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re le point : à quoi en suis-je, qui suis-je ? Je
revois
des actes accomplis, je revis plus ou moins fortement des sentiments
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vide. Centre de soi, l’aspiration du néant. J’ai
revu
à l’envers le film de mon passé : ce qui était élan devient recul, et
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e l’amour. Une confidence, un baiser, et il ne la
reverra
jamais. Il aime encore sa femme, « mais comme on aime une petite mais
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urait peut-être aimé. Enfin, divorcé, seul, il la
revoit
dans une vision prestigieuse et désolée… M. Jaloux a trouvé là un suj
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s et suivent à grands sauts lents, solennels. Ils
revoient
la danseuse, font une ronde autour d’une tour Eiffel de bois de la ta
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y a un certain temps déjà que nous ne nous sommes
revus
. Mais je suis vos travaux avec intérêt, et il m’a paru que depuis que
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lendemain je n’avais plus un sou). Je n’ai jamais
revu
l’étranger. Quelquefois je songe à ses paroles — ou peut-être n’étaie
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e sens voluptueusement perdre pied. Vertige de te
revoir
, vertige de te perdre vraiment, parce que c’est toi, parce que c’est
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i la Lune et sa moitié d’ombre. Et parce que tout
revit
en un instant dans cette vision, il connaît enfin la substance vérita
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andes personnes ? Mais l’enfance est ailleurs. Je
revois
ce fond de jardin où l’on trouve des cloportes dans la toile mouillée
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andes personnes ? Mais l’enfance est ailleurs. Je
revois
ce fond de jardin où l’on trouve des cloportes dans la toile mouillée
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j’ai peine à m’imaginer que jamais plus je ne la
reverrai
, cette lumière en ce lieu, secrète et familière. Songeant à cette min
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e sens voluptueusement perdre pied. Vertige de te
revoir
, vertige de te perdre vraiment, parce que c’est toi, parce que c’est
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i la Lune et sa moitié d’ombre. Et parce que tout
revit
en un instant dans cette vision, il connaît enfin la substance unique
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j’ai peine à m’imaginer que jamais plus je ne la
reverrai
, cette lumière en ce lieu, secrète et familière. Songeant à cette min
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j’ai peine à m’imaginer que jamais plus je ne la
reverrai
, cette lumière en ce lieu, secrète et familière. Songeant à cette min
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dont j’avais bien souvent désespéré, après cet au
revoir
en juin 1940, qui sonnait malgré moi comme un adieu… Le jour point de
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rès la plus rapide reconnaissance des lieux. J’ai
revu
des amis intacts, et dont l’amitié seule avait mûri comme un bon vin.
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erre, pour éviter Amiel. Faut-il désespérer de le
revoir
jamais ? Mais non, il faut lire d’abord Pierre Girard et Charles-Albe
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ivre ! » Tout le charme profond de Selma Lagerlöf
revit
dans ces peintures d’une Laponie lointaine, où des gens simples mènen
21
« Le meilleur moyen de s’en affranchir sera d’en
revoir
l’origine. Pour voiler le présent certain, ils hypothèquent le futur,
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« Le meilleur moyen de s’en affranchir sera d’en
revoir
l’origine. » Seul, Kierkegaard sait nous la désigner, dans le refus d
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es. C’est le charme profond de Selma Lagerlöf qui
revit
dans ces peintures d’une Laponie lointaine et d’une humanité si proch
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savant complet comme il faut espérer que nous en
reverrons
bientôt, un savant qui voulait harmoniser sa petite spécialité avec l
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orité spirituelle et le pouvoir organisé. Nous ne
reverrons
pas ce miracle. C’est que nous héritons d’une faillite sociale, c’est
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orité spirituelle et le pouvoir organisé. Nous ne
reverrons
pas ce miracle. C’est que nous héritons d’une faillite sociale, c’est
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n pédalant, ce qu’ils appellent le peuple… » ; je
revoyais
cette centaine d’hommes dans la salle nue. Leur méfiance ou leur timi
28
les (Extrait d’un Journal) (juillet 1937)ae Je
revois
, je revis si bien la traversée, cette étrange coupure qu’elle a faite
29
s ici depuis un bon moment déjà, tout contents de
revoir
le va-et-vient d’un lieu public, de lire les journaux de Paris et de
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et le feu de la lumière. Nous vivrons bien ! ⁂ Je
revois
, je revis si bien cette traversée, cette tempête courte, brusquement
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en pédalant, ce qu’ils appellent le Peuple !… je
revoyais
cette centaine d’hommes dans la salle nue. Leur méfiance ou leur timi
32
s ici depuis un bon moment déjà, tout contents de
revoir
le va-et-vient d’un lieu public, de lire des journaux de Paris et de
