1
e-mains silencieux et mécaniques. Je reconnus des
princes
aux faces maigres qui ressemblaient terriblement à d’anciens Habsbour
2
de Pourtalès n’hésite pas à baptiser son héros «
prince
de l’illusion et de la solitude ». Mais un prince rêveur n’est pas fo
3
prince de l’illusion et de la solitude ». Mais un
prince
rêveur n’est pas forcément prince du rêve ; et par ailleurs ce livre
4
tude ». Mais un prince rêveur n’est pas forcément
prince
du rêve ; et par ailleurs ce livre sait bien le laisser voir. La qual
5
eur de ce récit se lie avec un inconnu qui se dit
prince
russe et entretient autour de sa vie le plus grand mystère. Cependant
6
late : menteur. Feintes et esquives adroites du «
prince
» qui disparaît, néanmoins. Enfin, le Français reçoit une lettre trou
7
ante qui est une des plus belles du monde : Un
prince
italien ayant commandé à Pergolèse un Stabat Mater, le musicien quitt
8
é. Mais je n’oublierai pas le sourire de ce vieux
prince
: un vrai sourire, adressé personnellement à l’homme, — et le mot « a
9
forcée. Ses laborieuses exagérations (Message aux
Princes
des Prêtres) sont dépourvues du minimum de cynisme et de fantaisie qu
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au cours de cette suite de messages adressés aux
Princes
des Prêtres, à MM. les Députés, au chef du gouvernement. L’on s’étonn
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e-mains silencieux et mécaniques. Je reconnus des
princes
aux faces maigres qui ressemblaient terriblement à d’anciens Habsbour
12
ins célèbres, des cantatrices et des acteurs, des
princes
et des femmes à mourir. Et c’est là que paraît son étrange impuissanc
13
é. Mais je n’oublierai pas le sourire de ce vieux
prince
: un vrai sourire, adressé personnellement à l’homme, — et le mot « a
14
rties qu’elle tissait de ses mains, et voici onze
princes
qui se tiennent autour d’elle. « Elle est innocente ! » s’écrient-ils
15
ivante qui est une des plus belles du monde : Un
prince
italien ayant commandé à Pergolèse un Stabat Mater, le musicien quitt
16
ins célèbres, des cantatrices et des acteurs, des
princes
et des femmes à mourir. Et c’est là que paraît son étrange impuissanc
17
é. Mais je n’oublierai pas le sourire de ce vieux
prince
: un vrai sourire, adressé personnellement à l’homme, — et le mot « a
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salon : « Une mésalliance ! » Il est vrai que les
princes
, burgraves et comtes zu Dohna-Schlobitten auf Waldburg touchaient enc
19
rties qu’elle tissait de ses mains, et voici onze
princes
qui se tiennent autour d’elle. « Elle est innocente ! » s’écrient-ils
20
kegaard à l’appui de sa thèse : « Kierkegaard, ce
prince
du paradoxe, comme l’appelle si joliment mon ami Monod. » Selon Nicod
21
la Croisade, aux milices de Loyola, poussant les
princes
à une autre croisade non moins sanglante, mais sans doute moins fécon
22
nster aux puritains capitalistes ; du Roi-Soleil,
prince
très chrétien, à Guillaume II et à son Gott mit uns ! ; des Espagnols
23
les visibles et dont le sens fût reconnu de tous,
prince
et sujets, clercs, soldats et marchands législateurs et pédagogues. A
24
ste. Mais à l’une et à l’autre erreur, au fait du
prince
et au fait de l’esclave, j’opposerai le fait de l’homme. Voilà le sen
25
t indispensable aux républiques aussi bien qu’aux
princes
et aux papes ; il fallait leur concours pour la rédaction des lettres
26
les visibles et dont le sens fût reconnu de tous,
prince
et sujets, clercs, soldats et marchands, législateurs et pédagogues.
27
ste. Mais à l’une et à l’autre erreur, au fait du
prince
et au fait de l’esclave, j’opposerai le fait de l’homme. Voilà le sen
28
t indispensable aux républiques aussi bien qu’aux
princes
et aux papes ; il fallait leur concours pour la rédaction des lettres
29
les visibles et dont le sens fût reconnu de tous,
prince
et sujets, clercs, soldats et marchands, législateurs et pédagogues.
