1
u surréalisme (juin 1925)b Sous une « vague de
rêves
», la logique, dernier agent de liaison de nos esprits, va périr. C’e
2
une littérature fondée sur de tels principes ? Le
Rêve
est la seule matière poétique. Dans le monde du Rêve autant de cellul
3
e est la seule matière poétique. Dans le monde du
Rêve
autant de cellules isolées que de rêveurs. Toute poésie est incommuni
4
able, le poète étant un simple sténographe de ses
rêves
. Soit. De ces faits, je tire cette conclusion pratique : inutile de p
5
e tout poème doit être une dictée non corrigée du
Rêve
. Je reconnais à chaque ligne de Poisson soluble cette « vieillerie po
6
ssants de l’Asie sauront encore éveiller de beaux
rêves
. Il y a ceux qui repoussent une Asie ignorante du thomisme et ceux qu
7
ur, ni le remords, ni le respect de moi ni de mes
rêves
, ni toi, triste mort, ni l’effroi d’après-tombe qui m’empêcheront de
8
de violences, gratuité des pensées et des actes,
rêves
éveillés, tout cela ne dérive-t-il pas d’une fatigue immense. Nous vo
9
ombre. Ôter la pédale à la poésie. (« Le poète ne
rêve
pas, il compte. ») Six projecteurs convergent sur une machine luisant
10
de formes sous la lumière ». Cristallisation d’un
rêve
de joie et de raison où de grandes ordonnances élèvent leur chant. Ut
11
onder une religion. Mais ce n’est peut-être qu’un
rêve
de poète. Il y a un autre Montherlant, plutôt stoïcien, celui-là. Et
12
ur infuser dans nos corps charmés d’un repos sans
rêves
une langueur dont on ne voudrait plus guérir… Mais nous voyons la vil
13
iques — cette vie rapide dans un décor qui est le
rêve
éternisé des plus voluptueuses intelligences — tous les tableaux dans
14
à nos cadres — perpétuel conflit du réel avec nos
rêves
de puissance : notre ambition la plus haute échoue. La tristesse règn
15
n peu sceptique, quand mon esprit partait dans le
rêve
d’un idéal de fortune, idole naïve de ma jeune angoisse… Je t’ai mieu
16
Ô dernier mensonge tu, Je m’enfuis vers d’autres
rêves
Où sourient quels anges fous. L’horaire dicte un adieu, La mode qu’on
17
s époux de la Maladère pour se déprendre de leurs
rêves
. Un malentendu grandit entre eux dans leur isolement, inexplicable et
18
llères géantes aux pensées, le ciel trop bas d’un
rêve
sans issue, pesant comme l’envie d’un sommeil sans fin… J’avais soif,
19
uisé que je mêlais à mes pensées des fragments de
rêves
et les personnages des affiches, tout en marchant sans fin dans les c
20
phrase, s’écrie-t-il, c’est un poème, un poème du
rêve
, une fleur du fond de la mort. » Or, on découvre à la fin de la pièce
21
e c’est une anagramme un peu ordurière. Ainsi les
rêves
publiés par les surréalistes, donnés à la fois comme poèmes et comme
22
, ils rencontrèrent une créature évadée d’anciens
rêves
qui hantait les limbes depuis un an déjà. Ils ne tardèrent pas à reco
23
parade « née du mariage de nos veilles et de nos
rêves
», ainsi que le disait si poétiquement le programme. Un peu d’histoir
24
mouvements de nos passions à nous-mêmes inavoués,
rêves
éveillés. Tout un système de valeurs lyriques et sentimentales que la
25
te Entr’acte (1925). « Une étude sur le Monde des
Rêves
». Rondes de cheminées dans le ciel où des pressentiments clignent de
26
ngénieuse et précise de certaines théories sur le
rêve
, le peuple, qui n’a pas vu ces dessous mais accueille le résultat ave
27
ve et dit : « C’est bien ça, c’est comme quand on
rêve
. » Un des défauts d’Entr’acte, c’est la fantaisie recherchée de certa
28
é et des phrases d’un fascinant éclat : « Ô grand
Rêve
, au matin pâle des édifices, ne quitte plus, attiré par les premiers
29
er à s’amuser ? Février 1927. Relu Une vague de
rêves
et la préface de Libertinage. Sous une certaine rhétorique — mais la
30
sommes prêts à les accueillir. 7. Une vague de
rêves
(dans Commerce). 8. Et malgré certaines théories bien superficielles
31
es, comme cette prétention à la libération par le
Rêve
. « La liberté commence où naît le merveilleux. » Au vrai, et surtout
32
un non-sens de chercher l’absolue liberté dans le
rêve
. Le rêve, c’est la tyrannie des souvenirs ; et ce n’est pas se libére
33
ns de chercher l’absolue liberté dans le rêve. Le
rêve
, c’est la tyrannie des souvenirs ; et ce n’est pas se libérer que de
34
quoi pas naissance d’un songe ? C’est en effet un
rêve
de précision qui s’incarne dans ces motifs géométriques, pour le plai
35
le plus dangereusement gracieux des noctambules.
