1 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Lucien Fabre, Le Tarramagnou (septembre 1925)
1 je crois, une certaine harmonie générale dans le récit et le ton, surtout dans la première partie, qui est confuse. Non pas
2 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Hugh Walpole, La Cité secrète (décembre 1925)
2 à-propos et perd connaissance chaque fois que le récit doit sauter quelques semaines. Qu’on veuille bien ne voir autre chose
3 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Adieu, beau désordre… (mars 1926)
3 nutile et vain ? Je cite ces phrases, tirées d’un récit d’ailleurs admirable4, de Louis Aragon, pour marquer l’aboutissement
4 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Cécile-Claire Rivier, L’Athée (mai 1926)
4 le-Claire Rivier, L’Athée (mai 1926)s C’est le récit de la découverte de Dieu par une jeune fille élevée dans l’athéisme.
5 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Jean Cocteau, Rappel à l’ordre (mai 1926)
5 i ce qui me paraît le meilleur de son œuvre : ses récits de critique et d’esthétique (Le Coq et l’Arlequin, la Noce massacrée,
6 1926, Articles divers (1924–1930). Les Bestiaires, par Henry de Montherlant (10 juillet 1926)
6 ’éditeur un roman, parce que ça se vend mieux. Ce récit des premiers combats de taureaux du jeune Montherlant est en réalité
7 l’allure puissante à la fois et désinvolte de son récit . On a souvent parlé d’excès de lyrisme à propos des premiers ouvrages
8 vination de cet amour qu’Alban (le jeune héros du récit ) sent ce que sent la bête en même temps qu’elle. Et parce qu’il sait
7 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Henry de Montherlant, Les Bestiaires (septembre 1926)
9 ouveau tome des mémoires de Montherlant : dans ce récit plus encore que dans les œuvres précédentes, on voit beaucoup moins l
8 1926, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Paradoxe de la sincérité (décembre 1926)
10 lan supposé dans le premier exemple, ce serait le récit des gestes qu’il m’aurait fait commettre. Manifester est plus sincère
9 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Bernard Barbey, La Maladère (février 1927)
11 son art est justement de voiler les intentions du récit et de les exprimer seulement par un geste, une nuance du paysage, une
12 us que des visions où se condense le sentiment du récit . Dans le Cœur gros, c’était un parc avant l’orage, le rose sombre d’u
10 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Guy de Pourtalès, Montclar (février 1927)
13 ce me semble, d’insister sur ce qui forme dans le récit de cette vie comme une arrière-pensée inquiète et un peu hautaine. Qu
11 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Bernard Lecache, Jacob (mai 1927)
14 ent ! Je les vois régner. Je salue leur Loi. » Le récit grassement pittoresque dans la description du milieu juif, prend une
12 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Récit du pickpocket (fragment) (mai 1927)
15 Récit du pickpocket (fragment) (mai 1927)m … et je jure par Mercure, di
16 et la moins compromettante, sur cette vie dont le récit n’avait pas laissé que de l’agacer en maint endroit. « Une chose avan
17 os faits et gestes. L’on croirait ouïr parfois le récit de quelqu’une de ces farces d’étudiants qui ne sont que la traduction
18 ........................................ ⁂ m. «  Récit du pickpocket (fragment) », Revue de Belles-Lettres, Lausanne-Neuchât
13 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Jean-Louis Vaudoyer, Premières amours (août 1927)
19 aimé tous deux (L’Amie du Mort.) Ou bien c’est le récit d’un été de vacances, quand les premières inquiétudes du désir vienne
14 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Léon Bopp, Interférences (décembre 1927)
20 écrit, sur commande, une Promenade dans le Midi. Récit alerte et familier (un brin pédant et un brin vulgaire par endroits,
15 1928, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le péril Ford (février 1928)
21 joute à cela le plaisir qu’on éprouve toujours au récit de succès mirobolants, et le charme un peu facile mais fort goûté du
16 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). André Malraux, Les Conquérants (décembre 1928)
22 Malraux, Les Conquérants (décembre 1928)au Ce récit de la révolution cantonaise en 1925 nous place au nœud du monde moder
23 il ne se borne pas à des effets pittoresques : ce récit coloré et précis, admirablement objectif, est aussi, mais à coups de
17 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Daniel-Rops, Le Prince menteur (décembre 1928)
24 8)aw Au hasard d’une rencontre, l’auteur de ce récit se lie avec un inconnu qui se dit prince russe et entretient autour d
