1
istianisme, de la Réforme, de la Révolution et du
romantisme
, les concepts de liberté et de progrès, l’humanitarisme, le bolchévis
2
ur de la précision. » On évitera ainsi tout niais
romantisme
. Je sais bien ce qu’on objectera : le sport ainsi compris, plus que l
3
une exploration merveilleuse dans les domaines du
romantisme
, du naturalisme, de l’impressionnisme, pour aboutir enfin dans ces im
4
nde étude sur les rapports du christianisme et du
romantisme
. M. Seillière cherchait dans l’époque romantique un témoin dont le ju
5
mble viable et humain dans la critique moderne du
romantisme
, Vinet l’avait trouvé. Mais sa position purement chrétienne — un myst
6
beaux exemples du parti que peut tirer le nouveau
romantisme
de ce chaos. Salmon a même tenté d’en écrire l’épopée dans Prikaz, ce
7
un roman bien différent, a vu la Révolution sans
romantisme
, dans le détail de la vie d’une ville. Il sait qu’un grand mouvement
8
s2. Il rendait responsable de tout le « mal », le
romantisme
— et c’est plus que probable. Mais il en tirait une raison nouvelle d
9
. 7. Le « goût du désastre » qui est au fond du
romantisme
moderne nous empêche secrètement de construire et de nous construire.
10
sens commun — mais qui reste trop méfiant de tout
romantisme
pour édifier aucun système. Le livre se termine par un voyage à Jérus
11
Comme une apparition. (Tu parlais de chromos, de
romantisme
… nous voici dans une réalité bien plus étrange.) Une atmosphère de tr
12
icet. C’est pourtant un des plus significatifs du
romantisme
nouveau. J’ai nommé Rousseau, Nerval Musset : mais voyez un Rousseau
13
des jeunes générations, en sorte que l’espèce de
romantisme
à la Nerval auquel il aboutit coïncide avec un mouvement dont lui-mêm
14
yant pas renoncé à certaine idée que j’avais d’un
romantisme
viennois, je fus conduit, par une sorte de compromis sentimental, à l
15
il l’a pu, étant roi. Il offre ainsi l’image d’un
romantisme
assez morose ; mais à grande échelle. M. de Pourtalès a su rehausser
16
a trop peu remarqué —, Jean Cassou revient à son
romantisme
, à notre cher romantisme. La Clef des songes est de nouveau une dériv
17
ean Cassou revient à son romantisme, à notre cher
romantisme
. La Clef des songes est de nouveau une dérive fantaisiste dans ce mon
18
nonçaient, et les précieuses trouvaient cela d’un
romantisme
! ma chère, d’un mauvais goût ! Cependant le jeune homme agitait ses
19
ndre, quitte à les parodier, les grands thèmes du
romantisme
. Mais il les a poussés à un paroxysme verbal qui induit à croire qu’i
20
à soi-même. Mais les Hongrois ne renient pas leur
romantisme
. Quelle revanche prendrait la Hongrie, sur une Carte du Tendre d’aprè
21
olie (octobre 1930)bi L’année du centenaire du
romantisme
sera celle aussi de la découverte de Hölderlin par la France. La Mort
22
ni de Faust, ni du Caïn de Byron, il a dépassé le
romantisme
. Ou plutôt, le romantisme fut la jeunesse, le passé de « l’Isolé ». E
23
Byron, il a dépassé le romantisme. Ou plutôt, le
romantisme
fut la jeunesse, le passé de « l’Isolé ». Et l’expression la plus car
24
actéristique de ce nouvel homme, qui a dépassé le
romantisme
, est la nouvelle psychologie. L’œuvre la plus profonde et la plus ori
25
lles imposent une éthique. Là, elles prêtaient le
romantisme
de leur décor ; ici, par l’effort de discipline qu’elles exigent de q
26
er à ce sujet que les jugements d’un Vinet sur le
romantisme
, ceux d’un Frommel sur les écrivains qu’il appelle « positivistes » r
27
yant pas renoncé à certaine idée que j’avais d’un
romantisme
viennois, je fus conduit, par une sorte de compromis sentimental, à l
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à soi-même. Mais les Hongrois ne renient pas leur
romantisme
. Quelle revanche prendrait la Hongrie, sur une Carte du Tendre d’aprè
29
à soi-même. Mais les Hongrois ne renient pas leur
