1
pprochement est peut-être prématuré, tout au plus
peut
-on dire qu’à l’heure présente déjà, son œuvre, comme celle de Barrès,
2
s’est même pas demandé si ces deux contrepoisons
pouvaient
être administrés ensemble. L’opération faite, il a pourtant fallu la
3
l’esprit sportif. « On se fait son unité comme on
peut
», avoue-t-il franchement. Il me semble bien paradoxal de vouloir uni
4
la formation du caractère, en définitive. Mais on
peut
oublier la partie doctrinaire de cette œuvre, elle ne lui est pas ind
5
thique du sport » tempérée de raison. Ce qu’on en
peut
retenir, c’est la méthode, car je crois qu’elle sert mieux la démocra
6
in : « Formez des jeunes filles assez fortes pour
pouvoir
tout lire, et il n’y aura plus besoin de roman catholique. » C’est ce
7
plus besoin de roman catholique. » C’est ce qu’on
pourrait
appeler une « morale constructive » : porter l’effort sur ce qui doit
8
f remarquable. Les œuvres de cet artiste, qu’on a
pu
voir à la Rose d’Or témoignaient de ces mêmes qualités : car la façon
9
u la Grèce, revivre sa tradition. Toute son œuvre
pourrait
se définir : la lutte d’un tempérament avec la réalité. Tantôt c’est
10
es tricheries plus ou moins conscientes M. Breton
peut
-il préconiser l’existence d’une littérature fondée sur de tels princi
11
On s’étonne de ce que Fabre, disciple de Valéry,
puisse
rédiger des romans si bouillonnants, si mal équarris. Certes, ce n’es
12
tion asiatique » étant une question politique. On
peut
prévoir que si le bouddhisme jouit un jour d’un renouveau, c’est à qu
13
qui est opposé à l’esprit occidental, tout ce qui
peut
servir d’antidote à sa fièvre et à sa logique. » On confond Japon et
14
(Mais le christianisme, religion missionnaire, ne
peut
nous donner qu’une supériorité provisoire et qui porte en son princip
15
s chrétiens qui n’ont pas eu de Moyen Âge », nous
pourrons
amener l’Asie à comprendre la religion romaine (ce christianisme médi
16
ardé son bon sens et son sang-froid. Et si l’on a
pu
reprocher à ses tableaux de l’Europe qu’il vient de parcourir quelque
17
raire, problème de la personnalité. Leur Prologue
pourrait
presque aussi bien être celui d’une pièce de Pirandello. N’annonce-t-
18
ent chrétien sur le mysticisme naturiste ». Il ne
pouvait
trouver mieux que Vinet. Et j’imagine son étonnement à découvrir dans
19
n en faveur du passé, révolution tout de même, ne
pouvait
produire qu’une littérature très neuve de forme et traditionaliste d’
20
n Kessel ont donné de beaux exemples du parti que
peut
tirer le nouveau romantisme de ce chaos. Salmon a même tenté d’en écr
21
est sûr que ça brûle bien. Quel sujet plus riche
pouvait
-on rêver pour un psychologue de la puissance de Walpole, que l’âme ru
22
sa patrie. Une effroyable acceptation, mais elle
peut
se muer instantanément en révolte. Aucun cadre logique ne détermine l
23
les plus hautes de la vertu. Dans ce sens, il ne
peut
exister de saint véritable. Il n’y a pas de saints, mais il faut être
24
la revanche du fameux scrupule protestant, qui ne
peut
être un danger lorsqu’il n’est, comme ici, que la loyauté d’un esprit
25
es pays nouveaux ou chute irrémédiable. Peut-être
pouvons
-nous choisir encore entre un ressaisissement profond et la ruine. Mai
26
i en la valeur de l’action. C’est pourquoi ils ne
peuvent
prétendre à l’action sociale que l’époque réclame 1. C’est aussi pour
27
jourd’hui, et plusieurs déjà reconnaissent ne pas
pouvoir
les séparer. On n’écrit plus pour s’amuser : ni pour amuser un public
28
t une raison nouvelle de le condamner, et nous ne
pouvons
le suivre jusque-là : il est vain de dire qu’une époque s’est trompée
29
Connaissance intégrale et culture de soi, telle
peut
être l’épigraphe de toute la littérature moderne. Il n’a pas fallu lo
30
nommait blasé. Rien n’était émoussé en nous, mais
pouvions
-nous faire abstraction du plan intellectuel sur lequel tout apparaît
31
férences et autant de cultes en trois jours, cela
peut
paraître excessif à qui n’a pas connu l’atmosphère particulière à ces
32
e grabuge, qu’il aime pour les matériaux qu’on en
peut
tirer. L[e] malheur de Cocteau est qu’il se veuille poète. Il ne l’es
33
e Cette conférence s’ouvrit par une bise qu’on
peut
bien dire du diable et se termina sous le plus beau soleil de printem
34
— mais oui, M. Journet — et je ne crois pas qu’il
puisse
se produire ailleurs qu’en terre romande. C’est l’esprit de liberté,
35
tonique : n’est-ce pas Léo qui prétendit qu’on ne
peut
juger les Associations qu’à leur façon de jouer le volley-ball ? Le C
36
profond de l’homme, la vertu conservatrice qui ne
peut
dicter que les gestes les plus favorables. J’ai d’autres instincts et
37
iel dans ma vie, une vue stupide sur mon état qui
peut
m’être dangereuse. (On donne corps à une faiblesse en la nommant ; or
38
difie son objet vivant. Pour moi, la sincérité ne
peut
être que spontanée. Et spontanément je suis porté à écrire des idées
39
Je m’étonne qu’après tant d’expériences ratées on
puisse
encore se persuader de la vérité d’un système, hors la religion. Un s
40
’est-ce pas justement parce qu’il est poète qu’il
peut
atteindre à pareille intensité de réalisme. Une perpétuelle palpitati
41
elle. Et parce qu’il sait ce qu’elle va faire, il
peut
la dominer… : on ne vainc vraiment que ce qu’on aime, et les victorie
42
s une sorte de cauchemar de soleil et de sang. On
peut
penser ce qu’on veut de ce paganisme exalté, tout ivre de la fumée de
43
lui-là. Et c’est un moraliste de grande race, qui
peut
nous mener à des hauteurs où devient naturel ce cri de sagesse orguei
44
ce physique, un mouvement vers la vie ardente qui
peut
entraîner l’âme dans un élan de grandeur. N’est-ce point une solution
45
intellectuel une « Question d’Orient » dont on ne
peut
plus méconnaître l’urgence. Des prophètes — hindous à demi-européanis
46
comme type d’individu européen Robert de Traz ne
pouvait
trouver mieux que lui-même. S’il dit des Égyptiens : « Le mensonge, a
47
r, comment se comprendre, et si c’est impossible,
pourra-t
-on du moins éviter le conflit que certains prétendent menaçant ? Malg
48
les conclusions de M. de Traz — si tant est qu’on
peut
conclure en une matière si complexe — sont plutôt optimistes. Il ne p
49
tente de prouver par exemple que l’œuvre d’art ne
peut
être un moyen de connaissance personnelle. Après quoi il écrit : « II
50
teur dans cet essai me paraît encore ambiguë : on
peut
se demander s’il nie vraiment l’interaction de la vie et de l’art, ou
51
t de la philosophie. Pour nous prémunir contre le
pouvoir
d’analyse — une analyse qui retient les éléments de la personnalité m
52
upportable : « Orpha ne comprenait pas comment on
pouvait
tant souffrir et ne plus aimer ». Closain se tue pour finir le livre.