18 1929, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Sherwood Anderson, Mon père et moi et Je suis un homme (janvier 1929)
25 e sent désarmé et légèrement absurde en face d’un récit comme celui d’Anderson : voici un homme qui raconte sa vie avec une é
26 ’Anderson est étonnant d’apparente simplicité. Le récit s’avance à une allure libre et tranquille, anglo-saxonne et peu à peu
19 1929, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Souvenirs d’enfance et de jeunesse, par Philippe Godet (avril 1929)
27 qu’importe si la perspective manque souvent à ces récits  : ce n’est point un paysage d’âme qu’on y cherche, mais l’anecdote bi
20 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). André Jullien du Breuil, Kate (avril 1930)
28 ndré Jullien du Breuil, Kate (avril 1930)bf Ce récit d’une élégante minceur décrit la passion d’une jeune fille de la gran
21 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie I (octobre 1930)
29 u contraire, aggraver le cas ?) Or l’intérêt d’un récit de voyage ne réside pas dans sa vérité générale, mais bien se réfugie
22 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). André Malraux, La Voie royale (février 1931)
30 ccident. La Voix royale 9, est, croyons-nous, le récit des événements qui précédèrent l’aventure chinoise de l’auteur. C’est
31 ain. Ce mystère qui entoure Perken durant tout le récit , au travers des aventures des deux explorateurs aux prises avec les f
23 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Au sujet d’un grand roman : La Princesse Blanche par Maurice Baring (mai 1931)
32 t pas uniquement « romanesque » — le mouvement du récit se ralentit, au contraire, fâcheusement en ces pages — et qui s’expli
24 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Avant l’Aube, par Kagawa (septembre 1931)
33 ros, Eiichi, est évidemment l’auteur lui-même, le récit de l’adolescence et de la jeunesse de notre héros ; mais ce récit pre
34 scence et de la jeunesse de notre héros ; mais ce récit prend fin au moment où Kagawa débouche dans la vie publique et politi
35 s les premières pages, c’est l’extrême minutie du récit . Les auteurs qui écrivent leurs mémoires s’attachent d’ordinaire aux
36 Eiichi d’avoir prêté son appui à une grève, et le récit se termine par une scène entre le procureur et le prévenu, qui vaut d
37 ité. C’est toujours à l’effarante sincérité de ce récit qu’il faut revenir, si l’on veut d’un mot le caractériser. Parmi les
38 i, c’est de voir le reste du chapitre consacré au récit des actes qu’immédiatement Eiichi produit en témoignage de sa convers
25 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). André Gide ou le style exquis (à propos de Divers) (octobre 1931)
39 , qualité dont Gide aime à douer les héros de ses récits , mais dont lui-même se révèle dépourvu dans une mesure qui est celle,
40 ine. Je crois que ce qui me plaît surtout dans ce récit frémissant, c’est sa noblesse. Les faiblesses, les abandons, les déch
26 1931, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Sarah, par Jean Cassou (novembre 1931)
41 . Dans quelques-uns des plus significatifs de ces récits (Dieu et le sommeil, Les Fins dernières) l’on assiste à un réveil, ex
27 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Signes parmi nous, par C. F. Ramuz (janvier 1932)
42 icité même, le met en valeur mieux que tout autre récit de Ramuz. Voici Caille, le colporteur biblique, qui s’avance dès le m
43 uziens, juxtapositions brutales, interférences du récit , surimpressions, changements de temps au cours d’une phrase, sont ici
28 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Voyage en Hongrie
44 u contraire, aggraver le cas ?) Or l’intérêt d’un récit de voyage ne réside pas dans sa vérité générale, mais bien se réfugie
29 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). D’un humour romand (24 février 1934)
45 . Lisez, ou relisez, dans la Rose de Thuringe, le récit du mariage de Virginie présidé par son oncle âgé de 102 ans (« Il ava
30 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Le mouvement des groupes — Kagawa (4 août 1934)
46 ns, l’on s’en persuadera facilement en lisant les récits de Begbie. Les disciples de Buchmann, — il refuserait cette expressio
47 mes, et nourrit leurs entretiens. À lire certains récits du meilleur livre qu’on ait fait sur le Mouvement, For Sinners only (
48 euse dont l’Occident ne connaît pas d’exemple. Un récit autobiographique et romancé de sa jeunesse a paru en français, il y a
31 1934, Le Semeur, articles (1933–1949). Sur la méthode de M. Goguel (novembre 1934)
49 ec une sorte de minutieuse indifférence, tous les récits bibliques relatifs à la sépulture, au tombeau vide, aux apparitions e
