1
t ciel. Mais sa foulée, bondissante et posée, est
pleine
du désir de l’air. Danse-t-il sur une musique que je n’entends pas ?
2
soi-même la méthode de l’Évangile qui, prenant à
plein
poing toutes ces petites misères, en compose d’un seul coup une grand
3
s, et non plus à Sainte-Croix, mais à Aubonne. Un
plein
succès a répondu à cette innovation. Le sujet de la première partie d
4
ce passage du réalisme le plus hardi à un lyrisme
plein
de simple grandeur. Voici la mort du taureau dit « le Mauvais Ange »
5
our quelques descriptions des prairies espagnoles
pleines
de simple grandeur, j’ai supporté mille fastidieux détails techniques
6
buts, « capables d’agir jusqu’au sacrifice, mais
pleins
de dégoût devant la volonté d’action qui tord aujourd’hui notre race…
7
et ivre non plus de vin de France, mais d’alcools
pleins
de démons, de drogues peut-être mortelles. ab. « Louis Aragon : Le
8
othèques désertes glisse un grand souffle oblique
plein
de fraîcheur et de pardon. » am. « Pierre Girard : Connaissez mieux
9
Mais voici un bar où je vous suis. Vous y entrez
plein
de mépris pour Paul Morand par qui découvrîtes le charme de ces lieux
10
e malaise d’écrire. Bopp est très intelligent. Et
plein
de verve, et pas embarrassé du tout pour vous lâcher un beau pavé mat
11
dès l’aube, j’irai tenter la misère aux yeux las
pleins
de rêves, la misère qui fait des soirs si doux aux amants quand ils n
12
bien que je devrais tenter quelque chose. Je suis
plein
de rêves, certains soirs. Il faut pourtant rentrer chez moi, et ma fe
13
eurer sur ma lâcheté. Et je t’apostrophe, soudain
plein
de mépris et de désespoir, ô vie sans faute, vie sans joie… Ah ! plus
14
ique du roman sont sauvées par un style brillant,
plein
de trouvailles spirituelles, malicieuses ou poétiques ; et ce n’est p
15
des conteurs américains. Avec cela, un réalisme,
plein
de verdeur et souvent d’amertume. Mais là où d’autres placeraient le
16
s’en doutent… C’est un dévergondage sentimental,
plein
de malices et d’envies de pleurer. Quel dommage qu’il s’égare parfois
17
lui écrivit, en sortant de là, dans une crèmerie
pleine
de couples à la mode. Mais en écrivant il pensait à une femme blonde
18
les créateurs de l’instruction publique aient eu
pleine
conscience de ce qu’ils faisaient — et je les excuse pour autant10. J
19
ulgarité de mes attaques. Ce qui est vulgaire, au
plein
sens du mot, c’est le genre distingué de la bourgeoisie qui se monte
20
que les créateurs de l’instruction publique aient
pleine
conscience de ce qu’ils faisaient — et je les excuse pour autant 10.
21
ulgarité de mes attaques. Ce qui est vulgaire, au
plein
sens du mot, c’est le genre distingué de la bourgeoisie qui se monte
22
pour accueillir du premier regard, dans un matin
plein
de mouettes — « Un beau bruit d’ailes me fait un ciel » — la vaporeus
23
se montre plus occidental dans les beaux volumes
pleins
de ces paysages, que dans ses dessins, dont Kikou Yamata a dit ailleu
24
amais mieux pour parler qu’en face d’une assiette
pleine
: l’occupation agréable et essentielle qui consiste à divise ; pour m
25
mique en cinq étages et un prologue ou vestibule,
plein
de bruits de lavabos et de coups de cloche débile au corridor, — à Pa
26
t enferme quelques paysages romantiques aux ciels
pleins
de démesure. Et, de Giorgione, ce « Portrait d’un homme » devant lequ
27
rte, on tourne dans un escalier compliqué : c’est
plein
de colonnettes et de statues dégradées et charmantes. (Vue sur des ma
28
es ont des mouvements vifs du buste, et des mains
pleines
de drôleries ou de supplication. Je ne sais ce que disent les paroles
29
« Torse de femme » de Marcel Gimond, des animaux
pleins
d’innocence et de drôlerie de Petersen. André Kertész, l’un des rénov
30
le vieux Goethe pour les ouvrages documentaires,
pleins
d’analyses précises, de citations, de planches hors-texte ? C’est un