romantisme
. Quelle revanche prendrait la Hongrie, sur une Carte du Tendre d’aprè
30
patrie de nostalgie de tous ceux qu’a touchés le
romantisme
— encore un paradis perdu ! Mais les vrais paradis seront toujours pe
31
ans la vallée du Rhône, la marche en montagne, le
romantisme
, le nationalisme, l’européanisme et la révolution. (Sur la confusion
32
mi certains groupes d’intellectuels, un véritable
romantisme
du chambardement, de l’émeute et du sang versé. Contre lui, nous main
33
ence, de sécheresse technique. Nous savons que le
romantisme
du désordre prépare simplement les dictatures policières de demain. L
34
implement les dictatures policières de demain. Le
romantisme
révolutionnaire revêt une autre forme encore, non moins dangereuse po
35
oit pas nous tromper sur le dessein du livre. Nul
romantisme
dans cette analyse, aucune exaltation de nos démons obscurs. Au fond
36
ier pas, trois mots qui faussent tout : anarchie,
romantisme
, individu. Il n’est que de les mesurer à la réalité dernière de l’hom
37
qui répond à la foi, cet appel. Quand on parle de
romantisme
, d’anarchie, d’individualisme, on ne parle jamais que de révolte, mai
38
littérature bourgeoise, celle qui est née avec le
romantisme
, il me semble qu’on peut distinguer trois espèces de littérateurs. Pr
39
le est la nature de ces banalités ? L’aventure du
romantisme
et l’équivoque libérale ayant rapidement achevé de disqualifier l’esp
40
pour liquider l’une des dernières « valeurs » du
romantisme
, je proposerais d’ériger en vertu le mépris d’une certaine originalit
41
se trahit ici fâcheusement. Iront-ils au-delà du
romantisme
allemand — qu’on est heureux pourtant de les voir découvrir, comme l’
42
on toutefois qu’elle l’envisage sans illusions ni
romantisme
. L’enjeu d’une partie aussi mal engagée que celle que doit jouer notr
43
tique qu’on leur sert, de Doumergue à Cachin, est
romantisme
. C’est parce que nous sommes objectifs qu’ils se méfient ; c’est parc
44
ion toutefois qu’elle l’envisage sans illusion ni
romantisme
. L’enjeu d’une partie aussi mal engagée que celle que doit jouer notr
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tique qu’on leur sert, de Doumergue à Cachin, est
romantisme
. C’est parce que nous sommes objectifs qu’ils se méfient ; c’est parc
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de l’Organismusgedanke qui est la clef de tout le
romantisme
allemand de cette grandiose conception d’un univers où tout est corre
47
nne, qui connut sa splendeur féconde aux temps du
romantisme
et de la vie de Goethe, qui devait aboutir, en passant par Wagner, à
48
je ne puis m’étendre davantage sur cet aspect du
romantisme
, qui le déborde singulièrement, par ailleurs. Je me bornerai donc à r
49
uve parfois le ton des grandes utopies du premier
romantisme
allemand. Le style reste baroque (un rococo jésuite qui n’économise p
50
aux élans de pure rhétorique, cet accent dont un
romantisme
tour à tour alangui ou excité nous a fait perdre le secret. Notre lan
51
t qu’elle est généralement conditionnée par notre
romantisme
littéraire en même temps que par notre scepticisme religieux. Une tel
52
série d’actions et de réactions dialectiques « au
romantisme
, au révolutionnarisme et à l’anarchie » (selon M. Truc), à quoi M. Ch
53
périodes de l’esprit humain. J’entends le premier
romantisme
allemand, encore si mal connu chez nous. Il est grand temps que nous
54
7. Entre le désespéré et l’absolu, il y a tout ce
romantisme
qui veut que l’acte soit puissance et jouissance, il y a ce moi de dé
55
e n’est pas le vague, le sentiment incontrôlé, le
romantisme
et l’anarchie, etc. La subjectivité, c’est le fait de devenir le suje
56
ec cette idée nietzschéenne, c’est l’aventure, le
romantisme
et l’utopie, enfin le risque créateur qui reviennent tenter l’esprit.