50 e biblique intégral, on est frappé de voir que le récit se trouve, dans tous les cas, affadi et banalisé. Si l’on voit bien c
51 pables de voir dans les contradictions mêmes d’un récit , la marque de la vie et des passions ? Prenons, à peu près au hasard,
52 l le retranche donc. Cela fait, nous dit-il, « le récit est bien homogène ». Certes. Mais qu’on imagine un groupe de femmes q
53 gène et seront même plus contradictoires qu’aucun récit ne peut le faire sentir. Ces réserves faites sur la méthode, il reste
32 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Une histoire de la Réforme en France (15 décembre 1934)
54 la réserve qu’il observe avec constance dans son récit ne peuvent en somme que donner plus de vigueur au langage des faits,
33 1935, Esprit, articles (1932–1962). André Rouveyre, Singulier (janvier 1935)
55 raiment, réfléchit sous nos yeux. Ce n’est pas du récit . C’est une espèce de taraudage21. De temps en temps, il change de mèc
34 1935, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Soirée chez Nicodème (mai 1935)
56 nérable. Pour ses qualités d’âme, j’espère que ce récit d’une soirée passée dans son salon pourra faire deviner quelques-unes
57 i avaient fait d’admirables expériences, et leurs récits t’eussent fait le plus grand bien. Certes, il y a des abus partout, m
58 ner la notion même d’expérience ! N’est-ce pas au récit de ses miracles que je l’ai reconnu ? Un miracle, voilà une expérienc
35 1935, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Lawrence et Brett par Dorothy Brett ; Matinées mexicaines suivi de Pansies (poèmes), par D. H. Lawrence (octobre 1935)
59 fidèle et pur. Notez aussi cette petite phrase du récit de Brett : « Puis vous partez écrire dans les bois. » On allait oubli
36 1936, Esprit, articles (1932–1962). Vues sur C. F. Ramuz (mai 1936)
60 s parmi nous. Dans la simplicité de son sujet, ce récit réalise d’une manière exemplaire l’accord des éléments dont se nourri
61 ziens : juxtapositions brusques, interférences du récit , surimpressions, changements de temps, sont ici largement mis en œuvr
37 1936, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Le Problème du bien (12 septembre 1936)
62 u présent ouvrage ne réside pas seulement dans le récit d’une exploration hasardée en des régions peu connues, mais aussi dan
38 1936, Articles divers (1936-1938). Max Brod, Le Royaume enchanté de l’amour (1936)
63 r à découvrir un génie tellement « étranger »… Le récit de Max Brod est librement imaginé. Toutefois le personnage de Garta,
64 ’avait publié de son vivant qu’un petit nombre de récits . Mais on trouva dans ses papiers les manuscrits presque complets de t
65 é et seulement trahi par certaines bizarreries du récit , donne à l’œuvre une grandeur poétique, un pouvoir d’inquiéter presqu
66 raduit de l’allemand par A. Vialatte. Deux autres récits de Kafka ont été publiés par la Nouvelle Revue française  : La Métam
39 1937, Esprit, articles (1932–1962). Jean Blanzat, Septembre (janvier 1937)
67 qui a poussé l’auteur à publier un aussi désolant récit . On ne trouve pas… Autrefois il fallait instruire ou amuser. (Comme o
68 mants que gratuits. Car en effet, si ce « je » du récit de M. Blanzat faisait un geste franc, il est clair qu’il n’y aurait p
40 1937, Articles divers (1936-1938). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (15 avril 1937)
69 judicieuse que j’ai voulu répondre. Peut-être mon récit n’a-t-il pas d’autre but que de décrire un précédent, d’affirmer que
70 questions, des affirmations de partis pris ou des récits entremêlés d’allusions à des célébrités locales, provoquant chaque fo
41 1937, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Paysans de l’Ouest (15 juin 1937)
71 e que je suis un empoisonneur des consciences ! » Récit détaillé des calomnies que le curé répand sur son compte, dans les fo
42 1937, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Selma Lagerlöf, conteur de légende (3 juillet 1937)
72 gerlöf sait encore que l’origine de tout l’art du récit , c’est la légende. Une atmosphère d’enfance retrouvée — qu’on lise le
73 mier tome — L’Anneau des Löwensköld — contient le récit de la légende. Les deux tomes suivants — Charlotte Löwensköld et Anna
43 1937, Les Nouveaux Cahiers (1937-1939). Comment savoir à quoi ils pensent (Quelques remarques sur la méthode) (1er novembre 1937)
74 Je lui demande comment c’est arrivé, et voici le récit , noté sur l’heure : C’était le 26 de juillet, l’anniversaire de ma d
44 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Préambule
75 e j’ai voulu répondre par ce livre. Peut-être mon récit n’a-t-il pas d’autre but que de décrire un précédent, d’affirmer que
45 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. N’habitez pas les villes !