53
je crois que toute intelligence européenne libre
peut
souscrire aux critiques du Chinois et sympathiser avec son idéal de c
54
u jusqu’à tel jour de notre jeunesse, il faudrait
pouvoir
sauter hors de soi. Seule, une méthode d’observation et de déduction
55
d’observation et de déduction passablement sèche
pourrait
nous donner l’illusion et peut-être certains bénéfices de cette opéra
56
aussi les moins calculés », écrit Gide. D’où l’on
peut
tirer par une sorte de passage à la limite que les faits justifient :
57
plan littéraire avec le plan moral. Telle action
peut
paraître gratuite au lecteur parce qu’il ne sait pas tout sur le pers
58
onisme du souvenir. Si l’un de ces deux procédés
peut
m’apprendre quelque chose, c’est bien le second. La qualité des souve
59
iens ne me restitue qu’un dégoût. J’ai cru que je
pourrais
me regarder sans rien toucher en moi. En réalité, je n’assiste pas à
60
n de moi-même. Par les fissures, un instant, j’ai
pu
soupçonner des profondeurs ; mais déjà c’est le chaos. Mon corps et
61
ajoutait que l’homme sincère « en vient à ne plus
pouvoir
même souhaiter d’être différent », ce qui est la négation de tout pro
62
ens de son intérêt propre, une analyse sincère ne
puisse
faire découvrir quelques richesses et ne serve parfois de contrôle ef
63
morale : défaitisme quand il s’agit de gestes qui
pourraient
entraîner des effets imprévisibles, « réalisme » décourageant, et, bi
64
ors impossible de faire rien qui ne soit sincère.
Peut
-on véritablement se mentir à soi-même, et surtout se prendre à ses pr
65
avoir toutes les pensées » (Rivière). Mais on ne
peut
se maintenir dans cet état. Ce « mensonge », ce choix faux mais bon,
66
reste fort bien les jalons de cette recherche) :
Puissiez
-vous avouer moins de sincérité et montrer plus de style. (Georges Duh
67
ant que ma joie — un état de grâce, un amour — ne
pouvait
se satisfaire de telle possession particulière, ne pouvait non plus s
68
e satisfaire de telle possession particulière, ne
pouvait
non plus s’imaginer qu’elle en pût être privée. Alors, acquiesçant vi
69
ulière, ne pouvait non plus s’imaginer qu’elle en
pût
être privée. Alors, acquiesçant vivement à l’invite que je soupçonnai
70
à refuser de nous affirmer avec une netteté qui a
pu
paraître parfois quelque peu impertinente. Le fait est que nous éprou
71
un… Et, peut-être, la considération du « déluge »
peut
-elle faire réfléchir utilement sur ses causes… Nous ne proposerons
72
llettrienne. Que sommes-nous donc ? Le plus qu’on
puisse
dire, c’est que vous le saurez un peu mieux quand vous aurez lu nos h
73
ux que certaines envolées magnifiques et hagardes
pourraient
enthousiasmer il leur réserve mieux encore : après une kyrielle d’inj
74
t allusion aux divers points de vue auxquels on a
pu
se placer pour juger la révocation. M. Esmonin, lui, se place au poin
75
arguties juridiques. Et les statistiques faussées
peuvent
faire croire à une très forte diminution du nombre des protestants. A
76
e nos jours encore, ajoute M. Esmonin. Et nous ne
pouvons
que nous réjouir de retrouver bientôt dans l’ouvrage qu’il va consacr
77
l’homme même, ou de l’amateur distingué, — et ne
peut
pas nous tromper là-dessus. Il se connaît avec une sorte de froideur
78
les la souffrance ou de secrètes anomalies ont un
pouvoir
d’éternité. » Il est juste, ce me semble, d’insister sur ce qui forme
79
elle y entrera, et, me glissant auprès d’elle, je
pourrai
lui dire très vite quelques mots si bouleversants qu’avant le dernier
80
pitait, mais je n’avais pas pris de numéro, je ne
pouvais
pas monter. Je finissais par vous voir partout. Chaque visage de femm
81
vait votre démarche. Mais, pendant ce temps, vous
pouviez
paraître enfin où mon désir surmené vous appelait encore, haletant. E
82
deux interprétations symboliques au moins ; de ne
pouvoir
m’empêcher d’y songer sans cesse en lisant cette « tragédie » ; de ne
83
r sans cesse en lisant cette « tragédie » ; de ne
pouvoir
m’empêcher non plus de soupçonner Cocteau d’en avoir plus ou moins co
84
simples dont l’étude charme le psychanalyste. Je
pourrais
poursuivre le jeu. Et puis, il y a aussi des sortes de calembours… A
85
à quelqu’un lorsqu’il écrivit certains vers qu’on
peut
lire plus haut : Les anges véritables qui connaissent les signes Son
86
hotographe des Mariés. Dans Orphée, le mystère ne
peut
plus dépasser l’auteur : il l’a trop bien organisé. En somme, ce qu’i
87
r, il faut faire quelque chose. Nous devons, nous
pouvons
faire quelque chose. Que diable ! nous ne sommes pas des imbéciles, n
88
envoie l’un de ses personnages pour remercier ; (
pouvait
-il mieux trouver qu’un René Dubardeau pour cette ambassade). Parfois
89
rames tout intérieurs dont il dit : « Personne ne
peut
juger du drame qui se joue entre deux êtres, personne, pas même eux »
90
euse paraît, ils n’attendent que le moment où ils
pourront
se pousser en disant : « C’que c’est cochon ! » Mais le moment ne vie
91
. » Mais tout de même, là par exemple, où nous ne
pouvons
nous empêcher d’admirer l’utilisation artistique ingénieuse et précis
92
alors comme l’une seulement des mille figures que
peut
revêtir une substantia dont nos sens trop faibles — bornés encore par
93
ns rare des directions générales. « Hamlétisme »,
pouvoir
aigu d’analyse qui conduit à la dispersion autant qu’à l’approfondiss
94
n inquiet qui veut le rester ? Ces deux solutions
peuvent
se résumer en deux mots : inquiétude ou foi. Dès lors sont-elles vrai
95
les cordes les plus secrètes de mon âme, qu’elle
peut
faire désormais vibrer à sa fantaisie, même si cela doit m’anéantir.