57
ec cette idée nietzschéenne, c’est l’aventure, le
romantisme
et l’utopie, enfin le risque créateur qui reviennent tenter l’esprit.
58
à notre tour les approprier à nos fins. C’est un
romantisme
assez plat, un archéologisme heureusement démodé (voir Ruskin) qui se
59
rai sentimental. Et qui dérive peut-être moins du
romantisme
que du xviiie siècle et de la Renaissance. C’est un manque de sobrié
60
ique par l’évasion. C’est un des sous-produits du
romantisme
. Lorsque l’esprit abandonné à sa fantaisie s’effraie soudain des acte
61
ec cette idée nietzschéenne, c’est l’aventure, le
romantisme
et l’utopie, enfin le risque créateur qui reviennent tenter l’esprit.
62
à notre tour les approprier à nos fins. C’est un
romantisme
assez plat, un archéologisme heureusement démodé (voir Ruskin) qui se
63
rai sentimental. Et qui dérive peut-être moins du
romantisme
que du xviiie siècle et de la Renaissance. C’est un manque de sobrié
64
ique par l’évasion. C’est un des sous-produits du
romantisme
. Lorsque l’esprit abandonné à sa fantaisie s’effraie soudain des acte
65
taux de la nation. Ce phénomène est apparu dès le
romantisme
, avec la théorie de l’art pour l’art. Pour mille raisons diverses, il
66
antique et le rêve (23 mars 1937)g Le rêve, le
romantisme
? Et traités en deux gros volumes qui, au surplus, sont une thèse de
67
toriens modernes de la culture. C’est en effet au
romantisme
allemand qu’il faut remonter si l’on veut étudier la source véritable
68
ondances profondes, et toutes nouvelles, entre le
romantisme
allemand et les plus grands poètes modernes de la France : Nerval, Hu
69
sse le point précis où l’entreprise titanesque du
romantisme
déborde les limites assignées à la personne humaine dans sa réalité.
70
sso ; il déclare avoir perdu son ombre. Le second
romantisme
bat son plein. On a vu bien des fous Chez Tieck et chez Fouqué. Celui
71
a s’asservir le poète… ⁂ C’est une des gloires du
romantisme
allemand que d’avoir su élever les faiblesses de l’homme, et quelques
72
nt définir qu’un aspect, à vrai dire fréquent, du
romantisme
allemand qui en a montré bien d’autres, et de tout contraire parfois
73
e humaine qui nous est accessible en Occident. Le
romantisme
s’évapore de nos vies. L’esprit pur a cessé de nous séduire : nous po
74
enfin de dominer dans l’espace d’une seule vie ce
romantisme
où trois générations vont se débattre et s’épuiser. Goethe sera l’hom
75
dèles… La grande affaire, c’est de se méfier d’un
romantisme
communautaire qui se répand dans la jeunesse. Fonder une colonie ne d
76
écadence du mythe de la passion dans la patrie du
romantisme
entraînait d’autre part des conséquences bien plus complexes que chez
77
pe à nos psychologies. Ce que je dis là serait du
romantisme
de la plus déplorable espèce si l’œuvre accomplie par cet homme — et
78
mme ou une école d’énergie, ni rien qui flatte le
romantisme
du martyre, ni rien de beau ou d’héroïque aux yeux des foules ! C’est
79
ncienne, tous mes souvenirs de Souabe, tout votre
romantisme
! Mais vous avez d’autres soucis… Que vous dirai-je ? Je ne puis pas
80
e résoudre que dans la mort, et inspirera tout le
romantisme
. Mais elle inspire d’abord la littérature courtoise… Littérature dont
81
patrie de nostalgie de tous ceux qu’a touchés le
romantisme
— encore un paradis perdu ! Mais les vrais paradis seront toujours pe
82
vient que loin derrière, — l’Allemagne d’avant le
romantisme
s’entend. Car avec le romantisme, l’Allemagne change de nature. Les t
83
magne d’avant le romantisme s’entend. Car avec le
romantisme
, l’Allemagne change de nature. Les trois générations de romantiques a
84
rtant, il faut bien le dire : cette révélation du
romantisme
allemand dans ce qu’il eut d’audacieux et de tragique ne présente pas
85
aspects nocturnes » de sa nature. Ainsi naquit le
romantisme
allemand après le siècle des Lumières. Ainsi renaissent nos soifs mys
86
de nous », affirme un des théoriciens du premier
romantisme
, Ignaz Troxler. Mais encore : s’agit-il vraiment des choses qui sont
87
it ». Voilà bien la profonde ambiguïté où naît le
romantisme
, et dont il vit ! Croire que le rêve ne révèle rien que nos secrets,
88
re. » Et sur cette base, la seconde génération du
romantisme
va formuler sa fameuse théorie de l’inspiration — tellement vulgarisé
89
t Béguin dans cette conclusion : « La grandeur du
romantisme
restera d’avoir reconnu et affirmé la profonde ressemblance des états
90
ression d’un Indicible est tellement essentiel au
romantisme
que je n’hésite pas à y trouver l’explication d’un fait connu de tous
91
qu’on parvient au salut », dit saint Paul. IV.
