte  ? Rien n’est trop haut pour lui, c’est évident, s’il ne s’agit que de
28 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Passion et mystique
37 Il y aurait à citer cent pages où revient la même plainte de l’âme sur « l’abandon divin, tourment suprême ». Sur « ce vide pro
38 t des souffrances mystiques. On se souvient de la plainte du troubadour : Dieu ! comment se peut-il faire Que plus m’est loin
29 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe dans la littérature
39 ses symboles. Voici les derniers Siciliens. Cette plainte de Jacques de Lentino : Mon cœur souvent meurt, et plus douloureusem
40 Car seule elle détient le pouvoir d’harmoniser la plainte de deux voix, et d’en faire une plainte unique où déjà vibre la réali
41 oniser la plainte de deux voix, et d’en faire une plainte unique où déjà vibre la réalité d’un indicible au-delà d’espérance. E
30 1942, La Part du diable. Le Bleu du Ciel
42 conjurer le danger commun. Mais dans le fond, ces plaintes ne sont pas fondées. Une coalition entre souverains, faite sur les pr
43 onte ne nous permettent plus d’articuler même une plainte intelligible, — c’est elle à présent qui nous parle ! 49. Vertus
31 1942, La Part du diable (1944). Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
44 us une seconde d’ennui ne sera possible. Et votre plainte sera de n’avoir qu’une seule vie. Ennui : chasse gardée du démon. Par
32 1942, La Part du diable (1944). Le Bleu du Ciel
45 conjurer le danger commun. Mais dans le fond, ces plaintes ne sont pas fondées. Une coalition entre souverains, faite sur les pr
46 onte ne nous permettent plus d’articuler même une plainte intelligible, — c’est elle à présent qui nous parle ! 65. Vertus
33 1942, La Part du diable (1982). Le diable dans nos Dieux et dans nos maladies
47 us une seconde d’ennui ne sera possible. Et votre plainte sera de n’avoir qu’une seule vie. Ennui : chasse gardée du démon. Pa
34 1942, La Part du diable (1982). Le Bleu du Ciel
48 conjurer le danger commun. Mais dans le fond, ces plaintes ne sont pas fondées. Une coalition entre souverains, faite sur les pr
49 onte ne nous permettent plus d’articuler même une plainte intelligible, — c’est elle à présent qui nous parle ! 65. Vertus
35 1944, Les Personnes du drame. Liberté et fatum — Luther et la liberté de la personne
50 même, et c’est en lui l’homme naturel qui fait sa plainte . Mais il ajoute : « Il me faut confesser que cette pensée m’a blessé
36 1944, Les Personnes du drame. Une maladie de la personne — Le romantisme allemand
51 essent de définir comme l’indicible. Dès lors, la plainte sera la même, qu’il s’agisse d’une Thérèse d’Avila ou simplement d’un
52 ire. « Où trouver les mots ? », gémissent-ils. La plainte est sincère et tragique, mais combien de mots leur fera-t-elle accumu
37 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — La tour de Hölderlin
53 et aveu mystérieux : « … la perfection n’a pas de plainte  »… Vivait-il encore ? Ce lieu soudain m’angoisse. Mais le gardien : i
38 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Petit journal de Souabe
54 tenant, parlez-moi du modernisme éternel de cette plainte . — Des Werthers aux yeux secs, voilà ce que nous sommes. 14 juin 1
39 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — N’habitez pas les villes !
