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qu’ils sortent des cafés littéraires, nos poètes
respirent
le même air du temps. Leur originalité se retrouve dans la manière do
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près-midi, comme un camélia de tendre orgueil. Il
respire
déjà l’odeur merveilleuse des objets et des êtres véritables. Un bate
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etaient sur ces volumes « au travers desquels ils
respiraient
l’air du monde ». N’en ferons-nous pas autant, emprisonnés que nous s
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feux de joie, etc. Bon. Supposons tout cela fait.
Respirons
. Mais déjà vous m’attendez à ce tournant et vous me sommez de dire co
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feux de joie, etc. Bon. Supposons tout cela fait.
Respirons
. Mais déjà vous m’attendez à ce tournant et vous me sommez de dire co
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sais plus. — Le train s’attarde dans sa fumée, on
respire
une lourde obscurité qui sent l’enfer. Je ne pense plus qu’ « au souf
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e, nous quittons la littérature. « Celui qui sait
respirer
l’atmosphère de mon œuvre sait que c’est une atmosphère des hauteurs,
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ment aussi des sacrifices humains. Le dieu-nation
respire
la bonne odeur d’onze millions de morts sacrifiés en quatre ans à sa
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sais plus. — Le train s’attarde dans sa fumée, on
respire
une lourde obscurité qui sent l’enfer. Je ne pense plus qu’« au souff
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i j’ai rôdé, marchant, m’arrêtant pour écouter et
respirer
longuement, choisissant parfois pour y sommeiller une lisière d’où l’
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t pas provocantes.) Elle baisse les yeux, rougit,
respire
. Elle a l’air de se moquer de moi et d’avoir subi une sorte d’affront
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es et les êtres nés de la marche et du bonheur de
respirer
. Combien j’aime ces ciels bas et traînants. Le beau temps n’est pas t
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auts que les jeunes arbres de la lande. Et la mer
respire
fort contre les grèves, soulagée de la pesante lumière. Mais dans cet
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sais plus. — Le train s’attarde dans sa fumée, on
respire
une lourde obscurité qui sent l’enfer. Je ne pense plus qu’« au souff
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auts que les jeunes arbres de la lande. Et la mer
respire
fort contre les grèves, soulagée de la pesante lumière. Mais dans cet
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i j’ai rôdé, marchant, m’arrêtant pour écouter et
respirer
longuement, choisissant parfois pour y sommeiller une lisière d’où l’
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t pas provocantes). Elle baisse les yeux, rougit,
respire
. Elle a l’air de se moquer de moi et d’avoir subi une sorte d’affront
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es et les êtres nés de la marche et du bonheur de
respirer
. Combien j’aime ces ciels bas et traînants. Le beau temps n’est pas t
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ce qu’elle était notre manière toute naturelle de
respirer
et de penser, d’aller et venir, et d’entretenir nos soucis, nos plais
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êche de communiquer, empêche de vivre, empêche de
respirer
, et qu’alors, reniant sa fin, elle ne sert plus que d’aliment à un do
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ment aussi des sacrifices humains. Le dieu-nation
respire
la bonne odeur d’onze millions de morts sacrifiés en quatre ans à sa
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ment aussi des sacrifices humains. Le dieu-nation
respire
la bonne odeur d’onze millions de morts sacrifiés en quatre ans à sa
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ntés et couverts de poussière. Mais on va pouvoir
respirer
. 25 septembre 1934 La traduction d’un considérable ouvrage allemand n
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de la Parole, qui trouve ici son expression. Tout
respire
largement, tout vit et se transforme, non pas seulement selon les loi
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ntés et couverts de poussière. Mais on va pouvoir
respirer
. 25 septembre 1934 La traduction d’un considérable ouvrage alle
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et plus variée, des occasions plus fréquentes de
respirer
l’air libre, des vêtements et une lingerie plus propres, du savon pou
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on les emporte, et cela fait un peu de place pour
respirer
. Sept heures. Personne ne s’impatiente, ni ne parle. Huit heures. Les
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on les emporte, et cela fait un peu de place pour
respirer
. Sept heures. Personne ne s’impatiente, ni ne plaisante. Huit heures.
