1 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). André Breton, Manifeste du surréalisme (juin 1925)
1 u surréalisme (juin 1925)b Sous une « vague de rêves  », la logique, dernier agent de liaison de nos esprits, va périr. C’e
2 une littérature fondée sur de tels principes ? Le Rêve est la seule matière poétique. Dans le monde du Rêve autant de cellul
3 e est la seule matière poétique. Dans le monde du Rêve autant de cellules isolées que de rêveurs. Toute poésie est incommuni
4 able, le poète étant un simple sténographe de ses rêves . Soit. De ces faits, je tire cette conclusion pratique : inutile de p
5 e tout poème doit être une dictée non corrigée du Rêve . Je reconnais à chaque ligne de Poisson soluble cette « vieillerie po
2 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Les Appels de l’Orient (septembre 1925)
6 ssants de l’Asie sauront encore éveiller de beaux rêves . Il y a ceux qui repoussent une Asie ignorante du thomisme et ceux qu
3 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Adieu, beau désordre… (mars 1926)
7 ur, ni le remords, ni le respect de moi ni de mes rêves , ni toi, triste mort, ni l’effroi d’après-tombe qui m’empêcheront de
8 de violences, gratuité des pensées et des actes, rêves éveillés, tout cela ne dérive-t-il pas d’une fatigue immense. Nous vo
4 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Jean Cocteau, Rappel à l’ordre (mai 1926)
9 ombre. Ôter la pédale à la poésie. (« Le poète ne rêve pas, il compte. ») Six projecteurs convergent sur une machine luisant
5 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Le Corbusier, Urbanisme (juin 1926)
10 de formes sous la lumière ». Cristallisation d’un rêve de joie et de raison où de grandes ordonnances élèvent leur chant. Ut
6 1926, Articles divers (1924–1930). Les Bestiaires, par Henry de Montherlant (10 juillet 1926)
11 onder une religion. Mais ce n’est peut-être qu’un rêve de poète. Il y a un autre Montherlant, plutôt stoïcien, celui-là. Et
7 1926, Articles divers (1924–1930). Soir de Florence (13 novembre 1926)
12 ur infuser dans nos corps charmés d’un repos sans rêves une langueur dont on ne voudrait plus guérir… Mais nous voyons la vil
13 iques — cette vie rapide dans un décor qui est le rêve éternisé des plus voluptueuses intelligences — tous les tableaux dans
8 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). André Malraux, La Tentation de l’Occident (décembre 1926)
14 à nos cadres — perpétuel conflit du réel avec nos rêves de puissance : notre ambition la plus haute échoue. La tristesse règn
9 1926, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Paradoxe de la sincérité (décembre 1926)
15 n peu sceptique, quand mon esprit partait dans le rêve d’un idéal de fortune, idole naïve de ma jeune angoisse… Je t’ai mieu
10 1927, Articles divers (1924–1930). Dés ou la clef des champs (1927)
16 Le café est un lieu anonyme bien plus propice au rêve que ma chambre où m’attendent tous les soirs quand je rentre du burea
17 allèrent un peu vers l’avenir et j’osai quelques rêves . C’était, je m’en souviens, une petite automobile qui roulait dans la
18 e, j’irai tenter la misère aux yeux las pleins de rêves , la misère qui fait des soirs si doux aux amants quand ils n’ont plus
19 je devrais tenter quelque chose. Je suis plein de rêves , certains soirs. Il faut pourtant rentrer chez moi, et ma femme m’emb
11 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Billets aigres-doux (janvier 1927)
20 Ô dernier mensonge tu, Je m’enfuis vers d’autres rêves Où sourient quels anges fous. L’horaire dicte un adieu, La mode qu’on
12 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Bernard Barbey, La Maladère (février 1927)
21 s époux de la Maladère pour se déprendre de leurs rêves . Un malentendu grandit entre eux dans leur isolement, inexplicable et
13 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Lettre du survivant (février 1927)
22 llères géantes aux pensées, le ciel trop bas d’un rêve sans issue, pesant comme l’envie d’un sommeil sans fin… J’avais soif,
23 uisé que je mêlais à mes pensées des fragments de rêves et les personnages des affiches, tout en marchant sans fin dans les c
14 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Orphée sans charme (février 1927)