96
pointe d’ironie vraiment supérieure. Car rien ne
pouvait
mieux exciter, signe d’aise extrême, vos glandes salivaires, pourtant
97
». Ultime affirmation d’une foi que plus rien ne
peut
duper. Depuis certaines paroles sur la Croix, il n’y a peut-être pas
98
ion de Dieu, répond Aragon, je me révolte qu’elle
puisse
en aucun cas servir d’argument à un homme. » Voilà qui nous fait oubl
99
, n’est-ce pas ? Je ne sais qu’un Montherlant qui
pourrait
l’oser dire comme Aragon sans ridicule. Et ce que je prenais pour le
100
art sur cette terre où l’orgueil des hommes croit
pouvoir
nous le désigner, veut nous l’imposer pour quelles fins assez basses,
101
… enfin, comment dirais-je… je me suis dit que je
pourrais
, en quelque sorte, vous être de quelque utilité… Moi. — Ah ! oui, ou
102
jourd’hui… Quoi ?… Bon, bon, c’est entendu, on ne
peut
rien faire sans vous. Mais n’oubliez pas que « l’artiste serait peu d
103
prit est la seule réalité. C’est pourquoi nous ne
pourrons
plus séparer du concept de l’esprit celui de Révolution. Et j’entends
104
ction du capitalisme. Est-ce que vraiment vous ne
pouvez
vous libérer de cette manie française, la politique, et ne voyez-vous
105
tort, envers et contre toutes les critiques qu’on
pourrait
leur adresser, parce que ces « maudits » ont la grâce, parce qu’ils s
106
sans argent. Je ne voulais pas le retenir, Je ne
pouvais
pas le suivre. On dit de ces phrases. Même, on en pleure. l. « Qua
107
usse, à cause de sa chevelure, sans doute ! On ne
pourrait
pas se tromper plus. ⁂ À vrai dire j’en vois peu parmi les jeunes qui
108
que Louis de Meuron, parmi ses aînés, dont on le
puisse
rapprocher, parce qu’il est un des rares peintres de ce pays pour qui
109
s de Baudelaire à Rubens. Il fut un temps où l’on
put
craindre que Charles Humbert ne devînt le chef d’une école du gris-no
110
de Charles Harder, qui est mort jeune, sans avoir
pu
donner toute sa mesure. Il a laissé surtout des dessins, d’une sûreté
111
mposer. Léon Perrin a compris tout le parti qu’on
pouvait
tirer des principes cubistes dans un art dont la genèse même est cubi
112
non dépourvue de puissance. Une fois de plus l’on
peut
admirer la salutaire leçon de style donnée par le cubisme aux artiste
113
ne part il y a des préoccupations décoratives qui
pourraient
aboutir peut-être à la formation d’un groupe dont l’activité serait f
114
fiquement jetés. Mais cette imperfection, s’il ne
peut
encore s’en tirer, du moins l’avoue-t-il avec une franchise qui la re
115
our la pureté, un « jusqu’au boutisine » qui seul
peut
redonner quelque vitalité à notre civilisation, — et je sais bien que
116
curément pour augmenter ma volupté. Bientôt je ne
pus
me tenir de chantonner. J’entrai dans un établissement luxueux d’où s
117
s bien ce que vous me direz : Les millions que je
pourrais
leur soustraire ne compenseront jamais cette escroquerie morale dont
118
eule une certaine caresse de l’événement naissant
peut
encore m’émouvoir. C’est un plaisir de chaque minute auquel succède i
119
reproche est grave. Je ne saurais y répondre. Je
pourrais
vous dire que si vous me trouvez un peu potache, il n’est pas prouvé
120
Je sens aussi bien que vous ce que mes principes
peuvent
avoir de « bien jeune », de banal presque, et, pis, d’agréablement pa
121
rd’hui de la simplicité. Littérateur, va ! qui ne
pouvez
pas même admettre que la simplicité est simple simplement. La bouche
122
oût du bizarre qui révèle le littérateur. Nous ne
pouvons
pas faire que nous n’ayons rien lu. Vous refusez de compter avec cett
123
c’est-à-dire agissantes, que nulle poésie même ne
peut
dire, parce que rien de ce qui nous importe véritablement n’est dicib
124
e la publier. Et même, en passant à la limite, on
peut
imaginer que si elle était réalisée, on ne s’en apercevrait pas. Je p
125
esthétique ou d’une autre, plus ils perdent leur
pouvoir
de signifier les choses qui nous importent. Vous le savez. Alors vous
126
ur excuse dernière. Avouons-le : rien de ce qu’on
peut
exprimer n’a d’importance véritable. Alors, cessons de nous battre co
127
tient. Bande de gigolos de la littérature ! Qu’on
puisse
vivre de ça, je ne l’ai pas encore avalé. On m’affirme que je n’y éch
128
e pour écrire16. De tous les prétextes que l’on a
pu
avancer pour légitimer l’activité littéraire, le plus satisfaisant, c
129
es douloureuses ou grossières de tous ceux qui ne
peuvent
ou ne veulent y voir que révoltes contre leurs morales, ou menaces po
130
e le plus certain par lequel ces « quelques-uns »
peuvent
encore se reconnaître. Quand bien même elle n’aurait plus d’autre exc
131
ès belle histoire ». (Et vous verriez à quoi cela
peut
servir, une citation.) Mais non, cher ami, voici qu’une envie me pren
132
rement et pour elle-même. Nous regrettons de n’en
pouvoir
citer, faute de place, que ces quelques phrases de Drieu : « On voit
133
e l’autre, on se scandalise des « énormités » qui
peuvent
échapper à un jeune homme moins grave et qui manifeste franchement sa
134
pe pas. Deux ou trois mots, on s’est compris. Que
pouvions
-nous espérer d’autre ? Il y eut quelques découvertes qui nous consolè
135
danseur de ses 20 ans, d’une aventure qui aurait
pu
être… Un homme médite à côté du corps de son ami suicidé pour une fem
136
ce ». Mais une telle « expérience », je crois, ne
peut
être sensible qu’à des êtres pour qui elle est en somme inutile : par
137
d’ouvrir le journal. Les Petites nouvelles ont un
pouvoir
tyrannique sur mon esprit. Non que cela m’intéresse au fond : les fai
138
nées. Mais bientôt : — « Destin, s’écria-t-il, tu
pourrais
me remercier. Vois quels chemins de perdition j’ouvre sans cesse à ta
139
n lit, les cheveux dans les mains. Et je voudrais
pouvoir
pleurer sur ma lâcheté. Et je t’apostrophe, soudain plein de mépris e
140
ciles mais cela même ne manque pas de naturel… On
peut
regretter que ce livre ne réalise pas une synthèse plus organique du
141
. Il répugne à admettre qu’une époque entière ait
pu
se tromper, et se tromper mortellement. Il suffit pourtant de regarde
142
le progrès de sa production, d’année en année. On
pourrait
ajouter à ces chiffres celui des milliards qu’il possède, ou plutôt q
143
dustriel du monde ; le plus riche, au point qu’il
peut
parler d’égal à égal avec beaucoup d’États ; le plus parfait aussi. S
144
nry Ford et des livres qui les répandent. L’on ne
pourra
qu’y applaudir, semble-t-il, en souhaitant que les industriels europé
145
Mais à quoi ? C’est la plus grave question qu’on
puisse
poser à notre temps. II. M. Ford a ses idées, ou la philosophie de
146
netteté et cette décision qu’une passion contenue
peut
donner à l’homme d’action. Enfin, le voici en mesure de produire des
147
re des quantités énormes d’autos. Seulement, pour
pouvoir
continuer, il faut vendre ; dans l’intérêt de la production, il faut
148
la répétition, on fait croire aux gens qu’ils ne
peuvent
plus vivre heureux sans auto. Voilà l’affaire lancée. La passion de F
149
utilité publique. À chaque page de ses livres, on
pourrait
relever les sophismes plus ou moins conscients par lesquels il préten
150
