1 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Adieu, beau désordre… (mars 1926)
1 Ce qui n’a rien d’étonnant : ils ne sont que les projections du moi de leurs auteurs. Or l’égoïsme est vertu cardinale pour le cré
2 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). À prendre ou à tuer (décembre 1932)
2 rime ses données élémentaires : elle n’est qu’une projection du conflit de la personne. Les marxistes nous accusent de mêler des n
3 tique historique à trois temps est une arbitraire projection dans les choses d’un mécanisme de « l’intelligence-outil ». Théorie d
3 1934, Politique de la personne. Problèmes de la révolution personnaliste — D’un Cahier de revendications
4 rime ses données élémentaires : elle n’est qu’une projection du conflit de la personne. Les marxistes nous accusent de mêler des n
5 tique historique à trois temps est une arbitraire projection dans les choses d’un mécanisme de « l’intelligence-outil ». Théorie d
4 1934, Politique de la personne (1946). Problèmes de la révolution personnaliste — D’un Cahier de revendications
6 rime ses données élémentaires : elle n’est qu’une projection du conflit de la personne. Les marxistes nous accusent de mêler des n
7 tique historique à trois temps est une arbitraire projection dans les choses d’un mécanisme de « l’intelligence-outil ». Théorie d
5 1937, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Paysans de l’Ouest (15 juin 1937)
8 rangés en chevrons derrière le petit appareil de projection , placé à trois ou quatre mètres de l’écran. (Un drap de lit sur le ta
9 l fallut un certain temps pour mettre au point la projection . Les jeunes gens étouffaient des rires, chatouillaient les filles. De
10 doublent. L’instituteur réclame le silence, et la projection commence. C’est un film d’avant-guerre, la Course au flambeau, tiré d
11 ls viennent faire une conférence instructive avec projections lumineuses. Mais les philosophes3, par exemple, à quoi cela sert-il ?
12 en parlant, passer des clichés dans la lanterne à projection . Pour assurer le fameux « contact avec le public », rien ne vaut cett
6 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. N’habitez pas les villes !
13 rangés en chevrons derrière le petit appareil de projection placé à trois ou quatre mètres de l’écran. (Un drap de lit sur le tab
14 Ilfallut un certain temps pour mettre au point la projection . Les jeunes gens étouffaient des rires, chatouillaient les filles. De
15 doublent. L’instituteur réclame le silence, et la projection commence. C’est un film d’avant-guerre, la Course au Flambeau, tiré d
16 ls viennent faire une conférence instructive avec projections lumineuses. Mais les philosophes3, par exemple, à quoi cela sert-il ?
17 en parlant, passer des clichés dans la lanterne à projection . Pour assurer le fameux « contact avec le public », rien ne vaut cett
7 1939, Articles divers (1938-1940). Du mythe de Tristan et Iseut à l’hitlérisme (14 juillet 1939)
18 la personne, Éros, le désir sans fin n’est que la projection de l’idéal de l’amant sur un autre être. On ne peut pas épouser une f
8 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe de Tristan
19 teur. Les « faits » ne sont que les images ou les projections d’un désir, de ce qui s’y oppose, de ce qui peut l’exalter, ou simple
9 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe de Tristan
20 teur. Les « faits » ne sont que les images ou les projections d’un désir, de ce qui s’y oppose, de ce qui peut l’exalter, ou simple
10 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe de Tristan
21 teur. Les « faits » ne sont que les images ou les projections d’un désir, de ce qui s’y oppose, de ce qui peut l’exalter, ou simple
11 1942, La Part du diable. L’Incognito et la Révélation
22 ulement une croyance au diable, résultant de la «  projection  » d’un complexe de culpabilité. Guérissez ce complexe, vous n’aurez p
12 1942, La Part du diable (1944). L’Incognito et la Révélation
23 ar la Genèse. Il n’est qu’un mirage du démon, une projection de nos erreurs hors de nous-mêmes, obnubilant aux yeux de notre orgue
24 , celui-là n’est vraiment « rien d’autre » qu’une projection , hors de nous-mêmes, du péché dont nous sommes les auteurs et que nou
25 ulement une croyance au diable, résultant de la «  projection  » d’un sentiment de culpabilité. Guérissez ce sentiment-là, vous n’au
13 1942, La Part du diable (1982). L’Incognito et la révélation
26 ar la Genèse. Il n’est qu’un mirage du démon, une projection de nos erreurs hors de nous-mêmes, obnubilant aux yeux de notre orgue
27 , celui-là n’est vraiment « rien d’autre » qu’une projection , hors de nous-mêmes, du péché dont nous sommes les auteurs et que nou
28 ulement une croyance au diable, résultant de la «  projection  » d’un sentiment de culpabilité. Guérissez ce sentiment-là, vous n’au
14 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Sur l’automne 1932, ou la naissance du personnalisme
29 rime ses données élémentaires : elle n’est qu’une projection du conflit de la personne. Les marxistes nous accusent de mêler des n
30 tique historique à trois temps est une arbitraire projection dans les choses d’un mécanisme de « l’intelligence-outil ». Théorie d
15 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — N’habitez pas les villes !