24 phrase, s’écrie-t-il, c’est un poème, un poème du rêve , une fleur du fond de la mort. » Or, on découvre à la fin de la pièce
25 e c’est une anagramme un peu ordurière. Ainsi les rêves publiés par les surréalistes, donnés à la fois comme poèmes et comme
15 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). L’autre œil (février 1927)
26 , ils rencontrèrent une créature évadée d’anciens rêves qui hantait les limbes depuis un an déjà. Ils ne tardèrent pas à reco
27 parade « née du mariage de nos veilles et de nos rêves  », ainsi que le disait si poétiquement le programme. Un peu d’histoir
16 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Edmond Jaloux, Ô toi que j’eusse aimée… (mars 1927)
28 mouvements de nos passions à nous-mêmes inavoués, rêves éveillés. Tout un système de valeurs lyriques et sentimentales que la
17 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Entr’acte de René Clair, ou L’éloge du Miracle (mars 1927)
29 te Entr’acte (1925). « Une étude sur le Monde des Rêves  ». Rondes de cheminées dans le ciel où des pressentiments clignent de
30 ngénieuse et précise de certaines théories sur le rêve , le peuple, qui n’a pas vu ces dessous mais accueille le résultat ave
31 ve et dit : « C’est bien ça, c’est comme quand on rêve . » Un des défauts d’Entr’acte, c’est la fantaisie recherchée de certa
18 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Louis Aragon, le beau prétexte (avril 1927)
32 é et des phrases d’un fascinant éclat : « Ô grand Rêve , au matin pâle des édifices, ne quitte plus, attiré par les premiers
33 er à s’amuser ?   Février 1927. Relu Une vague de rêves et la préface de Libertinage. Sous une certaine rhétorique — mais la
34 sommes prêts à les accueillir. 7. Une vague de rêves (dans Commerce). 8. Et malgré certaines théories bien superficielles
35 es, comme cette prétention à la libération par le Rêve . « La liberté commence où naît le merveilleux. » Au vrai, et surtout
36 un non-sens de chercher l’absolue liberté dans le rêve . Le rêve, c’est la tyrannie des souvenirs ; et ce n’est pas se libére
37 ns de chercher l’absolue liberté dans le rêve. Le rêve , c’est la tyrannie des souvenirs ; et ce n’est pas se libérer que de
19 1927, Articles divers (1924–1930). Jeunes artistes neuchâtelois (avril 1927)
38 quoi pas naissance d’un songe ? C’est en effet un rêve de précision qui s’incarne dans ces motifs géométriques, pour le plai
20 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Paul Éluard, Capitale de la douleur (mai 1927)
39 le plus dangereusement gracieux des noctambules. Rêves éveillés, entre deux gorgées d’un élixir dont il voudrait bien nous f
21 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Récit du pickpocket (fragment) (mai 1927)
40 inute auquel succède immédiatement le sommeil. Je rêve beaucoup. Cela explique, m’a-t-on dit, le peu de goût que j’ai pour l
22 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Jean-Louis Vaudoyer, Premières amours (août 1927)
41 ne en sa nostalgie, de la jeune étrangère dont on rêve à 15 ans ; et voici ce je ne sais quoi, ce délice furtif, ce que l’au
23 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Edmond Jaloux, Rainer Maria Rilke (décembre 1927)
42 allemands parce qu’il partage avec eux ce goût du rêve préféré à la vie, — à ce qu’on appelle la vie. Jaloux, qui a rencontr
24 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Léon Bopp, Interférences (décembre 1927)
43 ur rire), des difficultés, hésitations, paresses, rêves , réactions physiques, etc., qui accompagnent une création littéraire.
25 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Princesse Bibesco, Catherine-Paris (janvier 1928)
44 Catherine-Paris cette magie des sensations et des rêves de l’enfance et cette féminité du sentiment, du tour de pensée même,
26 1928, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le péril Ford (février 1928)
45 ’époque et ceux qui cherchent à l’oublier dans le rêve , dans l’utopie, dans une belle doctrine… Il faudrait d’abord prendre
46 es automobiles Ford, « et commence à réaliser son rêve , le type unique d’automobile utilitaire »2. Dès lors, c’est une suite
47 but de sa vie n’a jamais été de s’enrichir. Son «  rêve  » était autre, il l’a réalisé comme il est donné à peu d’hommes de le