30
ler sur le terrain politique, et, avec eux et les
princes
, écrasent dans le sang les révoltes du prolétariat. Celui-ci, de son
31
nds se firent rentiers, ou prêteurs. Et c’est aux
princes
qu’ils firent les avances nécessaires aux dépenses de la cour et de l
32
saires aux dépenses de la cour et de l’armée. Les
princes
et rois deviennent ainsi les nouveaux centres de développement du cap
33
ivent à l’abri des contraintes municipales67. Les
princes
interviennent donc dans la vie économique, en luttant contre le prote
34
ques). Gens d’affaires et financiers poussent les
princes
à créer par superpositions et infiltrations des économies centralisée
35
ieu » fruste et biblique.) Il n’est pas jusqu’aux
princes
des contrées voisines qui ne délèguent auprès du Frère Claus des envo
36
centralisatrice, tant chez les papes que chez les
princes
. Et partout, les chefs protestants quand ils le purent, proposèrent a
37
rolingiens, ses doctrines devinrent l’apanage des
princes
et des classes dominantes, qui les imposèrent par la force à tous les
38
servir désormais, oblige Racine à rendre le jeune
prince
insensible à l’amour de Phèdre. Il déclare donc cet amour incestueux,
39
rfection : ce qui faisait que la mort de ce jeune
prince
causait beaucoup plus d’indignation que de pitié. J’ai cru lui devoir
40
ais dont l’empire ne cessera de s’exercer sur les
princes
jusqu’au xve siècle, en dépit des transformations de tous ordres sur
41
eau lustre de la magnificence de plusieurs de ses
Princes
, de la beauté d’un grand nombre de villes célèbres et de la majesté d
42
les condottieri. Soldats de métier au service des
Princes
et des papes, ils avaient pour coutume bien moins de faire la guerre
43
e une panique de fin du monde. « Le passage de ce
prince
en Italie, dit Guichardin, fut la source d’une infinité de maux et de
44
lie du peuple, presque toujours sujets d’un autre
prince
que celui pour lequel ils faisaient la guerre », et n’étaient donc an
45
ur la tête de ce cortège ! Ces beaux seigneurs et
princes
de l’Église s’entendent comme larrons en foire avec ceux qui nous ont
46
tre union, et la fin de nos libertés ! (Violent.)
Princes
de l’Église, je vous en conjure, n’abandonnez jamais le pauvre pour l
47
ore, et c’est avec les piques des Suisses que vos
princes
ont dessein de l’abattre ! À nous la guerre, à vous la gloire, c’est
48
rolingiens, ses doctrines devinrent l’apanage des
princes
et des classes dominantes, qui les imposèrent par la force à tous les
49
de l’évolution spirituelle qui conduit Josaphat,
prince
indien, à découvrir et adopter le christianisme, dont les mystères lu
50
servir désormais, oblige Racine à rendre le jeune
prince
insensible à l’amour de Phèdre. Il déclare donc cet amour incestueux,
51
rfection : ce qui faisait que la mort de ce jeune
prince
causait beaucoup plus d’indignation que de pitié. J’ai cru lui devoir
52
ais dont l’empire ne cessera de s’exercer sur les
princes
jusqu’au xve siècle, en dépit des transformations de tous ordres sur
53
eau lustre de la magnificence de plusieurs de ses
Princes
, de la beauté d’un grand nombre de villes célèbres et de la majesté d
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les condottieri. Soldats de métier au service des
Princes
et des papes, ils avaient pour coutume bien moins de faire la guerre
55
e une panique de fin du monde. « Le passage de ce
prince
en Italie, dit Guichardin, fut la source d’une infinité de maux et de
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lie du peuple, presque toujours sujets d’un autre
prince
que celui pour lequel ils faisaient la guerre », et n’étaient donc an
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rolingiens, ses doctrines devinrent l’apanage des
princes
et des classes dominantes, qui les imposèrent par la force à tous les
58
de l’évolution spirituelle qui conduit Josaphat,
prince
indien, à découvrir et adopter le christianisme, dont les mystères lu
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servir désormais, oblige Racine à rendre le jeune
prince
insensible à l’amour de Phèdre. Il déclare donc cet amour incestueux,
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rfection : ce qui faisait que la mort de ce jeune
prince
causait beaucoup plus d’indignation que de pitié. J’ai cru lui devoir
61
ais dont l’empire ne cessera de s’exercer sur les
princes
jusqu’au xve siècle, en dépit des transformations de tous ordres sur
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eau lustre de la magnificence de plusieurs de ses
Princes
, de la beauté d’un grand nombre de villes célèbres et de la majesté d
63
les condottieri. Soldats de métier au service des
Princes
et des papes, ils avaient pour coutume bien moins de faire la guerre
64
e une panique de fin du monde. « Le passage de ce
prince
en Italie, dit Guichardin, fut la source d’une infinité de maux et de
65
lie du peuple, presque toujours sujets d’un autre
prince
que celui pour lequel ils faisaient la guerre », et n’étaient donc an
66
centralisatrice, tant chez les papes que chez les
princes
. Et partout, les chefs protestants quand ils le purent, proposèrent a
67
siècle, de garder libres pour les peuples et les
princes
les cols du centre de l’Europe. Mission pratique, devenue symbolique.