31 rangés en chevrons derrière le petit appareil de projection placé à trois ou quatre mètres de l’écran. (Un drap de lit sur le tab
32 l fallut un certain temps pour mettre au point la projection . Les jeunes gens étouffaient des rires, chatouillaient les filles. De
33 doublent. L’instituteur réclame le silence, et la projection commence. C’est un film d’avant-guerre, La Course au Flambeau, tiré d
34 ls viennent faire une conférence instructive avec projections lumineuses. Mais les philosophes28, par exemple, à quoi cela sert-il 
35 en parlant, passer des clichés dans la lanterne à projection . Pour assurer le fameux « contact avec le public », rien ne vaut cett
16 1955, Preuves, articles (1951–1968). L’aventure technique (octobre 1955)
36 e, qui nous domine et nous « déshumanise ». Cette projection du Mal sur la machine trahit un fléchissement de la vie spirituelle.
17 1955, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Propositions (décembre 1955)
37 oraine et exécutions d’œuvres musicales modernes, projections de films ; expositions de publications (livres, ouvrages d’art, revue
18 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — L’aventure technique
38 e, qui nous domine et nous « déshumanise ». Cette projection du Mal sur la machine trahit un fléchissement de la vie spirituelle.
19 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur le vocabulaire politique des Français (novembre 1958)
39 s débats intimes. Je n’entends parler ici que des projections publiques d’une attitude qui échappe à tout jugement moral. C’est la
20 1959, Preuves, articles (1951–1968). Nouvelles métamorphoses de Tristan (février 1959)
40 e d’un désir infini, quitte à nommer destin cette projection . C’est alors la dialectique de la pure passion tristanienne qui prend
21 1961, Arts, articles (1952-1965). L’Amour en cause (1er février 1961)
41 tisme, ni la sensualité, mais son aveu public, sa projection devant nous qui soudain, nous provoquent à une prise de conscience tr
22 1961, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). La personne, l’ange et l’absolu, ou le dialogue Occident-Orient (avril 1961)
42 am. Que serait l’Ange pour nos psychologues ? Une projection du moi individuel ou collectif. Pour les sages de l’Iran, il est ce m
23 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Introduction. L’érotisme et les mythes de l’âme — Invasion de l’érotisme au xxe siècle
43 tisme, ni la sensualité, mais son aveu public, sa projection devant nous, qui soudain nous provoque à une prise de conscience trop
24 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Première partie — Nouvelles métamorphoses de Tristan
44 e d’un désir infini, quitte à nommer destin cette projection . C’est alors la dialectique de la pure passion tristanienne qui prend
25 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Première partie — Dialectique des mythes II. Les deux âmes d’André Gide
45 inct, indépendant, aimé dans sa réalité, mais une projection déguisée, le Double féminin du moi d’André : « Voilée de noir, au cré
26 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Deuxième partie — La personne, l’ange et l’absolu ou Le dialogue Occident-Orient
46 am. Que serait l’Ange pour nos psychologues ? Une projection du moi individuel ou collectif. Pour les sages de l’Iran, il est ce m
27 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des nations, (de 1848 à 1914) — Un problème séculaire : la Russie et l’Europe
47 is elles sont épuisées. L’Amérique n’est que leur projection . Seule la Russie reste capable — bien que non européenne ou à cause d
28 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des fédérations. De l’Unité de culture à l’union politique
48 les problèmes de la culture européenne dans leur projection universelle, on pourrait estimer qu’il y a plus d’intérêt à étudier l
49 leurs modalités nouvelles, du fait même de cette projection , leurs infléchissements dans le nouveau milieu où ils pénètrent plutô
29 1963, Articles divers (1963-1969). Orientations vers une Europe fédérale (10 mai 1963)
50 fonder en principe.) Car il est véritablement la projection au plan continental d’une notion de l’homme dans la cité qui est cons