27 1928, Articles divers (1924–1930). Un soir à Vienne avec Gérard (24 mars 1928)
48 ou peut-être pour essayer de se prendre encore au rêve de valse qu’on était venu chercher parce que cela vaudrait bien d’aut
49 d’une fanfare militaire, ainsi je m’abandonne au rêve d’un monde que suscite en moi seul peut-être cette plainte heureuse d
50 ne sais plus quoi. Mais sans doute évadé dans son rêve , beaucoup plus loin que moi, il n’entend pas ma question. L’envie me
51 , verdâtre, et Gérard, penché sur cet aquarium de rêves , discourt et décrit les images qu’il y découvre. Il y a les ailes du
28 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Guy de Pourtalès, Louis II de Bavière ou Hamlet-Roi (décembre 1928)
52 ne l’ait point trompé : « Avec son beau regard de rêve , — lit-on dans l’Ennemi des Lois — son expression amoureuse du silenc
53 is un prince rêveur n’est pas forcément prince du rêve  ; et par ailleurs ce livre sait bien le laisser voir. La qualité de l
29 1929, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Sherwood Anderson, Mon père et moi et Je suis un homme (janvier 1929)
54 un branle-bas d’évocations hautes en couleur, de rêves , de visages, tandis que ç[à] et là s’ouvrent des perspectives saisiss
55 ent le couplet humanitariste, lui s’en va dans un rêve , ou dans un autre souvenir. Qui parmi nous sait encore parler de sa m
30 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 1. Mes prisons
56 jeux en cachette, odeurs de peaux, comme dans un rêve , des matins de dimanche sonores et tout propres, la cuiller d’huile d
57 t un système d’abstractions primaires, c’était le rêve raisonnablement organisé des esprits moyens, prosaïques et rassis3 qu
58 t nulle part ailleurs. Maigre nourriture pour nos rêves . Nous arrivions dans la vie avec des mentions honorables et une incon
31 1929, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Souvenirs d’enfance et de jeunesse, par Philippe Godet (avril 1929)
59 gant. Mais comme tout cela manque de chair. Et de rêve . Est-ce qu’en ce temps-là on ne se nourrissait vraiment que de petits
32 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 1. Mes prisons
60 jeux en cachette, odeurs de peaux, comme dans un rêve , des matins de dimanche sonores et tout propres, la cuiller d’huile d
61 t un système d’abstractions primaires, c’était le rêve raisonnablement organisé des esprits moyens, prosaïques et rassis qui
33 1930, Foi et Vie, articles (1928–1977). « Pour un humanisme nouveau » [Réponse à une enquête] (1930)
62 , avec certains secrets de la méditation hindoue. Rêves , sans doute… Mais tout commence par des rêves. Et je ne vois rien d’a
63 ue. Rêves, sans doute… Mais tout commence par des rêves . Et je ne vois rien d’autre. Quoi qu’il en soit d’ailleurs du contenu
34 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). André Jullien du Breuil, Kate (avril 1930)
64 ndignée, une mère qui souffre, un jeune frère qui rêve . Le livre se résout dans une amertume vague. Ceux qui ont lu la Mort
35 1930, Articles divers (1924–1930). « Vos fantômes ne sont pas les miens… » [Réponse à l’enquête « Les vrais fantômes »] (juillet 1930)
65 rtaines expériences particulières, telles que les rêves (à l’état normal) ou les hallucinations (à l’état pathologique), pour
36 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie I (octobre 1930)
66 oissé, bienheureux : il se lève, il reconnaît son rêve . Huit heures aux clochers de la capitale qui s’avance dans la lumière
67 os, Gyergyai fouille la plaine à la longue-vue et rêve qu’il y est, je grimpe au cerisier sauvage, derrière la maison, un pe
37 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie II (novembre 1930)
68 aime les Hongrois comme on aime l’enfance : or le rêve de l’enfant, c’est de devenir une grande personne. On me l’a dit, c’e
69 ligne nette, insaisissable, déjà perdue (comme le rêve pendant que bat la paupière lourde de celui qui succombe à l’excès du
70 r le vent sur la plaine… Ils l’ont perdu comme un rêve au matin s’élude, — et leur musique seule s’en souvient. Trésor si pu
71 e refoule dans mon compartiment. Est-ce encore un rêve  ? Je comprends bien qu’il faudrait ouvrir ces valises, mais j’ai perd
72 n’ai-je su voir autre chose que la Hongrie de mes rêves , ma Hongrie intérieure ? Il est vrai que l’on connaît depuis toujours