Romantisme
et national-socialisme De même que l’expérience d’un au-delà ne pr
92
e — de même nos incursions dans la psychologie du
romantisme
doivent nous servir à mieux comprendre le temps où nous vivons et agi
93
hitlérien, dans son essence, m’apparaît comme un
romantisme
politique. Et je ne dis pas du tout que les écrits d’un Novalis ou d’
94
le9. » Une politique d’artistes, une politique de
romantisme
collectif, voilà le cauchemar que rêve à côté de nous le IIIe Reich s
95
la société et la morale. Il vit de la vie même du
romantisme
en nous ; il est le grand mystère de cette religion dont les poètes d
96
rame affreux… Enfin, c’est un drame, un roman. Et
romantisme
vient de roman… Le problème s’élargit magnifiquement — et mon cas emp
97
t, et avec une force de langage qui fait pâlir le
romantisme
tout entier ! Qui nous rendra ce dur « patois du cœur ? ») Un dernie
98
le plus conforme à l’expérience quotidienne. (Le
romantisme
en trouvera de plus fins.) Il faut voir comme Tristan le bouscule, et
99
elle-même, de l’amabam amare d’Augustin jusqu’au
romantisme
moderne, c’est aimer et chercher la souffrance. Amour-passion : désir
100
on de Sorel ; et Zola naît de la décomposition du
romantisme
, au moins autant, si ce n’est beaucoup plus, que de Balzac (considéré
101
ntière dissolution des liens terrestres. 15.Le
romantisme
allemand C’est à partir de l’état d’âme sentimental — et non mysti
102
que146 —des amants de la Nouvelle Héloïse, que le
romantisme
va tâcher de rejoindre une mystique primitive qu’il ignore, mais dont
103
d de cette nouvelle hérésie albigeoise que fut le
romantisme
allemand. La mort est le but idéal des « hommes élevés » de la Loge i
104
6.Intériorisation du mythe Le rythme intime du
romantisme
allemand, la diastole et la systole de son cœur, c’est l’enthousiasme
105
Ironie transcendentale, ce mouvement perpétuel du
romantisme
, cette passion qui ruine sans relâche tous les objets qu’elle peut co
106
, né de l’ironie métaphysique, qui fait défaut au
romantisme
français. Ici, les données sont les mêmes mais le rythme est moins am
107
nce de l’esprit exalté par son propre drame. ⁂ Le
romantisme
en France n’aura guère débordé le champ de la psychologie individuell
108
yse de sa tristesse et de son impuissance lucide.
