1 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Avant l’Aube, par Kagawa (septembre 1931)
1 ou à celle de presque tous nos hommes d’État. Le privilège admirable de Kagawa, c’est qu’il poursuit son action en pleine connai
2 1931, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Éléments de la grandeur humaine, par Rudolf Kassner (octobre 1931)
2 -être faut-il reconnaître à ce seul philosophe le privilège d’avoir parlé sans complicité de ce qui nous détruit : Rudolf Kassner
3 1932, Présence, articles (1932–1946). Cause commune (avril-juin 1932)
3 mpérieuse évidence et dans sa violence éternelle. Privilège à vrai dire sans mesure ; oserai-je écrire : sans espoir ? Tâchons d’
4 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — III
4 our avoir tardivement aboli ce que l’on nomme les privilèges , mais pour les avoir étendus, dès l’origine, au plus grand nombre. Le
5 utés de Vallengin… La ville de Neuchâtel jouit de privilèges très considérables. Elle a la police de son territoire, et n’est gouv
5 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — V
6 un droit de rêve, d’imaginaire intimité. Voilà un privilège qui ne peut gêner personne ! Pourquoi ceux qui vivent pour l’avenir e
6 1933, Esprit, articles (1932–1962). Comment rompre ? (mars 1933)
7 térêts, abusent de ce qu’ils considèrent comme un privilège , le perdent par là même, et dérogent, mais s’obstinent à porter un ti
7 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Spirituel d’abord (juillet 1933)
8 dises, et l’activité spirituelle a pu paraître le privilège d’une caste, d’un niveau de fortune, d’une qualité de culture. L’espr
9 e l’expression de « révolution spirituelle » a le privilège de scandaliser les « petits purs » marxisants. Nous laissons volontie
10 s’accomplit matériellement dans la mesure où son privilège spirituel a rompu d’avance la résistance : elle va d’autant plus loin
8 1933, Articles divers (1932-1935). Positions d’attaque pour l’ordre nouveau (décembre 1933)
11 eux qui nous disent : renoncez d’abord à tous les privilèges bourgeois, et nous vous écouterons ! Certes, nous savons que le premi
12 u 4 août accomplissent un acte de renoncement aux privilèges . Mais à leurs côtés, se dressent des gens qui, eux, ne comptent renon
13 eux, ne comptent renoncer à rien, s’emparent des privilèges abandonnés, sabotent la révolution et font la bourgeoisie du xixe si
14 ution et font la bourgeoisie du xixe siècle. Des privilèges  ? Mais tous les hommes ou presque en demandent. Seulement, il en est
9 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Le mouvement des groupes — Kagawa (4 août 1934)
15 er à toute fortune. Sa famille le destitue de ses privilèges aristocratiques. Il embrasse la pauvreté, s’enfonce dans les slums de
10 1934, Politique de la personne. Idoles — Comment rompre ?
16 térêts, abusent de ce qu’ils considèrent comme un privilège , le perdent par là même, et dérogent, mais s’obstinent à porter un ti
11 1934, Politique de la personne (1946). Idoles — Comment rompre ?