la va bien plus profond, cette tromperie-là. Elle
peut
amener, en se généralisant, une sorte de suicide du genre humain, par
151
comme dit Ferrero. Le bon peuple s’extasie. Il ne
peut
voir la duperie : ce jeu du chat et de la souris ; si Ford relâche le
152
réer de besoins et de loisirs. Or, l’industrie ne
peut
subsister qu’en progressant. Mais la nature humaine a des limites. Et
153
t le temps approche où elles seront atteintes. On
peut
se demander jusqu’à quel point Ford est conscient des buts et de l’av
154
mon compte, je crois que l’idée fixe de produire
peut
très bien envahir un cerveau moderne au point d’en exclure toute cons
155
soins. » — Ford se moque de la philosophie. Il ne
peut
empêcher que son attitude ne porte un nom philosophique : c’est au pl
156
pour souligner ce hiatus étrange : l’homme qu’on
pourrait
appeler le plus actif du monde, l’un de ceux qui influent le plus sur
157
ourgeoisie moderne c’est de croire que les choses
pourront
aller ainsi longtemps encore. On se refuse à l’idée d’une catastrophe
158
plus difficile et la plus grave : celle qu’on ne
peut
faire qu’au nom de l’Esprit et de ses exigences. Mais le « rien de no
159
rit. C’est déjà un fait d’expérience. Et qui n’en
pourrait
citer un exemple individuel ? Nous savons assez en quel mépris l’homm
160
t ira bien. (On pense que les formes de la morale
peuvent
exister sans leur substance religieuse.) L’homme moderne manie les ch
161
ns religieux, cosmique, de l’effort humain. Il ne
peut
plus situer son effort individuel dans le monde, lui attribuer sa vér
162
que a révélé des exigences telles que l’Esprit ne
peut
les supporter. Il abandonne donc la place, mais c’est pourtant lui se
163
re grain de sable. Ils se réfugient dans ce qu’on
pourrait
appeler les classes privilégiées de l’esprit : fortunes oisives ou mi
164
is possible de ce côté. Mais du nôtre ? « Vous ne
pouvez
servir Dieu et Mammon », dit l’Écriture. ⁂ Je ne pense pas qu’une at
165
à côté de moi, c’est une chose singulière que le
pouvoir
de cette musique. Voici que vous êtes tout près de comprendre… Mon vo
166
aut ; personne pourtant ne se détournait. Comment
pouvais
-je être le seul à l’avoir entendu ? — C’est, me répondit-il, que seul
167
leu sombre, à la mode de 1830, qui, à la rigueur,
pouvait
passer pour une élégance très moderne. Il n’y avait dans toute sa per
168
s grossièrement que des barbares, ils s’imaginent
pouvoir
faire une place dans leur vie aux “divertissements” entre 10 heures d
169
ner. Il reste qu’il a voulu la vivre et qu’il l’a
pu
, étant roi. Il offre ainsi l’image d’un romantisme assez morose ; mai
170
l’insolence d’une psychologie qui rabaisse tout,
peut
conduire à préférer un mensonge qui n’est, hélas, qu’une déformation
171
impatient, demande-t-il aux êtres plus qu’ils ne
peuvent
donner… D’ailleurs on ne lui doit rien, n’est-ce pas ? Il en tombe d’
172
ne pas exister. Non : il a remarqué que l’époque
peut
être définie par l’abondance des autobiographies, mais aussi bien par
173
n installe un sur sa table de travail, de façon à
pouvoir
s’y surprendre à tout instant. Cet exercice — essayez ! — ne tarde pa
174
tion et n’y trouve que le désir d’une révélation.
Peut
-on s’hypnotiser avec son propre regard ? Il n’y a plus que cette inca
175
l n’y a plus que cette incantation à soi-même qui
pourrait
lui rendre la certitude d’être. Mais il s’épuise dans une perspective
176
e aboutir la standardization à sa fin logique, ne
pourrait
-il pas être considéré un jour comme le grand tueur de son époque ? Re
177
se « Que voulez-vous, je suis bourgeois ! », l’on
peut
se permettre quelques malices, quelques jeux d’esprit ou de méchancet
178
omme réduite à deux dimensions ; la conscience ne
pouvait
y tuer un lyrisme quasi inexistant, mais bien y exciter un esprit cri
179
uffit à vous en donner la sensation : ce que vous
pourrez
voir durant le reste de votre séjour ne fera que confirmer cette prem
180
», il se confond avec l’ombre du monde. Et l’âme
peut
enfin « saisir » dans leur réalité les choses dont elle s’est dégagée
181
— Dormez-vous dans ce lit ? — Oh ! répond-il, je
pourrais
aussi bien habiter la chambre. Il ne vient pas tant de visiteurs, et
182
trouver malsain ce genre de tentatives : cela ne
peut
que mal finir. Ceux du bon sens hochent la tête et citent la phrase l
183
ur qu’une telle interprétation voie le jour. Cela
pourrait
donner lieu à de mélancoliques réflexions sur le génie « poétique » f
184
C’est un extrême, un pic trop élevé pour qu’on y
puisse
vivre, c’est l’impossible. Mais justement, la gloire de M. Benda sera
185
gros sur le cœur. D’ailleurs, ce petit écrit ne
peut
servir à rien. — Alors ? — Justement. Il est un reproche auquel je co
186
ant pas livré à l’enquête préalable qui seule eût
pu
, à la rigueur, me donner ce droit bien inutile. Pourtant je sais qu’
187
ettres A ou B, selon. A. Réponses du type : on ne
peut
pas aller contre l’époque, vous êtes un pauvre utopiste, etc. Ce sont
188
croient aux faits. Je leur réponds : 1° qu’ils ne
peuvent
me dénier le droit de juger ces faits ; 2° qu’ils ne peuvent, en vert
189
dénier le droit de juger ces faits ; 2° qu’ils ne
peuvent
, en vertu même de leur scepticisme quant à la valeur réformatrice des
190
° On a le droit d’aller contre l’époque, et on le
peut
efficacement. 2° Rira bien qui rira le dernier. B. Réponses du type :
191
ù je traiterai de cet aspect du problème que l’on
peut
appeler la question de droit. Certains, en effet, tirent toute leur f
192
oir si tant de laideurs et d’outrages au bon sens
peuvent
être légitimés par le but final de notre institution-tabou. 1. Je n
193
issèrent-ils assez de verdeur d’esprit pour qu’il
pût
se dégager de leur empire. Mais on avait brisé en nous ces ressorts d
194
r est l’égal d’un petit Dauphin — et même nous ne
pouvions
nous empêcher de croire que le petit ouvrier est bien plus malin. Nou
195
envie de le dire ? L’instituteur sous l’uniforme
peut
être défini par son incompréhension méthodique des hommes et son mépr
196
, je saurai aussi vous mater. » On imagine à quoi
peut
mener l’enseignement donné par des êtres qui brouillent à ce point le
197
que c’est un grand progrès sur la Nature. Quelle
peut
bien être la vertu éducatrice d’un tel milieu, moral et matériel ? L’
198
utes les particularités, toutes les « prises » où
pourrait
s’accrocher l’intérêt. Ils dispensent de tout contact direct avec ce
199
. Une autre conséquence du gavage, c’est qu’on ne
peut
laisser aux élèves le temps qu’il faut pour assimiler ce qu’ils appre
200
aît que cela facilite le travail du maître. Il se
peut
. Tout dépend de ce qu’on attend de ce travail. Je doute qu’il soit de
201
le est comprise par les instituteurs — et elle ne
peut
être comprise autrement — est essentiellement négative. Elle consiste
202
ole est autre ; il est même tout contraire. On ne
peut
pas exiger qu’il soit tout de noblesse, de vertu et de grandeur. Mais
203
out de noblesse, de vertu et de grandeur. Mais on
peut
s’étonner de voir qu’il n’est que ridicule et mesquinerie. Il y a là
204
e d’imbéciles ou d’impuissants, qui d’ailleurs ne
peut