31
hysiquement aussi. Toute l’œuvre de Nietzsche est
pleine
de repères alpestres. « Comme ces vues précises, aiguës, et qu’inspir
32
erre Loti, à ce spectacle étrange d’une vie toute
pleine
de nobles penchants et d’affections élevées, tandis que déjà la consc
33
terne est crevassée et divisée. Son œuvre souvent
pleine
de charme mais sans forme et sans but, peut bien nous stimuler, mais
34
« grande Magie » que Faust enfin rejoint dans la
pleine
possession de ses forces et l’assurance du regard. L’âme, purifiée de
35
ux-mêmes, tels qu’ils apparurent à ce jeune homme
plein
d’une exigeante ferveur mystique. « Mes rapports avec les dévots — éc
36
omme tout ce qui n’a pas de raison, voilà qui est
plein
de significations troublantes. Cela donne à penser, prête à rire, mai
37
t enferme quelques paysages romantiques aux ciels
pleins
de démesure. Et, de Giorgione, ce « Portrait d’un homme » devant lequ
38
rte, on tourne dans un escalier compliqué : c’est
plein
de colonnettes et de statues dégradées et charmantes. (Vue sur des ma
39
es ont des mouvements vifs du buste, et des mains
pleines
de drôleries ou de supplication. Je ne sais ce que disent les paroles
40
, cet espace cloisonné de murailles respectables,
plein
de présences et d’absences — la chambre principale où une lampe arros
41
illet 1929 Écrivez donc une nouvelle allemande
pleine
de myosotis, de Gérard de Nerval, de victoria égarée dans la forêt, d
42
tir doucement les idées. C’est un attendrissement
plein
de force et de dignité. Alors si l’on est quelques-uns, on se met à c
43
amais mieux pour parler qu’en face d’une assiette
pleine
: l’occupation agréable et essentielle qui consiste à diviser pour mi
44
êts, les jambes nues sous la pluie. L’herbe était
pleine
de sales limaces et de petits escargots, et les framboises humides av
45
omme tout ce qui n’a pas de raison, voilà qui est
plein
de significations troublantes. Cela donne à penser, prête à rire, mai
46
t enferme quelques paysages romantiques aux ciels
pleins
de démesure. Et, de Giorgione, ce « Portrait d’un homme » devant lequ
47
rte, on tourne dans un escalier compliqué : c’est
plein
de colonnettes et de statues dégradées et charmantes. (Vue sur des ma
48
: car demeurer ici, c’est demeurer vraiment en «
pleine
nature », un peu au-dessus de la plaine, pas tout à fait dans le ciel
49
es ont des mouvements vifs du buste, et des mains
pleines
de drôleries ou de supplication. Je ne sais ce que disent les paroles
50
, cet espace cloisonné de murailles respectables,
plein
de présences et d’absences, — la chambre principale où une lampe arro
51
let 1929 « Écrivez donc une nouvelle allemande
pleine
de myosotis, de Gérard de Nerval, de victoria égarée dans la forêt, d
52
tir doucement les idées. C’est un attendrissement
plein
de force et de dignité. Alors si l’on est quelques-uns, on se met à c
53
et vole et se réjouisse, et qu’il exige enfin sa
pleine
mesure, toute la Terre promise à tout l’homme ! Premier retour Par
54
nt défenseur de l’honneur protestant, il était au
plein
sens du mot l’homme engagé, celui qui ne revendique rien pour soi, to
55
ecret. J’ai lu ces pages de confidences pudiques,
pleines
d’idéal et de mélancolie, mais sans y retrouver la trace des larmes d
56
palais délabré, au-dessus de jardins en terrasses
pleins
de lucioles à la nuit, quand les violoneux du village viennent donner
57
. Ils n’arriveront jamais à la liberté, au loisir
plein
. Si la liberté n’est pas à l’origine d’un système, elle ne s’introdui
58
te tension créatrice qui seule définit un « temps
plein
». En sorte que le « temps vuide » de l’Encyclopédie n’est au vrai qu
59
réer un risque nouveau. Le temps de cet homme est
plein
, et nul n’y pourrait distinguer des heures « creuses » ou des efforts
60
par l’emploi d’un style poli, nombreux, toujours
plein