Rêves
éveillés, entre deux gorgées d’un élixir dont il voudrait bien nous f
36
inute auquel succède immédiatement le sommeil. Je
rêve
beaucoup. Cela explique, m’a-t-on dit, le peu de goût que j’ai pour l
37
ne en sa nostalgie, de la jeune étrangère dont on
rêve
à 15 ans ; et voici ce je ne sais quoi, ce délice furtif, ce que l’au
38
allemands parce qu’il partage avec eux ce goût du
rêve
préféré à la vie, — à ce qu’on appelle la vie. Jaloux, qui a rencontr
39
ur rire), des difficultés, hésitations, paresses,
rêves
, réactions physiques, etc., qui accompagnent une création littéraire.
40
Le café est un lieu anonyme bien plus propice au
rêve
que ma chambre où m’attendent tous les soirs quand je rentre du burea
41
allèrent un peu vers l’avenir et j’osai quelques
rêves
. C’était, je m’en souviens, une petite automobile qui roulait dans la
42
e, j’irai tenter la misère aux yeux las pleins de
rêves
, la misère qui fait des soirs si doux aux amants quand ils n’ont plus
43
je devrais tenter quelque chose. Je suis plein de
rêves
, certains soirs. Il faut pourtant rentrer chez moi, et ma femme m’emb
44
Catherine-Paris cette magie des sensations et des
rêves
de l’enfance et cette féminité du sentiment, du tour de pensée même,
45
’époque et ceux qui cherchent à l’oublier dans le
rêve
, dans l’utopie, dans une belle doctrine… Il faudrait d’abord prendre
46
es automobiles Ford, « et commence à réaliser son
rêve
, le type unique d’automobile utilitaire »2. Dès lors, c’est une suite
47
but de sa vie n’a jamais été de s’enrichir. Son «
rêve
» était autre, il l’a réalisé comme il est donné à peu d’hommes de le
48
ou peut-être pour essayer de se prendre encore au
rêve
de valse qu’on était venu chercher parce que cela vaudrait bien d’aut
49
d’une fanfare militaire, ainsi je m’abandonne au
rêve
d’un monde que suscite en moi seul peut-être cette plainte heureuse d
50
ne sais plus quoi. Mais sans doute évadé dans son
rêve
, beaucoup plus loin que moi, il n’entend pas ma question. L’envie me
51
, verdâtre, et Gérard, penché sur cet aquarium de
rêves
, discourt et décrit les images qu’il y découvre. Il y a les ailes du
52
ne l’ait point trompé : « Avec son beau regard de
rêve
, — lit-on dans l’Ennemi des Lois — son expression amoureuse du silenc
53
is un prince rêveur n’est pas forcément prince du
rêve
; et par ailleurs ce livre sait bien le laisser voir. La qualité de l
54
un branle-bas d’évocations hautes en couleur, de
rêves
, de visages, tandis que ç[à] et là s’ouvrent des perspectives saisiss
55
ent le couplet humanitariste, lui s’en va dans un
rêve
, ou dans un autre souvenir. Qui parmi nous sait encore parler de sa m
56
gant. Mais comme tout cela manque de chair. Et de
rêve
. Est-ce qu’en ce temps-là on ne se nourrissait vraiment que de petits
57
jeux en cachette, odeurs de peaux, comme dans un
rêve
, des matins de dimanche sonores et tout propres, la cuiller d’huile d
58
t un système d’abstractions primaires, c’était le
rêve
raisonnablement organisé des esprits moyens, prosaïques et rassis3 qu
59
t nulle part ailleurs. Maigre nourriture pour nos
rêves
. Nous arrivions dans la vie avec des mentions honorables et une incon
60
jeux en cachette, odeurs de peaux, comme dans un
rêve
, des matins de dimanche sonores et tout propres, la cuiller d’huile d
61
t un système d’abstractions primaires, c’était le
rêve
raisonnablement organisé des esprits moyens, prosaïques et rassis qui
62
ndignée, une mère qui souffre, un jeune frère qui