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rer les rivages de l’île ! S’il fallait encore le
revoir
! (C’est sur le prix de ce travail, payé d’avance, que nous avons véc
34
’éducation sociale). Ça ne l’enchante pas. Je le
revois
trois semaines plus tard. — Ce camp ? — Eh bien voilà : nous étions d
35
ne autre vocation, épousent Régine, et la passion
revit
dans leur mariage, mais alors « en vertu de l’absurde ». Et ils s’éto
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éducation sociale). Ça ne l’enchante pas. Je le
revois
trois semaines plus tard. — Ce camp ? — Eh bien voilà : nous étions d
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ater sans plaisir que je ne me trompais pas. J’ai
revu
le noble escalier, les pièces aux meubles rares de la maison de Goeth
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paraît-elle insuffisante, puisqu’il me demande de
revoir
son interview avant la publication. Saurait-on lui en vouloir de marq
39
e la séparation, pourquoi se promettent-ils de se
revoir
au moment même où ils acceptent de se quitter ? Pourquoi Tristan s’él
40
ns la forêt. Soudain, il se souvient du monde. Il
revoit
la cour du roi Marc. Il regrette « le vair et le gris » et l’apparat
41
in fidèle soit aide et bienvenue Car ne l’ai plus
revu
depuis la nuit venue Et bientôt viendra l’aube. Mais à la fin de la
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encore moins son arrière-plan ésotérique. Ce qui
revit
en lui, c’est l’état d’âme créé chez les imitateurs des troubadours p
43
ne autre vocation, épousent Régine, et la passion
revit
dans leur mariage, mais alors « en vertu de l’absurde ». Et ils s’éto
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st une chose étrange qui m’arrive aujourd’hui. Je
revois
tout ! Ma vie passée, toutes les choses que j’ai dû quitter ! Quelle
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e la séparation, pourquoi se promettent-ils de se
revoir
au moment même où ils acceptent de se quitter ? Pourquoi Tristan s’él
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ns la forêt. Soudain, il se souvient du monde. Il
revoit
la cour du roi Marc. Il regrette « le vair et le gris » et l’apparat
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in fidèle soit aide et bienvenue Car ne l’ai plus
revu
depuis la nuit venue Et bientôt viendra l’aube. Mais à la fi
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encore moins son arrière-plan ésotérique. Ce qui
revit
en lui, c’est l’état d’âme créé chez les imitateurs des troubadours p
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ne autre vocation, épousent Régine, et la passion
revit
dans leur mariage, mais alors « en vertu de l’absurde ». Et ils s’éto
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e la séparation, pourquoi se promettent-ils de se
revoir
au moment même où ils acceptent de se quitter ? Pourquoi Tristan s’él
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ns la forêt. Soudain, il se souvient du monde. Il
revoit
la cour du roi Marc. Il regrette « le vair et le gris » et l’apparat
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in fidèle soit aide et bienvenue Car ne l’ai plus
revu
depuis la nuit venue Et bientôt viendra l’aube. Mais à la fin de la
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encore moins son arrière-plan ésotérique. Ce qui
revit
en lui, c’est l’état d’âme créé chez les imitateurs des troubadours p
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ne autre vocation, épousent Régine, et la passion
revit
dans leur mariage, mais alors « en vertu de l’absurde ». Et ils s’éto
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Je suis seul et je pense à un bonheur promis, ce
revoir
qui est pour demain. Et voici que soudain, un « à venir » m’est rendu
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la vie, plus il vivait. Un soir, émerveillé de la
revoir
, il dit : — Je suis un homme heureux, j’ai su choisir la pierre de me
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« Le meilleur moyen de s’en affranchir sera d’en
revoir
l’origine. Pour voiler le présent certain, ils hypothèquent le futur,
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« Le meilleur moyen de s’en affranchir sera d’en
revoir
l’origine. » Seul, Kierkegaard sait nous la désigner : elle est dans
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dont j’avais bien souvent désespéré, après cet au
revoir
en juin 40, qui sonnait malgré moi comme un adieu… Le jour point derr
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rès la plus rapide reconnaissance des lieux. J’ai
revu
des amis intacts, et dont l’amitié seule avait fleuri comme un bon vi
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Puissances qui comptent. Fin et Suite J’ai
revu
Genève et sa cyclophilie torrentielle, allègre et intacte. Et j’ai re
62
ophilie torrentielle, allègre et intacte. Et j’ai
revu
la SDN dans son palais sans patine, sans fantômes. Pourtant, cette gr
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part à 10 heures du matin. Mais il faut que je la
revoie
une dernière fois. Je prendrai donc l’express du soir. J’arrive à Ber
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Je suis seul et je pense à un bonheur promis, ce
revoir
qui est pour demain. Et voici que soudain, un « à venir » m’est rendu
65
els et des responsables de groupements divers. Je
revois
cette maison de Berne à deux entrées, qui nous servit parfois de rend
66
rès la plus rapide reconnaissance des lieux. J’ai
revu
des amis intacts, et dont l’amitié seule avait mûri comme un bon vin.