Romantisme
mûri, désabusé, l’on serait même tenté de dire : trop rigoureux… Aupr
109
me du xviiie siècle, ayant subi la « touche » du
romantisme
, et fréquentant d’ailleurs une société des plus sceptiques, Stendhal
110
ivait à toute mystique, par la grâce équivoque du
romantisme
. L’hérédité — ou ce qu’on nommait ainsi — transmettait le virus attén
111
au prix d’un coup de pistolet. C’est la morale du
romantisme
, des droits imprescriptibles de l’amour, et elle implique la supérior
112
sans souci d’une invraisemblance que le désir de
romantisme
rend insensible. Ainsi, pendant une heure ou deux le roman pourra reb
113
’oppose la fantasmagorie sensuelle de Boccace, le
romantisme
a provoqué de nos jours une révolte qui se veut « primitive ». Ce n’e
114
e. C’est à ces vestiges de rites que s’attaqua le
romantisme
. D’où la violente exaltation dès la fin du xviiie siècle, de tout ce
115
ice de mystiques partisanes ? Serait-ce la fin du
romantisme
? Le spectacle de nos mœurs n’autorise pas cette conclusion. Car la c
116
Lamentations, il laisse échapper le grand cri du
romantisme
et de Tristan : « Amoris impulsio culpae justificatio. » 146. Est-c
117
ir à la mort par la passion, telle est la voie du
romantisme
occidental ; et nous y sommes tous engagés pour autant que nous somme
118
La guerre révolutionnaire Entre Rousseau et le
romantisme
allemand, c’est-à-dire entre le premier réveil du mythe et son épanou
119
sme de Don Juan et l’ironie rationaliste. Mais le
romantisme
ne fut pas une réponse, à moins que l’on admette — et c’est possible
120
écadence du mythe de la passion dans la patrie du
romantisme
entraînait d’autre part des conséquences bien plus complexes que chez
121
ile… Tout cela peut se résumer d’un mot. C’est le
romantisme
éternel. C’est tout ce que l’on aura plus tard toutes les raisons du
122
nt cru qu’elles étaient la dernière à cultiver le
romantisme
. La nôtre se crut la première, parce qu’elle était horriblement surré
123
ctuel, en Suisse, de maintenir cette tradition du
romantisme
et des féconds loisirs qui a fait la gloire d’une Heidelberg, d’une T
124
la société et la morale. Il vit de la vie même du
romantisme
en nous ; il est le grand mystère de cette religion dont les poètes d
125
rame affreux… Enfin, c’est un drame, un roman. Et
romantisme
vient de roman… Le problème s’élargit magnifiquement — et mon cas emp
126
t, et avec une force de langage qui fait pâlir le
romantisme
tout entier ! Qui nous rendra ce dur « patois du cœur ? ») Un dernier
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le plus conforme à l’expérience quotidienne. (Le
romantisme
en trouvera de plus fins.) Il faut voir comme Tristan le bouscule, et
128
elle-même, de l’amabam amare d’Augustin jusqu’au
romantisme
moderne, c’est aimer et chercher la souffrance. Amour-passion : désir
129
on de Sorel ; et Zola naît de la décomposition du
romantisme
, au moins autant, si ce n’est beaucoup plus, que de Balzac (considéré
130
ntière dissolution des liens terrestres. 15.Le
romantisme
allemand C’est à partir de l’état d’âme sentimental — et non mysti
131
ue164 — des amants de la Nouvelle Héloïse, que le
romantisme
va tâcher de rejoindre une mystique primitive qu’il ignore, mais dont
132
d de cette nouvelle hérésie albigeoise que fut le
romantisme
allemand. La mort est le but idéal des « hommes élevés » de la Loge i
133
6.Intériorisation du mythe Le rythme intime du
romantisme
allemand, la diastole et la systole de son cœur, c’est l’enthousiasme
134
Ironie transcendantale, ce mouvement perpétuel du
romantisme
, cette passion qui ruine sans relâche tous les objets qu’elle peut co
135
, né de l’ironie métaphysique, qui fait défaut au
romantisme
français. Ici, les données sont les mêmes mais le rythme est moins am
136
nce de l’esprit exalté par son propre drame. ⁂ Le
romantisme
en France n’aura guère débordé le champ de la psychologie individuell
137
yse de sa tristesse et de son impuissance lucide.