73 racle imminent… ou moins encore : l’image, née en rêve , d’une plaine, d’un couchant plus grandiose au ciel et sur la terre p
74 dont tu n’as vu l’enjeu qu’un seul instant — nos rêves sont instantanés — que tu es parti ; et maintenant tu joues ce rôle,
38 1932, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). La pluie et le beau temps (Dialogue dans une tête) (1932)
75 le contraire de la souffrance. C’est pourquoi vos rêves composent toujours le même paysage de carte postale en couleurs, idéa
39 1932, Présence, articles (1932–1946). Penser avec les mains (fragments) (janvier 1932)
76 Jeter une idée « nouvelle » dans la circulation — rêve du sociologue — consiste, en effet, à s’en débarrasser personnellemen
40 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le silence de Goethe (mars 1932)
77 sans le troubler : les mots n’atteignent plus son rêve profond. Et le cérémonieux silence du ministre renouvelle le vieux my
41 1932, Le Paysan du Danube. Le sentiment de l’Europe centrale
78 synthèse « paradoxale » et jamais suffisante, du rêve et du réel. Ignorer, méconnaître ces faits spirituels, c’est se conda
42 1932, Le Paysan du Danube. Première partie. Le Paysan du Danube — Un soir à Vienne avec Gérard
79 ou peut-être pour essayer de se prendre encore au rêve de valse qu’on était venu chercher parce que cela vaudrait bien d’aut
80 d’une fanfare militaire, ainsi je m’abandonne au rêve d’un monde que suscite en moi seul peut-être cette plainte heureuse d
81 ne sais plus quoi. Mais sans doute évadé dans son rêve , beaucoup plus loin que moi, il n’entend pas ma question. L’envie me
82 , verdâtre, et Gérard, penché sur cet aquarium de rêves , discourt et décrit les images qu’il y découvre. Il y a les ailes du
43 1932, Le Paysan du Danube. Première partie. Le Paysan du Danube — Une « tasse de thé » au Palais C…
83 tés du rez-de-chaussée, elles me désignent un des rêves de mon adolescence : sur un canapé d’angle, drapée dans une robe long
84 s ? Anday chante. Ils me voient dans la nudité du rêve , oh ! je les hais de me voir ! Je tiens la main d’une femme qui tremb
44 1932, Le Paysan du Danube. Première partie. Le Paysan du Danube — Voyage en Hongrie
85 oissé, bienheureux : il se lève, il reconnaît son rêve . Huit heures aux clochers de la capitale qui s’avance dans la lumièr
86 os, Gyergyai fouille la plaine à la longue-vue et rêve qu’il y est, je grimpe au cerisier sauvage, derrière la maison, un pe
87 aime les Hongrois comme on aime l’enfance : or le rêve de l’enfant, c’est de devenir une grande personne. On me l’a dit, c’e
88 ligne nette, insaisissable, déjà perdue (comme le rêve pendant que bat la paupière lourde de celui qui succombe à l’excès du
89 r le vent sur la plaine… Ils l’ont perdu comme un rêve au matin s’élude, — et leur musique seule s’en souvient. Trésor si pu
90 e refoule dans mon compartiment. Est-ce encore un rêve  ? Je comprends bien qu’il faudrait ouvrir ces valises, mais j’ai perd
91 n’ai-je su voir autre chose que la Hongrie de mes rêves , ma Hongrie intérieure ? Il est vrai que l’on connaît depuis toujours
92 racle imminent. Ou moins encore : l’image, née en rêve , d’une plaine, d’un couchant plus grandiose au ciel et sur la terre p
93 dont tu n’as vu l’enjeu qu’un seul instant — nos rêves sont instantanés — que tu es parti ; et maintenant tu joues ce rôle,
45 1932, Le Paysan du Danube. Deuxième partie. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
94 s à composer des phrases, tout en allant comme en rêve sur l’herbe où s’étouffait tout bruit. « Ô crépuscule adolescent, dis
95 lieux de l’esprit où circulent des bêtes nées du rêve . Et l’Archer vierge y court en vain sur la trace des figures de son d
96 bile et l’ineffable du monde. Cure de sommeil, de rêves et de feuillages — et trois heures de tennis chaque après-midi —, cur
97 aller dormir. Ainsi, dormez bien, faites de doux rêves , — il cligne vers son magazine — pas trop doux, hein !… » Tout cela e
98 nt noué son collier à mon poignet : « pour que je rêve d’elle ». Son sérieux enfantin devant la vie. « Es ist doch Schicksal
99 la jeune fille tzigane. Le dirai-je ici comme un rêve  ? ou comme quelque chose de bien vrai et qui s’est passé cette nuit ?