17 térêts, abusent de ce qu’ils considèrent comme un privilège , le perdent par là même, et dérogent, mais s’obstinent à porter un ti
12 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). L’édit de Nantes et sa révocation (mars-avril 1935)
18 nant cent places fortes aux réformés, et certains privilèges théoriques (tels que l’institution des chambres mi-parties, ou la dél
13 1935, Le Semeur, articles (1933–1949). La cité (avril-mai 1935)
19 andissantes de bourgeois lentement dépossédés des privilèges acquis par leur travail. La forme mauvaise du monde, ce sera pour l’i
14 1935, Esprit, articles (1932–1962). « L’Esprit n’a pas son palais » (octobre 1935)
20 , sont au fond la meilleure protection pour leurs privilèges usurpés. 37. « Le difficile et l’essentiel pour un philosophe, ce n
21 e nuit du 4 août de la pensée, abdiquant tous ses privilèges pêle-mêle, entre les mains du bureau d’un parti, d’un dictateur ou d’
15 1937, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Historique du mal capitaliste (janvier 1937)
22 es (laines à bon marché, futanies, etc.) qui, par privilège , vivent à l’abri des contraintes municipales67. Les princes intervien
23 ogique capitaliste mène à la guerre. La vente des privilèges et offices étant, avec l’emprunt, la grande source des revenus ou dis
24 ’État, le développement du protectionnisme et des privilèges , la hausse constante du prix de la vie depuis le xviie siècle, tout
25 ociété n’ayant aucunement renoncé à son statut de privilèges économiques. Là encore, ce fut un ensemble de mesures étatiques — sou
16 1937, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). L’autorité assure les libertés (mai 1937)
26 tocratie prédéterminée qui s’imposerait de par un privilège acquis ; mais seulement à constater que c’est chez quelques hommes se
17 1937, Esprit, articles (1932–1962). Neutralité oblige (octobre 1937)
27 est due, comme l’air et les beautés de la nature. Privilège inconditionnel, nous laissant au surplus le droit de faire la leçon à
18 1938, Les Nouveaux Cahiers (1937-1939). Vues sur le national-socialisme (1er juin 1938)
28 nière tentative pour sauver le capitalisme et les privilèges bourgeois, comme disent les socialistes, ou encore : un rempart contr
19 1938, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). La vraie défense contre l’esprit totalitaire (juillet 1938)
29 droit d’être neutres, ce n’est pas en vertu d’un privilège divin, mais d’une mission bien définie dont nous sommes responsables
20 1938, La Vie protestante, articles (1938–1978). Le temps des fanatiques (25 novembre 1938)
30 rtout, que l’on nous laisse, à nous chrétiens, le privilège de plus en plus dangereux de reconnaître les péchés du parti que nous
21 1938, Journal d’Allemagne. Journal (1935-1936)
31 nière tentative pour sauver le capitalisme et les privilèges bourgeois, comme disent les socialistes ; ou encore : un rempart cont
22 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe dans la littérature
32 me répond : ne te souvient-il pas que c’est là le privilège des amants déliés de toutes les qualités de l’homme128 ? ⁂ Puis il y
23 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe dans la littérature
33 me répond : ne te souvient-il pas que c’est là le privilège des amants déliés de toutes les qualités de l’homme146 ? ⁂ Puis il y
24 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe dans la littérature
34 me répond : ne te souvient-il pas que c’est là le privilège des amants déliés de toutes les qualités de l’homme135 ? ⁂ Puis il y
25 1940, Articles divers (1938-1940). Les Suisses sont-ils « à la hauteur » de la Suisse ? (20 janvier 1940)
35 is il y a sans doute autre chose à tirer de nos «  privilèges  », si nous voulons les préserver. Neutralité et beautés naturelles on
36 it d’un point de vue purement sentimental — comme privilèges de droit divin du peuple suisse — soit d’un point de vue purement uti
37 notre géographie. Ensuite, si nous bénéficions de privilèges considérables, il s’agirait de nous en rendre dignes, avant même que
38 ue de les défendre. Le seul moyen de conserver un privilège , après tout, c’est de le mériter. Et de prouver en fait que l’on est
26 1940, Articles divers (1938-1940). La Suisse que nous devons défendre. II : Sommes-nous libres ? (2 mars 1940)
