1 1924, Articles divers (1924–1930). M. de Montherlant, le sport et les jésuites (9 février 1924)
1 istianisme, de la Réforme, de la Révolution et du romantisme , les concepts de liberté et de progrès, l’humanitarisme, le bolchévis
2 ur de la précision. » On évitera ainsi tout niais romantisme . Je sais bien ce qu’on objectera : le sport ainsi compris, plus que l
2 1924, Articles divers (1924–1930). Conférence de Conrad Meili sur « Les ismes dans la peinture moderne » (30 octobre 1924)
3 une exploration merveilleuse dans les domaines du romantisme , du naturalisme, de l’impressionnisme, pour aboutir enfin dans ces im
3 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Ernest Seillière, Alexandre Vinet, historien de la pensée française (octobre 1925)
4 nde étude sur les rapports du christianisme et du romantisme . M. Seillière cherchait dans l’époque romantique un témoin dont le ju
5 mble viable et humain dans la critique moderne du romantisme , Vinet l’avait trouvé. Mais sa position purement chrétienne — un myst
4 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Hugh Walpole, La Cité secrète (décembre 1925)
6 beaux exemples du parti que peut tirer le nouveau romantisme de ce chaos. Salmon a même tenté d’en écrire l’épopée dans Prikaz, ce
7 un roman bien différent, a vu la Révolution sans romantisme , dans le détail de la vie d’une ville. Il sait qu’un grand mouvement
5 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Adieu, beau désordre… (mars 1926)
8 s2. Il rendait responsable de tout le « mal », le romantisme — et c’est plus que probable. Mais il en tirait une raison nouvelle d
9 . 7. Le « goût du désastre » qui est au fond du romantisme moderne nous empêche secrètement de construire et de nous construire.
6 1926, Journal de Genève, articles (1926–1982). Le Dépaysement oriental (16 juillet 1926)
10 sens commun — mais qui reste trop méfiant de tout romantisme pour édifier aucun système. Le livre se termine par un voyage à Jérus
7 1926, Articles divers (1924–1930). Soir de Florence (13 novembre 1926)
11 Comme une apparition. (Tu parlais de chromos, de romantisme … nous voici dans une réalité bien plus étrange.) Une atmosphère de tr
8 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Louis Aragon, Le Paysan de Paris (janvier 1927)
12 icet. C’est pourtant un des plus significatifs du romantisme nouveau. J’ai nommé Rousseau, Nerval Musset : mais voyez un Rousseau
9 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Edmond Jaloux, Ô toi que j’eusse aimée… (mars 1927)
13 des jeunes générations, en sorte que l’espèce de romantisme à la Nerval auquel il aboutit coïncide avec un mouvement dont lui-mêm
10 1928, Articles divers (1924–1930). Un soir à Vienne avec Gérard (24 mars 1928)
14 yant pas renoncé à certaine idée que j’avais d’un romantisme viennois, je fus conduit, par une sorte de compromis sentimental, à l
11 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Guy de Pourtalès, Louis II de Bavière ou Hamlet-Roi (décembre 1928)
15 il l’a pu, étant roi. Il offre ainsi l’image d’un romantisme assez morose ; mais à grande échelle. M. de Pourtalès a su rehausser
12 1929, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Jean Cassou, La Clef des songes (août 1929)
16 a trop peu remarqué —, Jean Cassou revient à son romantisme , à notre cher romantisme. La Clef des songes est de nouveau une dériv
17 ean Cassou revient à son romantisme, à notre cher romantisme . La Clef des songes est de nouveau une dérive fantaisiste dans ce mon
13 1929, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). L’ordre social. Le Libéralisme. L’inspiration (novembre 1929)
18 nonçaient, et les précieuses trouvaient cela d’un romantisme  ! ma chère, d’un mauvais goût ! Cependant le jeune homme agitait ses
14 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Léon Pierre-Quint, Le Comte de Lautréamont et Dieu (septembre 1930)
19 ndre, quitte à les parodier, les grands thèmes du romantisme . Mais il les a poussés à un paroxysme verbal qui induit à croire qu’i
15 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie I (octobre 1930)
20 à soi-même. Mais les Hongrois ne renient pas leur romantisme . Quelle revanche prendrait la Hongrie, sur une Carte du Tendre d’aprè
16 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Hölderlin, La Mort d’Empédocle et Poèmes de la folie (octobre 1930)
21 olie (octobre 1930)bi L’année du centenaire du romantisme sera celle aussi de la découverte de Hölderlin par la France. La Mort
17 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Kierkegaard (mai 1931)
22 ni de Faust, ni du Caïn de Byron, il a dépassé le romantisme . Ou plutôt, le romantisme fut la jeunesse, le passé de « l’Isolé ». E
23 Byron, il a dépassé le romantisme. Ou plutôt, le romantisme fut la jeunesse, le passé de « l’Isolé ». Et l’expression la plus car