rêve
. Le livre se résout dans une amertume vague. Ceux qui ont lu la Mort
63
rtaines expériences particulières, telles que les
rêves
(à l’état normal) ou les hallucinations (à l’état pathologique), pour
64
oissé, bienheureux : il se lève, il reconnaît son
rêve
. Huit heures aux clochers de la capitale qui s’avance dans la lumière
65
os, Gyergyai fouille la plaine à la longue-vue et
rêve
qu’il y est, je grimpe au cerisier sauvage, derrière la maison, un pe
66
aime les Hongrois comme on aime l’enfance : or le
rêve
de l’enfant, c’est de devenir une grande personne. On me l’a dit, c’e
67
ligne nette, insaisissable, déjà perdue (comme le
rêve
pendant que bat la paupière lourde de celui qui succombe à l’excès du
68
r le vent sur la plaine… Ils l’ont perdu comme un
rêve
au matin s’élude, — et leur musique seule s’en souvient. Trésor si pu
69
e refoule dans mon compartiment. Est-ce encore un
rêve
? Je comprends bien qu’il faudrait ouvrir ces valises, mais j’ai perd
70
n’ai-je su voir autre chose que la Hongrie de mes
rêves
, ma Hongrie intérieure ? Il est vrai que l’on connaît depuis toujours
71
racle imminent… ou moins encore : l’image, née en
rêve
, d’une plaine, d’un couchant plus grandiose au ciel et sur la terre p
72
dont tu n’as vu l’enjeu qu’un seul instant — nos
rêves
sont instantanés — que tu es parti ; et maintenant tu joues ce rôle,
73
, avec certains secrets de la méditation hindoue.
Rêves
, sans doute… Mais tout commence par des rêves. Et je ne vois rien d’a
74
ue. Rêves, sans doute… Mais tout commence par des
rêves
. Et je ne vois rien d’autre. Quoi qu’il en soit d’ailleurs du contenu
75
Jeter une idée « nouvelle » dans la circulation —
rêve
du sociologue — consiste, en effet, à s’en débarrasser personnellemen
76
sans le troubler : les mots n’atteignent plus son
rêve
profond. Et le cérémonieux silence du ministre renouvelle le vieux my
77
synthèse « paradoxale » et jamais suffisante, du
rêve
et du réel. Ignorer, méconnaître ces faits spirituels, c’est se conda
78
ou peut-être pour essayer de se prendre encore au
rêve
de valse qu’on était venu chercher parce que cela vaudrait bien d’aut
79
d’une fanfare militaire, ainsi je m’abandonne au
rêve
d’un monde que suscite en moi seul peut-être cette plainte heureuse d
80
ne sais plus quoi. Mais sans doute évadé dans son
rêve
, beaucoup plus loin que moi, il n’entend pas ma question. L’envie me
81
, verdâtre, et Gérard, penché sur cet aquarium de
rêves
, discourt et décrit les images qu’il y découvre. Il y a les ailes du
82
tés du rez-de-chaussée, elles me désignent un des
rêves
de mon adolescence : sur un canapé d’angle, drapée dans une robe long
83
s ? Anday chante. Ils me voient dans la nudité du
rêve
, oh ! je les hais de me voir ! Je tiens la main d’une femme qui tremb
84
oissé, bienheureux : il se lève, il reconnaît son
rêve
. Huit heures aux clochers de la capitale qui s’avance dans la lumièr
85
os, Gyergyai fouille la plaine à la longue-vue et
rêve
qu’il y est, je grimpe au cerisier sauvage, derrière la maison, un pe
86
aime les Hongrois comme on aime l’enfance : or le
rêve
de l’enfant, c’est de devenir une grande personne. On me l’a dit, c’e
87
ligne nette, insaisissable, déjà perdue (comme le
rêve
pendant que bat la paupière lourde de celui qui succombe à l’excès du
88
r le vent sur la plaine… Ils l’ont perdu comme un
rêve
au matin s’élude, — et leur musique seule s’en souvient. Trésor si pu
89
e refoule dans mon compartiment. Est-ce encore un