d’onction, parfois même de pompe. Tel est le premier succès de cet ou
61
éussi à brosser le panorama habilement suggestif,
plein
de vie et de pathétique, d’une époque qui a besoin, plus que de toute
62
t une idée sinon de la pensée barthienne dans son
plein
développement, du moins de ses thèmes initiaux, de sa « problématique
63
négative et désespérée. « Ici le paradoxe joue à
plein
— écrivait-on à ce propos dans un récent article1 — la théologie dial
64
e qui leur fait perdre toute mesure. Le monde est
plein
de malins, de gens qui ont l’air d’avoir compris de quoi il s’agit. I
65
t attendre les deux autres parties pour saisir la
pleine
signification. On trouvera, d’ailleurs, une analyse détaillée des Sta
66
plus dignes de formuler son opinion, et qui sont
pleins
d’amères protestations contre le règne de la masse et les outrages di
67
’utilitarisme de Bentham : « Étant donné un monde
plein
de coquins, montrer que la vertu est le résultat de leurs aspirations
68
e. Or, nous nous connaissons complexes et impurs,
pleins
de problèmes, peuplés de fantômes et séparés par eux de nous-mêmes et
69
contre un fait dont malgré tout nous ignorons la
pleine
signification humaine : le fait fasciste étant avant tout national. N
70
à tomber dans la trivialité (heureux les ventres
pleins
, etc.), car chacun sait que l’état de bonheur est une chose trop frag
71
. Ils n’arriveront jamais à la liberté, au loisir
plein
. Si la liberté n’est pas à l’origine d’un système, elle ne s’introdui
72
te tension créatrice qui seule définit un « temps
plein
». En sorte que le « temps vuide » de l’Encyclopédie n’est au vrai qu
73
réer un risque nouveau. Le temps de cet homme est
plein
, et nul n’y pourrait distinguer des heures « creuses » ou des efforts
74
contre un fait dont malgré tout nous ignorons la
pleine
signification humaine : le fait fasciste étant avant tout national. N
75
à tomber dans la trivialité (heureux les ventres
pleins
, etc.), car chacun sait que l’état de bonheur est une chose trop frag
76
. Ils n’arriveront jamais à la liberté, au loisir
plein
. Si la liberté n’est pas à l’origine d’un système, elle ne s’introdui
77
te tension créatrice qui seule définit un « temps
plein
». En sorte que le « temps vuide » de l’Encyclopédie n’est au vrai qu
78
réer un risque nouveau. Le temps de cet homme est
plein
, et nul n’y pourrait distinguer des heures « creuses » ou des efforts
79
à celle des philosophes libéraux — fût partiale,
pleine
de partis pris, et même politique ! 83. Je fais exception pour deux
80
hèse de ces contradictions. La vie chrétienne est
pleine
de contradictions, elle aussi, mais Paul les a toutes rassemblées dan
81
n : cet appel à la vie communautaire, ce réalisme
plein
, ce sens du concret spirituel, cette amitié des hommes et du pays, qu
82
se… Un noble effort ne peut s’appuyer que sur une
pleine
et ferme confiance en soi, qui seule élève le cœur et l’esprit. À cel
83
r pour seul but d’assurer à chacun le libre et le
plein
exercice de sa vocation personnelle. Et c’est dans cet esprit qu’il s
84
ture, les bêtes, les choses. Envers elles, il est
plein
d’une espèce de charité patiente et ingénieuse. D’où son amour des tr
85
ment ce qui s’est fait, et un temps pour saisir à
pleines
mains les instruments de construction, qui sont aussi ceux des démoli
86
on anthologie tout un monde spirituel et poétique
plein
de dangereuses merveilles. Le choix des textes me paraît des plus heu
87
on anthologie tout un monde spirituel et poétique
plein
de dangers et de merveilles. Le choix des textes me paraît des plus h
88
sse : cela est neuf et vrai, bien vu et bien dit,
plein
d’une verve gentille, et aussi, disons-le, de courage, car il en faut
89
ne éducation de son langage. Un tribunal muni des
pleins
pouvoirs, institué pour juger des cas de langage délictueux, inactuel
90