24 actéristique de ce nouvel homme, qui a dépassé le romantisme , est la nouvelle psychologie. L’œuvre la plus profonde et la plus ori
18 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Littérature alpestre (juillet 1931)
25 lles imposent une éthique. Là, elles prêtaient le romantisme de leur décor ; ici, par l’effort de discipline qu’elles exigent de q
19 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le protestantisme jugé (octobre 1931)
26 er à ce sujet que les jugements d’un Vinet sur le romantisme , ceux d’un Frommel sur les écrivains qu’il appelle « positivistes » r
20 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Un soir à Vienne avec Gérard
27 yant pas renoncé à certaine idée que j’avais d’un romantisme viennois, je fus conduit, par une sorte de compromis sentimental, à l
21 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Voyage en Hongrie
28 à soi-même. Mais les Hongrois ne renient pas leur romantisme . Quelle revanche prendrait la Hongrie, sur une Carte du Tendre d’aprè
22 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
29 à soi-même. Mais les Hongrois ne renient pas leur romantisme . Quelle revanche prendrait la Hongrie, sur une Carte du Tendre d’aprè
23 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Quand je me souviens — C’est l’Europe
30 patrie de nostalgie de tous ceux qu’a touchés le romantisme — encore un paradis perdu ! Mais les vrais paradis seront toujours pe
24 1933, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Pétrarque, par Charles-Albert Cingria (avril 1933)
31 ans la vallée du Rhône, la marche en montagne, le romantisme , le nationalisme, l’européanisme et la révolution. (Sur la confusion
25 1933, Articles divers (1932-1935). Positions d’attaque pour l’ordre nouveau (décembre 1933)
32 mi certains groupes d’intellectuels, un véritable romantisme du chambardement, de l’émeute et du sang versé. Contre lui, nous main
33 ence, de sécheresse technique. Nous savons que le romantisme du désordre prépare simplement les dictatures policières de demain. L
34 implement les dictatures policières de demain. Le romantisme révolutionnaire revêt une autre forme encore, non moins dangereuse po
26 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Quelques œuvres et une biographie de Kierkegaard (26 mai 1934)
35 oit pas nous tromper sur le dessein du livre. Nul romantisme dans cette analyse, aucune exaltation de nos démons obscurs. Au fond
27 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Nécessité de Kierkegaard (août 1934)
36 ier pas, trois mots qui faussent tout : anarchie, romantisme , individu. Il n’est que de les mesurer à la réalité dernière de l’hom
37 qui répond à la foi, cet appel. Quand on parle de romantisme , d’anarchie, d’individualisme, on ne parle jamais que de révolte, mai
28 1934, Esprit, articles (1932–1962). Préface à une littérature (octobre 1934)
38 littérature bourgeoise, celle qui est née avec le romantisme , il me semble qu’on peut distinguer trois espèces de littérateurs. Pr
39 le est la nature de ces banalités ? L’aventure du romantisme et l’équivoque libérale ayant rapidement achevé de disqualifier l’esp
40 pour liquider l’une des dernières « valeurs » du romantisme , je proposerais d’ériger en vertu le mépris d’une certaine originalit
29 1934, Esprit, articles (1932–1962). André Breton, Point du jour (décembre 1934)
41 se trahit ici fâcheusement. Iront-ils au-delà du romantisme allemand — qu’on est heureux pourtant de les voir découvrir, comme l’
30 1934, Politique de la personne. Introduction — Ridicule et impuissance du clerc qui s’engage
42 on toutefois qu’elle l’envisage sans illusions ni romantisme . L’enjeu d’une partie aussi mal engagée que celle que doit jouer notr
31 1934, Politique de la personne. Problèmes de la révolution personnaliste — Triomphe de la Personne, (Aphorismes)
43 tique qu’on leur sert, de Doumergue à Cachin, est romantisme . C’est parce que nous sommes objectifs qu’ils se méfient ; c’est parc
32 1934, Politique de la personne (1946). Introduction — Ridicule et impuissance du clerc qui s’engage
44 ion toutefois qu’elle l’envisage sans illusion ni romantisme . L’enjeu d’une partie aussi mal engagée que celle que doit jouer notr
33 1934, Politique de la personne (1946). Problèmes de la révolution personnaliste — Triomphe de la Personne, (Aphorismes)
45 tique qu’on leur sert, de Doumergue à Cachin, est romantisme . C’est parce que nous sommes objectifs qu’ils se méfient ; c’est parc
34 1935, Articles divers (1932-1935). Mystère de la Vision (fragments d’un Traité de la vision physionomique du monde) (mars 1935)
46 de l’Organismusgedanke qui est la clef de tout le romantisme allemand de cette grandiose conception d’un univers où tout est corre
47 nne, qui connut sa splendeur féconde aux temps du romantisme et de la vie de Goethe, qui devait aboutir, en passant par Wagner, à