100 ence, les yeux clos. L’arbre, en sa nuit vivante, rêve de nous. Plus tard, nous nous sommes regardés sans fin. (Ah ! comment
101 ’esprit qui se concentre dans un désir ou dans un rêve . Le vin de Souabe grise insensiblement, c’est plutôt qu’une fièvre un
102 ez pour se rendre compte de la décadence de leurs rêves et des possessions en rêve — ce signal d’alarme —, et l’amour qu’ils
103 la décadence de leurs rêves et des possessions en rêve — ce signal d’alarme —, et l’amour qu’ils essaient encore le samedi s
46 1932, Le Paysan du Danube. Deuxième partie. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
104 des membres d’un parti national-marxiste dont le rêve est de restaurer la Prusse du grand Frédéric par les méthodes de Léni
105 r commandement dans cet Ordre du Sacrifice auquel rêve l’Europe, qu’elle redoute encore, mais qui forge sa loi au secret de
47 1932, Le Paysan du Danube. Deuxième partie. La lenteur des choses — Le balcon sur l’eau
106 ce clapotis d’une eau étrangement vivante et qui rêve  ; et rien que nos yeux qui brillent dans l’étendue où nos deux formes
48 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Introduction. Le sentiment de l’Europe centrale
107 synthèse « paradoxale » et jamais suffisante, du rêve et du réel. Ignorer, méconnaître ces faits spirituels, c’est se conda
49 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Une « tasse de thé » au palais C…
108 tés du rez-de-chaussée, elles me désignent un des rêves de mon adolescence : sur un canapé d’angle, drapée dans une robe long
109 s ? Anday chante. Ils me voient dans la nudité du rêve , oh ! je les hais de me voir ! Je tiens la main d’une femme qui tremb
50 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
110 oissé, bienheureux : il se lève, il reconnaît son rêve . Huit heures aux clochers de la capitale qui s’avance dans la lumière
111 os, Gyergyai fouille la plaine à la longue-vue et rêve qu’il y est, je grimpe au cerisier sauvage, derrière la maison, un pe
112 aime les Hongrois comme on aime l’enfance : or le rêve de l’enfant, c’est de devenir une grande personne. On me l’a dit, c’e
113 ligne nette, insaisissable, déjà perdue (comme le rêve pendant que bat la paupière lourde de celui qui succombe à l’excès du
114 r le vent sur la plaine… Ils l’ont perdu comme un rêve au matin s’élude, — et leur musique seule s’en souvient. Trésor si pu
115 e refoule dans mon compartiment. Est-ce encore un rêve  ? Je comprends bien qu’il faudrait ouvrir ces valises, mais j’ai perd
116 n’ai-je su voir autre chose que la Hongrie de mes rêves , ma Hongrie intérieure ? Il est vrai que l’on connaît depuis toujours
117 iracle imminent. Ou moins encore : l’image née en rêve d’une plaine, d’un couchant plus grandiose au ciel et sur la terre pl
118 dont tu n’as vu l’enjeu qu’un seul instant — nos rêves sont instantanés — que tu es parti ; et maintenant tu joues ce rôle,
51 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Le balcon sur l’eau
119 ce clapotis d’une eau étrangement vivante et qui rêve  ; et rien que nos yeux qui brillent dans l’étendue où nos deux formes
52 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
120 des membres d’un parti national-marxiste dont le rêve est de restaurer la Prusse du grand Frédéric par les méthodes de Léni
121 r commandement dans cet Ordre du Sacrifice auquel rêve l’Europe, qu’elle redoute encore, mais qui forge sa loi au secret de
53 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
122 s à composer des phrases, tout en allant comme en rêve sur l’herbe où s’étouffait tout bruit. « Ô crépuscule adolescent, dis
123 lieux de l’esprit où circulent des bêtes nées du rêve . Et l’Archer vierge y court en vain sur la trace des figures de son d
124 bile et l’ineffable du monde. Cure de sommeil, de rêves et de feuillages — et trois heures de tennis chaque après-midi — cure
125 aller dormir. Ainsi, dormez bien, faites de doux rêves , — il cligne vers son magazine — pas trop doux, hein !… » Tout cela e
126 nt noué son collier à mon poignet : « pour que je rêve d’elle ». Son sérieux enfantin devant la vie. « Es ist doch Schicksal
127 la jeune fille tzigane. Le dirai-je ici comme un rêve  ? ou comme quelque chose de bien vrai et qui s’est passé cette nuit ?
128 ence, les yeux clos. L’arbre, en sa nuit vivante, rêve de nous. Plus tard, nous nous sommes regardés sans fin. (Ah ! comment
129 ’esprit qui se concentre dans un désir ou dans un rêve . Le vin de Souabe grise insensiblement, c’est plutôt qu’une fièvre un
130 ez pour se rendre compte de la décadence de leurs rêves et des possessions en rêve — ce signal d’alarme —, et l’amour qu’ils
131 la décadence de leurs rêves et des possessions en rêve — ce signal d’alarme —, et l’amour qu’ils essaient encore le samedi s
54 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Quand je me souviens — C’est l’Europe
132 e à de tels chocs. Car elle est vraiment comme un rêve , un rêve heureux où l’on circule avec aisance, gardant parfois l’arri
133 ls chocs. Car elle est vraiment comme un rêve, un rêve heureux où l’on circule avec aisance, gardant parfois l’arrière-consc
134 t goûte encore quelques instants les délices d’un rêve inachevé. Mais il sait bien que c’est fini. Brève dispense, le temps
135 Dans une ville ! Point d’autres sons… Si ! Je ne rêve pas : un coq qui crie, tout là-bas vers les Invalides. L’or pâle du d
55 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — V
136 droits de seigneurs, je garde encore un droit de rêve , d’imaginaire intimité. Voilà un privilège qui ne peut gêner personne
56 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — VII
137 di, devant la proue de l’Isola Bella, vaisseau de rêve aux nombreux ponts chargés de dieux, passagers immobiles, un bras lev
138 d du ciel. Sommets d’où l’on voit l’Italie… Et le rêve s’éteint, guirlande morte, un peu de temps diaphane à l’horizon. Pays
57 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). La Légion étrangère soviétique (juin 1933)
139 S, qu’ils connaissent par ses films, offre à leur rêve toutes les possibilités de contact humain dont le monde bourgeois nou
58 1933, Esprit, articles (1932–1962). Loisir ou temps vide ? (juillet 1933)
140 é sur une échelle que Ford n’avait imaginée qu’en rêve , c’est la tentative désespérée de Staline pour introduire un peu de j
59 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Pourquoi ils sont socialistes (juillet 1933)
141 urrais payer des études à mon fils ! » Or le fils rêve d’être notaire. Ils souffrent de l’injustice, mais sans force pour co
60 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Destin du siècle ou vocation personnelle ? (février 1934)
142 istoire42, qui pense par périodes séculaires, qui rêve et qui pour comble, se croit seul éveillé et conscient des réalités. 