68
centralisatrice, tant chez les papes que chez les
princes
. Et partout, les chefs protestants quand ils le purent, proposèrent a
69
siècle, de garder libres pour les peuples et les
princes
les cols du centre de l’Europe. Mission pratique, devenue symbolique.
70
te tentation de se confondre avec le pouvoir d’un
prince
ou d’une République. Cette organisation synodale de l’Église et cette
71
t se mettre sous la protection compromettante des
princes
. La réforme religieuse s’effectua en Suède dans le cadre des institut
72
trahissent l’œuvre du démon : l’esprit tombé, le
prince
de l’ici-bas, le tentateur, l’accusateur et le menteur. Il reste à dé
73
mentie depuis, que le règne du diable comprend 72
Princes
et 7 405 926 diables, divisés en 1111 légions de 6666 suppôts chacune
74
aspects classiques du démon : l’esprit tombé, le
prince
de l’ici-bas, le tentateur, l’accusateur et le menteur. Il reste à dé
75
mentie depuis, que le règne du diable comprend 72
princes
et 7 405 926 diables, divisés en 1111 légions de 6666 suppôts chacune
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aspects classiques du démon : l’esprit tombé, le
prince
de l’ici-bas, le tentateur, l’accusateur et le menteur. Il reste à dé
77
siècle, le tarot n’est guère connu que chez les
princes
et chez les gipsys, tout en haut de l’échelle sociale et tout en bas,
78
in d’intelligence, de rêve et d’attente. C’est un
prince
de l’autre monde en voyage ici-bas. Sous cet aspect, il est la consci
79
rets, des milliardaires plus ou moins aryens, des
princes
déchus, des journalistes compromis, des ingénieurs imperturbables et
80
salon : « Une mésalliance ! » Il est vrai que les
princes
, burgraves et comtes zu Dohna-Schlobitten auf Waldburg touchaient enc
81
ins célèbres, des cantatrices et des acteurs, des
princes
et des femmes à mourir. Et c’est là que paraît son étrange impuissanc
82
é. Mais je n’oublierai pas le sourire de ce vieux
prince
: un vrai sourire, adressé personnellement à l’homme, — et le mot « a
83
rties qu’elle tissait de ses mains, et voici onze
princes
qui se tiennent autour d’elle. « Elle est innocente ! » s’écrient-ils
84
rets, des milliardaires plus ou moins aryens, des
princes
déchus, des journalistes compromis, des ingénieurs imperturbables et
85
e tantôt de la rapacité de telle nation ou de tel
prince
, tantôt d’idéaux contagieux ; enfin par ses machines et par ses capit
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rté ? Aux Indes les musulmans, les hindous et les
princes
ne s’accordent que sur un point, qui est de refuser les plans de retr
87
e tantôt de la rapacité de telle nation ou de tel
prince
, tantôt d’idéaux contagieux ; enfin par ses machines et par ses capit
88
ait des nations, représentées par des rois ou des
princes
, qui décidaient de prendre un morceau de la nation voisine, ou de lui
89
lorsqu’elle parut, constitua pour nous le fait du
prince
, toute référence superflue, et depuis lors, nous n’avons rien appris,
90
résence aux crépuscules spirituels ; l’un se veut
prince
, et l’autre moine-mendiant. Risquons à ce propos une hypothèse critiq
91
pas chamarrés de robes et surplis à l’instar des
princes
ou des rois, et comme le sont nos dignitaires ecclésiastiques, toujou
92
nature intime plutôt que de ses idées, a fait un
prince
. Que ce pandit soit devenu Premier ministre, il s’agit là d’un capric
93
ise, qui servaient de règles aux hommes publics :
princes
, magistrats, légistes. À un stade nouveau, l’éducation du peuple étai
94