48 je ne puis m’étendre davantage sur cet aspect du romantisme , qui le déborde singulièrement, par ailleurs. Je me bornerai donc à r
35 1935, Esprit, articles (1932–1962). Tristan Tzara, Grains et Issues (juin 1935)
49 uve parfois le ton des grandes utopies du premier romantisme allemand. Le style reste baroque (un rococo jésuite qui n’économise p
36 1935, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Trois traités de Jean Calvin (20 juillet 1935)
50 aux élans de pure rhétorique, cet accent dont un romantisme tour à tour alangui ou excité nous a fait perdre le secret. Notre lan
37 1935, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Mystiques allemands du xiiie au xixe siècle, par Jean Chuzeville (octobre 1935)
51 t qu’elle est généralement conditionnée par notre romantisme littéraire en même temps que par notre scepticisme religieux. Une tel
52 série d’actions et de réactions dialectiques « au romantisme , au révolutionnarisme et à l’anarchie » (selon M. Truc), à quoi M. Ch
38 1935, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Les mystiques allemands du xiiie au xixe siècle, par Jean Chuzeville (2 novembre 1935)
53 périodes de l’esprit humain. J’entends le premier romantisme allemand, encore si mal connu chez nous. Il est grand temps que nous
39 1936, Articles divers (1936-1938). Forme et transformation, ou l’acte selon Kierkegaard (janvier 1936)
54 7. Entre le désespéré et l’absolu, il y a tout ce romantisme qui veut que l’acte soit puissance et jouissance, il y a ce moi de dé
40 1936, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Kierkegaard en France (juin 1936)
55 e n’est pas le vague, le sentiment incontrôlé, le romantisme et l’anarchie, etc. La subjectivité, c’est le fait de devenir le suje
41 1936, Esprit, articles (1932–1962). Culture et commune mesure (novembre 1936)
56 ec cette idée nietzschéenne, c’est l’aventure, le romantisme et l’utopie, enfin le risque créateur qui reviennent tenter l’esprit.
42 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — La mesure soviétique
57 ec cette idée nietzschéenne, c’est l’aventure, le romantisme et l’utopie, enfin le risque créateur qui reviennent tenter l’esprit.
43 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
58 à notre tour les approprier à nos fins. C’est un romantisme assez plat, un archéologisme heureusement démodé (voir Ruskin) qui se
44 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
59 rai sentimental. Et qui dérive peut-être moins du romantisme que du xviiie siècle et de la Renaissance. C’est un manque de sobrié
60 ique par l’évasion. C’est un des sous-produits du romantisme . Lorsque l’esprit abandonné à sa fantaisie s’effraie soudain des acte
45 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — La mesure soviétique
61 ec cette idée nietzschéenne, c’est l’aventure, le romantisme et l’utopie, enfin le risque créateur qui reviennent tenter l’esprit.
46 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
62 à notre tour les approprier à nos fins. C’est un romantisme assez plat, un archéologisme heureusement démodé (voir Ruskin) qui se
47 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
63 rai sentimental. Et qui dérive peut-être moins du romantisme que du xviiie siècle et de la Renaissance. C’est un manque de sobrié
64 ique par l’évasion. C’est un des sous-produits du romantisme . Lorsque l’esprit abandonné à sa fantaisie s’effraie soudain des acte
48 1937, Journal de Genève, articles (1926–1982). Condition de l’écrivain (III) : Mission civique de la culture (1er mars 1937)
65 taux de la nation. Ce phénomène est apparu dès le romantisme , avec la théorie de l’art pour l’art. Pour mille raisons diverses, il
49 1937, Journal de Genève, articles (1926–1982). L’Âme romantique et le rêve (23 mars 1937)
66 antique et le rêve (23 mars 1937)g Le rêve, le romantisme  ? Et traités en deux gros volumes qui, au surplus, sont une thèse de
67 toriens modernes de la culture. C’est en effet au romantisme allemand qu’il faut remonter si l’on veut étudier la source véritable
68 ondances profondes, et toutes nouvelles, entre le romantisme allemand et les plus grands poètes modernes de la France : Nerval, Hu
69 sse le point précis où l’entreprise titanesque du romantisme déborde les limites assignées à la personne humaine dans sa réalité.
50 1937, Articles divers (1936-1938). Chamisso et le Mythe de l’Ombre perdue (mai-juin 1937)
70 sso ; il déclare avoir perdu son ombre. Le second romantisme bat son plein. On a vu bien des fous Chez Tieck et chez Fouqué. Celui
71 a s’asservir le poète… ⁂ C’est une des gloires du romantisme allemand que d’avoir su élever les faiblesses de l’homme, et quelques
72 nt définir qu’un aspect, à vrai dire fréquent, du romantisme allemand qui en a montré bien d’autres, et de tout contraire parfois 
51 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. N’habitez pas les villes !