être qu’à l’avantage des gens en place, vieille histoire. On m’object
205
ces mêmes de sa liberté. « Instruire en amusant »
peut
être la formule d’une tromperie subtile et plus grave que la brutalit
206
plaire ; un grignotement du système officiel qui
pourrait
bien un jour l’atteindre au cœur, et je vois tout ce que cela entraîn
207
e l’instruction publique. Je crois aussi qu’on ne
peut
réformer l’absurde. Je demande seulement qu’on m’explique pourquoi il
208
t pas sans quelque indécence. Et d’abord, il faut
pouvoir
lire, écrire et compter pour suivre la campagne électorale, voter et
209
ques, voire aux besoins purement sentimentaux qui
peuvent
apparaître chez les enfants ? Ce serait de l’art pour l’art. On ne pe
210
es enfants ? Ce serait de l’art pour l’art. On ne
peut
pas en demander tant aux gouvernements. La réforme scolaire, politiqu
211
âme pour amorcer le dégel de ces principes, et ce
peut
être le signal de la grande débâcle printanière. Il n’y a de révoluti
212
cliché, mais schématiques. Or l’École radicale ne
peut
pas être idéaliste : car elle deviendrait un danger pour le désordre
213
roduction. Le culte des valeurs désintéressées ne
peut
que diminuer le « rendement » quantitatif de ceux qui s’y livrent. Je
214
s’enlise notre civilisation ; et où la Démocratie
peut
se conserver des siècles encore… Or si je dis que l’École est contre
215
our les jeux nouveaux que l’humanité de demain ne
peut
manquer d’inventer. Je ne puis m’empêcher de voir une intention provi
216
u passé. Mais la considération de régimes anciens
peut
nous amener à constater, sans plus, que notre soi-disant progrès soci
217
de Saint-Guy politique dont rien de leur temps ne
pouvait
offrir la moindre préfiguration ? Eh bien ! induisez de cette similit
218
la ferme intention de vous faire rigoler, si cela
peut
vous rassurer quant à ma santé mentale.) La question est de savoir si
219
eule une grande vague de l’imagination collective
peut
désensabler le vieux bateau occidental. Un nouvel état d’esprit : voi
220
intenant se constituent ces élites, et cela ne se
peut
que si les tenants de l’ordre spirituel retrouvent le courage d’être,
221
erce leur mépris pour l’instruction publique. Ils
peuvent
dire ce qu’ils veulent à propos de n’importe quoi, comme on sait, et
222
lisme, ce que je propose-là. Et c’est ainsi qu’on
peut
imaginer sans trop d’invraisemblance de petites réformes. Mais j’en a
223
quel emploi utopique de l’organisation existante
peut
-on imaginer ? L’école devrait donner à l’enfant ce que son entourage
224
devrait donner à l’enfant ce que son entourage ne
peut
plus lui donner : des modèles de pensée. Un entraînement de l’esprit,
225
uent des sources d’énergie nouvelle. Le parallèle
peut
être poussé dans les détails. Il s’agit bien d’un geste identique, ex
226
leurs. Tant mieux. Il y a beaucoup de gens qui ne
peuvent
pas séparer une méthode des fins auxquelles on l’applique généralemen
227
ue saveur à ses jugements. C’est pourquoi l’on ne
peut
plus attaquer un fonctionnaire dans son activité publique sans que de
228
de toute destination religieuse particulière. On
peut
faire des haltères et rester pacifiste. NOTE C Vous parlez de la gran
229
i gros sur le cœur. D’ailleurs, ce petit écrit ne
peut
servir à rien. — Alors ? — Justement. Il est un reproche auquel je co
230
ant pas livré à l’enquête préalable qui seule eût
pu
, à la rigueur, me donner ce droit bien inutile. Pourtant je sais qu’à
231
ettres A ou B, selon. A. Réponses du type : on ne
peut
pas aller contre l’époque, vous êtes un pauvre utopiste, etc. Ce sont
232
croient aux faits. Je leur réponds : 1° qu’ils ne
peuvent
me dénier le droit de juger ces faits ; 2° qu’ils ne peuvent, en vert
233
dénier le droit de juger ces faits ; 2° qu’ils ne
peuvent
, en vertu même de leur scepticisme quant à la valeur réformatrice des
234
° On a le droit d’aller contre l’époque, et on le
peut
efficacement. 2° rira bien qui rira le dernier. B. Réponses du type
235
ù je traiterai de cet aspect du problème que l’on
peut
appeler la question de droit. Certains, en effet, tirent toute leur f
236
oir si tant de laideurs et d’outrages au bon sens
peuvent
être légitimés par le but final de notre institution-tabou. 1. Je
237
issèrent-ils assez de verdeur d’esprit pour qu’il
pût
se dégager de leur empire. Mais on avait brisé en nous ces ressorts d
238
r est l’égal d’un petit Dauphin — et même nous ne
pouvions
nous empêcher de croire que le petit ouvrier est bien plus malin. Nou
239
envie de le dire ? L’instituteur sous l’uniforme
peut
être défini par son incompréhension méthodique des hommes et son mépr
240
, je saurai aussi vous mater. » On imagine à quoi
peut
mener l’enseignement donné par des êtres qui brouillent à ce point le
241
que c’est un grand progrès sur la Nature. Quelle
peut
bien être la vertu éducatrice d’un tel milieu, moral et matériel ? L’
242
utes les particularités, toutes les « prises » où
pourrait
s’accrocher l’intérêt. Ils dispensent de tout contact direct avec ce
243
. Une autre conséquence du gavage, c’est qu’on ne
peut
laisser aux élèves le temps qu’il faut pour assimiler ce qu’ils appre
244
aît que cela facilite le travail du maître. Il se
peut
. Tout dépend de ce qu’on attend de ce travail. Je doute qu’il soit de
245
le est comprise par les instituteurs — et elle ne
peut
être comprise autrement — est essentiellement négative. Elle consiste
246
ole est autre ; il est même tout contraire. On ne
peut
pas exiger qu’il soit tout de noblesse, de vertu et de grandeur. Mais
247
out de noblesse, de vertu et de grandeur. Mais on
peut
s’étonner de voir qu’il n’est que ridicule et mesquinerie. Il y a là
248
e d’imbéciles ou d’impuissants, qui d’ailleurs ne
peut
être qu’à l’avantage des gens en place, vieille histoire. On m’object
249
ces mêmes de sa liberté. « Instruire en amusant »
peut
être la formule d’une tromperie subtile et plus grave que la brutalit
250
plaire ; un grignotement du système officiel qui
pourrait
bien un jour l’atteindre au cœur, et je vois tout ce que cela entraîn
251
e l’instruction publique. Je crois aussi qu’on ne
peut
réformer l’absurde. Je demande seulement qu’on m’explique pourquoi il
252
t pas sans quelque indécence. Et d’abord, il faut
pouvoir
lire, écrire et compter pour suivre la campagne électorale, voter et
253
ques, voire aux besoins purement sentimentaux qui
peuvent
apparaître chez les enfants ? Ce serait de l’art pour l’art. On ne pe
254
es enfants ? Ce serait de l’art pour l’art. On ne
peut
pas en demander tant aux gouvernements. La réforme scolaire, politiqu
255
âme pour amorcer le dégel de ces principes, et ce
peut
être le signal de la grande débâcle printanière. Il n’y a pas de révo
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cliché, mais schématiques. Or l’École radicale ne
peut
pas être idéaliste : car elle deviendrait un danger pour le désordre
257
roduction. Le culte des valeurs désintéressées ne
peut
que diminuer le « rendement » quantitatif de ceux qui s’y livrent. Je
258
s’enlise notre civilisation ; et où la Démocratie
peut