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ce qu’elle était notre manière toute naturelle de
respirer
et de penser, d’aller et venir, et d’entretenir nos soucis, nos plais
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engloutissez les épaves ! Tout ce qui palpite et
respire
, ô vents, je vous le donne en récompense ! Attirés par la mort loin
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engloutissez les épaves ! Tout ce qui palpite et
respire
, ô vents, je vous le donne en récompense ! Attirés par la mort loin d
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engloutissez les épaves ! Tout ce qui palpite et
respire
, ô vents, je vous le donne en récompense ! Attirés par la mort loin
33
e de nécessité. Il est nécessaire de manger et de
respirer
, et il est nécessaire que le sang circule, mais on peut vivre en rest
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e de nécessité. Il est nécessaire de manger et de
respirer
, et il est nécessaire que le sang circule, mais on peut vivre en rest
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e de nécessité. Il est nécessaire de manger et de
respirer
, et il est nécessaire que le sang circule, mais on peut vivre en rest
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les dénomme d’un regard. Un corps auprès du mien
respire
, mémoire pesante de l’incommensurable nuit. Nous n’irons pas au-delà
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ce qu’elle était notre manière toute naturelle de
respirer
et de penser, d’aller et venir, et d’entretenir nos soucis, nos plais
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e de nécessité. Il est nécessaire de manger et de
respirer
, et il est nécessaire que le sang circule, mais on peut vivre en rest
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rinceton où je suis en train de m’installer, tout
respire
une paix claustrale. Les bâtiments de l’Université, en style néogothi
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ans un coin de nos cuisines ces appareils où tout
respire
l’innocence et ronronne l’hygiène. Ceux qui voient dans le frigidaire
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ce qu’elle était notre manière toute naturelle de
respirer
et de penser, d’aller et venir, et d’entretenir nos soucis, nos plais
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rinceton où je suis en train de m’installer, tout
respire
une paix claustrale. Les bâtiments de l’Université, en style néo-goth
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rinceton où je suis en train de m’installer, tout
respire
une paix claustrale. Les bâtiments de l’Université, en style néo-goth
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auts que les jeunes arbres de la lande. Et la mer
respire
fort contre les grèves, soulagée de la pesante lumière. Mais dans cet
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sais plus. — Le train s’attarde dans sa fumée, on
respire
une lourde obscurité qui sent l’enfer. Je ne pense plus qu’ « au souf
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i j’ai rôdé, marchant, m’arrêtant pour écouter et
respirer
longuement, choisissant parfois pour y sommeiller une lisière d’où l’
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t pas provocantes.) Elle baisse les yeux, rougit,
respire
. Elle a l’air de se moquer de moi et d’avoir subi une sorte d’affront
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es et les êtres nés de la marche et du bonheur de
respirer
. Combien j’aime ces ciels bas et traînants. Le beau temps n’est pas t
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ntés et couverts de poussière. Mais on va pouvoir
respirer
. 25 septembre 1934 La traduction d’un considérable ouvrage alle
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et plus variée, des occasions plus fréquentes de
respirer
l’air libre, des vêtements et une lingerie plus propres, du savon pou
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on les emporte, et cela fait un peu de place pour
respirer
. Sept heures. Personne ne s’impatiente, ni ne plaisante. Huit heures.