73 e humaine qui nous est accessible en Occident. Le romantisme s’évapore de nos vies. L’esprit pur a cessé de nous séduire : nous po
74 enfin de dominer dans l’espace d’une seule vie ce romantisme où trois générations vont se débattre et s’épuiser. Goethe sera l’hom
52 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Pauvre province
75 dèles… La grande affaire, c’est de se méfier d’un romantisme communautaire qui se répand dans la jeunesse. Fonder une colonie ne d
53 1938, Esprit, articles (1932–1962). La passion contre le mariage (septembre 1938)
76 écadence du mythe de la passion dans la patrie du romantisme entraînait d’autre part des conséquences bien plus complexes que chez
54 1938, Journal d’Allemagne. Journal (1935-1936)
77 pe à nos psychologies. Ce que je dis là serait du romantisme de la plus déplorable espèce si l’œuvre accomplie par cet homme — et
78 mme ou une école d’énergie, ni rien qui flatte le romantisme du martyre, ni rien de beau ou d’héroïque aux yeux des foules ! C’est
79 ncienne, tous mes souvenirs de Souabe, tout votre romantisme  ! Mais vous avez d’autres soucis… Que vous dirai-je ? Je ne puis pas
55 1939, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Non, Tristan et Iseut ne s’aiment pas, nous dit Denis de Rougemont (12 février 1939)
80 e résoudre que dans la mort, et inspirera tout le romantisme . Mais elle inspire d’abord la littérature courtoise… Littérature dont
56 1939, Le Figaro, articles (1939–1953). Le bon vieux temps présent (20 mars 1939)
81 patrie de nostalgie de tous ceux qu’a touchés le romantisme — encore un paradis perdu ! Mais les vrais paradis seront toujours pe
57 1939, Articles divers (1938-1940). Du mythe de Tristan et Iseut à l’hitlérisme (14 juillet 1939)
82 vient que loin derrière, — l’Allemagne d’avant le romantisme s’entend. Car avec le romantisme, l’Allemagne change de nature. Les t
83 magne d’avant le romantisme s’entend. Car avec le romantisme , l’Allemagne change de nature. Les trois générations de romantiques a
58 1939, La Revue de Paris, articles (1937–1969). L’Âme romantique et le rêve (15 août 1939)
84 rtant, il faut bien le dire : cette révélation du romantisme allemand dans ce qu’il eut d’audacieux et de tragique ne présente pas
85 aspects nocturnes » de sa nature. Ainsi naquit le romantisme allemand après le siècle des Lumières. Ainsi renaissent nos soifs mys
86 de nous », affirme un des théoriciens du premier romantisme , Ignaz Troxler. Mais encore : s’agit-il vraiment des choses qui sont
87 it ». Voilà bien la profonde ambiguïté où naît le romantisme , et dont il vit ! Croire que le rêve ne révèle rien que nos secrets,
88 re. » Et sur cette base, la seconde génération du romantisme va formuler sa fameuse théorie de l’inspiration — tellement vulgarisé
89 t Béguin dans cette conclusion : « La grandeur du romantisme restera d’avoir reconnu et affirmé la profonde ressemblance des états
90 ression d’un Indicible est tellement essentiel au romantisme que je n’hésite pas à y trouver l’explication d’un fait connu de tous
91 qu’on parvient au salut », dit saint Paul. IV. Romantisme et national-socialisme De même que l’expérience d’un au-delà ne pr
92 e — de même nos incursions dans la psychologie du romantisme doivent nous servir à mieux comprendre le temps où nous vivons et agi
93 hitlérien, dans son essence, m’apparaît comme un romantisme politique. Et je ne dis pas du tout que les écrits d’un Novalis ou d’
94 le9. » Une politique d’artistes, une politique de romantisme collectif, voilà le cauchemar que rêve à côté de nous le IIIe Reich s
59 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe de Tristan
95 la société et la morale. Il vit de la vie même du romantisme en nous ; il est le grand mystère de cette religion dont les poètes d
96 rame affreux… Enfin, c’est un drame, un roman. Et romantisme vient de roman… Le problème s’élargit magnifiquement — et mon cas emp
97 t, et avec une force de langage qui fait pâlir le romantisme tout entier ! Qui nous rendra ce dur « patois du cœur ? ») Un dernie
98 le plus conforme à l’expérience quotidienne. (Le romantisme en trouvera de plus fins.) Il faut voir comme Tristan le bouscule, et
99 elle-même, de l’amabam amare d’Augustin jusqu’au romantisme moderne, c’est aimer et chercher la souffrance. Amour-passion : désir
60 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe dans la littérature
100 on de Sorel ; et Zola naît de la décomposition du romantisme , au moins autant, si ce n’est beaucoup plus, que de Balzac (considéré
101 ntière dissolution des liens terrestres. 15.Le romantisme allemand C’est à partir de l’état d’âme sentimental — et non mysti
102 que146 —des amants de la Nouvelle Héloïse, que le romantisme va tâcher de rejoindre une mystique primitive qu’il ignore, mais dont
103 d de cette nouvelle hérésie albigeoise que fut le romantisme allemand. La mort est le but idéal des « hommes élevés » de la Loge i
104 6.Intériorisation du mythe Le rythme intime du romantisme allemand, la diastole et la systole de son cœur, c’est l’enthousiasme
105 Ironie transcendentale, ce mouvement perpétuel du romantisme , cette passion qui ruine sans relâche tous les objets qu’elle peut co
106 , né de l’ironie métaphysique, qui fait défaut au romantisme français. Ici, les données sont les mêmes mais le rythme est moins am