39 devenues ces libertés illustres et antiques, ces privilèges démocratiques qu’on nous envie ? Avons-nous bien le droit de nous en
40 es subsistent ? La liberté n’est pas seulement un privilège que l’on « hérite ». C’est une conquête perpétuelle. Elle est sans do
41 Mais rien ne se déprécie plus rapidement que les privilèges politiques, si le peuple qui en jouit ne sait pas les mériter par ses
27 1940, Articles divers (1938-1940). La Suisse que nous devons défendre. III : Pourquoi nous devons rester neutres (9 mars 1940)
42 contrepartie, et qui représenterait, en somme, un privilège de droit divin. Nous savons que la neutralité est une conception mena
43 on, la neutralité de la Suisse ne saurait être un privilège , c’est une charge ! Et ce serait bien mal la défendre que de la défen
44 i l’on veut y voir simplement une garantie de nos privilèges . Mais elle devient notre meilleure sûreté dès qu’on la considère comm
45 : le seul moyen réel et réaliste de conserver nos privilèges , c’est de les considérer dorénavant comme des charges, dont nous somm
46 la noblesse représentait une charge autant qu’un privilège , et même le privilège était subordonné à la charge ; il n’avait d’aut
47 ait une charge autant qu’un privilège, et même le privilège était subordonné à la charge ; il n’avait d’autre but que d’en facili
48 sse oblige. Disons-nous pareillement que tous nos privilèges , même naturels, n’ont d’autre sens et d’autre raison d’être que de no
28 1940, Articles divers (1938-1940). La Suisse que nous devons défendre. IV : Notre « mission spéciale » (16 mars 1940)
49 mais bien la Suisse qui sait reconnaître dans ces privilèges les signes d’une mission dont elle est responsable. Une seule idée… M
29 1940, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). L’heure sévère (juin 1940)
50 ns de droite, qui croyaient pouvoir conserver des privilèges hérités, tout en admirant et soutenant des chefs brutaux qui les bern
30 1940, Articles divers (1938-1940). L’heure sévère (juin 1940)
51 ns de droite, qui croyaient pouvoir conserver des privilèges hérités, tout en admirant et soutenant des chefs brutaux qui les bern
31 1940, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). L’Église et la Suisse (août 1940)
52 on chrétienne abandonne aux tribuns politiques le privilège de savoir parler à la foule, de savoir la toucher par des paroles dir
32 1940, Mission ou démission de la Suisse. Neutralité oblige, (1937)
53 est due, comme l’air et les beautés de la nature. Privilège inconditionnel, nous laissant au surplus le droit de faire la leçon à
33 1940, Mission ou démission de la Suisse. La Suisse que nous devons défendre
54 nos raisons de vivre en tant que Suisses. Nos privilèges Si nous voulons prendre une conscience sérieuse de nos vraies rais
55 d’être défendue parce qu’elle détient d’immenses privilèges . Admettons ce point de vue, pour l’instant. Quels sont donc ces grand
56 e vue, pour l’instant. Quels sont donc ces grands privilèges  ? J’en citerai trois, qui sont sans contredit les plus illustres : d’
57 convient de se demander ce que valent ces fameux privilèges dans l’Europe toute nouvelle où nous vivons en ce début de 1940. Il c
58 ient de se demander s’ils sont de purs et simples privilèges , ou s’ils ne comporteraient pas aussi des devoirs ; ensuite, s’il y a
59 tre géographie. Ensuite, si nous bénéficions d’un privilège aussi considérable, il s’agirait de nous en rendre dignes, avant même
60 que de le défendre. Le seul moyen de conserver un privilège , après tout, c’est de le mériter. Or nous chantons nos lacs d’azur, n
61 Rambert nous le dit fort bien : ce premier de nos privilèges , une belle nature, doit être considéré par nous, avant toute autre ch
62 es subsistent ? La liberté n’est pas seulement un privilège que l’on hérite. C’est une conquête perpétuelle. Elle est sans doute
63 Mais rien ne se déprécie plus rapidement que les privilèges politiques, si le peuple qui en jouit ne sait pas les mériter par ses
64 mène à poser la question de notre troisième grand privilège  : la neutralité. Notre neutralité, en effet, n’impose-t-elle pas, dès
65 contrepartie, et qui représenterait, en somme, un privilège de droit divin. Nous savons que la neutralité est une conception mena