76 e que je suis un empoisonneur des consciences ! » Récit détaillé des calomnies que le curé répand sur son compte, dans les fo
77 notre village ? 19 février 1934 Les gens : récit d’une journée paysanne. — En revenant de la côte, je me suis arrêté a
46 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Pauvre province
78 questions, des affirmations de parti pris ou des récits entremêlés d’allusions à des célébrités locales, provoquant chaque fo
47 1938, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Alice au pays des merveilles, par Lewis Carroll (août 1938)
79 Si l’on songe que le conte est par essence un récit cocasse et en quelque manière libérateur, on conçoit que les meilleur
80 pte de la plupart des « gags » dont se compose le récit . Et parfois les pièges logiques ont une double détente par calembour.
48 1938, Esprit, articles (1932–1962). La passion contre le mariage (septembre 1938)
81 ). Le sacrement catholique reposerait soit sur le récit du miracle de Cana (« simple hypothèse », dit l’auteur) ; soit sur le
49 1938, Journal d’Allemagne. Journal (1935-1936)
82 s. Or un journal allemand : 1° ne contient pas de récits de crimes ; 2° ne calomnie que pour des raisons d’État, jamais pour d
83 ami et le libérateur invincible…   J’ai envoyé un récit du discours à des amis de France : copie des notes de ce journal. Je
50 1938, Journal d’Allemagne. Instruction spirituelle donnée aux étudiants hitlériens, (Extrait de lettre d’un étudiant allemand)
84 orisation de se retirer, étant chrétiens. Suit le récit de plusieurs entrevues prolongées avec les responsables, qui essaient
51 1939, Articles divers (1938-1940). Un quart d’heure avec M. Denis de Rougemont : Hitler, grand-prêtre de l’Allemagne (11 janvier 1939)
85 moral. Quand j’ai envoyé à des amis de France le récit de la journée où j’ai vu Hitler en communion avec son peuple, je n’ai
52 1939, Articles divers (1938-1940). Comment j’ai écrit Nicolas de Flue (3 novembre 1939)
86 ur la vie de Nicolas de Flue. Et je tombai sur le récit de la Diète de Stans, c’est-à-dire sur le récit même de la journée qu
87 e récit de la Diète de Stans, c’est-à-dire sur le récit même de la journée que nous venions de vivre ! C’était la même menace
53 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe de Tristan
88 t sacré autour duquel s’est constitué le groupe. ( Récits symboliques de la vie et de la mort des dieux, légendes expliquant le
89 a mènerons. Sourds et aveugles aux « charmes » du récit , essayons de résumer « objectivement » les faits qu’il nous rapporte
90 ’expliquer certaines contradictions frappantes du récit . Selon la thèse officiellement admise, l’amour courtois est né d’une
91 i va de soi ? Qu’on lise alors, attentivement, le récit des trois ans dans la forêt. Ses deux scènes les plus belles, qui son
92 a repousser. Pourquoi préférons-nous à tout autre récit celui d’un amour impossible ? C’est que nous aimons la brûlure, et la
54 1939, L’Amour et l’Occident. Les origines religieuses du mythe
93 ements et de leurs punitions exigeait la forme du récit , et non plus de la simple chanson79. Ainsi s’explique par des raisons
94 rmine à lui seul la courbe puissante et simple du récit . Mais en même temps, Tristan est le plus « breton » des romans courto
95 des irlandaises, nous trouvons un grand nombre de récits qui racontent le voyage d’un héros au pays des morts. Ce héros, Bran,
96 n quête du baume magique. D’autre part, plusieurs récits de ce cycle irlandais figurent les prototypes assez exacts des situat
55 1939, L’Amour et l’Occident. Passion et mystique
97 dans la mort des amants. Reprenons par exemple le récit de l’« aspre vie » dans la forêt de Morois. « Nous avons perdu le mon
98 mystiques espagnols ont coutume d’insister sur le récit de leurs souffrances. Plus la lumière et l’amour divin sont vifs, plu
99 de la bienheureuse Angèle de Foligno, et tant de récits des Fioretti 103, attestent que la rhétorique des troubadours et des
100 mythe courtois dans la vie « profanée ». C’est le récit des tentatives de plus en plus désespérées que fait l’Éros pour rempl