107 nce de l’esprit exalté par son propre drame. ⁂ Le romantisme en France n’aura guère débordé le champ de la psychologie individuell
108 yse de sa tristesse et de son impuissance lucide. Romantisme mûri, désabusé, l’on serait même tenté de dire : trop rigoureux… Aupr
109 me du xviiie siècle, ayant subi la « touche » du romantisme , et fréquentant d’ailleurs une société des plus sceptiques, Stendhal
110 ivait à toute mystique, par la grâce équivoque du romantisme . L’hérédité — ou ce qu’on nommait ainsi — transmettait le virus attén
111 au prix d’un coup de pistolet. C’est la morale du romantisme , des droits imprescriptibles de l’amour, et elle implique la supérior
112 sans souci d’une invraisemblance que le désir de romantisme rend insensible. Ainsi, pendant une heure ou deux le roman pourra reb
113 ’oppose la fantasmagorie sensuelle de Boccace, le romantisme a provoqué de nos jours une révolte qui se veut « primitive ». Ce n’e
114 e. C’est à ces vestiges de rites que s’attaqua le romantisme . D’où la violente exaltation dès la fin du xviiie siècle, de tout ce
115 ice de mystiques partisanes ? Serait-ce la fin du romantisme  ? Le spectacle de nos mœurs n’autorise pas cette conclusion. Car la c
116 Lamentations, il laisse échapper le grand cri du romantisme et de Tristan : « Amoris impulsio culpae justificatio. » 146. Est-c
61 1939, L’Amour et l’Occident. Amour et guerre
117 ir à la mort par la passion, telle est la voie du romantisme occidental ; et nous y sommes tous engagés pour autant que nous somme
118 La guerre révolutionnaire Entre Rousseau et le romantisme allemand, c’est-à-dire entre le premier réveil du mythe et son épanou
119 sme de Don Juan et l’ironie rationaliste. Mais le romantisme ne fut pas une réponse, à moins que l’on admette — et c’est possible 
62 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe contre le mariage
120 écadence du mythe de la passion dans la patrie du romantisme entraînait d’autre part des conséquences bien plus complexes que chez
63 1939, Articles divers (1938-1940). Quel est le rôle de l’Université dans le pays ? (1939)
121 ile… Tout cela peut se résumer d’un mot. C’est le romantisme éternel. C’est tout ce que l’on aura plus tard toutes les raisons du
122 nt cru qu’elles étaient la dernière à cultiver le romantisme . La nôtre se crut la première, parce qu’elle était horriblement surré
123 ctuel, en Suisse, de maintenir cette tradition du romantisme et des féconds loisirs qui a fait la gloire d’une Heidelberg, d’une T
64 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe de Tristan
124 la société et la morale. Il vit de la vie même du romantisme en nous ; il est le grand mystère de cette religion dont les poètes d
125 rame affreux… Enfin, c’est un drame, un roman. Et romantisme vient de roman… Le problème s’élargit magnifiquement — et mon cas emp
126 t, et avec une force de langage qui fait pâlir le romantisme tout entier ! Qui nous rendra ce dur « patois du cœur ? ») Un dernier
127 le plus conforme à l’expérience quotidienne. (Le romantisme en trouvera de plus fins.) Il faut voir comme Tristan le bouscule, et
128 elle-même, de l’amabam amare d’Augustin jusqu’au romantisme moderne, c’est aimer et chercher la souffrance. Amour-passion : désir
65 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe dans la littérature
129 on de Sorel ; et Zola naît de la décomposition du romantisme , au moins autant, si ce n’est beaucoup plus, que de Balzac (considéré
130 ntière dissolution des liens terrestres. 15.Le romantisme allemand C’est à partir de l’état d’âme sentimental — et non mysti
131 ue164 — des amants de la Nouvelle Héloïse, que le romantisme va tâcher de rejoindre une mystique primitive qu’il ignore, mais dont
132 d de cette nouvelle hérésie albigeoise que fut le romantisme allemand. La mort est le but idéal des « hommes élevés » de la Loge i
133 6.Intériorisation du mythe Le rythme intime du romantisme allemand, la diastole et la systole de son cœur, c’est l’enthousiasme
134 Ironie transcendantale, ce mouvement perpétuel du romantisme , cette passion qui ruine sans relâche tous les objets qu’elle peut co
135 , né de l’ironie métaphysique, qui fait défaut au romantisme français. Ici, les données sont les mêmes mais le rythme est moins am
136 nce de l’esprit exalté par son propre drame. ⁂ Le romantisme en France n’aura guère débordé le champ de la psychologie individuell
137 yse de sa tristesse et de son impuissance lucide. Romantisme mûri, désabusé, l’on serait même tenté de dire : trop rigoureux… Aupr
138 me du xviiie siècle, ayant subi la « touche » du romantisme , et fréquentant d’ailleurs une société des plus sceptiques, Stendhal
139 ivait à toute mystique, par la grâce équivoque du romantisme . L’hérédité — ou ce qu’on nommait ainsi — transmettait le virus attén
140 au prix d’un coup de pistolet. C’est la morale du romantisme , des droits imprescriptibles de l’amour, et elle implique la supérior
141 sans souci d’une invraisemblance que le désir de romantisme rend insensible. Ainsi, pendant une heure ou deux le roman pourra reb
142 ’oppose la fantasmagorie sensuelle de Boccace, le romantisme a provoqué de nos jours une révolte qui se veut « primitive ». Ce n’e