66 on, la neutralité de la Suisse ne saurait être un privilège  : c’est une charge ! Et ce serait bien mal la défendre que de la défe
67 i l’on veut y voir simplement une garantie de nos privilèges . Mais elle devient notre meilleure sûreté dès qu’on la considère comm
68 : le seul moyen réel et réaliste de conserver nos privilèges , c’est de les considérer comme les charges, dont nous sommes responsa
69 la noblesse représentait une charge autant qu’un privilège , et même le privilège était subordonné à la charge, il n’avait d’autr
70 ait une charge autant qu’un privilège, et même le privilège était subordonné à la charge, il n’avait d’autre but que d’en facilit
71 sse oblige. Disons-nous pareillement que tous nos privilèges , même naturels, n’ont d’autre sens et d’autre raison d’être que de no
72 mais bien la Suisse qui sait reconnaître dans ces privilèges les signes d’une mission dont elle est responsable. Une seule idée… M
34 1941, Journal de Genève, articles (1926–1982). Religion et vie publique aux États-Unis (18 février 1941)
73 e aux lieux de culte. En tête : « Préservez votre privilège américain : allez au culte de votre paroisse. » Certes, l’on peut sou
35 1942, La Part du diable (1944). L’Incognito et la Révélation
74 8. « Connaissant le Bien et le Mal » C’est le privilège d’un Dieu, selon le récit de la Genèse, que de connaître le Bien et l
36 1942, La Part du diable (1982). L’Incognito et la révélation
75 8. « Connaissant le Bien et le Mal » C’est le privilège d’un Dieu, selon le récit de la Genèse, que de connaître le Bien et l
37 1943, Articles divers (1941-1946). La gloire (mars 1943)
76 et se réjouir de son être. Oui, c’est bien là le privilège d’un dieu. Et la vraie gloire. Qu’est-ce que l’incognito ? Il y a là
38 1944, Les Personnes du drame. Introduction
77 rivains. Il est clair qu’ils ne détiennent pas un privilège particulier, mais ils ont témoigné de leur identité par certains docu
39 1945, Le Figaro, articles (1939–1953). Un climat tempéré (22 août 1945)
78 tentiel. Si elle doit cesser demain de tirer d’un privilège unique les créations qu’on attend d’elle dans tous les ordres, que se
40 1946, Journal des deux mondes. Premiers contacts avec le Nouveau Monde
79 ait ivre. Le troisième parlait peu, ce qui est le privilège des génies. ⁂ Hier soir on m’a fait faire le tour d’un des lacs voisi
41 1946, Journal des deux mondes. Solitudes et amitiés
80 tentiel. Si elle doit cesser demain de tirer d’un privilège unique les créations qu’on attend d’elle dans tous les ordres, que se
42 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Sur l’automne 1932, ou la naissance du personnalisme
81 mpérieuse évidence et dans sa violence éternelle. Privilège à vrai dire sans mesure ; oserai-je écrire : sans espoir ? Tâchons d’
43 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’Allemagne — Journal (1935-1936)
82 nière tentative pour sauver le capitalisme et les privilèges bourgeois, comme disent les socialistes ; ou encore : un rempart cont
44 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Premiers contacts avec le Nouveau Monde
83 ait ivre. Le troisième parlait peu, ce qui est le privilège des génies. ⁂ Hier soir on m’a fait faire le tour d’un des lacs voisi
45 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Solitude et amitiés
84 tentiel. Si elle doit cesser demain de tirer d’un privilège unique les créations qu’on attend d’elle dans tous les ordres, que se
46 1947, Articles divers (1946-1948). Journal d’un intellectuel en exil (mars 1947)
85 ait ivre. Le troisième parlait peu, ce qui est le privilège des génies. New York, 15 mai 1941 Recette pour vivre de peu. — Je me
47 1947, Doctrine fabuleuse. La gloire
86 et se réjouir de son être. Oui, c’est bien là le privilège d’un dieu. Et la vraie gloire. Qu’est-ce que l’incognito ? Il y a là
48 1947, Vivre en Amérique. Vie culturelle et religieuse
87 aux lieux de cultes. En tête : « Préservez votre privilège américain : allez au culte de votre paroisse. » Certes, l’on peut sou
49 1948, Suite neuchâteloise. III
88 our avoir tardivement aboli ce que l’on nomme les privilèges , mais pour les avoir étendus, dès l’origine, au plus grand nombre.  