61 1934, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Précisions sur la mort du Grand Pan (avril 1934)
143 e détourner, cette indifférence n’est rien que le rêve d’un atome abandonné qui se croit je. Ce rêve peut remplir nos journé
144 le rêve d’un atome abandonné qui se croit je. Ce rêve peut remplir nos journées : il n’est pas notre vie. Il n’est qu’un ab
145 e n’est rien de plus qu’un état d’âme ; et que le rêve des ingénieurs occupés à supprimer ou à domestiquer les « facteurs na
146 es « facteurs naturels » n’est rien de plus qu’un rêve , idéalisme meurtrier et qui fuit devant la question. 13. Cf. la rema
62 1934, Articles divers (1932-1935). La Révolution nécessaire, par Arnaud Dandieu et Robert Aron (juin 1934)
147 u va-t-elle, une fois de plus, s’endormir dans le rêve d’un « troisième terme » dont nous connaissons désormais le monstrueu
63 1934, Articles divers (1932-1935). Où sont les jeunes protestants ? Remarques sur le protestantisme et les doctrines politiques (juillet-août 1934)
148 à l’ensemble de la nation. Le temps n’est pas aux rêves , et ce n’est pas l’affirmation d’une position politique qui permettra
64 1934, Esprit, articles (1932–1962). Préface à une littérature (octobre 1934)
149 l ne saurait le faire ses propres révoltes et ses rêves . Ils lui en font une espèce de gloire. Le voilà justifié dans sa mauv
65 1934, Politique de la personne. Introduction — 3. Le vrai pouvoir des intellectuels et son usage
150 ion toujours plus irréelle de sa pensée et de ses rêves . Elle pense trop haut, agit trop bas : c’est qu’elle a perdu la mesur
66 1934, Politique de la personne. Introduction — 5. En dernier ressort
151 ns sa bassesse, ou du tyran vidé d’héroïsme et de rêves . Toute l’histoire le démontre avec le conte fameux : l’homme ne peut
67 1934, Politique de la personne. Première partie. Primauté du spirituel ? — I. Destin du siècle ou vocation personnelle ?
152 istoire15, qui pense par périodes séculaires, qui rêve et qui, pour comble, se croit seul éveillé et conscient des réalités.
68 1934, Politique de la personne. Première partie. Primauté du spirituel ? — III. Précédence ou primauté de l’économique dans le marxisme ? (Introduction à un débat dans un cercle privé)
153 c’est-à-dire sans classes.) Tout cela n’est qu’un rêve d’intellectuel qui ne tient plus aucun compte de la réalité humaine.
69 1934, Politique de la personne. Troisième partie. Idoles — X. Fascisme
154 aine, a réalisé, sur le plan laïque, un des vieux rêves de la pensée thomiste51. Dangers du fascisme La cohérence du fa
70 1934, Politique de la personne. Appendice — 2. Loisir ou temps vide ?
155 é sur une échelle que Ford n’avait imaginée qu’en rêve , c’est la tentative désespérée de Staline pour introduire un peu de j
71 1934, Politique de la personne. Appendice — 5. La Révolution nécessaire
156 ou va-t-elle une fois de plus, s’endormir dans le rêve d’un « troisième terme » dont nous connaissons désormais le monstrueu
72 1934, Esprit, articles (1932–1962). Définition de la personne (décembre 1934)
157 et détachée de toute action particulière. (Ainsi rêve l’idéalisme.) Pour qu’il y ait une réalité, pour qu’il y ait quelque
158 ne foi qui rendrait vain le plus consolant de nos rêves . C’est une tentative impie pour substituer la conscience à la vocatio
73 1934, Esprit, articles (1932–1962). André Breton, Point du jour (décembre 1934)
159 lus rien qu’un spectateur de son angoisse muée en rêve  ? Qu’on prenne un ton tranchant lorsqu’on attaque, lorsqu’on crée, je
74 1934, Politique de la personne (1946). Introduction — 3. Le vrai pouvoir des intellectuels et son usage
160 ion toujours plus irréelle de sa pensée et de ses rêves . Elle pense trop haut, agit trop bas : c’est qu’elle a perdu la mesur
75 1934, Politique de la personne (1946). Introduction — 5. En dernier ressort
161 ns sa bassesse, ou du tyran vidé d’héroïsme et de rêves . Toute l’histoire le démontre avec le conte fameux : l’homme ne peut
76 1934, Politique de la personne (1946). Première partie. Primauté du spirituel ? — I. Destin du siècle ou vocation personnelle ?