143 e. C’est à ces vestiges de rites que s’attaqua le romantisme . D’où la violente exaltation dès la fin du xviiie siècle, de tout ce
144 ice de mystiques partisanes ? Serait-ce la fin du romantisme  ? Le spectacle de nos mœurs n’autorise pas cette conclusion. Car la c
145 Lamentations, il laisse échapper le grand cri du romantisme et de Tristan : « Amoris impulsio, culpæ justificatio. » 164. Est-c
66 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Amour et guerre
146 ir à la mort par la passion, telle est la voie du romantisme occidental ; et nous y sommes tous engagés pour autant que nous somme
147 La guerre révolutionnaire Entre Rousseau et le romantisme allemand, c’est-à-dire entre le premier réveil du mythe et son épanou
148 sme de Don Juan et l’ironie rationaliste. Mais le romantisme ne fut pas une réponse, à moins que l’on admette — et c’est possible 
67 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe contre le mariage
149 écadence du mythe de la passion dans la patrie du romantisme entraînait d’autre part des conséquences bien plus complexes que chez
68 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe de Tristan
150 la société et la morale. Il vit de la vie même du romantisme en nous ; il est le grand mystère de cette religion dont les poètes d
151 rame affreux… Enfin, c’est un drame, un roman. Et romantisme vient de roman… Le problème s’élargit magnifiquement — et mon cas emp
152 t, et avec une force de langage qui fait pâlir le romantisme tout entier ! Qui nous rendra ce dur « patois du cœur ? ») Un dernier
153 le plus conforme à l’expérience quotidienne. (Le romantisme en trouvera de plus fins.) Il faut voir comme Tristan le bouscule, et
154 elle-même, de l’amabam amare d’Augustin jusqu’au romantisme moderne, c’est aimer et chercher la souffrance. Amour-passion : désir
69 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe dans la littérature
155 on de Sorel ; et Zola naît de la décomposition du romantisme , au moins autant, si ce n’est beaucoup plus, que de Balzac (considéré
156 ntière dissolution des liens terrestres. 15.Le romantisme allemand C’est à partir de l’état d’âme sentimental — et non mysti
157 que153 — des amants de la Nouvelle Héloïse que le romantisme va tâcher de rejoindre une mystique primitive qu’il ignore, mais dont
158 d de cette nouvelle hérésie albigeoise que fut le romantisme allemand. La mort est le but idéal des « hommes élevés » de la Loge i
159 6.Intériorisation du mythe Le rythme intime du romantisme allemand, la diastole et la systole de son cœur, c’est l’enthousiasme
160 Ironie transcendantale, ce mouvement perpétuel du romantisme , cette passion qui ruine sans relâche tous les objets qu’elle peut co
161 , né de l’ironie métaphysique, qui fait défaut au romantisme français. Ici, les données sont les mêmes mais le rythme est moins am
162 nce de l’esprit exalté par son propre drame. ⁂ Le romantisme en France n’aura guère débordé le champ de la psychologie individuell
163 yse de sa tristesse et de son impuissance lucide. Romantisme mûri, désabusé, l’on serait même tenté de dire : trop rigoureux… Aupr
164 me du xviiie siècle, ayant subi la « touche » du romantisme , et fréquentant d’ailleurs une société des plus sceptiques, Stendhal
165 ivait à toute mystique, par la grâce équivoque du romantisme . L’hérédité — ou ce qu’on nommait ainsi — transmettait le virus attén
166 au prix d’un coup de pistolet. C’est la morale du romantisme , des droits imprescriptibles de l’amour, et elle implique la supérior
167 sans souci d’une invraisemblance que le désir de romantisme rend insensible. Ainsi, pendant une heure ou deux le roman pourra reb
168 ’oppose la fantasmagorie sensuelle de Boccace, le romantisme a provoqué de nos jours une révolte qui se veut « primitive ». Ce n’e
169 e. C’est à ces vestiges de rites que s’attaqua le romantisme . D’où la violente exaltation, dès la fin du xviiie siècle, de tout c
170 ice de mystiques partisanes ? Serait-ce la fin du romantisme  ? Le spectacle de nos mœurs n’autorise pas cette conclusion. Car la c
171 Lamentations, il laisse échapper le grand cri du romantisme et de Tristan : « Amoris impulsio, culpæ justificatio. » 153. Est-c
70 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Amour et guerre
172 ir à la mort par la passion, telle est la voie du romantisme occidental ; et nous y sommes tous engagés pour autant que nous somme
173 La guerre révolutionnaire Entre Rousseau et le romantisme allemand, c’est-à-dire entre le premier réveil du mythe et son épanou
174 sme de Don Juan et l’ironie rationaliste. Mais le romantisme ne fut pas une réponse, à moins que l’on admette — et c’est possible 
71 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe contre le mariage
175 écadence du mythe de la passion dans la patrie du romantisme entraînait d’autre part des conséquences bien plus complexes que chez
72 1940, Articles divers (1938-1940). D’un journal d’attente (pages démodées) (avril 1940)
176 petit-bourgeois allemand. L’hitlérisme, c’est le romantisme , mais adopté par ses victimes, les philistins. 10 juin 1939 À Saint-G
73 1940, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Erreurs sur l’Allemagne (1er mai 1940)
177 r sa part (voir la Gazette du 24 avril), dans le romantisme et le goût de la mort qui caractérisent les vieux poèmes germaniques.