inventée. Voltaire n’écrivait plus une lettre aux
princes
intellectuels et temporels de l’Europe sans y ajouter un prospectus v
95
des de la culture organisée Il y eut jadis des
princes
et dictateurs mécènes. Il y eut Laurent le Magnifique. Temps bien pas
97
attarder sur la coïncidence qui fait d’Hamlet un
prince
danois — et l’on peut rêver là-dessus — rappelons d’abord les traits
98
héros, l’un fictif et l’autre réel. Hamlet, jeune
prince
royal, est un intellectuel. Il n’a d’autre désir que de retourner à l
99
gaard lui-même s’est décrit. Lui aussi se sent un
prince
. « Il y a quelque chose de royal dans mon être », fait-il dire à l’un
100
re dans son premier ouvrage, L’Alternative : deux
princes
vraiment, deux êtres d’exception, pleins de hardiesse et de fierté, m
101
ougemont Denis de, « Kierkegaard et Hamlet : deux
princes
danois », Preuves, Paris, février 1953, p. 3-11.
102
des de la culture organisée Il y eut jadis des
princes
et dictateurs mécènes. Il y eut Laurent le Magnifique. Temps bien pas
103
mme de Dieu », bientôt suivis par les envoyés des
princes
, des rois, du pape lui-même, car son conseil est devenu si puissant p
104
bsbourg qui s’était emparée de l’Empire. Mais les
princes
luthériens se montrèrent froids. À Zurich même, une opposition croiss
105
dont ils allaient ensuite offrir les services aux
princes
étrangers. Il ne s’agissait pas de mercenaires. Les nobles qui posséd
106
d’Espagne, des états généraux de Hollande et des
princes
d’Orange, du royaume de Naples et des Deux-Siciles, des empereurs d’A
107
Suisse. » Il est en partie calomnieux3. Comme un
prince
français disait un jour au Maréchal de camp des Suisses, qui voulait
108
t créé des ordres stables. Leurs prêtres et leurs
princes
avaient réponse à tout. Et de même aujourd’hui, la Russie soviétique
109
les christianise lentement. Rurik, Oleg et Igor,
princes
semi-légendaires de Novgorod puis de Kiev, ne sont en fait pas plus s
110
de l’évolution spirituelle qui conduit Josaphat,
prince
indien, à découvrir et adopter le christianisme, dont les mystères lu
111
comte que les siens lui obéissaient mieux qu’aux
princes
chrétiens leurs sujets : il leva le bras, et deux des gardes se jetèr
112
comte que les siens lui obéissaient mieux qu’aux
princes
chrétiens leurs sujets : il leva le bras, et deux des gardes se jetèr
113
ravagantes, c’était tout ce que Colón offrait aux
princes
d’Europe ; et les rois catholiques de Castille-Aragon furent enfin co
114
royait assez proches à l’Ouest, de convertir leur
prince
, qu’il croyait être le Grand Khan, et de rapporter assez d’or pour pa
115
t créé des ordres stables. Leurs prêtres et leurs
princes
avaient réponse à tout. Et de même aujourd’hui, la Russie soviétique
116
du collectivisme orthodoxe, et de la doctrine des
princes
luthériens, cuius regio eius religio. Mais simultanément, nous voyons
117
pes de Rome et d’Avignon, par l’intermédiaire des
princes
nestoriens d’Asie et des moines franciscains, n’ont abouti qu’à des é
118
inventée. Voltaire n’écrivait plus une lettre aux
princes
intellectuels et temporels de l’Europe sans y ajouter un prospectus v
119
tembre, nous montrait « au milieu de la place, le
prince
; autour de lui, le chœur des élus ; puis, derrière les barricades et
120
as posé par la disparition, que l’on allègue, des
princes
capables de dépense. Car il existe parmi nous autant ou plus de grand
121
Landibert écrit : En ce temps-là, Pépin était le
prince
de nombreuses régions et cités d’Europe. (Il orthographie Eoruppa.)