r cette confiance est une réalité spirituelle, au
plein
sens du mot, cette fois. (Il est toujours désagréable de se citer soi
91
Dandieu, puis reprise par L’Ordre nouveau , est
pleine
de défiance vis-à-vis de la rationalisation… » ! !) Mais dès que M. F
92
st incertaine, facilement énervée puis indolente,
pleine
de contradictions en apparence mais dans le fond et dans l’ensemble c
93
gagner le monde ou gagner contre lui. Livre trop
plein
, trop scrupuleux, trop grave, nourriture trop complexe pour être épui
94
au comble de leur présence, quand elles font leur
plein
dans nos vies, elles laissent toujours une petite place à notre doute
95
e. Elle séduit par son insolence. Le « bon sens »
plein
de verve et de saine vulgarité dont s’armait le bourgeois conquérant,
96
la vie telle qu’elle est, dégradée, mystérieuse,
pleine
d’appels. (L’anarchie libérale avait du moins cet avantage qu’elle ét
97
t incertaine, facilement énervée, puis indolente,
pleine
de contradictions en apparence, mais dans le fond et dans l’ensemble
98
ous l’univers totalement unifié dans le non, — la
pleine
stature de mort. Le Christ fait cet acte, en mourant sur la croix. Ma
99
e, encore que peut-être l’acte de penser, au sens
plein
et cartésien du mot, soit infiniment plus difficile et plus rare qu’o
100
au comble de leur présence, quand elles font leur
plein
dans nos vies, elles laissent toujours une petite place à notre doute
101
e. Elle séduit par son insolence. Le « bon sens »
plein
de verve et de saine vulgarité dont s’armait le bourgeois conquérant,
102
la vie telle qu’elle est, dégradée, mystérieuse,
pleine
d’appels. (L’anarchie libérale avait du moins cet avantage qu’elle ét
103
t incertaine, facilement énervée, puis indolente,
pleine
de contradictions en apparence, mais dans le fond et dans l’ensemble
104
ous l’univers totalement unifié dans le non, — la
pleine
stature de mort. Le Christ fait cet acte, en mourant sur la croix. Ma
105
upart des lecteurs non spécialisés une découverte
pleine
d’attraits : nous étions loin de nous douter de la « modernité » aigu
106
Pernod. Et qu’il va falloir modifier cette maison
pleine
de guéridons et d’aquarelles, de telle sorte qu’on puisse y travaille
107
ame », ou plutôt un peu mieux, avec une politesse
pleine
de réserve et d’attentions. On parle du domaine. Les deux femmes le d
108
s d’ombres. Je me souviens de ces nuits de Paris,
pleines
d’appels fugitifs, assourdis ; de ces veillées fiévreuses, assiégées.
109
ialement adroits de leurs mains, débrouillards et
pleins
de ressources mystérieuses. Mais ils seraient moins dignes aussi. Leu
110
ventées. Les rues sont étroites et caillouteuses,
pleines
d’odeurs dès que le vent cesse de les balayer. Nous sommes installés
111
t le moins croyable, étant superstitieux sur tout
plein
d’objets. » Malchance affreuse du peuple français : il n’échappe aux
112
du temps ? C. M. — Mais mon temps est vivant, et
plein
de nouveauté, de création ! Ton éternité immobile, c’est l’image même
113
minue très rapidement d’une semaine à l’autre. Le
plein
est fait. En janvier, plus de 1000 Français et 1200 étrangers ; en fé
114
oir perdu son ombre. Le second romantisme bat son
plein
. On a vu bien des fous Chez Tieck et chez Fouqué. Celui-ci pourtant m
115
esprit offensif et joyeux, le corps qui se sent «
plein
dans sa peau », partagent les richesses du désir. Et l’homme a retrou
116
antifascisme digne de ce nom. « La seule société
pleine
de vie et de force, écrit G. Bataille, la seule société libre est la
117
e fédération dont la vie même suppose la libre et
pleine
expression des diversités. ⁂ Ajoutons, pour terminer, que, pas plus q
118
nt, la chevelure noire en bataille qu’il saisit à
pleines
mains dans les moments pathétiques. Il annonce le sujet de ce soir :
119
, je sais maintenant pourquoi notre chambre était
pleine