74 1940, Articles divers (1938-1940). L’homme au poignard enguirlandé (1940)
178 es, connus ou anonymes, dira-t-on que ce fut leur romantisme  ? Mais non, le romantisme est littéraire, et ces hommes ont le regard
179 ra-t-on que ce fut leur romantisme ? Mais non, le romantisme est littéraire, et ces hommes ont le regard net, accoutumé à taxer le
75 1940, Articles divers (1938-1940). Henri le Vert ou l’âme alémanique (1940)
180 retour vers le pays natal, un mélange étonnant de romantisme , de bon sens bourgeois et d’humour. Et c’est peut-être là le secret d
76 1942, La Part du diable. Hitler ou l’alibi
181 pe à nos psychologies. Ce que je dis là serait du romantisme de la plus déplorable espèce si l’œuvre accomplie par cet homme — et
77 1942, La Part du diable. Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
182 de nos mœurs privées. Toutefois les partisans du romantisme maintiendront que l’amour excuse et magnifie ce qui ne serait ailleur
78 1942, La Part du diable (1944). Hitler ou l’alibi
183 pe à nos psychologies. Ce que je dis là serait du romantisme de la plus déplorable espèce si l’œuvre accomplie par cet homme — et
79 1942, La Part du diable (1944). Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
184 de nos mœurs privées. Toutefois les partisans du romantisme maintiendront que l’amour excuse et magnifie ce qui ne serait ailleur
80 1942, La Part du diable (1982). Hitler ou l’alibi
185 pe à nos psychologies. Ce que je dis là serait du romantisme de la plus déplorable espèce si l’œuvre accomplie par cet homme — et
81 1942, La Part du diable (1982). Le diable dans nos Dieux et dans nos maladies
186 de nos mœurs privées. Toutefois les partisans du romantisme maintiendront que l’amour excuse et magnifie ce qui ne serait ailleur
82 1943, Articles divers (1941-1946). Mémoire de l’Europe : Fragments d’un Journal des Mauvais Temps (septembre 1943)
187 patrie de nostalgie de tous ceux qu’a touchés le romantisme — encore un paradis perdu ! Mais les vrais paradis seront toujours pe
83 1944, Articles divers (1941-1946). Ars prophetica, ou D’un langage qui ne veut pas être clair (hiver 1944)
188 re les illusions de la rhétorique flamboyante. Le romantisme a pu s’impatienter d’une allure aussi scrupuleuse, mais c’est qu’il a
84 1944, Les Personnes du drame. Sagesse et folie de la personne — Goethe médiateur
189 nordiques de la psychologie du jeune Goethe : le romantisme , le goût de la magie, et cet élan qu’il nommera démoniaque et qui tis
190 vingt-sixième année, du Goethe qui se détourne du romantisme , plaçons ce Hölderlin, qui vers le même âge, s’abandonne aux plus red
85 1944, Les Personnes du drame. Sagesse et folie de la personne — Kierkegaard
191 Entre le désespéré et l’absolu, il y a tout ce romantisme qui veut que l’acte soit puissance, il y a ce moi de désir qui veut q
192 ier pas, trois mots qui faussent tout : anarchie, romantisme , individu. Il n’est que de les confronter à la réalité chrétienne de
193 qui répond à la foi, cet appel. Quand on parle de romantisme , d’anarchie, d’individualisme, on ne parle jamais que de révolte, mai
86 1944, Les Personnes du drame. Une maladie de la personne — Le romantisme allemand
194 8.Le romantisme allemand ILe Rêve et la mystique La conscience claire est la p
195 aspects nocturnes » de sa nature. Ainsi naquit le romantisme allemand après le siècle des Lumières. Ainsi renaissent nos soifs mys
196 ont hors de nous », affirme un des théoriciens du romantisme , Ignaz Troxler. Mais encore : s’agit-il vraiment des choses qui sont
197 it. » Voilà bien la profonde ambiguïté où naît le romantisme , et dont il vit ! Croire que le rêve ne révèle rien que nos secrets,
198 intérêt à préciser le parallèle entre mystique et romantisme . Au départ, cette même attention prêtée aux signes, aux intuitions, a
199 re. » Et sur cette base, la seconde génération du romantisme va formuler sa fameuse théorie de l’Inspiration — tellement vulgarisé
200 t Béguin dans cette conclusion : « La grandeur du romantisme restera d’avoir reconnu et affirmé la profonde ressemblance des états
201 ression d’un Indicible est tellement essentiel au romantisme qu’il explique, à n’en pas douter, l’incapacité de la plupart des jeu