rêve
? Je comprends bien qu’il faudrait ouvrir ces valises, mais j’ai perd
90
n’ai-je su voir autre chose que la Hongrie de mes
rêves
, ma Hongrie intérieure ? Il est vrai que l’on connaît depuis toujours
91
racle imminent. Ou moins encore : l’image, née en
rêve
, d’une plaine, d’un couchant plus grandiose au ciel et sur la terre p
92
dont tu n’as vu l’enjeu qu’un seul instant — nos
rêves
sont instantanés — que tu es parti ; et maintenant tu joues ce rôle,
93
s à composer des phrases, tout en allant comme en
rêve
sur l’herbe où s’étouffait tout bruit. « Ô crépuscule adolescent, dis
94
lieux de l’esprit où circulent des bêtes nées du
rêve
. Et l’Archer vierge y court en vain sur la trace des figures de son d
95
bile et l’ineffable du monde. Cure de sommeil, de
rêves
et de feuillages — et trois heures de tennis chaque après-midi —, cur
96
aller dormir. Ainsi, dormez bien, faites de doux
rêves
, — il cligne vers son magazine — pas trop doux, hein !… » Tout cela e
97
nt noué son collier à mon poignet : « pour que je
rêve
d’elle ». Son sérieux enfantin devant la vie. « Es ist doch Schicksal
98
la jeune fille tzigane. Le dirai-je ici comme un
rêve
? ou comme quelque chose de bien vrai et qui s’est passé cette nuit ?
99
ence, les yeux clos. L’arbre, en sa nuit vivante,
rêve
de nous. Plus tard, nous nous sommes regardés sans fin. (Ah ! comment
100
’esprit qui se concentre dans un désir ou dans un
rêve
. Le vin de Souabe grise insensiblement, c’est plutôt qu’une fièvre un
101
ez pour se rendre compte de la décadence de leurs
rêves
et des possessions en rêve — ce signal d’alarme —, et l’amour qu’ils
102
la décadence de leurs rêves et des possessions en
rêve
— ce signal d’alarme —, et l’amour qu’ils essaient encore le samedi s
103
des membres d’un parti national-marxiste dont le
rêve
est de restaurer la Prusse du grand Frédéric par les méthodes de Léni
104
r commandement dans cet Ordre du Sacrifice auquel
rêve
l’Europe, qu’elle redoute encore, mais qui forge sa loi au secret de
105
ce clapotis d’une eau étrangement vivante et qui
rêve
; et rien que nos yeux qui brillent dans l’étendue où nos deux formes
106
le contraire de la souffrance. C’est pourquoi vos
rêves
composent toujours le même paysage de carte postale en couleurs, idéa
107
synthèse « paradoxale » et jamais suffisante, du
rêve
et du réel. Ignorer, méconnaître ces faits spirituels, c’est se conda
108
tés du rez-de-chaussée, elles me désignent un des
rêves
de mon adolescence : sur un canapé d’angle, drapée dans une robe long
109
s ? Anday chante. Ils me voient dans la nudité du
rêve
, oh ! je les hais de me voir ! Je tiens la main d’une femme qui tremb
110
oissé, bienheureux : il se lève, il reconnaît son
rêve
. Huit heures aux clochers de la capitale qui s’avance dans la lumière
111
os, Gyergyai fouille la plaine à la longue-vue et
rêve
qu’il y est, je grimpe au cerisier sauvage, derrière la maison, un pe
112
aime les Hongrois comme on aime l’enfance : or le
rêve
de l’enfant, c’est de devenir une grande personne. On me l’a dit, c’e
113
ligne nette, insaisissable, déjà perdue (comme le
rêve
pendant que bat la paupière lourde de celui qui succombe à l’excès du
114
r le vent sur la plaine… Ils l’ont perdu comme un
rêve
au matin s’élude, — et leur musique seule s’en souvient. Trésor si pu
115
e refoule dans mon compartiment. Est-ce encore un
rêve
? Je comprends bien qu’il faudrait ouvrir ces valises, mais j’ai perd
116