Romantisme
mûri, désabusé, l’on serait même tenté de dire : trop rigoureux… Aupr
138
me du xviiie siècle, ayant subi la « touche » du
romantisme
, et fréquentant d’ailleurs une société des plus sceptiques, Stendhal
139
ivait à toute mystique, par la grâce équivoque du
romantisme
. L’hérédité — ou ce qu’on nommait ainsi — transmettait le virus attén
140
au prix d’un coup de pistolet. C’est la morale du
romantisme
, des droits imprescriptibles de l’amour, et elle implique la supérior
141
sans souci d’une invraisemblance que le désir de
romantisme
rend insensible. Ainsi, pendant une heure ou deux le roman pourra reb
142
’oppose la fantasmagorie sensuelle de Boccace, le
romantisme
a provoqué de nos jours une révolte qui se veut « primitive ». Ce n’e
143
e. C’est à ces vestiges de rites que s’attaqua le
romantisme
. D’où la violente exaltation dès la fin du xviiie siècle, de tout ce
144
ice de mystiques partisanes ? Serait-ce la fin du
romantisme
? Le spectacle de nos mœurs n’autorise pas cette conclusion. Car la c
145
Lamentations, il laisse échapper le grand cri du
romantisme
et de Tristan : « Amoris impulsio, culpæ justificatio. » 164. Est-c
146
ir à la mort par la passion, telle est la voie du
romantisme
occidental ; et nous y sommes tous engagés pour autant que nous somme
147
La guerre révolutionnaire Entre Rousseau et le
romantisme
allemand, c’est-à-dire entre le premier réveil du mythe et son épanou
148
sme de Don Juan et l’ironie rationaliste. Mais le
romantisme
ne fut pas une réponse, à moins que l’on admette — et c’est possible
149
écadence du mythe de la passion dans la patrie du
romantisme
entraînait d’autre part des conséquences bien plus complexes que chez
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la société et la morale. Il vit de la vie même du
romantisme
en nous ; il est le grand mystère de cette religion dont les poètes d
151
rame affreux… Enfin, c’est un drame, un roman. Et
romantisme
vient de roman… Le problème s’élargit magnifiquement — et mon cas emp
152
t, et avec une force de langage qui fait pâlir le
romantisme
tout entier ! Qui nous rendra ce dur « patois du cœur ? ») Un dernier
153
le plus conforme à l’expérience quotidienne. (Le
romantisme
en trouvera de plus fins.) Il faut voir comme Tristan le bouscule, et
154
elle-même, de l’amabam amare d’Augustin jusqu’au
romantisme
moderne, c’est aimer et chercher la souffrance. Amour-passion : désir
155
on de Sorel ; et Zola naît de la décomposition du
romantisme
, au moins autant, si ce n’est beaucoup plus, que de Balzac (considéré
156
ntière dissolution des liens terrestres. 15.Le
romantisme
allemand C’est à partir de l’état d’âme sentimental — et non mysti
157
que153 — des amants de la Nouvelle Héloïse que le
romantisme
va tâcher de rejoindre une mystique primitive qu’il ignore, mais dont
158
d de cette nouvelle hérésie albigeoise que fut le
romantisme
allemand. La mort est le but idéal des « hommes élevés » de la Loge i
159
6.Intériorisation du mythe Le rythme intime du
romantisme
allemand, la diastole et la systole de son cœur, c’est l’enthousiasme
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Ironie transcendantale, ce mouvement perpétuel du
romantisme
, cette passion qui ruine sans relâche tous les objets qu’elle peut co
161
, né de l’ironie métaphysique, qui fait défaut au
romantisme
français. Ici, les données sont les mêmes mais le rythme est moins am
162
nce de l’esprit exalté par son propre drame. ⁂ Le
romantisme
en France n’aura guère débordé le champ de la psychologie individuell
163
yse de sa tristesse et de son impuissance lucide.