se conserver des siècles encore… Or si je dis que l’École est contre
259
our les jeux nouveaux que l’humanité de demain ne
peut
manquer de s’inventer. Je ne puis m’empêcher de voir une intention pr
260
u passé. Mais la considération de régimes anciens
peut
nous amener à constater, sans plus, que notre soi-disant progrès soci
261
de Saint-Guy politique dont rien de leur temps ne
pouvait
offrir la moindre préfiguration ? Eh bien ! induisez de cette similit
262
la ferme intention de vous faire rigoler, si cela
peut
vous rassurer quant à ma santé morale.) La question est de savoir si
263
eule une grande vague de l’imagination collective
peut
désensabler le vieux bateau occidental. Un nouvel état d’esprit : voi
264
aintenant se constituent ces élites et cela ne se
peut
que si les tenants de l’ordre spirituel retrouvent le courage d’être,
265
erce leur mépris pour l’instruction publique. Ils
peuvent
dire ce qu’ils veulent à propos de n’importe quoi, comme on sait, et
266
lisme, ce que je propose-là. Et c’est ainsi qu’on
peut
imaginer sans trop d’invraisemblance de petites réformes. Mais j’en a
267
quel emploi utopique de l’organisation existante
peut
-on imaginer ? L’école devrait donner à l’enfant ce que son entourage
268
devrait donner à l’enfant ce que son entourage ne
peut
plus lui donner : des modèles de pensées. Un entraînement de l’esprit
269
uent des sources d’énergie nouvelle. Le parallèle
peut
être poussé dans les détails. Il s’agit bien d’un geste identique, ex
270
leurs. Tant mieux. Il y a beaucoup de gens qui ne
peuvent
pas séparer une méthode des fins auxquelles on l’applique généralemen
271
ue saveur à ses jugements. C’est pourquoi l’on ne
peut
plus attaquer un fonctionnaire dans ses activités publiques sans que
272
de toute destination religieuse particulière. On
peut
faire des haltères et rester pacifiste. NOTE C Vous parlez de la gran
273
dans la poésie, vous lirez Mes Propriétés. Il se
peut
que vous les trouviez médiocrement riantes, au premier coup d’œil, as
274
eût pensé qu’avec un jeu de noirs et de gris l’on
pût
recréer toute la ferveur d’un coucher de soleil. Des formes purifiées
275
au concours ce problème, d’ailleurs insoluble : «
Peut
-on discerner avec certitude, après lecture de ses œuvres, si M. Bruns
276
ts que la France ait su rendre inoffensifs. Il se
pourrait
très bien qu’à cette génération ne soit échue qu’une œuvre de critiqu
277
ette impudeur française de supprimer ce qu’ils ne
peuvent
résoudre sur-le-champ. Ils mettent en jeu des systèmes de valeurs plu
278
ste qui vaille qu’on s’y dévoue. Mais quoi ! cela
peut
vous mener à crever de faim, ce qui ne se porte plus, — voire même à
279
mbast et Mlle Monnier sont là. Jacques Chenevière
pourrait
très bien être là, puisqu’en ma voisine, je reconnais la Jeune fille
280
qui, s’exerçant par le moyen d’un organe interne,
puisse
nous donner des connaissances plus complètes que l’expérience commune
281
t le plus inodore des fleuves. Dormir. Sans avoir
pu
retrouver cette mélodie descendue d’un balcon où chantait la Schumann
282
d’un balcon où chantait la Schumann ; sans avoir
pu
retrouver le nom de qui l’on a reconduit à sa villa, vers cinq heures
283
iers si clairs, arbres et jets d’eau ; sans avoir
pu
retrouver, des conversations de ce bal, autre chose que la phrase, l’
284
i de très important… Trois déceptions par jour ne
peuvent
qu’énerver le désir. Parfois j’imagine que le facteur va m’apporter c
285
ignées, partout où le désordre naturel des choses
pouvait
offrir asile à l’objet inconnu que je chercherai sans doute jusqu’à l
286
ur ; moi, non. Barnabooth savait bien ce qu’il ne
pouvait
perdre, et c’était sa fortune, Peter Schlemihl savait ce qu’il avait
287
evenu le jardinier du Rozsadomb… Mais qu’eussè-je
pu
contempler de plus « objectivement » étrange que ce lieu — inquiétant
288
s l’air. Espoir sans doute chimérique, mais qu’on
peut
croire bien près d’être comblé dans ce pays où les courtiers ne donne
289
sion des journalistes la ruse hongroise qu’ils ne
peuvent
pas déjouer, car le Hongrois est ingénument rusé, à la façon des pass
290
eux-là difficilement traduisibles — pour que nous
puissions
contempler l’ensemble de l’œuvre de Hölderlin : l’inspirateur de Sche
291
nd poète n’est jamais abandonné par lui-même ; il
peut
au-dessus de lui-même, s’élever aussi loin qu’il le veut. On peut tom
292
e lui-même, s’élever aussi loin qu’il le veut. On
peut
tomber dans la hauteur tout comme dans la profondeur ». Comment ne po
293
st sans doute d’une constitution trop faible pour
pouvoir
longtemps maîtriser l’inspiration, qui peu à peu le « gagne » ; il va
294
uction de tels fragments est illusoire, car on ne
peut
songer à remplacer ces mots-notes par des syllabes de valeur rythmiqu
295
belles manières. Et quant à ceux qui n’ont pas le
pouvoir
de s’enivrer, ils auront toujours raison, mais n’auront que cela, car
296
qui est caractéristique du Hongrois. — « Comment
peux
-tu vivre si largement ? » demande certaine hargne à cet artiste de la
297
prodigalité. — « Ah ! répond-il, j’aimerais bien
pouvoir
vivre comme je vis ! » Voici les cigognes, dont Andersen assure qu’el
298
ntrons dans une ère égyptienne. Mais que dire des
pouvoirs
de la plaine qui s’agrandit pendant des heures ? — Ce qu’en raconte l
299
e me rendait compagnon d’une momie bleuâtre, mais
peut
-on se reposer vraiment à cent à l’heure. Par-dessous le store, je voy
300
vie… (une sorte de cauchemar de la pensée, qui ne
peut
plus s’arrêter de penser). Se peut-il qu’on cherche le sens de la vie
301
pensée, qui ne peut plus s’arrêter de penser). Se
peut
-il qu’on cherche le sens de la vie ! Je sais seulement que ma vie a u
302
déclarer, quelle tristesse. Mais qu’a-t-on jamais
pu
« déclarer » d’important ? Je ne sais plus parler en vers et la prose
303
g correspondante en profondeur. Il la possède. On
peut
dire de sa critique qu’elle pose le problème de l’homme dans sa total
304
t spécifique des génies qu’elle « approche » : on
pourrait
l’appeler une critique des obstacles. Je veux dire par là que M. Du B
305
lement funestes, également démesurées, l’homme ne
peut
subsister qu’en tant que son génie parvient à composer les deux péril
306
stration des puissances de nature inhumaine. Nous
pourrons
définir un tel humanisme : l’organe d’équilibre de la civilisation. N
307
e scientifique. Cherchant des lois, la science ne
peut
trouver que des déterminismes. Soumettre l’esprit à ses méthodes, c’e
308
Seul un parti pris constant en faveur de l’esprit
peut
maintenir l’équilibre de l’esprit et de la matière. L’humanisme moder
309
rtain qu’il a perdu son ascendant. D’ailleurs son
pouvoir
, s’il en eut, ne s’étendit guère au-delà des limites du monde roman.
310
’homme se propose ont ceci d’insuffisant : qu’ils
peuvent
être atteints. Mais ce qui parfait la stature de l’homme, c’est l’eff
311
r : il compte y découvrir des bas-reliefs dont il
pourrait
tirer un prix considérable. Sur le bateau qui l’amène à pied d’œuvre,
312
te, le livre s’achève par sa mort, sans qu’on ait
pu
distinguer nettement à quels mobiles extérieurs obéissait son action.