56 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe dans la littérature
101 t par ailleurs ne font qu’adapter du français les récits de Chrétien de Troyes. On traduit le roman de Tristan dans toutes les
57 1939, L’Amour et l’Occident. Amour et guerre
102 s et les romans de la Table ronde multiplient les récits de tueries inouïes ; la gloire d’un chevalier est faite du nombre de
103 ble coup d’épée. Les exagérations sauvages de ces récits ne laissent pas de doute sur ce qui flatte la vraie passion de l’homm
58 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe contre le mariage
104 sacrement catholique se justifierait soit par le récit du miracle de Cana (« simple hypothèse », dit l’auteur) ; soit par le
59 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe de Tristan
105 t sacré autour duquel s’est constitué le groupe. ( Récits symboliques de la vie et de la mort des dieux, légendes expliquant le
106 a mènerons. Sourds et aveugles aux « charmes » du récit , essayons de résumer « objectivement » les faits qu’il nous rapporte
107 ’expliquer certaines contradictions frappantes du récit . Selon la thèse officiellement admise, l’amour courtois est né d’une
108 i va de soi ? Qu’on lise alors, attentivement, le récit des trois ans dans la forêt. Ses deux scènes les plus belles, qui son
109 a repousser. Pourquoi préférons-nous à tout autre récit celui d’un amour impossible ? C’est que nous aimons la brûlure, et la
60 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Les origines religieuses du mythe
110 ements et de leurs punitions exigeait la forme du récit , et non plus de la simple chanson. Dans Tristan, la faute initiale es
111 rmine à lui seul la courbe puissante et simple du récit . Mais en même temps, Tristan est le plus « breton » des romans courto
112 des irlandaises, nous trouvons un grand nombre de récits qui racontent le voyage d’un héros au pays des morts. Ce héros, Bran,
113 n quête du baume magique. D’autre part, plusieurs récits de ce cycle irlandais figurent les prototypes assez exacts des situat
61 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Passion et mystique
114 dans la mort des amants. Reprenons par exemple le récit de l’« aspre vie » dans la forêt de Morois. « Nous avons perdu le mon
115 mystiques espagnols ont coutume d’insister sur le récit de leurs souffrances. Plus la lumière et l’amour divin sont vifs, plu
116 de la bienheureuse Angèle de Foligno, et tant de récits des Fioretti 121, attestent que la rhétorique des troubadours et des
117 mythe courtois dans la vie « profanée ». C’est le récit des tentatives de plus en plus désespérées que fait l’Éros pour rempl
62 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe dans la littérature
118 t par ailleurs ne font qu’adapter du français les récits de Chrétien de Troyes. On traduit le roman de Tristan dans toutes les
63 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Amour et guerre
119 s et les romans de la Table ronde multiplient les récits de tueries inouïes ; la gloire d’un chevalier est faite du nombre de
120 ble coup d’épée. Les exagérations sauvages de ces récits ne laissent pas de doute sur ce qui flatte la vraie passion de l’homm
64 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe contre le mariage
121 sacrement catholique se justifierait soit par le récit du miracle de Cana (« simple hypothèse », dit l’auteur) ; soit par le
65 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe de Tristan
122 t sacré autour duquel s’est constitué le groupe. ( Récits symboliques de la vie et de la mort des dieux, légendes expliquant le
123 a mènerons. Sourds et aveugles aux « charmes » du récit , essayons de résumer « objectivement » les faits qu’il nous rapporte
124 ’expliquer certaines contradictions frappantes du récit . Selon la thèse officiellement admise, l’amour courtois est né d’une
125 i va de soi ? Qu’on lise alors, attentivement, le récit des trois ans dans la forêt. Ses deux scènes les plus belles, qui son