122
et impérial tout à la fois, une confédération de
princes
occidentaux se dessine vaguement dans l’ombre des intrigues pré-natio
123
éternité augmente ton empire.) Lorsque mourut le
prince
qui allait devenir saint Henri II, un chant funèbre, rimé par un poèt
124
ée dans mon essai sur Kierkegaard et Hamlet, deux
princes
danois, paru dans Preuves et Der Monat peu de mois avant. 87. Il se
125
t créé des ordres stables. Leurs prêtres et leurs
princes
avaient réponse à tout. Nous, au contraire, en Occident, et en Europe
126
ouverneurs, le 11 mai 1955, à Genève, S. A. R. le
prince
Bernhard des Pays-Bas voulut bien accepter la présidence de la Fondat
128
attarder sur la coïncidence qui fait d’Hamlet un
prince
danois — et l’on peut rêver là-dessus — rappelons d’abord les traits
129
héros, l’un fictif et l’autre réel. Hamlet, jeune
prince
royal, est un intellectuel. Il n’a d’autre désir que de retourner à l
130
gaard lui-même s’est décrit. Lui aussi se sent un
prince
. « Il y a quelque chose de royal dans mon être », fait-il dire à l’un
131
re dans son premier ouvrage, L’Alternative : deux
princes
vraiment, deux êtres d’exception, pleins de hardiesse et de fierté, m
132
ée dans mon essai sur Kierkegaard et Hamlet, deux
princes
danois, publié en revue peu de mois auparavant. (Voir plus haut, p. 8
133
Landibert écrit : En ce temps-là, Pépin était le
prince
de nombreuses régions et cités d’Europe. (Il orthographie Eoruppa.)
134
et impérial tout à la fois, une confédération de
princes
occidentaux se dessine vaguement dans l’ombre des intrigues pré-natio
135
éternité augmente ton empire.) Lorsque mourut ce
prince
qui allait devenir saint Henri II, un chant funèbre, rimé par un poèt
136
. Mais pourquoi les premiers appels à l’union des
princes
de l’Europe n’ont-ils été lancés — en vain d’ailleurs — qu’au début d
137
du mouvement des choses et de la juridiction des
princes
et des peuples. L’empereur reçoit de lui son autorité temporelle, com
138
elle nous renvoie. De lui viennent l’autorité (un
prince
païen ne saurait être qu’un « brigand »), le droit de propriété et de
139
nce de la Monarchie ou de l’Empire.58 Entre deux
princes
, dont l’un n’est nullement soumis à l’autre, peut s’élever un litige,
140
n’ayant sur son égal aucun pouvoir), un troisième
prince
doit exister, d’une juridiction plus ample, et qui tienne les deux pr
141
ne juridiction plus ample, et qui tienne les deux
princes
précédents sous son pouvoir. Ce prince sera le monarque…59 Remarquon
142
les deux princes précédents sous son pouvoir. Ce
prince
sera le monarque…59 Remarquons que cette phrase : le genre humain pe
143
ne ville quelconque doivent émaner directement du
prince
suprême ; souvent en effet les lois municipales sont défectueuses, et
144
a paix par une seule loi. Cette règle ou loi, les
princes
particuliers doivent la recevoir du monarque ; ainsi l’intellect prat
145
spirituelles, il peut et il doit y avoir un seul
prince
qui, quant au spirituel, gouvernerait et dirigerait de l’est à l’oues
146
ojet détaillé d’arbitrage international entre les
princes
, qu’il admet d’ailleurs « souverains », ce qui ne facilite rien … Ma
147
qui ne facilite rien … Mais si ces cités et ces
princes
nombreux, ne reconnaissant pas de supérieurs au monde qui exercent la
148
al pour être le juge suprême dans les litiges des
princes
superioris in terris non recognoscentes. Cependant les sanctions eccl
149
de son raisonnement est l’existence de l’État, du
prince
souverain, rex qui non recognoscit superiorem in terris… Or, l’affirm
150
’hérétique, il a besoin de l’appui du pape et des
princes
de la chrétienté. « C’est probablement pendant l’année même de son av
151
C’est encore Antoine qui a présenté le projet aux
princes
étrangers au nom du roi de Bohême ; il est allé à Venise, il s’est ad
152
t, avec les conseils et l’accord des prélats, des
princes