89 és de Vallengin… » La ville de Neuchâtel jouit de privilèges très considérables. Elle a la police de son territoire, et n’est gouv
50 1948, Suite neuchâteloise. V
90 un droit de rêve, d’imaginaire intimité. Voilà un privilège qui ne peut gêner personne ! Pourquoi ceux qui vivent pour l’avenir e
51 1949, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Découverte de l’Europe (octobre 1949)
91 etés.) Mais au lieu de discuter sur l’abandon des privilèges féodaux des États, l’Assemblée, fort sagement, s’est tournée vers les
52 1950, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). Europe unie et neutralité suisse (novembre-décembre 1950)
92 e. Comment les Suisses, si jalousement ennemis de privilèges dans leur pays, peuvent-ils prétendre avoir en bloc ce privilège exor
93 leur pays, peuvent-ils prétendre avoir en bloc ce privilège exorbitant ? Pour commencer de répondre à cette question, je me conte
94 s impériales acquises par ces communautés. Et ces privilèges avaient été accordés par l’empereur afin que le passage du Gothard fû
95 ntérêt de l’Europe entière », et non pas comme un privilège qu’il n’y aurait plus à mériter. Elle est relative à l’Europe. Et ceu
53 1953, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Situation de l’Europe en août 1953 : Lettre aux Six (juillet-août 1953)
96 t qu’elle renonce à des mots vides de sens, à des privilèges périmés, et plus anachroniques, au xxe siècle, que le pouvoir de fai
54 1956, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). François Fontaine, La nation frein (juin-juillet 1956)
97 e. Ou encore ceci : Aux Européens est offert le privilège d’inventer les règles d’une communauté moderne d’hommes libres, auprè
55 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur deux écrivains politiques (juin 1957)
98 u’elles négligent ou sur ce qu’elles refusent. Ce privilège en explique ( !) un autre : seuls peuvent et doivent juger ceux qui p
99 st, au mouvement du Socialisme ». Traduisons : le privilège du Socialisme, consiste en ceci, qu’il « doit » être le seul à bénéfi
100 tolérance paradoxale. Au mieux, elle constitue un privilège comparable à celui que donne à l’adversaire plus faible le joueur qui
101 de faire respecter les règles et de mettre fin au privilège exorbitant des tricheurs avérés, invétérés et systématiques ? Telle e
56 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur le pouvoir des intellectuels (juillet 1957)
102 de totalitaire, sans lui concéder pour autant les privilèges qu’entraîne cette étiquette. Ce qui prouve qu’on ne croit pas au repr
57 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur le crépuscule d’un régime (octobre 1957)
103 A. — Eh bien, l’égalité d’abord, l’abolition des privilèges , la promotion des classes dites inférieures, — le contraire de la dic
104 selon le procédé jacobin. L’abolition des anciens privilèges , l’égalitarisme, la promotion des classes inférieures, ils ont réalis
105 ontraire à l’égalitarisme, au moins autant qu’aux privilèges héréditaires que l’on confond à tort — voir l’étymologie — avec ce ré
58 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — La spire et l’axe
106 jacobinisme. Il s’imagine qu’il veut la fin des «  privilèges  » et des « abus » du régime monarchique, mais il n’attend qu’une tyra
59 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — L’expérience de l’espace
107 ffligé tant et si souvent, Dieu ou le monde ? Les privilèges et les promesses que Dieu accorde, Il ne les rompt pas, et Il ne dit
60 1959, Preuves, articles (1951–1968). Rudolf Kassner et la grandeur (juin 1959)
108 -être faut-il reconnaître à ce seul philosophe le privilège d’avoir parlé sans complicité de ce qui nous détruit : Rudolf Kassner
61 1959, Articles divers (1957-1962).  Une expérience de fédéralisme : la Suisse (1959)