51 resque irrésistiblement, le second n’étant que la projection de la première au plan politique, en ce sens précis que les éléments
30 1963, L’Opportunité chrétienne. Deuxième partie. Christianisme et culture — 9. La crise moderne du mariage
52 éelle d’être à être, mais au contraire une double projection , une double fabulation, une sorte de complicité dans la création perp
53 age de l’autre et non pas à son être concret, une projection de nostalgies intimes ou inconscientes et non pas un dialogue réel. L
54 initiatives. Un tel être se prête assez mal à la projection nostalgique du rêve intime de l’amant. Ce n’est plus un objet de cont
31 1963, L’Opportunité chrétienne. Deuxième partie. Christianisme et culture — 14. Sur l’avenir du christianisme
55 de la rêverie utopique. Car l’utopie n’est que la projection dans un avenir an-historique de nos désirs et de nos craintes : c’est
32 1969, Articles divers (1963-1969). Le mariage est à réinventer (14 avril 1969)
56 tandard de sa génération. Sa passion n’est que la projection sur l’autre d’un idéal qui n’existe pas — et l’on s’en aperçoit très
33 1970, Articles divers (1970-1973). La passion en 1970, est-ce possible ? (mai 1970)
57 pas excellente. La passion, d’autre part, est une projection narcissique : on aime, en l’autre, la projection de soi-même, alors q
58 projection narcissique : on aime, en l’autre, la projection de soi-même, alors que le mariage tue l’aspect narcissique de la rela
34 1970, Le Cheminement des esprits. Historique — Rapport général présenté à la Conférence européenne de la culture, Lausanne, du 8 au 12 décembre 1949
59 beaucoup d’exécutions de qualité, et beaucoup de projections d’un intérêt majeur, mais qui ne sont pas de nature à faire de grosse
35 1970, Le Cheminement des esprits. Diagnostics de la culture — Pronostics 1969 (une interview)
60 prennent les machines comme paravent ou cible de projection . L’homme n’est pas esclave de sa voiture, il est esclave de sa vanité
36 1971, Articles divers (1970-1973). L’Amour et l’Europe : L’Express va plus loin… avec D. de Rougemont (12 avril 1971)
61 Iseut sont des femmes rêvées, les produits d’une projection . Vous n’aimez pas telle femme réelle, vous aimez votre projection sur
62 n’aimez pas telle femme réelle, vous aimez votre projection sur une femme, qui la reçoit plus ou moins bien. Vous voyez à quel po
37 1972, Articles divers (1970-1973). Europe divisée ou Europe fédérée ? (1972)
63 r », le mot prévoir a un sens actif de projet, de projection de la volonté, de plan stratégique, et non pas un sens scientifique d
64 commencé par définir correctement à l’aide d’une projection méthodique et globale. Prenons l’exemple de la démographie. Les prévi
38 1975, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Paradoxes de la prospective (automne 1975)
65 urs et de leurs préjugés. Tel est le succès de la projection de nos désirs sur une Nécessité impersonnelle, qu’on peut se demander
66 opique D’autre part, par ses méthodes mêmes de projection et d’extrapolation, toute prévision chiffrée tend à soumettre l’aveni
67 ologie qui procède par la méthode kahnienne des «  projections sans surprise » est donc nécessairement conservatrice en tant que « p
68 t donc nécessairement conservatrice en tant que «  projection  », et an-historique en tant que « sans surprise ». Elle peut donc êtr
69 oire du siècle. Imprévisible par la méthode des «  projections sans surprises », ou des scénarios jouant avec les « tendances » de l
39 1977, L’Avenir est notre affaire. Système de la crise — La religion de la croissance
70 erait la mer qui fournirait sa subsistance. Cette projection est-elle probable ? Est-elle possible ? Est-elle souhaitable ? La pro
40 1977, L’Avenir est notre affaire. Système de la crise — La clé du système ou l’État-nation
71 inconscient, autant que des manuels scolaires, la projection de nos narcissismes dans un fantasme collectif et la dilatation de no
41 1977, L’Avenir est notre affaire. De la prévision — Naissance de la prospective
72 ue démographiques et technologiques que sociales, projections simulées sur ordinateur, scénarios avec ou sans « surprise » apparais
42 1977, L’Avenir est notre affaire. De la prévision — L’avenir sensible au cœur