, des grands, des nobles et de nos docteurs en droit divin et humain,
153
nne et tous les fidèles opprimés contre l’immonde
prince
des Turcs en évaluant et déclarant proportionnellement les forces et
154
it le père et la tête, et que nous autres rois et
princes
de la chrétienté en soyons les membres ; que ledit Collège ait aussi
155
que nous, roi de France, avec les autres rois et
princes
de la Gaule, ayons une voix dans l’Assemblée elle-même, nous, rois et
156
ne voix dans l’Assemblée elle-même, nous, rois et
princes
de Germanie, une autre, et nous, doge de Venise, avec les princes et
157
nie, une autre, et nous, doge de Venise, avec les
princes
et communes d’Italie, une troisième ; mais que si le roi de Castille
158
ais que si le roi de Castille ou d’autres rois et
princes
d’Espagne se joignaient à notre union, amitié et fraternité, ils aien
159
ège ; mais si, entre les ambassadeurs des rois et
princes
d’une seule et même nation, des votes contraires sont donnés et émis
160
du projet : par une ruse cousue de fil blanc, les
princes
décident de s’adresser au pape pour le charger de veiller à ce que le
161
fit. À Ancône, où il avait donné rendez-vous aux
princes
chrétiens, en 1464 — l’année même où Podiebrad avait proposé de réuni
162
tions. Chaque cité a son roi, chaque maison a son
prince
.74 55. Lorsque Dante se fait l’avocat d’un Empire qui réaliserai
163
té est adressée en forme de circulaire à tous les
princes
de la chrétienté, Édouard d’abord ; tandis qu’une lettre à Philippe l
164
grâce plus grande que celle de faire de ces deux
princes
(Charles V et François Ier) des frères dans leur volonté comme ils le
165
moins encore de l’empereur. Que Dieu pardonne aux
princes
ou à leurs opposants ; mais il ne leur pardonnera pas les guerres ; e
166
es ; elles ne sont pas inventées pour le bien des
princes
mais pour le bien des peuples ; et les choses étant ainsi, veuillez v
167
toutes les nations existantes. C’est pourquoi les
princes
ont recours aux armes et aux traités. Nous voici donc ramenés à la s
168
Jean Bodin dans sa République : La grandeur d’un
prince
, à en bien parler, n’est autre chose que la ruine, ou diminution de s
169
de la souveraineté sans limites que s’arrogent un
prince
ou une république. En regard de ce texte d’un ton machiavélien, citon
170
appeler pour quels motifs honteux ou frivoles les
princes
chrétiens font prendre les armes aux peuples. L’un a prouvé ou simulé
171
nné, comme s’il importait beaucoup que tel ou tel
prince
gouvernât l’État, pourvu que les intérêts publics fussent bien admini
172
; et, le comble de l’infamie, c’est qu’il y a des
princes
qui, sentant leur autorité faiblir par suite d’une paix trop longue e
173
t en secret, de façon diabolique, avec les autres
princes
qui, lorsque le prétexte est trouvé, provoquent la guerre, afin de to
174
tre les « causes de guerre », alléguées par les «
princes
» ? Mais comment ne pas voir, en même temps, qu’en se faisant l’avoca
175
ntières et d’une sorte de « nationalisation » des
princes
, de même qu’en proposant que la guerre ne soit faite « qu’avec le con
176
rait la meilleure des choses, s’il se trouvait un
prince
semblable à Dieu ; cependant, les mœurs des hommes étant ce qu’elles
177
voqué une rupture de l’« unité des peuples et des
princes
» dans « une Europe autrefois toute catholique » (Discorsi, IV). Il e
178
sade, levier traditionnel, cause bien vue par les
princes
. Ainsi l’humaniste espagnol Jean-Louis Vives (né à Valence en 1492, m
179
ier l’Europe, il suffirait de convaincre quelques
princes
et leurs conseillers. À cette fin, il écrit au pape : Ce qu’on atten
180
d’abord de toi, c’est de faire la paix entre les
princes
… Dis que la guerre entre chrétiens est criminelle ; blâme-la absolume
181
’Europe, notamment celle qui s’enflamma entre les
princes
de Constantinople, a livré l’Asie aux mains des Turcs ; elle leur a o
182
de La Noue, dit Bras-de-Fer (1531-1591) : Que les