313
eusement la révolte d’un être pour qui la mort ne
peut
être qu’une « défaite monstrueuse ». Ainsi les incidents pathétiques
314
de lui trouver un sens dans la mort. L’homme qui
pourrait
se définir : « Dieu n’est pas, donc je suis » ; l’homme seul ; arelig
315
utant qu’elle n’invente ou qu’elle ne stylise. On
peut
dire, avec plus de louange d’ailleurs que d’ironie, qu’elle touche à
316
au Tonkin. Et non Bouddha13. — La liberté est un
pouvoir
réel et une volonté réelle de vouloir être soi. Ayant ainsi esquissé
317
onnaît ici la thèse marxiste, dont le moins qu’on
puisse
dire est qu’elle sent son xixe siècle. On peut lui faire un grief pl
318
puisse dire est qu’elle sent son xixe siècle. On
peut
lui faire un grief plus grave : elle subordonne toute réforme à une p
319
ielles de la vie humaine. Je crois que l’homme ne
peut
être transformé que spirituellement. Et cette révolution-là a l’avant
320
les » encore plus vagues d’ailleurs que ce qu’ils
peuvent
imaginer de la religion. C’est une forme aiguë de ce que les Anglais
321
lie : un astronome chrétien. Comment un astronome
peut
-il croire à l’Incarnation ou aller à la Messe ? On n’aura d’autre res
322
— et il l’est — aucun bouleversement matériel n’y
pourra
rien, si radical soit-il. Un pessimisme aussi féroce que celui de MM.
323
a n’empêche pas de rechercher ce que ces artistes
peuvent
avoir de commun, ce qu’ils doivent à leur origine ou à leur foi réfor
324
’artistes exposassent pour qu’une réponse valable
pût
être esquissée. Car, avouons-le, du fait même de la nouveauté que rep
325
organisé s’il le faut dans de plus vastes locaux,
pourra
donner accès à un ensemble aussi complet que possible d’artistes nés
326
le d’artistes nés dans le protestantisme. Et l’on
pourra
se demander alors : qu’y a-t-il de spécifiquement protestant chez ces
327
écrire, dès à présent, un art protestant de fait,
peut
-on, par contre, le définir idéalement ? Il nous semble que cela suppo
328
ns équivoque ce qu’est le protestantisme avant de
pouvoir
trancher de ce que doit être un art qui l’exprime. En d’autres termes
329
al d’un artiste protestant, le seul auquel sa foi
puisse
prétendre, ce n’est pas de réaliser un art « protestant » conforme à
330
es comme le bien suprême dont seuls quelques élus
peuvent
se rendre dignes (les brahmanes par exemple, le christianisme primiti
331
ie humaine gardera sa signification. En somme, on
pourrait
résumer la pensée de Keyserling en disant qu’il oppose à l’idéal actu
332
r vivante réalité. Mais tout ceci, à quoi nous ne
pouvons
qu’applaudir, ne saurait être pour nous qu’une « introduction » à l’è
333
ités plus pures que celles de la vie courante, on
peut
dire que les romans « mondains » de Baring ne manquent pas à cette tâ
334
s une fois atteint le moment de sa perfection, ne
peut
plus que se souvenir, c’est-à-dire souffrir, vieillir. L’amour étant
335
’une loi divine et humaine, et c’est ici que l’on
peut
voir sa profonde ressemblance avec les Affinités électives de Goethe.
336
e ses personnages, comme le moraliste s’arroge le
pouvoir
de séparer le bien du mal parmi les actions d’autrui qu’il estime con
337
s, grossir les traits, découvrir la thèse. Il eût
pu
s’en dispenser d’ailleurs, car en définitive la conversion de son hér
338
sible qu’elle n’est plus du tout exemplaire et ne
peut
servir ni le catholicisme (le milieu protestant étant nul), ni la foi
339
, le courage de sacrifier son amour. Mais elle ne
peut
survivre à cet acte suprême, à cette grâce. Aussi notre bonheur humai
340
ois la sensation que ma misère est plus que je ne
peux
supporter. La vie humaine me paraît intolérable. — Elle l’est presque
341
les Attaques contre le christianisme officiel ne
peuvent
être comparés qu’aux Provinciales. Kierkegaard est le Pascal du prote
342
ierkegaard fut le dernier grand protestant. On ne
peut
le comparer qu’aux grands fondateurs du christianisme, à Luther, à Ca
343
mment deviendrai-je chrétien ? Seul un protestant
pouvait
trouver pareille formule. Le héros de la foi, Kierkegaard, « l’Isolé
344
st sa Psychologie de l’Angoisse, à laquelle on ne
peut
trouver d’analogie que chez Dostoïevski. Kierkegaard d’ailleurs ne pe
345
e que chez Dostoïevski. Kierkegaard d’ailleurs ne
peut
être placé qu’à côté du poète russe. Tous deux marchent de pair et au
346
aucun autre esprit du siècle ne les dépasse. On
peut
déplorer qu’une œuvre de cette envergure ait pénétré d’abord en Franc
347
rl Barth, disciple fervent de Kierkegaard, — nous
pouvons
y attacher la valeur d’un signe. Kierkegaard sera pour beaucoup d’esp
348
rapport avec la nôtre. Les atomes que nous sommes
peuvent
trouver sur ses flancs l’occasion d’une lutte… elle ignorera toujours
349
is Nietzsche un style alpestre dans la pensée. Ne
pourrait
-il pas informer d’autres pensées que les malédictions de Zarathoustra
350
r véritablement quelques valeurs nouvelles, il se
peut
que certains se tournent vers ces derniers symboles physiques de la s
351
ces deux volumes, témoignent que l’amour chrétien
peut
encore aujourd’hui pénétrer un monde revendiqué par le communisme, co
352
même sentimentale), et avec sa foi chrétienne. Il
peut
livrer sans crainte le secret d’une telle action ; sans crainte et sa
353
sa simplicité, il parvient à être si émouvant. On
peut
dire que dans ces deux gros volumes si nourris, il n’y a pas deux lig
354
active et mettre à l’épreuve son grand idéal. Que
pouvait
-il y avoir de plus noble que de partager la vie quotidienne des gens
355
iichi à leur suite entourèrent le cercueil, il ne
put
retenir ses larmes. Tandis qu’il marchait en silence à la suite de la
356
étique, sobre et directe plus que tout ce qu’on a
pu
lire de plus vécu sur ces milieux. Finalement, la police accuse Eiich
357
les expressions sentimentales ou rassurantes qui
pourraient
dépasser une action immédiate ou voiler sa difficulté. Les rares allu
358
attitude politique. Aux yeux d’un incroyant, ceci
peut
sembler vague. Mais le sens chrétien primitif n’est-il pas, avant tou
359
se préoccupe sans cesse de faire entendre qu’il «
pourrait
autrement ». Que rien de ce qu’il écrit ne l’engage tout entier. Qu’i
360
déjà à des choix dramatiques ? Certaines phrases
pourraient
le laisser supposer qu’il écrivit en préface au livre récent d’un jeu
361
Si l’existence — le degré d’être — se mesure au
pouvoir
d’incarner sa vérité, le mal du siècle c’est l’impuissance. La proie
362
iècle se devait de ne pas poser). L’homme antique
peut
atteindre la grandeur parce qu’il possède la mesure au sein d’un tout
363
ent pleine de charme mais sans forme et sans but,
peut
bien nous stimuler, mais ne nous détermine jamais. Cet homme indiscre
364
it, et sa distraction vient de l’intérieur. Il ne
peut
jamais sortir de son moi sans trahison et chaque manifestation de son
365
— ce dont certaine clarté dispense le lecteur. On
pourrait
dire aussi que l’indiscret est celui qui se préoccupe de défendre plu
366
our, et parfois tourne en sournoise malice. On ne
peut
dire précisément de Kassner qu’il réfute ses adversaires — Freud en p
367
lente de sa vérité — si bien que la conclusion ne
peut
être qu’implicite et fonction d’une hiérarchie de valeurs, non de la
368
ous l’influence du journal. 2. Ici encore, on ne
peut
opposer ce concept d’ironie qu’à celui que formulèrent les romantique
369
sode central traité en profondeur — roman-plongée
pourrait
-on dire —, d’une sourde et hautaine gravité, apparaît comme le premie
370
nne. Car c’est à juste titre, croyons-nous, qu’on
put
écrire de Saint-Saturnin qu’un tel roman exprime « toute la grandeur
371
d’art qui manifestent ses traits spécifiques. On
peut
donc poser que le protestantisme de la fin du xixe siècle, tel que n
372
tel que nos contemporains se le représentent, ne