109 pour l’étouffer, sous prétexte de défendre leurs privilèges douaniers et leur « sacro-sainte souveraineté » (comme l’écrivait dès
62 1960, Articles divers (1957-1962). Le nationalisme et l’Europe (mars 1960)
110 pe la notion d’enthousiasme, qui serait restée le privilège des Russes et que nos pays de l’Ouest auraient perdue ; mais cette no
63 1961, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). La personne, l’ange et l’absolu, ou le dialogue Occident-Orient (avril 1961)
111  : apparemment, cela me donnait l’invraisemblable privilège de comprendre les choses de l’amour.89 » Ceci encore, le cliché Orie
64 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Deuxième partie — Rudolf Kassner et la grandeur humaine
112 -être faut-il reconnaître à ce seul philosophe le privilège d’avoir parlé sans complicité de ce qui nous détruit : Rudolf Kassner
65 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Deuxième partie — La personne, l’ange et l’absolu ou Le dialogue Occident-Orient
113  : apparemment, cela me donnait l’invraisemblable privilège de comprendre les choses de l’amour.122 » Ceci encore : le cliché Or
66 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Prises de conscience européennes. De Pierre Dubois à l’abbé de Saint-Pierre, (xive au xixe siècle) — Les grands desseins du xviie siècle
114 dent compte de la nécessité et de la valeur de ce privilège par les nombreux arrêts qu’ils subissent en cours de route ; et surto
67 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’ère des philosophes. De Leibniz à Condorcet — Évolution : vers le progrès ou vers la décadence ?
115 ouvernements qui, à la faveur d’une place ou d’un privilège , courent amasser des trésors par le brigandage et la perfidie, pour r
68 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — L’Europe des adversaires de l’empereur
116 entend rien à la balance des pouvoirs, à tous ces privilèges , à toutes ces lois fondamentales, dont nous sommes si fiers. Chez ell
69 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — Synthèses historico-philosophiques (II)
117 es institutions humaines quand elles lésaient les privilèges sacrés de l’esprit, ainsi qu’aux découvertes importunes et dangereuse
118 ’émancipèrent, les communes des villes avec leurs privilèges et leurs droits. Ces divers établissements se constituèrent et se mai
119 e blanche possède, d’une manière si prononcée, le privilège effectif du principal développement social », tandis que « l’Europe a
70 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des nations, (de 1848 à 1914) — De l’harmonie entre les nations libérées à l’anarchie des États souverains
120 s dans cette ville de tous et pour tous, qui a le privilège de faire des actes européens ! c’est d’ici que sont parties toutes le
71 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des nations, (de 1848 à 1914) — Un idéal de compensation : les États-Unis d’Europe
121 i puisse terrasser la ligue des pouvoirs issus du privilège ou de l’égoïsme des intérêts. Et quant à nos ennemis, ils sont à la m
72 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des nations, (de 1848 à 1914) — Un problème séculaire : la Russie et l’Europe
122 manité, du christianisme et de l’ordre social. Ce privilège exorbitant, existe-t-il en fait, est-il fondé en droit ? Ou bien ne s
123 pe la notion d’enthousiasme, qui serait restée le privilège des Russes et que nos pays de l’Ouest auraient perdue ; mais cette no
73 1962, Arts, articles (1952-1965). Sartre contre l’Europe (17 janvier 1962)
124 ire », et d’Auguste Comte qui voyait en elle « le privilège effectif du principal développement social », ces philosophes croyaie
74 1962, Les Chances de l’Europe. Appendice : Sartre contre l’Europe