162 istoire10, qui pense par périodes séculaires, qui rêve et qui, pour comble, se croit seul éveillé et conscient des réalités.
77 1934, Politique de la personne (1946). Première partie. Primauté du spirituel ? — III. Précédence ou primauté de l’économique dans le marxisme ? (Introduction à un débat dans un cercle privé)
163 c’est-à-dire sans classes.) Tout cela n’est qu’un rêve d’intellectuel qui ne tient plus aucun compte de la réalité humaine.
78 1934, Politique de la personne (1946). Troisième partie. Idoles — X. Fascisme
164 e plan laïque, et contre la papauté, un des vieux rêves de la papauté. Dangers du fascisme La cohérence du fascisme n’e
79 1934, Politique de la personne (1946). Appendices — 2. Loisir ou temps vide ?
165 é sur une échelle que Ford n’avait imaginée qu’en rêve , c’est la tentative désespérée de Staline pour introduire un peu de j
80 1935, Articles divers (1932-1935). Mystère de la Vision (fragments d’un Traité de la vision physionomique du monde) (mars 1935)
166 nt problématiques ; si elle n’est pas non plus ce rêve de l’indiscret, ou cette revanche sur le réel qu’elle figure aux yeux
81 1935, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Soirée chez Nicodème (mai 1935)
167 brève lecture. Nicodème paraissait perdu dans son rêve . Ses lèvres remuaient pourtant. Il nous sembla qu’il murmurait machin
82 1935, Le Semeur, articles (1933–1949). La cité (avril-mai 1935)
168 l’homme s’ordonne à son Dieu. Tel était donc mon rêve , mon imagination de l’homme chrétien dans la cité chrétienne. Quelqu
169 Le christianisme annonce une réalité, non pas un rêve . Il annonce le salut pour ceux qui se repentent et qui croient, non p
83 1935, Esprit, articles (1932–1962). Tristan Tzara, Grains et Issues (juin 1935)
170 morale, l’Église, les exploiteurs, la raison. Le rêve se trouve refoulé par le langage rationnel. Il s’agit donc de faire s
171 ter tous ces « barrages », de confondre à nouveau rêve et veille, et de ressusciter le type primitif des sociétés irrationne
84 1935, Esprit, articles (1932–1962). « L’Esprit n’a pas son palais » (octobre 1935)
172 enchantements et les tentations feront pâlir les rêves des conteurs. Ce sera, dans la féerie de l’eau des lumières et des co
173 de l’Esprit ne va-t-il pas « réaliser » un vieux rêve positiviste et donner corps à l’utopie d’un sanctuaire de la Pensée l
85 1935, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Lawrence et Brett par Dorothy Brett ; Matinées mexicaines suivi de Pansies (poèmes), par D. H. Lawrence (octobre 1935)
174 la religion solaire que prêche Lawrence. C’est un rêve de compensation. C’est l’expression de son impuissance à résoudre ce
86 1936, Tapuscrits divers (1936-1947). [Compte rendu] Henri de Man, L’Idée socialiste (1936)
175 en veut être avant tout efficace. Ce n’est pas un rêve , c’est une méthode d’action ; ce n’est pas une explication idéale du
87 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Qu’est-ce que l’autorité ? (mai 1936)
176 tout seul », l’esprit humain qui l’avait fabriqué rêve de prendre un peu de repos à l’abri de ses propres créations. Mais dè
88 1936, Esprit, articles (1932–1962). Culture et commune mesure (novembre 1936)
177 le qui résoudrait seul le conflit du calcul et du rêve , du matériel et de l’humain, de la nécessité et de l’orgueil59 : l’ap
89 1936, Esprit, articles (1932–1962). Erskine Caldwell, Le Petit Arpent du Bon Dieu (novembre 1936)
178 on au besoin humain de substituer à la réalité le rêve d’une vie plus « heureuse ». C’est encore une aspiration à la vie sub
90 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — X. La mesure soviétique
179 le qui résoudrait seul le conflit du calcul et du rêve , du matériel et de l’humain, de la nécessité et de l’orgueil45 : l’ap
91 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — XI. La mesure nationale-socialiste
180 thèse monumentale et invincible de la force et du rêve obscur des masses. ⁂ « La volonté et l’action d’Adolf Hitler ont amen
92 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — XIII. commune mesure et acte de foi
181 sans force ni joie créatrice, divaguant dans les rêves ou les mythes d’une pureté détachée de la vie, d’une révolte sournois