67
mptent. 12 avril 1946 Fin et Suite. — J’ai
revu
Genève et sa cyclophilie torrentielle, allègre et intacte. Et j’ai re
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ophilie torrentielle, allègre et intacte. Et j’ai
revu
la SDN le jour de sa liquidation publique, dans son palais sans patin
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j’ai peine à m’imaginer que jamais plus je ne la
reverrai
, cette lumière en ce lieu, secrète et familière. Songeant à cette min
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et le feu de la lumière. Nous vivrons bien ! ⁂ Je
revois
, je revis si bien cette traversée, cette tempête courte, brusquement
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en pédalant, ce qu’ils appellent le Peuple !… je
revoyais
cette centaine d’hommes dans la salle nue. Leur méfiance ou leur timi
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s ici depuis un bon moment déjà, tout contents de
revoir
le va-et-vient d’un lieu public, de lire des journaux de Paris et de
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rer les rivages de l’île ! S’il fallait encore le
revoir
! (C’est sur le prix de ce travail, payé d’avance, que nous avons véc
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éducation sociale). Ça ne l’enchante pas. Je le
revois
trois semaines plus tard. — Ce camp ? — Eh bien voilà : nous étions d
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ater sans plaisir que je ne me trompais pas. J’ai
revu
le noble escalier, les pièces aux meubles rares de la maison de Goeth
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Je suis seul et je pense à un bonheur promis, ce
revoir
qui est pour demain. Et voici que soudain, un « à venir » m’est rendu
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uie tomber sur mon plafond de verre. Soudain j’ai
revu
et senti des après-midi de pluie de mon adolescence, au péristyle de
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dont j’avais bien souvent désespéré, après cet au
revoir
en juin 1940, qui sonnait malgré moi comme un adieu… Le jour point de
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rès la plus rapide reconnaissance des lieux. J’ai
revu
des amis intacts, et dont l’amitié seule avait mûri comme un bon vin.
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mptent. 12 avril 1946 Fin et Suite. — J’ai
revu
Genève et sa cyclophilie torrentielle, allègre et intacte. Et j’ai re
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ophilie torrentielle, allègre et intacte. Et j’ai
revu
la SDN le jour de sa liquidation publique, dans son palais sans patin
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part à 10 heures du matin. Mais il faut que je la
revoie
une dernière fois. Je prendrai donc l’express du soir. J’arrive à Ber
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ge ? Les deux sans doute. Combien de fois l’ai-je
revu
après la guerre ? Souvent, en somme, et dans les lieux les plus diver
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individualistes. Et bien plus encore le salut. Je
revois
ces femmes seules dans les temples étroits, intimes avec le dieu, tou
85
n pourrait qualifier de bouddhiste… Si j’avais pu
revoir
Kassner, l’hiver dernier, venant de lire son essai sur le zen et Rilk
86
ans rivaux sérieux, j’y reviendrai) nous oblige à
revoir
certaines catégories devenues traditionnelles — depuis deux ou trois
87
té d’Othon III, « imperator » d’imitation, l’idée
revit
d’un « peuple européen » : des expressions telles que populus Europae
88
plement dans son livre sur Conrad : « Je n’ai pas
revu
cet ami depuis la guerre (de 14-18) et je ne puis retrouver son adres
89
e ce document, il obtient un visa britannique. Il
revoit
ses amis parisiens, raconte partout son aventure — comme en témoigne
90
e ? Les deux, sans doute. Combien de fois l’ai-je
revu
après la guerre ? Souvent, en somme, et dans les lieux les plus diver
91
les corps brunis de jeunes « vauriens » qu’on ne