Romantisme
mûri, désabusé, l’on serait même tenté de dire : trop rigoureux… Aupr
164
me du xviiie siècle, ayant subi la « touche » du
romantisme
, et fréquentant d’ailleurs une société des plus sceptiques, Stendhal
165
ivait à toute mystique, par la grâce équivoque du
romantisme
. L’hérédité — ou ce qu’on nommait ainsi — transmettait le virus attén
166
au prix d’un coup de pistolet. C’est la morale du
romantisme
, des droits imprescriptibles de l’amour, et elle implique la supérior
167
sans souci d’une invraisemblance que le désir de
romantisme
rend insensible. Ainsi, pendant une heure ou deux le roman pourra reb
168
’oppose la fantasmagorie sensuelle de Boccace, le
romantisme
a provoqué de nos jours une révolte qui se veut « primitive ». Ce n’e
169
e. C’est à ces vestiges de rites que s’attaqua le
romantisme
. D’où la violente exaltation, dès la fin du xviiie siècle, de tout c
170
ice de mystiques partisanes ? Serait-ce la fin du
romantisme
? Le spectacle de nos mœurs n’autorise pas cette conclusion. Car la c
171
Lamentations, il laisse échapper le grand cri du
romantisme
et de Tristan : « Amoris impulsio, culpæ justificatio. » 153. Est-c
172
ir à la mort par la passion, telle est la voie du
romantisme
occidental ; et nous y sommes tous engagés pour autant que nous somme
173
La guerre révolutionnaire Entre Rousseau et le
romantisme
allemand, c’est-à-dire entre le premier réveil du mythe et son épanou
174
sme de Don Juan et l’ironie rationaliste. Mais le
romantisme
ne fut pas une réponse, à moins que l’on admette — et c’est possible
175
écadence du mythe de la passion dans la patrie du
romantisme
entraînait d’autre part des conséquences bien plus complexes que chez
176
petit-bourgeois allemand. L’hitlérisme, c’est le
romantisme
, mais adopté par ses victimes, les philistins. 10 juin 1939 À Saint-G
177
r sa part (voir la Gazette du 24 avril), dans le
romantisme
et le goût de la mort qui caractérisent les vieux poèmes germaniques.
178
es, connus ou anonymes, dira-t-on que ce fut leur
romantisme
? Mais non, le romantisme est littéraire, et ces hommes ont le regard
179
ra-t-on que ce fut leur romantisme ? Mais non, le
romantisme
est littéraire, et ces hommes ont le regard net, accoutumé à taxer le
180
retour vers le pays natal, un mélange étonnant de
romantisme
, de bon sens bourgeois et d’humour. Et c’est peut-être là le secret d
181
pe à nos psychologies. Ce que je dis là serait du
romantisme
de la plus déplorable espèce si l’œuvre accomplie par cet homme — et
182
de nos mœurs privées. Toutefois les partisans du
romantisme
maintiendront que l’amour excuse et magnifie ce qui ne serait ailleur
183
pe à nos psychologies. Ce que je dis là serait du
romantisme
de la plus déplorable espèce si l’œuvre accomplie par cet homme — et
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de nos mœurs privées. Toutefois les partisans du
romantisme
maintiendront que l’amour excuse et magnifie ce qui ne serait ailleur
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pe à nos psychologies. Ce que je dis là serait du
romantisme
de la plus déplorable espèce si l’œuvre accomplie par cet homme — et
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de nos mœurs privées. Toutefois les partisans du
romantisme
maintiendront que l’amour excuse et magnifie ce qui ne serait ailleur
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patrie de nostalgie de tous ceux qu’a touchés le
romantisme
— encore un paradis perdu ! Mais les vrais paradis seront toujours pe
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re les illusions de la rhétorique flamboyante. Le
romantisme
a pu s’impatienter d’une allure aussi scrupuleuse, mais c’est qu’il a
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nordiques de la psychologie du jeune Goethe : le
romantisme
, le goût de la magie, et cet élan qu’il nommera démoniaque et qui tis
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vingt-sixième année, du Goethe qui se détourne du
romantisme
, plaçons ce Hölderlin, qui vers le même âge, s’abandonne aux plus red
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Entre le désespéré et l’absolu, il y a tout ce
romantisme
qui veut que l’acte soit puissance, il y a ce moi de désir qui veut q
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ier pas, trois mots qui faussent tout : anarchie,
romantisme
, individu. Il n’est que de les confronter à la réalité chrétienne de
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qui répond à la foi, cet appel. Quand on parle de
romantisme
, d’anarchie, d’individualisme, on ne parle jamais que de révolte, mai
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8.Le
romantisme
allemand ILe Rêve et la mystique La conscience claire est la p
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aspects nocturnes » de sa nature. Ainsi naquit le
romantisme
allemand après le siècle des Lumières. Ainsi renaissent nos soifs mys
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ont hors de nous », affirme un des théoriciens du
romantisme
, Ignaz Troxler. Mais encore : s’agit-il vraiment des choses qui sont