126 a repousser. Pourquoi préférons-nous à tout autre récit celui d’un amour impossible ? C’est que nous aimons la brûlure, et la
66 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Les origines religieuses du mythe
127 ements et de leurs punitions exigeait la forme du récit , et non plus de la simple chanson. Dans Tristan, la faute initiale es
128 rmine à lui seul la courbe puissante et simple du récit . Mais en même temps, Tristan est le plus « breton » des romans courto
129 des irlandaises, nous trouvons un grand nombre de récits qui racontent le voyage d’un héros au pays des morts. Ce héros, Bran,
130 n quête du baume magique. D’autre part, plusieurs récits de ce cycle irlandais figurent les prototypes assez exacts des situat
67 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Passion et mystique
131 dans la mort des amants. Reprenons par exemple le récit de l’« aspre vie » dans la forêt de Morois. « Nous avons perdu le mon
132 mystiques espagnols ont coutume d’insister sur le récit de leurs souffrances. Plus la lumière et l’amour divin sont vifs, plu
133 de la bienheureuse Angèle de Foligno, et tant de récits des Fioretti 111, attestent que la rhétorique des troubadours et des
134 mythe courtois dans la vie « profanée ». C’est le récit des tentatives de plus en plus désespérées que fait l’Éros, pour remp
68 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe dans la littérature
135 t par ailleurs ne font qu’adapter du français les récits de Chrétien de Troyes. On traduit le Roman de Tristan dans toutes les
69 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Amour et guerre
136 s et les romans de la Table ronde multiplient les récits de tueries inouïes ; la gloire d’un chevalier est faite du nombre de
137 ble coup d’épée. Les exagérations sauvages de ces récits ne laissent pas de doute sur ce qui flatte la vraie passion de l’homm
70 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe contre le mariage
138 sacrement catholique se justifierait soit par le récit du miracle de Cana (« simple hypothèse », dit l’auteur) ; soit par le
71 1940, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Au sujet du Journal d’André Gide (janvier 1940)
139 e ne le conçois, comme œuvre d’art, que limité au récit d’une crise, et soumis par lui-même à une sorte d’unité qui fait néce
72 1940, Articles divers (1938-1940). Henri le Vert ou l’âme alémanique (1940)
140 de la réalité alémanique. Vous trouverez dans ce récit d’une jeunesse aventureuse et d’un retour vers le pays natal, un méla
141 ! — met dans la bouche d’un de ses héros, dans le récit intitulé Le Fanion des sept braves. Par les temps que nous vivons, un
73 1942, La Part du diable. Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
142 e temps. Bien qu’il ne soit pas mentionné dans le récit du chapitre onze de la Genèse, le diable est de toute évidence le pri
143 conomiques, politiques et urbaines.) Reprenons ce récit trop mal connu. « Toute la terre avait une seule langue et les mêmes
144 . Cette déconvenue mémorable est attribuée par le récit biblique à la colère de l’Éternel, qui « descendit pour voir la ville
145 e l’homme contre Satan, c’est ce que fait voir le récit de la Chute. Croyez bien que ce n’est point par politesse que le serp
74 1942, La Part du diable (1944). L’Incognito et la Révélation
146 able. Le christianisme lui donne un rôle dans les récits de la vie de Jésus. Et dans l’Apocalypse il est autorisé à régner sur
147 éation, ou les utiliser à contre-fin. La suite du récit montre bien que ce calcul lui-même allait à contre-fin. Pour avoir vo
148 e Mal » C’est le privilège d’un Dieu, selon le récit de la Genèse, que de connaître le Bien et le Mal. Les psychologues et
149 lus puissants, que par nature. Alors, poursuit le récit , « l’impiété s’accrut ; et les créatures transgressèrent et corrompir
75 1942, La Part du diable (1944). Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
150 e temps. Bien qu’il ne soit pas mentionné dans le récit du chapitre onze de la Genèse, le diable est de toute évidence le pri