55 le dernier écho, le dernier reproche, la dernière plainte de la justice cosmique blessée. Comme une prière muette en moi, toute
40 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’Allemagne — Journal (1935-1936)
56 os enfants. Eux, ils se sentent des militaires. » Plainte vingt fois entendue. Les enfants sont ravis, naturellement. Ils se se
41 1950, Articles divers (1948-1950). Saint-John Perse et l’Amérique (1950)
57 ait un haut exemple du bon usage de l’exil : sans plainte , au cœur du grand litige ; aussi actif dans la réceptivité qu’il avai
42 1955, Preuves, articles (1951–1968). L’aventure technique (octobre 1955)
58 est freiné par le prix des appareils, non par la plainte des écrivains. Il y a beau temps que les ouvriers ont renoncé à brise
59 voulue par Dieu. Le vrai problème La grande plainte du xxe siècle contre la technique eût été justifiée, cent ans plus t
43 1955, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Aperçu historique des relations culturelles Europe-Russie (des débuts à la guerre de 1914) (décembre 1955)
60 grand écrivain russe. Grâce à lui, et malgré ses plaintes d’être né Russe, un certain équilibre s’établit entre l’influence occ
44 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — L’aventure technique
61 est freiné par le prix des appareils, non par la plainte des écrivains. Il y a beau temps que les ouvriers ont renoncé à brise
62 voulue par Dieu. Le vrai problème La grande plainte du xxe siècle contre la technique eût été justifiée, cent ans plus t
45 1958, Définition, valeurs, énergie, recherche : quatre essais européens (1958). L’Europe de l’énergie
63 roniques. Que faut-il donc penser de cette longue plainte qui fut mise à la mode par Bergson il y a cinquante ans de cela, et d
46 1959, Les Origines de l’Europe : d’Hésiode à Charlemagne ou du mythe à l’histoire. II. Le mythe de l’enlèvement d’Europe
64 la plinthe Europe dont un dieu n’écoute pas la plainte Le taureau blanc l’emporte. Europe, sans espoir, Crie, et baissan
47 1961, Articles divers (1957-1962). Culture et technique (juillet 1961)
65 de la bourgeoisie, chantent sur tous les tons la plainte de l’humanisme opprimé par la technique, et prédisent la mise en escl
66 roniques. Que faut-il donc penser de cette longue plainte qui fut mise à la mode par Bergson, et de ce pessimisme général, que
48 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Les Origines d’Hésiode à Charlemagne, (du ixe siècle av. J.-C. au xie siècle de notre ère)
67 ur la plinthe Europe dont un dieu n’écoute pas la plainte . Le taureau blanc l’emporte. Europe, sans espoir, Crie, et baissant l
49 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Prises de conscience européennes. De Pierre Dubois à l’abbé de Saint-Pierre, (xive au xixe siècle) — Les grands desseins du xviie siècle
68 ceux qui seroient intéressez exposeroient là les plaintes de leurs maistres, et les autres députez en jugeraient sans passion.
69 s, ou au moins de la moitié plus sept. Toutes les plaintes seraient remises par écrit sous forme de mémoires conservés par une p
50 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’ère des philosophes. De Leibniz à Condorcet — L’Europe des lumières
70 simple gentilhomme offensé dédaigne de porter ses plaintes au tribunal des maréchaux de France, et vous voulez qu’un roi porte l
51 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des nations, (de 1848 à 1914) — De l’harmonie entre les nations libérées à l’anarchie des États souverains
71 à Paris, Adam Mickiewicz (1798-1855) il élève la plainte séculaire des pays de l’Est européen périodiquement « libérés » par l
52 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des fédérations. De l’Unité de culture à l’union politique
72 utres plans et dans d’autres domaines. Et la même plainte se renouvelle : le vieux monde serait devenu trop étroit. Au libre dé
53 1968, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Jean Paulhan (19-20 octobre 1968)
73 aussi une façon de couper court aux confidences, plaintes et intrigues qui assiègent en permanence un directeur.) Chaque jour,
54 1968, Articles divers (1963-1969). L’Exode des cerveaux [débat] (1968)
74 ssé ? Croyez-vous que La Chaux-de-Fonds se serait plainte d’avoir perdu un cerveau ? Pas du tout ! Il serait resté à La Chaux-d
55 1970, Le Cheminement des esprits. Champs d’activité — Culture et technique en Europe et dans le monde
75 de la bourgeoisie, chantent sur tous les tons la plainte de l’humanisme opprimé par la technique, et prédisent le triomphe pro
76 t les cerveaux électroniques. Que penser de cette plainte mise à la mode par Bergson, il y a cinquante ans, et de ce pessimisme
56 1974, Articles divers (1974-1977). Un modèle pour l’Europe ? (1974)
77 Blocage qui explique seul, sans la justifier, la plainte des politiciens et politologues qui annoncent régulièrement « la fin
57 1977, L’Avenir est notre affaire. Système de la crise — La clé du système ou l’État-nation
78 nue par un État lointain qui n’écoutera jamais ma plainte ni mes cris, et qui a besoin des machines pour assurer ce qu’il nomme
58 1977, L’Avenir est notre affaire. De la prévision — Première histoire de fous : l’auto
79 évreuses où le fracas des machines couvre déjà la plainte humaine… » …L’homme moderne recule devant l’évidence de la banquerout
59 1980, Réforme, articles (1946–1980). Les Nations unies des animaux (13 décembre 1980)
80 ne prairie ensoleillée. Parler pour eux, dire la plainte muette des créatures que l’homme a trop souvent nommées des « bêtes b
60 1981, Cadmos, articles (1978–1986). L’apport culturel de l’Europe de l’Est (printemps 1981)
81 ique en forme de poème, dans laquelle il élève la plainte de ceux de l’Est que l’Ouest abandonne, — le cri prophétique des vict
61 1985, Articles divers (1982-1985). Quelques-uns de mes écrivains : anecdotes (1985)
82 ussi une manière de couper court aux confidences, plaintes ou intrigues qui devaient l’assiéger en permanence. Concision, précis