n’ai-je su voir autre chose que la Hongrie de mes
rêves
, ma Hongrie intérieure ? Il est vrai que l’on connaît depuis toujours
117
iracle imminent. Ou moins encore : l’image née en
rêve
d’une plaine, d’un couchant plus grandiose au ciel et sur la terre pl
118
dont tu n’as vu l’enjeu qu’un seul instant — nos
rêves
sont instantanés — que tu es parti ; et maintenant tu joues ce rôle,
119
ce clapotis d’une eau étrangement vivante et qui
rêve
; et rien que nos yeux qui brillent dans l’étendue où nos deux formes
120
des membres d’un parti national-marxiste dont le
rêve
est de restaurer la Prusse du grand Frédéric par les méthodes de Léni
121
r commandement dans cet Ordre du Sacrifice auquel
rêve
l’Europe, qu’elle redoute encore, mais qui forge sa loi au secret de
122
s à composer des phrases, tout en allant comme en
rêve
sur l’herbe où s’étouffait tout bruit. « Ô crépuscule adolescent, dis
123
lieux de l’esprit où circulent des bêtes nées du
rêve
. Et l’Archer vierge y court en vain sur la trace des figures de son d
124
bile et l’ineffable du monde. Cure de sommeil, de
rêves
et de feuillages — et trois heures de tennis chaque après-midi — cure
125
aller dormir. Ainsi, dormez bien, faites de doux
rêves
, — il cligne vers son magazine — pas trop doux, hein !… » Tout cela e
126
nt noué son collier à mon poignet : « pour que je
rêve
d’elle ». Son sérieux enfantin devant la vie. « Es ist doch Schicksal
127
la jeune fille tzigane. Le dirai-je ici comme un
rêve
? ou comme quelque chose de bien vrai et qui s’est passé cette nuit ?
128
ence, les yeux clos. L’arbre, en sa nuit vivante,
rêve
de nous. Plus tard, nous nous sommes regardés sans fin. (Ah ! comment
129
’esprit qui se concentre dans un désir ou dans un
rêve
. Le vin de Souabe grise insensiblement, c’est plutôt qu’une fièvre un
130
ez pour se rendre compte de la décadence de leurs
rêves
et des possessions en rêve — ce signal d’alarme —, et l’amour qu’ils
131
la décadence de leurs rêves et des possessions en
rêve
— ce signal d’alarme —, et l’amour qu’ils essaient encore le samedi s
132
e à de tels chocs. Car elle est vraiment comme un
rêve
, un rêve heureux où l’on circule avec aisance, gardant parfois l’arri
133
ls chocs. Car elle est vraiment comme un rêve, un
rêve
heureux où l’on circule avec aisance, gardant parfois l’arrière-consc
134
t goûte encore quelques instants les délices d’un
rêve
inachevé. Mais il sait bien que c’est fini. Brève dispense, le temps
135
Dans une ville ! Point d’autres sons… Si ! Je ne
rêve
pas : un coq qui crie, tout là-bas vers les Invalides. L’or pâle du d
136
droits de seigneurs, je garde encore un droit de
rêve
, d’imaginaire intimité. Voilà un privilège qui ne peut gêner personne
137
di, devant la proue de l’Isola Bella, vaisseau de
rêve
aux nombreux ponts chargés de dieux, passagers immobiles, un bras lev
138
d du ciel. Sommets d’où l’on voit l’Italie… Et le
rêve
s’éteint, guirlande morte, un peu de temps diaphane à l’horizon. Pays
139
S, qu’ils connaissent par ses films, offre à leur
rêve
toutes les possibilités de contact humain dont le monde bourgeois nou
140
é sur une échelle que Ford n’avait imaginée qu’en
rêve
, c’est la tentative désespérée de Staline pour introduire un peu de j
141
urrais payer des études à mon fils ! » Or le fils
rêve
d’être notaire. Ils souffrent de l’injustice, mais sans force pour co
142
istoire42, qui pense par périodes séculaires, qui
rêve
et qui pour comble, se croit seul éveillé et conscient des réalités.