pouvait
s’exprimer que dans la forme du roman moraliste (forme qui par ailleu
373
penchant traditionnel de l’esprit français). Cela
pouvait
donner soit des œuvres d’analyse tendant à dissoudre les affirmations
374
puritanisme, expression d’une doctrine héroïque,
pouvait
provoquer dans les âmes des complexités merveilleuses, un pathétique
375
it » du mal. Ainsi Rousseau le libertaire doit et
peut
être moraliste, tandis que Calvin l’orthodoxe ne saurait l’être sans
376
té ne possédait d’autres recours que ceux qu’elle
peut
imaginer en dehors de la grâce, c’est-à-dire la police des mœurs, l’é
377
ui, s’il traduit et porte un réveil de la foi, ne
peut
manquer de libérer des forces créatrices. Or les temps vont nous y co
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is du xixe siècle nous laissent entrevoir ce que
pourraient
être des œuvres modernes inspirées, comme le furent les plus grandes,
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si peu élaborées, des questions que n’importe qui
pourrait
poser et qui ne peuvent tirer de nous rien d’exquis ni d’original, ma
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stions que n’importe qui pourrait poser et qui ne
peuvent
tirer de nous rien d’exquis ni d’original, mais au contraire nous plo
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er ou dans la terre. Un tel sens de la communauté
put
induire certains à parler de l’unanimisme de Ramuz. Mais comment Ramu
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de la forme mythique, le poète en tout temps a le
pouvoir
de le susciter dans son œuvre, comme le mystique dans sa prière. Et c
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elle prétend « observer ». 5. De tout bel canto,
peut
-on dire. C’est le ton de la musique de Stravinsky, du Sacre et des No
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n’y a de réalité que par et dans la crise… 7. On
pourrait
soutenir que l’époque 1900-1910 fut « inactuelle » pour la grande mas
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derne — admet ainsi que d’une part notre conduite
peut
être aliénée au premier automatisme venu, même moral, cependant que d
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ous cru, dit Kierkegaard, que si longtemps qu’ils
pussent
douter, si longtemps qu’ils fussent privés du droit d’affirmer rien d
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ependant ils seraient en droit d’agir, car on s’y
peut
contenter de vraisemblance. La monstrueuse contradiction ! Comme s’il
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ffirmer de décisif. Admirable invention, que l’on
pourrait
baptiser la pensée sans douleur, et qui comblait si doucement la débi
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sistance depuis 1914, il apparaît que la question
peut
être reprise sans trop de mauvais goût par une jeunesse qu’on dit out
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isterait alors une chose au moins que le doute ne
pourrait
atteindre. » Mais qu’est-ce que l’Éthique ? — Question non éthique, e
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à notre situation géographique que nous devons de
pouvoir
trancher le débat sans risquer le poteau. L’on s’en rend compte en éc
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u’une certaine finesse et une certaine profondeur
peuvent
se situer à égale distance de la réalisation éthique, et se confondre
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es démarches de l’esprit. Et Dostoïevski, dont on
peut
dire qu’il pensait par péchés et remords. Ainsi pensèrent tous ceux d
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aujourd’hui je m’en vais l’appliquer. Comment le
pourraient
-ils ? Car il faut qu’un idéal ait « pris corps » pour qu’il devienne
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r définition. Quant au bourgeois seul, cela ne se
peut
concevoir, n’a jamais existé5. Le bourgeois n’étant donc jamais un hé
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’il faut avaler les idées7, et qu’une idée qui ne
peut
être mastiquée, puis avalée, n’a pas plus de valeur que ces melons en
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ends le livre et avale-le. » Ainsi Jean reçoit le
pouvoir
de prophétiser. (Apoc. X. 9.) a. « Penser avec les mains (fragments)
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rsonnel de ces vies, à leur équation d’existence,
pourrait
-on dire. Or c’est, chez l’un comme chez l’autre, une révolution profo
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nné de l’effort immédiat. Qu’un fait de cet ordre
puisse
être tenu pour crucial, je veux croire qu’on ne le contestera pas. Ma
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onnaissance de cause, — c’est un événement qui ne
peut
normalement se traduire que par une qualité nouvelle de silence. Enco
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el, de la connaissance ésotérique dans ce qu’elle
peut
avoir de purement « étrange » ont à peine enfiévré le jeune Goethe, q
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reniant en tant que spéculation extra-terrestre,
peut
s’intégrer dans l’équilibre humain. Incident décisif qui figure en ra
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pénètre dans la réalité mystique. Et cet acte ne
peut
se produire que dans le plus profond silence de l’esprit, dans la rég
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exactement, et à tel point autobiographique qu’il
put
songer à incorporer le plan de certains actes à Vérité et Poésie. Le
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plus grand que le Chérubin… qui pensais en créant
pouvoir
jouir de la vie des dieux et m’y égaler… combien je dois expier tout
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se défendre qu’il parle si fort, qu’il vante ses
pouvoirs
avec une étrange exagération ? Et voici que l’hallucination le gagne
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a déjà prouvé en écrivant les Illuminations qu’il
peut
renoncer violemment à tout un monde faux pour en créer un autre. Sa v
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s le prouvent. C’est l’opposition du savoir et du
pouvoir
, de la connaissance et de la souffrance, de la spéculation et de l’ex
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qui écrivit les chœurs mystiques du Second Faust
peut
aussi faire figure de sage officiel parmi les philistins. Le somnambu
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s protégé par une cotte d’invisible silence. Vous
pouvez
lui parler sans le troubler : les mots n’atteignent plus son rêve pro
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t l’exprime à la fois. Le « faire » de Rimbaud ne
peut
être la littérature, puisque écrire signifie pour lui révéler, parler
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rler, crier, miraculer le réel. Au contraire l’on
peut
considérer sans paradoxe que la littérature de Goethe est un des moye
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n découvrir que juste ce qu’il faut pour qu’elles
puissent
être de quelque avantage aux autres11… L’homme n’est pas né pour réso
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nteront pas nos âmes jusqu’à la mort ? L’homme ne
peut
juger que plus bas que lui. C’est-à-dire qu’il n’en a pas le droit. C
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tions avec Eckermann, 4 février 1829. 9. Si je
pouvais
écarter la magie de mon chemin Oublier tout à fait les formules d’enc
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losion sera retardée si vous m’aimez assez on
peut
conserver quelque espoir à condition de ne plus dire un mot de ne