202 dit saint Paul. IVRépercussions collectives du romantisme antipersonnaliste Kierkegaard critiquait son temps au nom de la fo
203 hitlérien, dans son essence, m’apparaît comme un romantisme politique. Et je ne dis pas du tout que les écrits d’un Novalis ou d’
204 2. Une politique « d’artistes », une politique de romantisme collectif, mais à l’usage des philistins, voilà le cauchemar qu’aura
87 1946, Journal des deux mondes. Le bon vieux temps présent
205 patrie de nostalgie de tous ceux qu’a touchés le romantisme — encore un paradis perdu ! Mais les vrais paradis seront toujours pe
88 1946, Journal des deux mondes. Journal d’attente
206 petit-bourgeois allemand. L’hitlérisme, c’est le romantisme , mais adopté par ses victimes, les philistins. 21 juin 1939 À S
89 1946, Journal des deux mondes. Puisque je suis un militaire…
207 es, connus ou anonymes, dira-t-on que ce fut leur romantisme  ? Mais non, le romantisme est littéraire, et ces hommes ont le regard
208 ra-t-on que ce fut leur romantisme ? Mais non, le romantisme est littéraire, et ces hommes ont le regard net, accoutumé à taxer le
90 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
209 à soi-même. Mais les Hongrois ne renient pas leur romantisme . Quelle revanche prendrait la Hongrie, sur une Carte du Tendre d’aprè
91 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Sur l’automne 1932, ou la naissance du personnalisme
210 s’est tourné vers d’autres horizons que ceux d’un romantisme influencé par l’occultisme et le surréalisme. J’ai fait demi-tour : t
92 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — N’habitez pas les villes !
211 e humaine qui nous est accessible en Occident. Le romantisme s’évapore de nos vies. L’esprit pur a cessé de nous séduire : nous po
212 enfin de dominer dans l’espace d’une seule vie ce romantisme où trois générations vont se débattre et s’épuiser. Goethe sera l’hom
93 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — Pauvre province
213 dèles… La grande affaire, c’est de se méfier d’un romantisme communautaire qui se répand dans la jeunesse. Fonder une colonie ne d
94 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’Allemagne — Journal (1935-1936)
214 pe à nos psychologies. Ce que je dis là serait du romantisme de la plus déplorable espèce si l’œuvre accomplie par cet homme — et
215 mme ou une école d’énergie, ni rien qui flatte le romantisme du martyre, ni rien de beau ou d’héroïque aux yeux des foules ! C’est
216 ncienne, tous mes souvenirs de Souabe, tout votre romantisme  ! Mais vous avez d’autres soucis… Que vous dirai-je ? Je ne puis pas
95 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Vers la guerre
217 inhumaines que s’imposent les artistes depuis le romantisme quand ils veulent inventer à la fois non seulement leurs sujets et le
218 mesure » dans Penser avec les mains , analyse du romantisme politique au Ve livre de L’Amour et l’Occident , essai final des Pe
96 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Le bon vieux temps présent
219 patrie de nostalgie de tous ceux qu’a touchés le romantisme — encore un paradis perdu ! Mais les vrais paradis seront toujours pe
97 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Journal d’attente
220 petit-bourgeois allemand. L’hitlérisme, c’est le romantisme , mais adopté par ses victimes, les philistins. 21 juin 1939 À S
98 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — « Puisque je suis un militaire… »
221 es, connus ou anonymes, dira-t-on que ce fut leur romantisme  ? Mais non, le romantisme est littéraire, et ces hommes ont le regard
222 ra-t-on que ce fut leur romantisme ? Mais non, le romantisme est littéraire, et ces hommes ont le regard net, accoutumé à taxer le
99 1947, Carrefour, articles (1945–1947). L’art dirigé [Réponse à une enquête] (23 janvier 1947)
223 éologie au Moyen Âge, la métaphysique au temps du romantisme allemand. En fait, il ne s’agit pas d’idéologies, mais de tactiques,
100 1947, Doctrine fabuleuse. Quatrième dialogue sur la carte postale. Ars prophetica, ou. D’un langage qui ne veut pas être clair
224 re les illusions de la rhétorique flamboyante. Le romantisme a pu s’impatienter d’une allure aussi scrupuleuse, mais c’est qu’il a