143
e détourner, cette indifférence n’est rien que le
rêve
d’un atome abandonné qui se croit je. Ce rêve peut remplir nos journé
144
le rêve d’un atome abandonné qui se croit je. Ce
rêve
peut remplir nos journées : il n’est pas notre vie. Il n’est qu’un ab
145
e n’est rien de plus qu’un état d’âme ; et que le
rêve
des ingénieurs occupés à supprimer ou à domestiquer les « facteurs na
146
es « facteurs naturels » n’est rien de plus qu’un
rêve
, idéalisme meurtrier et qui fuit devant la question. 13. Cf. la rema
147
u va-t-elle, une fois de plus, s’endormir dans le
rêve
d’un « troisième terme » dont nous connaissons désormais le monstrueu
148
à l’ensemble de la nation. Le temps n’est pas aux
rêves
, et ce n’est pas l’affirmation d’une position politique qui permettra
149
l ne saurait le faire ses propres révoltes et ses
rêves
. Ils lui en font une espèce de gloire. Le voilà justifié dans sa mauv
150
et détachée de toute action particulière. (Ainsi
rêve
l’idéalisme.) Pour qu’il y ait une réalité, pour qu’il y ait quelque
151
ne foi qui rendrait vain le plus consolant de nos
rêves
. C’est une tentative impie pour substituer la conscience à la vocatio
152
lus rien qu’un spectateur de son angoisse muée en
rêve
? Qu’on prenne un ton tranchant lorsqu’on attaque, lorsqu’on crée, je
153
ion toujours plus irréelle de sa pensée et de ses
rêves
. Elle pense trop haut, agit trop bas : c’est qu’elle a perdu la mesur
154
ns sa bassesse, ou du tyran vidé d’héroïsme et de
rêves
. Toute l’histoire le démontre avec le conte fameux : l’homme ne peut
155
istoire15, qui pense par périodes séculaires, qui
rêve
et qui, pour comble, se croit seul éveillé et conscient des réalités.
156
c’est-à-dire sans classes.) Tout cela n’est qu’un
rêve
d’intellectuel qui ne tient plus aucun compte de la réalité humaine.
157
aine, a réalisé, sur le plan laïque, un des vieux
rêves
de la pensée thomiste51. Dangers du fascisme La cohérence du fa
158
é sur une échelle que Ford n’avait imaginée qu’en
rêve
, c’est la tentative désespérée de Staline pour introduire un peu de j
159
ou va-t-elle une fois de plus, s’endormir dans le
rêve
d’un « troisième terme » dont nous connaissons désormais le monstrueu
160
ion toujours plus irréelle de sa pensée et de ses
rêves
. Elle pense trop haut, agit trop bas : c’est qu’elle a perdu la mesur
161
ns sa bassesse, ou du tyran vidé d’héroïsme et de
rêves
. Toute l’histoire le démontre avec le conte fameux : l’homme ne peut
162
istoire10, qui pense par périodes séculaires, qui
rêve
et qui, pour comble, se croit seul éveillé et conscient des réalités.
163
c’est-à-dire sans classes.) Tout cela n’est qu’un
rêve
d’intellectuel qui ne tient plus aucun compte de la réalité humaine.
164
e plan laïque, et contre la papauté, un des vieux
rêves
de la papauté. Dangers du fascisme La cohérence du fascisme n’e
165
é sur une échelle que Ford n’avait imaginée qu’en
rêve
, c’est la tentative désespérée de Staline pour introduire un peu de j
166
nt problématiques ; si elle n’est pas non plus ce
rêve
de l’indiscret, ou cette revanche sur le réel qu’elle figure aux yeux
167
brève lecture. Nicodème paraissait perdu dans son
rêve
. Ses lèvres remuaient pourtant. Il nous sembla qu’il murmurait machin
168
l’homme s’ordonne à son Dieu. Tel était donc mon
rêve
, mon imagination de l’homme chrétien dans la cité chrétienne. Quelqu
169
Le christianisme annonce une réalité, non pas un
rêve
. Il annonce le salut pour ceux qui se repentent et qui croient, non p
170
morale, l’Église, les exploiteurs, la raison. Le
rêve
se trouve refoulé par le langage rationnel. Il s’agit donc de faire s
171
ter tous ces « barrages », de confondre à nouveau
rêve
et veille, et de ressusciter le type primitif des sociétés irrationne
172
la religion solaire que prêche Lawrence. C’est un
rêve
de compensation. C’est l’expression de son impuissance à résoudre ce
173
enchantements et les tentations feront pâlir les
rêves
des conteurs. Ce sera, dans la féerie de l’eau des lumières et des co
174
de l’Esprit ne va-t-il pas « réaliser » un vieux
rêve
positiviste et donner corps à l’utopie d’un sanctuaire de la Pensée l
175
tout seul », l’esprit humain qui l’avait fabriqué
rêve
de prendre un peu de repos à l’abri de ses propres créations. Mais dè
176
le qui résoudrait seul le conflit du calcul et du
rêve
, du matériel et de l’humain, de la nécessité et de l’orgueil59 : l’ap
177
on au besoin humain de substituer à la réalité le
rêve
d’une vie plus « heureuse ». C’est encore une aspiration à la vie sub
178
le qui résoudrait seul le conflit du calcul et du
rêve
, du matériel et de l’humain, de la nécessité et de l’orgueil45 : l’ap
179
