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C’est cet Amour mystique, bientôt sécularisé et «
profané
» par la littérature, qui donne naissance, dès le xiie siècle, à une
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t l’influence actuelle du mythe manichéen (mais «
profané
» par la littérature) que l’on décrit dans le présent chapitre. On s’
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ssentiellement lyrique » nous parvient totalement
profanée
, et par suite dénaturée. Voici les forces en présence : d’une part, u
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rôle civilisateur. Mais le mythe s’est déprimé et
profané
en même temps que les formes sociales dont il tirait ses éléments pla
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je ne convaincrai pas une seule victime du mythe
profané
. Mais il fallait faire voir, par quelques traits, comment cette passi
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core les nôtres d’une manière secrète et diffuse.
Profanées
et reniées par nos codes officiels, elles sont devenues d’autant plus
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e. À mesure que la chevalerie, même sous sa forme
profanée
de savoir-vivre — les usages qu’il faut observer si l’on veut être un
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triste, dont il me semble qu’on ne perdra rien à
profaner
les causes faussement sacrées : cette littérature de la passion, cett
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e de la déchéance du mythe courtois dans la vie «
profanée
». C’est le récit des tentatives de plus en plus désespérées que fait
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eraient aux charmes du miroir et de la rhétorique
profanée
. Nous allons voir Pétrarque se laisser prendre « à ce qui n’est pas »
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constante et rationnelle profanation de la morale
profanée
du xviiie . C’est la « voie négative » d’un athée qui désespère d’éch
12
ent de notre conscience par le contenu totalement
profané
du mythe. Celui-ci cesse d’ailleurs d’être un vrai mythe dès qu’il se
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udra, mais tout de même le triomphe d’une passion
profanée
. Mais bien au-delà du mariage et du domaine de la sexualité propremen
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ssentiellement lyrique » nous parvient totalement
profanée
, et par suite dénaturée. Voici les forces en présence : d’une part, u
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rôle civilisateur. Mais le mythe s’est déprimé et
profané
en même temps que les formes sociales dont il tirait ses éléments pla
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je ne convaincrai pas une seule victime du mythe
profané
. Mais il fallait faire voir, par quelques traits, comment cette passi
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on les considère comme des criminels, car ils ont
profané
l’élément sacré du groupe. On les expulse : voilà les premiers indivi
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ela relève d’une seule et même volonté : celle de
profaner
le sacré collectif et ses tabous, afin de s’affirmer libre et sans re
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core les nôtres d’une manière secrète et diffuse.
Profanées
et reniées par nos codes officiels, elles sont devenues d’autant plus
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e. À mesure que la chevalerie, même sous sa forme
profanée
de savoir-vivre - les usages qu’il faut observer si l’on veut être un
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triste, dont il me semble qu’on ne perdra rien à
profaner
les causes faussement sacrées : cette littérature de la passion, cett
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e de la déchéance du mythe courtois dans la vie «
profanée
». C’est le récit des tentatives de plus en plus désespérées que fait
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eraient aux charmes du miroir et de la rhétorique
profanée
. Nous allons voir Pétrarque se laisser prendre « à ce qui n’est pas »
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constante et rationnelle profanation de la morale
profanée
du xviiie . C’est la « voie négative » d’un athée qui désespère d’éch
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ent de notre conscience par le contenu totalement
profané
du mythe. Celui-ci cesse d’ailleurs d’être un vrai mythe dès qu’il se
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udra, mais tout de même le triomphe d’une passion
profanée
. Mais bien au-delà du mariage et du domaine de la sexualité propremen
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ssentiellement lyrique » nous parvient totalement
profanée
, et par suite dénaturée. Voici les forces en présence : d’une part, u
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rôle civilisateur. Mais le mythe s’est déprimé et
profané
en même temps que les formes sociales dont il tirait ses éléments pla
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je ne convaincrai pas une seule victime du mythe
profané
. Mais il fallait faire voir, par quelques traits, comment cette passi
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core les nôtres d’une manière secrète et diffuse.
Profanées
et reniées par nos codes officiels, elles sont devenues d’autant plus
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e. À mesure que la chevalerie, même sous sa forme
profanée
de savoir-vivre — les usages qu’il faut observer si l’on veut être un
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triste, dont il me semble qu’on ne perdra rien à
profaner
les causes faussement sacrées : cette littérature de la passion, cett
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e de la déchéance du mythe courtois dans la vie «
profanée
». C’est le récit des tentatives de plus en plus désespérées que fait
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eraient aux charmes du miroir et de la rhétorique
profanée
. Nous allons voir Pétrarque se laisser prendre « à ce qui n’est pas »
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constante et rationnelle profanation de la morale
profanée
du xviiie . C’est la « voie négative » d’un athée qui désespère d’éch
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ent de notre conscience par le contenu totalement
profané
du mythe. Celui-ci cesse d’ailleurs d’être un vrai mythe dès qu’il se
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udra, mais tout de même le triomphe d’une passion
profanée
. Mais bien au-delà du mariage et du domaine de la sexualité propremen
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lyrique » aux origines, nous parvient totalement
profanée
, et par suite dénaturée. Voici les forces en présence : d’une part, u
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rôle civilisateur. Mais le mythe s’est déprimé et
profané
en même temps que les formes sociales dont il tirait ses éléments pla
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je ne convaincrai pas une seule victime du mythe
profané
. Mais il fallait faire voir, par quelques traits, comment cette passi
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on les considère comme des criminels, car ils ont
profané
l’élément sacré du groupe. On les expulse : voilà les premiers indivi
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ela relève d’une seule et même volonté : celle de
profaner
le sacré collectif et ses tabous, afin de s’affirmer libre et sans re
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on les considère comme des criminels, car ils ont
profané
l’élément sacré du groupe. On les expulse : voilà les premiers indivi
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ela relève d’une seule et même volonté : celle de
profaner
le sacré collectif et ses tabous, afin de s’affirmer libre et sans re
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où, tout étant réduit, « ramené à » comme on dit,
profané
, décapé des illusions religieuses, névrotiques ou sentimentales, et s
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use comme la mort. Ce qui devait rester sacré est
profané
par cette mise en scène, ce qui devait rester profane est sacralisé p
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où, tout étant réduit, « ramené à » comme on dit,
profané
, décapé des illusions religieuses, névrotiques ou sentimentales, et s
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gtemps. Pourtant ses lois sont encore les nôtres.
Profanées
et reniées par nos codes officiels, elles sont devenues d’autant plus
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dont nous avons perdu la clef, le mythe dégradé,
profané
, ne se traduit plus que par l’envahissement du roman d’amour, du film
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é » que les usines et les traxs derrière leur dos
profanent
, défoncent et stérilisent sans que personne semble y faire attention.