73 rs et de leurs préjugés. Tel est le succès de la projection de nos désirs sur une Nécessité impersonnelle, qu’on peut se demander
74 opique D’autre part, par ses méthodes mêmes de projection et d’extrapolation, toute prévision chiffrée tend à soumettre l’aveni
75 ologie qui procède par la méthode kahnienne des «  projections sans surprise » est donc nécessairement conservatrice en tant que « p
76 t donc nécessairement conservatrice en tant que «  projection  », et an-historique en tant que « sans surprise ». Elle peut donc êtr
77 oire du siècle. Imprévisible par la méthode des «  projections sans surprises », ou des scénarios jouant avec les « tendances » de l
43 1977, L’Avenir est notre affaire. Repartir de l’homme — Les variétés de l’expérience communautaire
78 unauté peut être ressentie par chacun d’eux comme projection réalisante de leur personne. Mais pour nous aujourd’hui — sauf cas to
44 1979, Rapport au peuple européen sur l’état de l’union de l’Europe. L’économie
79 ence, en dernière analyse, ne peut étudier que la projection de nos besoins, ou plutôt de nos désirs, vrais ou faux, provoqués par
45 1979, Rapport au peuple européen sur l’état de l’union de l’Europe. L’Europe et le tiers-monde
80 s rejettent les présupposés du gaspillage obligé ( projection des années folles d’avant 73) et de la consommation d’énergie doublan
46 1980, Cadmos, articles (1978–1986). Utopie, technique, État-nation (printemps 1980)
81 ns de Thomas More, de Campanella, de Fourier, est projection dans un avenir et dans un espace donnés d’un modèle déduit d’aujourd’
82 . » Toute utopie, au sens politique du terme, est projection à terme indéfini de nos refus d’un présent exécré. Mais l’utopie spir
47 1982, La Part du diable (1982). Postface après quarante ans
83 signifie pour moi dans la conjoncture actuelle. Projection  ? L’un des procédés favoris du Malin consiste à convaincre les int
84 s lu Freud. Ainsi le diable ne serait rien qu’une projection . Si vous voulez savoir le sens du terme, consultez l’excellent Vocabu
85 us y lirez à la page 348 : Deux acceptions de la projection  : a) Dans un sens comparable au sens cinématographique : le sujet env
86 e qui existe en lui de façon inconsciente. Ici la projection se définit comme un mode de méconnaissance, avec, en contrepartie, la
87 érieur. Ici, pourrait-on dire schématiquement, la projection ne se définit pas comme « ne pas vouloir connaître », mais « ne pas v
88 vouloir être ». La première perspective ramène la projection à une illusion, la seconde l’enracine dans la bipartition originaire
89 Freud aura raison de traiter d’« illusion » cette projection  : car il est clair que le moine se trompait sur lui-même plus encore
90 le le diable, est typiquement œuvre du diable. La projection est illusion, dit-on. Si le diable est projection, il est donc illuso
91 projection est illusion, dit-on. Si le diable est projection , il est donc illusoire. Mais cette illusion-là opère ; elle est, par
92 lité du diable, donc. Quant à la seconde forme de projection , on ne peut dire qu’elle soit trompeuse : elle n’est pas illusion sur
93 ent, c’est-à-dire d’une action curative. Baptiser projection le mécanisme de cette conjuration du mal qui est en moi, n’autorise p
94 ctive » du diable en décrivant le mécanisme de la projection , mais j’ai montré comment peut se manifester « le Lucifer latent inst
95 t le monde : champ libre à la faveur de pareilles projections  ! Il n’empêche que je me sens honteux de n’avoir pas été le premier à
96 n étant le cauchemar de l’autre, c’est-à-dire une projection de la part honteuse de lui-même, celle qui lui fait d’autant plus peu
48 1988, Inédits (extraits de cours). « L’heure est venue. Allons-y » [préface d’Alexandre Marc]
97 tion collective de la conversion chrétienne », sa projection sur le plan temporel. Pour utiliser un vocable aux résonances médiéva
49 1988, Inédits (extraits de cours). Histoire
98 à interpréter le passé en termes anachroniques de projection des nations telles qu’elles étaient devenues au xixe siècle. On disa
50 1988, Inédits (extraits de cours). Politique
99 r les moyens pratiques de leur but idéal, de leur projection lointaine d’un idéal cohérent. 29 octobre 1965 Toute parole met en ma