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ce qu’elle était notre manière toute naturelle de
respirer
et de penser, d’aller et venir, et d’entretenir nos soucis, nos plais
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ntégralement fédéralistes — fédéralistes comme on
respire
— la partie sera déjà plus qu’à moitié gagnée. Car si l’Europe doit d
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’aspect d’un wagon suisse de IIIe classe, tant il
respire
naturellement l’honnêteté, tendrait à nous faire oublier que la corre
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les dénomme d’un regard. Un corps auprès du mien
respire
, mémoire pesante de l’incommensurable nuit. Nous n’irons pas au-delà
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ans un coin de nos cuisines ces appareils où tout
respire
l’innocence et ronronne l’hygiène. Ceux qui voient dans le frigidaire
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dernier. Il vécut à New York, à Princeton, où il
respira
une « paix claustrale ». C’est là, dans « ce cadre trop parfait, cett
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visée, encombrée de frontières qui l’empêchent de
respirer
, menacée à chaque instant d’une sorte d’hémiplégie, soit que la gauch
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ntégralement fédéralistes — fédéralistes comme on
respire
— la partie sera déjà plus qu’à moitié gagnée. Messieurs les délégués
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visée, encombrée de frontières qui l’empêchent de
respirer
, menacée à chaque instant d’une sorte d’hémiplégie, soit que la gauch
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ous en possédons la substance idéale, que nous en
respirons
le climat nostalgique. Et nous ici, nous ne sommes pas réunis pour tr
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t ils vivent, qu’ils ignorent, comme l’air qu’ils
respirent
et qu’ils perdraient demain, s’ils ne se réveillaient pas… Pour nous,
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nourrit la plupart des poètes modernes5). Tout y
respire
à longs traits la maîtrise, et le bonheur de la victoire. Les mots fa
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e. ⁂ Chaque nuit, je sors de mon hôtel pour aller
respirer
l’air de la mer. Les corridors et les galeries de boutiques sont jonc
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ions qu’elles existent. Elles sont l’air que nous
respirons
. Si nous sentions que l’air, demain, que presque toutes nos libertés
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renonçant à la guerre, le monde entier se remet à
respirer
: c’est donc la preuve que le monde entier, les communistes y compris
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s même perdaient la faculté d’aboyer, après avoir
respiré
quelque temps dans notre atmosphère. Les faits ont trop longtemps app
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s même perdaient la faculté d’aboyer, après avoir
respiré
quelque temps dans notre atmosphère. Les faits ont trop longtemps app
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leurs pas davantage conscience que de l’air qu’il
respire
. De la souveraineté cantonale à la Confédération La structure p
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ce qui se fait et ce que l’on pense ailleurs, de
respirer
un peu plus librement, de changer d’air pendant quelques instants. Po
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ct d’un wagon suisse de troisième classe, tant il
respire
naturellement l’honnêteté, tendrait à nous faire oublier que la corre
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les animaux, la terre, les océans, l’air que nous
respirons
, et nous. Poussés par une curiosité passionnée, mère de toute science
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qui la vit. Elle le destine à contester comme il
respire
tout ce qui règle officiellement la vie sociale. D’où la présence con
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qui la vit. Elle le destine à contester comme il
respire
tout ce qui règle officiellement la vie sociale. D’où la présence con
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e problème : elle va de soi, comme l’air que l’on
respire
. Ils la connaissent, ils y circulent librement, ils y entretiennent u
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s même perdaient la faculté d’aboyer, après avoir
respiré
quelque temps dans notre atmosphère. Les faits ont trop longtemps app
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ans l’esprit de celui qui vit sur un autre sol et
respire
un autre air ; on se trouvera donc bien en tout pays d’accueillir les
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lle appartient ! Qu’elle ait ses aises et qu’elle
respire
à pleins poumons dans cette ville de tous et pour tous, qui a le priv
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nètrent dans la moelle de ses os avec l’air qu’il
respire
, et qui ont déjà fait son être moral avant qu’il soit livré au monde
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t commerciales vont être revalorisées. Elles vont
respirer
, délivrées du carcan État. Elles vont devenir des métropoles, des cen