125 ire », et d’Auguste Comte qui voyait en elle « le privilège effectif du principal développement social », ces philosophes croyaie
75 1963, Articles divers (1963-1969). Apport à la civilisation occidentale (janvier 1963)
126 dire que je vois là, précisément, l’un des grands privilèges culturels des Suisses : quelle que soit leur petite patrie locale, s’
76 1963, Articles divers (1963-1969). Orientations vers une Europe fédérale (10 mai 1963)
127 ue aux diversités de tout ordre (assimilées aux «  privilèges  ») et en faveur d’une unification européenne. Là encore, la résultant
77 1964, Articles divers (1963-1969). Les arts dans la vie en Suisse (1964)
128 les citoyens de chacun de nos cantons gardent le privilège de participer de plein droit à des ensembles bien plus vastes que la
78 1965, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Le Suisse moyen et quelques autres (mai 1965)
129 dans l’Europe moderne. J’ose y voir le plus grand privilège des Suisses : quelle que soit leur petite patrie locale, s’ils la dép
79 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. Le paysage historique, ou comment se forme une fédération — « L’histoire suisse commence avec Guillaume Tell »
130 protecteur lointain et le plus proche ennemi des privilèges impériaux, soudain, sont confondus en un seul homme. Ce court-circuit
80 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. Le paysage historique, ou comment se forme une fédération — « La Suisse est née de la révolte de pâtres libertaires contre le despote autrichien »
131 ont donc l’une des populations les plus riches en privilèges de toutes celles qui relèvent de l’Empire. Mais c’est Uri qui a reçu
132 la route du Saint-Gothard, cause directe de leurs privilèges et symbole très concret de leur mission commune : ils en sont la gran
133 urs vallées ». Ce qu’ils défendent, ce sont leurs privilèges , plus denses ici qu’ailleurs, et qui équivalent à des libertés politi
81 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. Le paysage historique, ou comment se forme une fédération — « Le pacte de 1291 a fondé la Suisse »
134 jamais ni les diversités, ni les coutumes, ni les privilèges des groupes. Certes, ces deux vertus fédéralistes ont leur revers : l
82 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. Le paysage historique, ou comment se forme une fédération — « Ce petit peuple égalitaire… »
135 ertés traditionnelles, mais c’étaient autant de «  privilèges  ». Le trait le plus démocratique au sens moderne que l’on relève dans
136 marchands et artisans, prévôts de corporations à privilèges , et forment avec eux le groupe des familles dites « régnantes » ou « 
137 tumes d’une ancienne Suisse toute fourmillante de privilèges , toute colorée des signes extérieurs des dignités consulaires et bour
83 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. L’union, sauvegarde de la diversité ou comment fonctionne une fédération — Les institutions et la vie politique
138 s membres, l’absolue liberté confessionnelle, les privilèges des groupes minoritaires, et tous les pluralismes imaginables, cultur
84 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. La morale quotidienne et le climat de culture ou comment on vit dans une fédération
139 dans l’Europe moderne. J’ose y voir le plus grand privilège des Suisses : quelle que soit leur petite patrie locale, s’ils la dép
140 auteur de leurs institutions ? Méritent-ils leurs privilèges  ? Ne sont-ils pas en train de s’enliser dans un épais matérialisme, e
85 1969, Articles divers (1963-1969). De l’Aar à l’Europe (1969)
141 ens d’Aarburg prélevaient des taxes en vertu d’un privilège impérial — va devenir au xxe siècle le cours du progrès social et de
86 1969, Articles divers (1963-1969). Un souvenir de Solférino de Henry Dunant [préface] (1969)