151 conomiques, politiques et urbaines.) Reprenons ce récit trop mal connu. « Toute la terre avait une seule langue et les mêmes
152 » Cette déconvenue mémorable est attribuée par le récit biblique à la colère de l’Éternel, qui « descendit pour voir la ville
153 e l’homme contre Satan, c’est ce que fait voir le récit de la Chute. Croyez bien que ce n’est point par politesse que le serp
76 1942, La Part du diable (1982). L’Incognito et la révélation
154 able. Le christianisme lui donne un rôle dans les récits de la vie de Jésus. Et dans l’Apocalypse il est autorisé à régner sur
155 éation, ou les utiliser à contre-fin. La suite du récit montre bien que ce calcul lui-même allait à contre-fin. Pour avoir vo
156 e Mal » C’est le privilège d’un Dieu, selon le récit de la Genèse, que de connaître le Bien et le Mal. Les psychologues et
157 et plus puissants que nature. Alors, poursuit le récit , « l’impiété s’accrut ; et les créatures transgressèrent et corrompir
77 1942, La Part du diable (1982). Le diable dans nos Dieux et dans nos maladies
158 e temps. Bien qu’il ne soit pas mentionné dans le récit du chapitre onze de la Genèse, le diable est de toute évidence le pri
159 conomiques, politiques et urbaines.) Reprenons ce récit trop mal connu. « Toute la terre avait une seule langue et les mêmes
160 Cette déconvenue mémorable est attribuée par le récit biblique à la colère de l’Éternel, qui « descendit pour voir la ville
161 e l’homme contre Satan, c’est ce que fait voir le récit de la Chute. Croyez bien que ce n’est point par politesse que le serp
78 1944, Articles divers (1941-1946). Un peuple se révèle dans le malheur (février 1944)
162 ays occupé nous parlent du peuple de France ; les récits et les témoignages qui ont été publiés secrètement par les mouvements
79 1944, Les Personnes du drame. Sagesse et folie de la personne — Franz Kafka, ou l’aveu de la réalité
163 ka n’a publié de son vivant qu’un petit nombre de récits . Mais on trouva dans ses papiers les manuscrits presque complets de t
164 é et seulement trahi par certaines bizarreries du récit … Les lectures les plus fréquentes et les préoccupations sociales de K
165 e cette atmosphère, et de l’évolution générale du récit , se dégage une parabole. Au reste, le commentaire de Brod, publié en
166 est personnellement adressée, et non pas comme un récit purement objectif. 59. Celui qui toujours fait effort —  Celui-là,
80 1944, Les Personnes du drame. Sincérité et authenticité — Le Journal d’André Gide
167 e ne le conçois, comme œuvre d’art, que limité au récit d’une crise, et soumis là même à une sorte d’unité qui fait nécessair
168 rodigue fait son retour en force dans le style du récit  ! Étonnant paradoxe d’une esthétique châtiée, réglant une œuvre dont
81 1944, Les Personnes du drame. Sincérité et authenticité — Vues sur Ramuz
169 s parmi nous. Dans la simplicité de son sujet, ce récit réalise d’une manière exemplaire l’accord des éléments dont se nourri
170 ziens : juxtapositions brusques, interférences du récit , surimpressions, changements de temps, sont ici largement mis en œuvr
82 1944, Articles divers (1941-1946). Les règles du jeu dans l’art romanesque (1944-1945)
171 conte. La société primitive a des mythes, courts récits mémorables destinés à fixer des événements de l’âme ou du Cosmos dans
172 ntérêt tout ce qu’il perd en magie. Naît alors le récit en prose, illustration de vérités morales communes à l’élite d’une so
173 a monographie : Adolphe, Obermann, Dominique. Ces récits intéressent le lecteur s’il se retrouve dans le héros. La part de l’a
174 tion des lieux, introduisant dans l’atmosphère du récit . (Le début de Le Rouge et le Noir.) Ces procédés d’avertissement rete
175 bandonner à son rythme d’images — plus j’exige un récit vraisemblable. À la limite, il serait impossible qu’un lecteur tombe
83 1946, Articles divers (1941-1946). L’Américain croit à la vie, le Français aux raisons de vivre (19 juillet 1946)