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leurs pas davantage conscience que de l’air qu’il
respire
. Dans ce jeu très complexe d’allégeances, le canton représente la pat
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ct d’un wagon suisse de troisième classe, tant il
respire
naturellement l’honnêteté, tendrait à nous faire oublier que la corre
83
ts-nations, les régions vont se mettre à vivre et
respirer
de plus en plus librement. Les États-nations les maintenaient dans le
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ts-nations, les régions vont se mettre à vivre et
respirer
de plus en plus librement. Les États-nations les maintenaient dans le
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s d’un œil, reposant l’arme de temps à autre pour
respirer
et calmer ma nervosité, et lorsque enfin je me croyais prêt selon la
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ts-nations, les régions vont se mettre à vivre et
respirer
de plus en plus librement. Les États-nations les maintenaient dans le
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radicalement le cadre de nos vies, l’air que nous
respirons
, et à la longue nos sensibilités. Si notre industrie suisse refuse de
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ous en possédons la substance idéale, que nous en
respirons
le climat nostalgique. Mais, nous, ici, nous ne sommes pas réunis pou
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gradé. Ce protocole devrait consacrer le droit de
respirer
un air et de boire une eau raisonnablement exempts de pollution, le d
90
-ce pour le contraste, par souci esthétique, pour
respirer
un peu ou permettre à votre lecteur de respirer ? Nullement. Le parad
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r respirer un peu ou permettre à votre lecteur de
respirer
? Nullement. Le paradoxe est essentiel. C’est le fondement même de ma
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s d’un œil, reposant l’arme de temps à autre pour
respirer
et calmer ma nervosité, et, lorsque enfin je me croyais prêt selon la
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urer la moindre preuve : vous la vivez « comme on
respire
», ou c’est que vous n’êtes jamais vraiment venu, n’avez jamais exist
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eu. Tout ce qui touche à un centre et tout ce qui
respire
dans la grâce de son rayonnement revêt une importance rapidement fabu
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liberté (« La liberté est une sensation. Cela se
respire
», écrivait Paul Valéry — donc cela ne se mesure pas) ; et aussi la p
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urer la moindre preuve : vous la vivez « comme on
respire
», ou c’est que vous n’êtes jamais vraiment venu, n’avez jamais exist
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eu. Tout ce qui touche à un centre et tout ce qui
respire
dans la grâce de son rayonnement, revêt une importance rapidement fab
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es moteurs. Et puis quand nous en aurons assez de
respirer
ou de manger des poisons, certains seront tentés par l’exportation de
99
e liberté (“La liberté est une sensation. Cela se
respire
” — écrivait Paul Valéry — donc cela ne se mesure pas) ; et aussi la p
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e que l’on peut boire et celle qui nous permet de
respirer
, manquera partout dans moins de quatre-vingts ans. Épuisement des res
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t avant d’agir », fait de la prospective comme il
respire
, tandis que son frère Épiméthée voit après coup, et n’arrive à voir v
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liberté (« La liberté est une sensation. Cela se
respire
», écrivait Paul Valéry ; donc cela ne se mesure pas) ; et aussi la p
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on les emporte, et cela fait un peu de place pour
respirer
. 19 heures. Personne ne s’impatiente, ni ne plaisante. 20 heures. Les
104
cton des océans qui fabriquent l’oxygène que nous
respirons
; la destruction des sols par la progression du béton et la culture m
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ton des océans, qui fabriquent l’oxygène que nous
respirons
; la destruction des sols par la progression du béton et de la cultur
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ans l’esprit de celui qui vit sur un autre sol et
respire
un autre air ; on se trouvera donc bien en tout pays d’accueillir les
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et les forêts un cinquième de l’oxygène que nous
respirons
. Comme nous sommes en train de détruire les deux, je ne sais pas très
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très bien comment nos États-nations envisagent de
respirer
demain. Il y a aussi le problème des eaux douces. Il faut donc un cer
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les forêts et océans qui font tout l’oxygène que
respirent
les êtres vivants — ces destructeurs sont des industriels, rarement «
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ncton, lequel fabrique 4/5e de l’oxygène que nous
respirons
, est un problème mondial, qui appelle une agence mondiale. Les enfant