182 un système dont le télos est vrai ? Est-ce qu’il rêve , et prépare, et veut, un succès tel que sa plénitude puisse combler l
93 1936, Penser avec les mains (1972). Première partie. La commune mesure — X. La mesure soviétique
183 le qui résoudrait seul le conflit du calcul et du rêve , du matériel et de l’humain, de la nécessité et de l’orgueil46 : l’ap
94 1936, Penser avec les mains (1972). Première partie. La commune mesure — XI. La mesure nationale-socialiste
184 thèse monumentale et invincible de la force et du rêve obscur des masses. ⁂ « La volonté et l’action d’Adolf Hitler ont amen
95 1936, Penser avec les mains (1972). Première partie. La commune mesure — XIII. commune mesure et acte de foi
185 sans force ni joie créatrice, divaguant dans les rêves ou les mythes d’une pureté détachée de la vie, d’une révolte sournois
186 un système dont le télos est vrai ? Est-ce qu’il rêve , et prépare, et veut, un succès tel que sa plénitude — à tout jamais
96 1937, Journal de Genève, articles (1926–1982). L’Âme romantique et le rêve (23 mars 1937)
187 L’Âme romantique et le rêve (23 mars 1937)g Le rêve, le romantisme ? Et traités en deux gros v
188 L’Âme romantique et le rêve (23 mars 1937)g Le rêve , le romantisme ? Et traités en deux gros volumes qui, au surplus, son
189 tenté de penser. Notre âge est dur. Le temps des rêves est passé. « Nous ne sommes plus un peuple de rêveurs et de philosoph
190 discours, ces clameurs, sinon les phantasmes d’un rêve , d’un rêve de vie tendue, disciplinée, cruelle, c’est vrai, rêve pour
191 es clameurs, sinon les phantasmes d’un rêve, d’un rêve de vie tendue, disciplinée, cruelle, c’est vrai, rêve pourtant, grand
192 de vie tendue, disciplinée, cruelle, c’est vrai, rêve pourtant, grande image collective exprimant le désir et l’inconscient
193 érité, rien n’est plus actuel que le phénomène du rêve , je dirais même en politique. Rien n’est plus important que de savoir
194 rtant que de savoir la qualité, et la nature, des rêves qui mènent le monde, à un moment donné de son évolution. À cette rais
195 tte raison très générale d’approuver une étude du rêve et de l’inconscient telle que l’a poursuivie M. Albert Béguin, vienne
196 fonde, par les relations qu’elle établit entre le rêve et la vie réelle. » Or notre époque, plus que toute autre semble-t-il
197 e autre semble-t-il, s’est attachée à l’étude des rêves  : qu’il suffise de citer Freud et Jung et, d’autre part, l’école surr
198 , d’autre part, l’école surréaliste. Une vague de rêves s’est étendue sur les années de l’après-guerre, fécondant de vastes d
199 s consacré à l’examen des théories romantiques du rêve . Ce sera sans doute pour la plupart des lecteurs non spécialisés une
200 mpte rendu] Albert Béguin, L’Âme romantique et le rêve  », Journal de Genève, Genève, 23 mars 1937, p. 1.
97 1937, Articles divers (1936-1938). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (15 avril 1937)
201 es mesures qu’elle propose, ce n’est guère que le rêve des vieux célibataires assez fortunés, ou ascètes. Ceux qui n’ont plu
98 1937, Esprit, articles (1932–1962). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (juin 1937)
202 . Ce n’est plus une pensée lointaine qui anime un rêve , dans une chambre nocturne. C’est un homme qui rencontre un autre hom
99 1937, Esprit, articles (1932–1962). Marius Richard, Le Procès (juin 1937)
203 ction ; un journal de méditations dans la vie, de rêves dans l’affreuse vie, où l’on condamne avec indifférence, et où tout l
204 présentent au pardon de Dieu. Il y a le refuge du rêve , tout en marchant le long du quai aux Fleurs. Mais la prière n’est pa
100 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Première partie. N’habitez pas les villes !
205 t à peine la route asphaltée. Je roulais comme en rêve , le long des dunes qui me cachaient la mer bruyante, à ma gauche. Un
206 ous remorquait ? Non, le voyage des contes et des rêves où l’on passe toutes les gares sans s’arrêter, dans une course angois
207 me puisse vivre sans misère, sans ambitions, sans rêves , sans tristesse. Chacun pour soi sur sa parcelle de terre ingrate, ou
208 où j’ai transporté ma table à tréteaux. Un de mes rêves s’est ainsi réalisé : écrire sur une table en sapin, dans une vaste p