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it. » Voilà bien la profonde ambiguïté où naît le
romantisme
, et dont il vit ! Croire que le rêve ne révèle rien que nos secrets,
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intérêt à préciser le parallèle entre mystique et
romantisme
. Au départ, cette même attention prêtée aux signes, aux intuitions, a
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re. » Et sur cette base, la seconde génération du
romantisme
va formuler sa fameuse théorie de l’Inspiration — tellement vulgarisé
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t Béguin dans cette conclusion : « La grandeur du
romantisme
restera d’avoir reconnu et affirmé la profonde ressemblance des états
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ression d’un Indicible est tellement essentiel au
romantisme
qu’il explique, à n’en pas douter, l’incapacité de la plupart des jeu
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dit saint Paul. IVRépercussions collectives du
romantisme
antipersonnaliste Kierkegaard critiquait son temps au nom de la fo
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hitlérien, dans son essence, m’apparaît comme un
romantisme
politique. Et je ne dis pas du tout que les écrits d’un Novalis ou d’
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2. Une politique « d’artistes », une politique de
romantisme
collectif, mais à l’usage des philistins, voilà le cauchemar qu’aura
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patrie de nostalgie de tous ceux qu’a touchés le
romantisme
— encore un paradis perdu ! Mais les vrais paradis seront toujours pe
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petit-bourgeois allemand. L’hitlérisme, c’est le
romantisme
, mais adopté par ses victimes, les philistins. 21 juin 1939 À S
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es, connus ou anonymes, dira-t-on que ce fut leur
romantisme
? Mais non, le romantisme est littéraire, et ces hommes ont le regard
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ra-t-on que ce fut leur romantisme ? Mais non, le
romantisme
est littéraire, et ces hommes ont le regard net, accoutumé à taxer le
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à soi-même. Mais les Hongrois ne renient pas leur
romantisme
. Quelle revanche prendrait la Hongrie, sur une Carte du Tendre d’aprè
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s’est tourné vers d’autres horizons que ceux d’un
romantisme
influencé par l’occultisme et le surréalisme. J’ai fait demi-tour : t
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e humaine qui nous est accessible en Occident. Le
romantisme
s’évapore de nos vies. L’esprit pur a cessé de nous séduire : nous po
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enfin de dominer dans l’espace d’une seule vie ce
romantisme
où trois générations vont se débattre et s’épuiser. Goethe sera l’hom
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dèles… La grande affaire, c’est de se méfier d’un
romantisme
communautaire qui se répand dans la jeunesse. Fonder une colonie ne d
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pe à nos psychologies. Ce que je dis là serait du
romantisme
de la plus déplorable espèce si l’œuvre accomplie par cet homme — et
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mme ou une école d’énergie, ni rien qui flatte le
romantisme
du martyre, ni rien de beau ou d’héroïque aux yeux des foules ! C’est
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ncienne, tous mes souvenirs de Souabe, tout votre
romantisme
! Mais vous avez d’autres soucis… Que vous dirai-je ? Je ne puis pas
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inhumaines que s’imposent les artistes depuis le
romantisme
quand ils veulent inventer à la fois non seulement leurs sujets et le
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mesure » dans Penser avec les mains , analyse du
romantisme
politique au Ve livre de L’Amour et l’Occident , essai final des Pe
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patrie de nostalgie de tous ceux qu’a touchés le
romantisme
— encore un paradis perdu ! Mais les vrais paradis seront toujours pe
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petit-bourgeois allemand. L’hitlérisme, c’est le
romantisme
, mais adopté par ses victimes, les philistins. 21 juin 1939 À S
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es, connus ou anonymes, dira-t-on que ce fut leur
romantisme
? Mais non, le romantisme est littéraire, et ces hommes ont le regard
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ra-t-on que ce fut leur romantisme ? Mais non, le
romantisme
est littéraire, et ces hommes ont le regard net, accoutumé à taxer le
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éologie au Moyen Âge, la métaphysique au temps du
romantisme
allemand. En fait, il ne s’agit pas d’idéologies, mais de tactiques,
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re les illusions de la rhétorique flamboyante. Le
romantisme
a pu s’impatienter d’une allure aussi scrupuleuse, mais c’est qu’il a