de puces. Cela n’a l’air de rien, mais je vois là comme un symbole. L
120
scrétions, toute cette littérature est sans doute
pleine
de talent, elle est même littéralement sensationnelle, mais que veule
121
ur sa parcelle de terre ingrate, dans sa courette
pleine
de fleurs. Qu’ils n’aient pas de vie communautaire, cela ne signifie
122
nd bouquin, c’est l’œuvre d’un vieux médecin tout
plein
de verve et de gaillarde érudition, comme il s’en trouve un peu parto
123
d même ? Janvier (à T…) Ce séjour, par ailleurs
plein
d’agrément, ne m’a permis de faire jusqu’ici qu’une seule expérience
124
n peut vivre de très peu sans cesser de vivre son
plein
. Voici un an bientôt que j’ai quitté Paris. Voici un an que je dors b
125
à l’argent. Il ne fallait pas moins que le génie
plein
de malices d’une Lagerlöf pour renverser d’un coup cette apparente fa
126
, je sais maintenant pourquoi notre chambre était
pleine
de puces. Cela n’a l’air de rien, mais je vois là comme un symbole. L
127
e que c’est « important » ou « intéressant » ou «
plein
de talent ». (La discontinuité de notre chronique des Lettres ne trad
128
tout près. Nuit des villes, rouge et circulante,
pleine
de rumeurs, comparable à la fièvre. Plus lucide souvent que les jours
129
t de même, ou par là même, une existence, au sens
plein
de ce terme ; avec tout ce que cela comporte d’autonomie, de nécessit
130
colantes et gracieuses, réalistes et romanesques,
pleines
de malices et de profondes audaces. Des histoires que l’on croit inté
131
nd bouquin, c’est l’œuvre d’un vieux médecin tout
plein
de verve et de gaillarde érudition, comme il s’en trouve un peu parto
132
nt, la chevelure noire en bataille qu’il saisit à
pleines
mains dans les moments pathétiques. Il annonce le sujet de ce soir :
133
, je sais maintenant pourquoi notre chambre était
pleine
de puces. Cela n’a l’air de rien, mais je vois là comme un symbole. L
134
scrétions, toute cette littérature est sans doute
pleine
de talent, elle est même littéralement sensationnelle, mais que veule
135
ssions ou le pittoresque. Ce séjour, par ailleurs
plein
d’agrément, ne m’a permis de faire jusqu’ici qu’une seule expérience
136
sa parcelle de terre ingrate, ou dans sa courette
pleine
de fleurs. Qu’ils n’aient pas de vie communautaire, cela ne signifie
137
nous le découvrons ! Touffu, feuillu et odorant,
plein
de giroflées multicolores, de capucines, de pois de senteur, d’œillet
138
n peut vivre de très peu sans cesser de vivre son
plein
. Voici un an bientôt que j’ai quitté Paris pour notre « Maison du ber
139
Pernod. Et qu’il va falloir modifier cette maison
pleine
de guéridons et d’aquarelles, de telle sorte qu’on puisse y travaille
140
rtement de Copenhague, pendant ses nuits géniales
pleines
de ricanements et de prières. Ils pensaient en marchant, et c’est pou
141
ame », ou plutôt un peu mieux, avec une politesse
pleine
de réserve et d’attentions. On parle du domaine. Les deux femmes le d
142
s d’ombres. Je me souviens de ces nuits de Paris,
pleines
d’appels fugitifs, assourdis ; de ces veillées fiévreuses, assiégées.
143
ialement adroits de leurs mains, débrouillards et
pleins
de ressources mystérieuses. Mais ils seraient moins dignes aussi. Leu
144
ventées. Les rues sont étroites et caillouteuses,
pleines
d’odeurs dès que le vent cesse de les balayer. Nous sommes installés
145
d’ici, du niveau le plus bas, du canevas brut et
plein
de trous de l’existence dépouillée… …Dépouillée, mais de quoi au just
146
t le moins croyable, étant superstitieux sur tout
plein
d’objets ». Malchance affreuse du peuple français : il n’échappe aux
147
due presque vaine par ses excès, avec la pauvreté
pleine
de sens et de grandeur qu’imposait la Loi d’Israël. Ce que l’on perd
148
du temps ? C. M. — Mais mon temps est vivant, et
plein
de nouveauté, de création ! Ton éternité immobile, c’est l’image même