princes
chrestiens estans bien unis ensemble, peuvent en quatre ans chasser l
183
rope. La Noue propose une confédération entre les
princes
chrétiens réunis à Augsbourg sous la présidence de l’empereur : Ayan
184
nnons au monde entier, s’il est possible, un seul
prince
… meilleure image du Dieu unique d’où procède l’ordre du monde. Un te
185
en eut pas moins le cœur de s’adresser à tous les
princes
d’Europe, dans l’envoi de son grand traité, qui parut à Paris en 1623
186
é du commerce par tout le monde. Aux monarques et
princes
souverains de ce temps. Ses 249 grandes pages ne comportent pas de di
187
ourchasse qu’à demy. Quelques uns y exhortent les
princes
chrestiens, afin que par leur union ils se fortifient contre leur enn
188
yen Âge : Auparavant que de venir aux armes (les
princes
devraient)… se rapporter à l’arbitrage des Potentats et Seigneurs sou
189
t se soubsmettre au jugement d’un tiers. Or si un
prince
recevoit un juge qui voulust impérieusement s’ingérer de vuider les d
190
r ce qu’il est comme neutre et indifferent à tous
princes
: joinct aussi qu’il est proche des plus signalées Monarchies de la t
191
doivent pas estre aux derniers rangs, tous braves
princes
, qui se maintiennent d’eux-mesmes et ne dependent de personne… Et pou
192
nie, il encourrait la disgrace de tous les autres
princes
, qui auraient beau moyen de le faire venir à la raison. Dès la premi
193
t d’autres mesures : … il est necessaire que les
princes
d’un commun consentement réduisent les monnoyes à un mesme pied, afin
194
ommencer cest affaire, il faudroit qu’un puissant
prince
exhortast tous les autres à suivre le règlement susdict, afin que les
195
evoir de moyenner une concorde générale entre les
princes
chrestiens. Et pour le regard des Mahometans, qui font une notable pa
196
l’empereur, le roi d’Espagne, les archiducs, les
princes
ecclésiastiques d’Allemagne, et tous autres grands et communautés cat
197
e par la diminution de ma faveur (comme celle des
princes
est sujette à varier) ou par de trop continuelles sollicitations, il
198
ays-Bas ; associer à icelle tous les autres rois,
princes
, et surtout ceux de Danemark et de Suède, États, républiques, villes
199
sir de porter couronne royale, les plus puissants
princes
catholiques d’Allemagne, pour l’espérance d’arracher la couronne impé
200
d’alliance protestante — nonobstant l’adhésion de
princes
catholiques et même du pape. Nous en donnerons ici l’exposé magistral
201
c’est selon la justice que le roi régnera, et les
princes
gouverneront avec équité (Is. 32, 1). L’Essay de William Penn
202
llons citer, introduit un projet de fédération de
princes
, qui rappelle celui de Crucé, encore qu’il se réclame d’Henri IV (c’e
203
qui concerne les suffrages à donner à chacun des
princes
et États, en raison de leur inégalité. Mais je ne pense pas que ces d
204
ement et au conseil de l’intérieur, aux cours des
princes
et à la Diète générale à l’extérieur. Au moins il sera un bon citoyen
205
mains. J’en arrive à la dernière objection : les
princes
et les États perdront leur souveraineté, ce qu’ils n’admettront jamai
206
ième bienfait est l’économie de l’argent pour les
princes
comme pour les peuples. Par ce moyen sont dissipés les malentendus qu
207
péenne que l’on propose, peut procurer à tous les
princes
chrétiens sûreté suffisante de la perpétuité de la Paix au-dedans &am
208
nne, que l’on propose, pourra procurer à tous les
princes
chrétiens sûreté suffisante de la perpétuité de la paix au-dedans &am
209
pour donner un prompt & suffisant secours aux
princes
dans les Monarchies, & aux Magistrats dans les Républiques, contr
210
ires de Henry le Grand, l’Exemplaire des roys, le
prince
des Vertus, des Armes et des Loix, et le Père en effet de ses Peuples
211
onne, exercerait un arbitrage permanent entre les
princes
. On en revient donc aux plans de l’abbé. En Allemagne c’est le Dr Eob