142 ment étranger à cette grande lutte, j’eus le rare privilège par un concours de circonstances particulières, de pouvoir assister a
87 1974, Articles divers (1974-1977). La personne comme fondement des valeurs européennes (19 septembre 1974)
143 prises d’otages, du chantage à la bombe, naguère privilèges des seuls États ; la montée parallèle d’une sorte d’anorexie civique,
88 1974, Journal d’un Européen (fragments 1974). I. Alpbach : le trentième anniversaire du Forum européen
144 i serait là pour le dire ? Et par quel improbable privilège posthume ? Les structuralistes, en ce point, déclarent que l’homme n’
89 1974, Journal d’un Européen (fragments 1974). II. Strasbourg : la deuxième table ronde du Conseil de l’Europe (« Promesses du xxe siècle »)
145 prises d’otages, du chantage à la bombe, naguère privilèges des seuls États ; la montée parallèle d’une sorte d’anorexie civique,
90 1974, Journal d’un Européen (fragments 1974). V. Grandvaux : assemblée annuelle du Pen-Club de Suisse romande
146 en-Club de Suisse romande Le 18 octobre 1974 Le privilège d’un président est de pouvoir déterminer l’ordre du jour. Aux quelque
91 1974, Articles divers (1974-1977). Philosophie du prix littéraire Prince-Pierre-de-Monaco (1974)
147 lui-ci ; qu’il partage seul avec le prix Nobel le privilège d’être à la fois littéraire et international — mais qu’il ajoute à ce
148 des brevets d’invention. Il n’est en somme qu’un privilège qu’il doive céder au grand État, c’est celui de pouvoir faire de gran
92 1975, Articles divers (1974-1977). Notre complexe de culpabilité (1975)
149 auteur de leurs institutions ? Méritent-ils leurs privilèges  ? Ne sont-ils pas en train de s’enliser dans un épais matérialisme, e
93 1977, Articles divers (1974-1977). Demain le soleil (20 décembre 1977)
150 ar la sensibilité. Ces indicateurs vivants ont le privilège de ressentir au plus profond d’eux-mêmes les réalités sociales, cultu
94 1977, L’Avenir est notre affaire. Système de la crise — Le grand litige
151 lic, et qu’ils sont au contraire prêts à payer le privilège de dire librement ce qu’ils pensent. Lors d’un débat au Conseil génér
95 1977, L’Avenir est notre affaire. Système de la crise — La clé du système ou l’État-nation
152 urvient la nuit du 4 août 1789 et l’abandon des «  privilèges  » non seulement de la noblesse, qui avait démérité, mais surtout des
153 t non d’abandonner leurs libertés, vrai nom des «  privilèges  » provinciaux. (Voilà qui est bien sensible dans le cas de la Bretagn
154 ivre, c’est-à-dire sans tuer trop de paysages, de privilèges , de villes et de jeunes gens. Et même, dans le cas présent, à la sixi
96 1977, L’Avenir est notre affaire. Repartir de l’homme — Les variétés de l’expérience communautaire
155 lles par des « dignitaires mâles ». C’est sur ces privilèges de génération que le système vint se briser en 1880, obligeant Noyes
97 1977, L’Avenir est notre affaire. Repartir de l’homme — L’autogestion politique
156 es par les rois mais longtemps retardée par les «  privilèges  », c’est-à-dire par les libertés légales et coutumières qui survivaie
98 1978, Articles divers (1978-1981). Dialogue-interview avec Denis de Rougemont (novembre 1978)
157 lic, et qu’ils sont au contraire prêts à payer le privilège de dire librement ce qu’ils pensent. » Lors d’un débat au Conseil gé
99 1978, Cadmos, articles (1978–1986). La chronique européenne de Denis de Rougemont (hiver 1978)
158 Nuit du 4 août 1789, les députés ayant confondu «  privilèges  » et « libertés » ont renoncé, sans nulle compétence pour ce faire, à
100 1979, Réforme, articles (1946–1980). Écologie, régions, Europe fédérée : même avenir (19 mai 1979)
159 des voix au parti socialiste » ou de défendre les privilèges et le confort des riches (c’est aussi ce qu’en pense le tiers-monde).