176 que l’air. Il a fallu le général de Gaulle et les récits de la Résistance pour que certains Américains pressentent enfin que l
84 1946, Journal des deux mondes. Avertissement
177 ontre elle et contre toute l’Europe. Ce troisième récit , qui se passe surtout en Suisse et en Amérique pendant la guerre, mai
85 1946, Journal des deux mondes. Premiers contacts avec le Nouveau Monde
178 « C’est trop affreux pour être vrai », dit-on des récits de réfugiés. Il en résulte qu’on collabore avec les partisans sournoi
86 1946, Journal des deux mondes. Virginie
179 Résistance nous parlent du peuple de France ; les récits et les témoignages clandestins qui nous parviennent de plus en plus n
87 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Préface
180 e finiront bien par être publiées intégralement. Récit de voyage à travers une époque dont on ne cherche pas à relever la to
181 onscient besoin de surcompenser — à l’avantage du récit . ⁂ Donc de l’Histoire. J’écris le temps que j’ai vécu de 1926 à 1946,
88 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — Préambule
182 e j’ai voulu répondre par ce livre. Peut-être mon récit n’a-t-il pas d’autre but que de décrire un précédent, d’affirmer que
89 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — N’habitez pas les villes !
183 e que je suis un empoisonneur des consciences ! » Récit détaillé des calomnies que le curé répand sur son compte, dans les fo
184 notre village ? 19 février 1934 Les gens : récit d’une journée paysanne. — En revenant de la côte, je me suis arrêté a
90 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — Pauvre province
185 questions, des affirmations de parti pris ou des récits entremêlés d’allusions à des célébrités locales, provoquant chaque fo
91 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’Allemagne — Journal (1935-1936)
186 s. Or un journal allemand : 1° ne contient pas de récits de crimes ; 2° ne calomnie que pour des raisons d’État, jamais pour d
187 ami et le libérateur invincible…   J’ai envoyé un récit du discours à des amis de France : copie des notes de ce journal. Je
188 orisation de se retirer, étant chrétiens. Suit le récit de plusieurs entrevues prolongées avec les responsables, qui essaient
92 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Avertissement
189 ontre elle et contre toute l’Europe. Ce troisième récit qui se passe surtout en Suisse et en Amérique pendant la guerre, mais
93 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Premiers contacts avec le Nouveau Monde
190 « C’est trop affreux pour être vrai », dit-on des récits de réfugiés. Il en résulte qu’on collabore avec les partisans sournoi
94 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Virginie
191 Résistance nous parlent du peuple de France ; les récits et les témoignages clandestins qui nous parviennent de plus en plus n
95 1947, Articles divers (1946-1948). Journal d’un intellectuel en exil (mars 1947)
192 « C’est trop affreux pour être vrai », dit-on des récits de réfugiés. Il en résulte qu’on collabore avec les partisans sournoi
96 1947, Doctrine fabuleuse. Orientation
193 nsée de Nietzsche, le Supplice de Tantale dans un récit de Jean-Paul. De même nous appliquons les dictons et proverbes aux oc
97 1947, Vivre en Amérique. Vie politique
194 d il pressentait du Japonais dans l’air, voir les récits de la guerre dans le Pacifique.) Occupons-nous de dangers plus visibl
98 1947, Vivre en Amérique. Conseil à un Français pour vivre en Amérique
195 que l’air. Il a fallu le général de Gaulle et les récits de la Résistance pour que certains Américains pressentent enfin que l
99 1950, Journal de Genève, articles (1926–1982). Lettre aux députés européens (15 août 1950)
196 onde se trompe. Il a fallu neuf mois. En voici le récit exact. Au début de 1848, la Confédération n’était qu’un Pacte d’allia
100 1950, Combat, articles (1946–1950). Messieurs, n’oubliez pas l’exemple de la Suisse (3 octobre 1950)
197 onde se trompe. Il a fallu neuf mois. En voici le récit exact. Neuf mois pour fédérer vingt-cinq États souverains Au déb