212
ain et de la maîtrise de soi, aussi bien chez les
princes
que chez les peuples »105. Dans un manuscrit retrouvé à Nancy, et dat
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philosophe, diplomate, théologien, conseiller des
princes
, voyageur et correspondant universel. Deux passions maîtresses : tout
214
Fursterinus, dans lequel il prend la défense des
princes
du Saint-Empire et de leur autonomie. Il rappelle qu’au Moyen Âge la
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ne doit pas être contestée, mais défendue par nos
princes
… Si on agit donc conformément au droit, l’empereur doit être investi,
216
ts et que l’on y fait régner la justice entre les
princes
, de même nous savons que l’Église universelle tranche les différends
217
lise universelle tranche les différends entre les
princes
, convoque les princes à des conciles, a réglé la préséance lors de ce
218
he les différends entre les princes, convoque les
princes
à des conciles, a réglé la préséance lors de ces conciles et que ceux
219
fet il faisoit autrefois figure de juge entre les
princes
chrétiens. Mais il faudroit en même temps que les ecclésiastiques rep
220
udroit qu’un autre Henri IV, avec quelques grands
princes
de son tems, goûtât votre Projet. Le mal est qu’il est difficile de l
221
’il est difficile de le faire entendre aux grands
princes
. Il n’y a point de Ministre maintenant qui voudrait proposer à l’empe
222
ds du Nord, nous rencontrons le tsar de Moscovie,
prince
chrétien sans doute mais qui commande à des hommes d’une grande pares
223
nstruis des secrets du commerce, des intérêts des
princes
, de la forme de leur gouvernement ; je ne néglige pas même les supers
224
thode. Sur l’interdépendance de nos nations : Un
prince
croit qu’il sera plus grand par la ruine d’un état voisin. Au contrai
225
une chimère qui ne subsistera pas plus entre les
princes
qu’entre les éléphants et les rhinocéros, entre les loups et les chie
226
la prééminence et de quelques droits de certains
princes
, comme de l’empereur, des rois et des autres moindres potents et qu’e
227
es critiques plus sévères. Pour l’abbé, c’est aux
princes
souverains qu’il appartient de convoquer le Congrès européen. Pour Ro
228
Sans cesse abusés par l’apparence des choses, les
princes
rejetteraient donc cette paix, quand ils pèseraient leurs intérêts eu
229
és à ceux du peuple et presque toujours à ceux du
prince
? Les ministres ont besoin de la guerre pour se rendre nécessaires… E
230
faires et les opérations les unes des autres. Les
princes
n’avoient pas un commerce étendu et suivi, qui leur donnât une occasi
231
uva les plus funestes calamités ; et, lorsque ces
princes
méprisables eurent atteint l’âge de la virilité, ils abandonnèrent l’
232
es que si la souveraineté absolue est enlevée aux
princes
et passe aux peuples : c’est la doctrine rousseauiste dans toute sa p
233
par ironie, et dans le sens où le définissait ce
prince
gaulois : « (le droit) est l’avantage que la nature donne au plus for
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ritimes, qui se subdivisent en deux classes : les
princes
Bourbons régnant en France, en Espagne, dans les Deux-Siciles ; et la
235
oye, concernant la Lombardie. La Scandinavie, les
princes
de l’Empire, la Pologne, quelques États d’Italie peuvent être considé
236
n Dubois — Sully — Saint-Pierre des alliances des
princes
, que Metternich et Alexandre allaient tenter de réaliser, en vain, et
237
s à garder, et j’aime mieux m’accommoder avec mon
prince
, afin qu’il m’accorde tels et tels droits ; j’aime mieux transiger av
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ège sacré du gouvernement divin sur la terre. Des
princes
soumettaient leurs différends au Père de la chrétienté, mettaient vol
239
onciliabules et les délibérations des ducs et des
princes
, des évêques, des comtes et des seigneurs, des nobles et des gens lib