reverra
jamais n’est certes pas bien vu dans « nos milieux », mais du moins n
92
n pourrait qualifier de bouddhiste… Si j’avais pu
revoir
Kassner, l’hiver dernier, venant de lire son essai sur le zen et Rilk
93
té d’Othon III, « imperator » d’imitation, l’idée
revit
d’un « peuple européen » : des expressions telles que populus Europæ,
94
ire chez les historiens, puissions-nous ne pas le
revoir
. Ô genre humain, de quelles luttes et querelles, de quels naufrages d
95
Déjeuner avec Paul Tillich. Je ne l’avais pas
revu
depuis un soir de 1941, à New York, chez notre ami commun Reinhold Ni
96
homme de cœur et d’astuce, c’est ainsi que je le
revois
dans mes souvenirs d’une action de résistance, en 1940, pour laquelle
97
ons d’une mémoire ; et ce qu’elle a gardé, et qui
revit
en ce recueil, va devenir par la grâce d’un art très sûr un peu de la
98
. » C’était il y a deux ans, je ne devais plus le
revoir
. Il aimait citer la Bhagavad-Gita, qu’il lisait en sanscrit. Il conna
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salle se leva pour une longue ovation, mais je me
revois
sur une photo prise à ce moment, entre Retinger et Dautry, encadrant
100
coles professionnelles ou facultés devraient être
revus
à l’aide de cette méthode, la seule à mon avis qui ait le droit de se
101
one Weil. Aucun de nous n’était certain de jamais
revoir
l’Europe. J’écrivais deux textes par jour pour « La Voix de l’Amériqu
102
vivre ma jeunesse littéraire et politique. Je le
revois
, dans ces années décisives, où les ombres montaient à l’est, démesuré
103
lhan, seul avec sa femme, faisait la NRF . Je le
revois
souvent silencieux dans nos groupes, avec ses gros yeux mélancoliques
104
e seule heure d’accalmie, le troisième jour, pour
revoir
la Plaça, qui est la longue rue centrale de la cité, dallée de marbre
105
e peut un homme avec d’autres… Ce qu’il nous faut
revoir
maintenant, c’est la véritable nature du Léviathan, les contingences
106
, liens d’un passé qu’il nous faudrait sans cesse
revoir
à l’image de l’avenir où sont nos buts. La prospective, même intuitiv
107
ul : aucun de nous n’était vraiment certain de la
revoir
, ce qui suscitait un attachement dramatique à ce que nous risquions d
108
, les chapitres sur l’énergie atomique, je les ai
revus
mot à mot avec l’un de mes amis, l’un des derniers survivants de la p
109
ment le « développement » de notre société, et de
revoir
la définition de ce que nous avons été les premiers dans le monde et
110
ment le « développement » de notre société, et de
revoir
la définition de ce que nous, Européens, avons été les premiers et pe
111
ait temps d’envisager un changement de cap, et de
revoir
toute la politique européenne de l’énergie — ou pour mieux dire : d’e
112
Comme notre pauvre ami [le Béarnais] est tombé !…
Revu
beaucoup de gens… Servons la bonne cause et servons-nous. 23 avril.
113
nesse littéraire, politique et spirituelle. Je le
revois
dans ces années décisives, où les ombres montaient à l’Est, démesurée
114
re absolu de la littérature au xxe siècle. Je le
revois
, souvent silencieux dans nos groupes, avec ses grands yeux mélancoliq
115
rouve être Coudenhove-Kalergi, que je n’avais pas
revu
depuis New York, pendant la guerre, mais que j’avais connu dès 1928,
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table, discutant les menus, et contents. Je n’ai
revu
Artaud qu’une seule fois, après mon retour d’Amérique, à l’automne de
117
ions trouver « un moyen presque mécanique de nous
revoir
chaque jour ». C’est ce que nous permettra mon engagement un mois plu
118
on. Croyez à ma vive amitié Ch. A. Cingria Je le
revois
, quelques jours plus tard, sur le quai de la gare de Berne, où nous a
119
certaines prises de position de l’époque, de les
revoir
dans le climat intellectuel d’aujourd’hui. Vos écrits des années 1930
120
de sa satisfaction, mais il n’eut pas le temps de
revoir
le style des fragments que nous avions sélectionnés. Établis à partir