thèse monumentale et invincible de la force et du
rêve
obscur des masses. ⁂ « La volonté et l’action d’Adolf Hitler ont amen
180
sans force ni joie créatrice, divaguant dans les
rêves
ou les mythes d’une pureté détachée de la vie, d’une révolte sournois
181
un système dont le télos est vrai ? Est-ce qu’il
rêve
, et prépare, et veut, un succès tel que sa plénitude puisse combler l
182
le qui résoudrait seul le conflit du calcul et du
rêve
, du matériel et de l’humain, de la nécessité et de l’orgueil46 : l’ap
183
thèse monumentale et invincible de la force et du
rêve
obscur des masses. ⁂ « La volonté et l’action d’Adolf Hitler ont amen
184
sans force ni joie créatrice, divaguant dans les
rêves
ou les mythes d’une pureté détachée de la vie, d’une révolte sournois
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un système dont le télos est vrai ? Est-ce qu’il
rêve
, et prépare, et veut, un succès tel que sa plénitude — à tout jamais
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L’Âme romantique et le
rêve
(23 mars 1937)g Le rêve, le romantisme ? Et traités en deux gros v
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L’Âme romantique et le rêve (23 mars 1937)g Le
rêve
, le romantisme ? Et traités en deux gros volumes qui, au surplus, son
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tenté de penser. Notre âge est dur. Le temps des
rêves
est passé. « Nous ne sommes plus un peuple de rêveurs et de philosoph
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discours, ces clameurs, sinon les phantasmes d’un
rêve
, d’un rêve de vie tendue, disciplinée, cruelle, c’est vrai, rêve pour
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es clameurs, sinon les phantasmes d’un rêve, d’un
rêve
de vie tendue, disciplinée, cruelle, c’est vrai, rêve pourtant, grand
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de vie tendue, disciplinée, cruelle, c’est vrai,
rêve
pourtant, grande image collective exprimant le désir et l’inconscient
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érité, rien n’est plus actuel que le phénomène du
rêve
, je dirais même en politique. Rien n’est plus important que de savoir
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rtant que de savoir la qualité, et la nature, des
rêves
qui mènent le monde, à un moment donné de son évolution. À cette rais
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tte raison très générale d’approuver une étude du
rêve
et de l’inconscient telle que l’a poursuivie M. Albert Béguin, vienne
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fonde, par les relations qu’elle établit entre le
rêve
et la vie réelle. » Or notre époque, plus que toute autre semble-t-il
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e autre semble-t-il, s’est attachée à l’étude des
rêves
: qu’il suffise de citer Freud et Jung et, d’autre part, l’école surr
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, d’autre part, l’école surréaliste. Une vague de
rêves
s’est étendue sur les années de l’après-guerre, fécondant de vastes d
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s consacré à l’examen des théories romantiques du
rêve
. Ce sera sans doute pour la plupart des lecteurs non spécialisés une
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s du Sud, Marseille. g. « L’Âme romantique et le
rêve
», Journal de Genève, Genève, n° 81, 23 mars 1937, p. 1.
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es mesures qu’elle propose, ce n’est guère que le
rêve
des vieux célibataires assez fortunés, ou ascètes. Ceux qui n’ont plu
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. Ce n’est plus une pensée lointaine qui anime un
rêve
, dans une chambre nocturne. C’est un homme qui rencontre un autre hom
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ction ; un journal de méditations dans la vie, de
rêves
dans l’affreuse vie, où l’on condamne avec indifférence, et où tout l
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présentent au pardon de Dieu. Il y a le refuge du
rêve
, tout en marchant le long du quai aux Fleurs. Mais la prière n’est pa
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t à peine la route asphaltée. Je roulais comme en
rêve
, le long des dunes qui me cachaient la mer bruyante, à ma gauche. Un
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me puisse vivre sans misère, sans ambitions, sans
rêves
, sans tristesse. Chacun pour soi sur sa parcelle de terre ingrate, da
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romanciers du Nord ! — environnés de paysages de
rêve
, de superstitions folles, de folles vertus, de coutumes doucement tyr